Lediscours de Stephen Colbert au dĂźner des correspondants de la Maison-Blanche est un Ă©vĂ©nement qui se dĂ©roule le 29 avril 2006. AprĂšs le dĂźner organisĂ© par l'association des correspondants de la Maison-Blanche, qui se tient Ă l'hĂŽtel Hilton de Washington, D.C., l'humoriste amĂ©ricain Stephen Colbert fait un numĂ©ro de stand-up de plus de vingt minutes,La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 10 lettres et commence par la lettre P Les solutions â pour PARTIE A LA FIN DU DISCOURS de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "PARTIE A LA FIN DU DISCOURS" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
Labondance "câest sĂ»rement la situation que vit le prĂ©sident de la RĂ©publique avec ses amis mais ce nâest pas la rĂ©alitĂ© de millions de citoyens", a rĂ©agi jeudi 25 aoĂ»t sur
Quand Tupac Shakur commençait son discours par un pitch. Trois jours avant son assassinat, le poĂšte Tupac Amaru Shakur lançait Death Row Record East avec les mots suivants If you Believe in God, Believe in Death Row East. Câest une phrase puissante. Elle rĂ©sonne. Elle a rĂ©sonnĂ© si fort dans lâindustrie du disque que certains attribuent le meurtre de lâartiste, Ă lâonde de panique que ces 11 syllabes ont engendrĂ© chez la concurrence. Ces mots continuent de rĂ©sonner malgrĂ© la disparition de lâartiste parolier. RĂ©alisez-vous lâimpact que peut avoir les mots que vous pourriez prononcer? Arrivez-vous Ă entrevoir notre ambition pour votre prise de parole? Comment conclure un discours avec du rythme? Nous pensons quâun message est mĂ©morisable, lorsquâil vibre au mĂȘme rythme que son auditoire. Au dĂ©but de notre sĂ©rie dâarticles sur la prise de parole, Rythme, pitch et punchlines nous Ă©voquions dĂ©jĂ lâimportance du rythme lorsque lâon veut rĂ©ussir un discours. Voici pour la complĂ©ter, la thĂ©orisation dâune disposition rythmique de 14 syllabes, destinĂ©e Ă engager un auditoire Ă la fin dâun discours qui pourrait se vouloir court et dynamique. AA BBBB CCC CCCB D! Une premiĂšre partie AABBBB dĂ©finit en 6 syllabes, la quĂȘte de votre destinataire. Son ambition. Puis CCCCCCB engage lâauditoire avec la marche Ă suivre pour atteindre lâobjet de sa quĂȘte. Câest la part la plus importante, la raison de votre prĂ©sence. Ce pour quoi cet auditoire vous prĂȘte attention depuis le dĂ©but de votre prĂ©sentation orale. Quâelle soit forte et belle car câest un juste premier prix Ă payer pour voir votre ambition dâentrepreneur en quĂȘte de financement ou dâamoureux en quĂȘte de bonheur, se matĂ©rialiser, puis rĂ©sister au temps. Un peu. Conclure un discours ou une prise de parole est presque aussi prĂ©cieux et technique que dĂ©buter. Et peut-ĂȘtre mĂȘme plus important. Certains pensent que la conclusion est la fin du discours. Ce nâest pas le cas pour un discours qui doit marquer les esprits et traverser le temps. Oui, tu sais commencer un discours, mais pourras-tu le finir Claire ? » Franck Underwood Pour quâelle raison prononcez-vous ce discours? Ătes-vous motivĂ© par une bonne raison. Pourquoi votre discours? Pourquoi est-ce important dans lâabsolu pour votre auditoire que ce soit vous qui prononciez ce discours? Lâapplication que vous saurez mettre en Ćuvre pour trouver les rĂ©ponses Ă ces questions vous donnera un premier indicateur, quant Ă lâempathie que vous avez pour votre auditoire. Comprenez donc que, au delĂ des rĂ©ponses elles-mĂȘme, câest votre implication dans leur recherche qui est importante. Cette implication fera briller en vous, comme un Ă©clat dâauthenticitĂ©. Contrairement Ă ce que vous pouviez lire jusquâĂ prĂ©sent, chez La Cabane & Le Cerf, nous enseignons que les premiĂšres questions Ă se poser, ne sont pas Est-ce que je veux inspirer Ă faire quelque chose ? » est-ce que je veux que lâauditoire rejoigne ma cause » est-ce que je souhaite quâils se souviennent dâun sujet ou dâune personne en particulier » ou encore comment les faire acheter mon produit ou mon nouveau service avec un magnifique subterfuge neuropitchĂ© » . Naturellement, il existe des cas et des situations, oĂč ces questions ont toute leur importance. Mais pour celui qui veut laisser un discours consistant et mĂ©morable, elles sont inutiles. Retrouver lâempathie qui est en vous Marquer son passage en laissant un message qui ne sâoublie pas, ne doit pas ĂȘtre pris Ă la lĂ©gĂšre. Une conclusion qui servira cet objectif demandera en plus de lâauthenticitĂ©, concentration, technique et rythme il est vrai. Mais une part de magie » aussi qui viendra de votre aptitude Ă diriger votre sensibilitĂ© aux autres empathie et votre intelligence Ă©motionnelle. Le point de dĂ©part de lâempathie, ça nâest pas votre auditoire, mais vous. Voici donc 3 questions essentielles pour prendre conscience de votre point de dĂ©part. Qui suis-je? Pourquoi ce discours est important pour celui que je suis ? Quel est lâessentiel de mon message ? La signature dans la conclusion La signature, câest la marque de vous dans le message. Il ne sâagit pas de lâĂ©lĂ©ment qui permettra de vous distinguer. Il sâagit de pouvoir distinguer ce qui motive lâambition de votre message. Par signature, entendons la promesse ou lâambition de ce qui motive votre action. Câest Ă cette signature que votre auditoire devrait adhĂ©rer. Quâil sâagisse de motiver vos Ă©quipes, de dire la raison dâĂȘtre de votre entreprise, de proposer un projet complĂštement insensĂ© Ă un auditoire, quâil sâagisse dâun discours de dĂ©part ou mĂȘme dâune dĂ©claration dâAmour, la promesse que vous faites dans votre message nâaura que peu dâeffet, sans un tremplin. ConsidĂ©rons donc que ce tremplin est le Pitch »qui met en avant la signature. Nous aimons lâappeler la conclusion chez La Cabane & Le Cerf. Nous lâappelons ainsi car câest elle qui permet dâachever lâĆuvre. Notez donc que le pitch nâest quâune partie de votre conclusion. La conclusion du discours est un tremplin. Lâoeuvre nâest pas le discours en lui-mĂȘme, mais le travail de persuasion quâil vous aura permis de tricoter. Ce travail, ce tricot, câest votre trame narrative. Conclure nâest donc pas dire les derniers mots. Conclure, câest dire les mots qui finissent de persuader et qui poussent Ă lâaction. Certains orateurs ne finissent-ils pas de persuader dĂšs la premiĂšre phrase de leur discours? Il vaut mieux penser les mots de conclusion du discours comme un tremplin. Une stratĂ©gie qui va propulser la signature de votre discours dans les consciences et lui donner une formidable dimension. Ainsi, vos mots continueront de rĂ©sonner dans les ĂȘtres, longtemps aprĂšs votre prĂ©sentation orale. Vouspartez Ă la retraite ou un de vos salariĂ©s part Ă la retraite ? Inspirez-vous de nos discours prĂȘt Ă prononcer et gratuits pour dĂ©part Ă la retraite. Votre pot de dĂ©part en retraite approche et vous souhaitez prendre la parole, consultez tous nos discours pour la retraite et inspirez-vous en pour crĂ©er votre propre discours. Nous Simone Veil en 1974 Ă l'AssemblĂ©e nationale. - AFPLe 26 novembre 1974, Simone Veil se prĂ©sente Ă l'AssemblĂ©e nationale pour dĂ©fendre une loi qui fera histoire. Face Ă un hĂ©micycle essentiellement composĂ© d'hommes, elle porte le texte ouvrant l'accĂšs Ă l'IVG. vous propose de relire son loi historique et un discours qui a marquĂ© les esprits. En 1974, Simone Veil prononce l'un des discours les plus marquants de l'AssemblĂ©e nationale. Voici ce qu'elle disait. Monsieur le PrĂ©sident, Mesdames, Messieurs, si jâinterviens aujourdâhui Ă cette tribune, Ministre de la SantĂ©, femme et non-parlementaire, pour proposer aux Ă©lus de la nation une profonde modification de la lĂ©gislation sur lâavortement, croyez bien que câest avec un profond sentiment dâhumilitĂ© devant la difficultĂ© du problĂšme, comme devant lâampleur des rĂ©sonances quâil suscite au plus intime de chacun des Françaises, et en pleine conscience de la gravitĂ© des responsabilitĂ©s que nous allons assumer ensemble. Mais câest aussi avec la plus grande conviction que je dĂ©fendrai un projet longuement rĂ©flĂ©chi et dĂ©libĂ©rĂ© pour lâensemble du gouvernement, un projet qui, selon les termes mĂȘme du prĂ©sident de la RĂ©publique, a pour objet de mettre fin Ă une situation de dĂ©sordre et dâinjustice et dâapporter une solution mesurĂ©e et humaine Ă un des problĂšmes les plus difficiles de notre temps».Si le gouvernement peut aujourdâhui vous prĂ©senter un tel projet, câest grĂące Ă tous ceux dâentre vous â et ils sont nombreux et de tous horizons â qui, depuis plusieurs annĂ©es, se sont efforcĂ©s de proposer une nouvelle lĂ©gislation, mieux adaptĂ©e au consensus social et Ă la situation de fait que connaĂźt notre pays. Câest aussi parce que le gouvernement de M. Messmer avait pris la responsabilitĂ© de vous soumettre un projet novateur et courageux. Chacun dâentre nous garde en mĂ©moire la trĂšs remarquable et Ă©mouvante prĂ©sentation quâen avait fait M. Jean Taittinger. Câest enfin parce que, au sein dâune commission spĂ©ciale prĂ©sidĂ©e par M. Berger, nombreux sont les dĂ©putĂ©s qui ont entendu, pendant de longues heures, les reprĂ©sentants de toutes les familles dâesprit, ainsi que les principales personnalitĂ©s compĂ©tentes en la matiĂšre. Pourtant, dâaucuns sâinterrogent encore une nouvelle loi est-elle vraiment nĂ©cessaire ? Pour quelques-uns, les choses sont simples il existe une loi rĂ©pressive, il nây a quâĂ lâappliquer. Dâautres se demandent pourquoi le Parlement devrait trancher maintenant ces problĂšmes nul nâignore que depuis lâorigine, et particuliĂšrement depuis le dĂ©but du siĂšcle, la loi a toujours Ă©tĂ© rigoureuse, mais quâelle nâa Ă©tĂ© que peu appliquĂ©e. En quoi les choses ont-elles donc changĂ©, qui oblige Ă intervenir ? Pourquoi ne pas maintenir le principe et continuer Ă ne lâappliquer quâĂ titre exceptionnel ? Pourquoi consacrer une pratique dĂ©lictueuse et, ainsi, risquer de lâencourager ? Pourquoi lĂ©gifĂ©rer et couvrir ainsi le laxisme de notre sociĂ©tĂ©, favoriser les Ă©goĂŻsmes individuels au lieu de faire revivre une morale de civisme et de rigueur ? Pourquoi risquer dâaggraver une mouvement de dĂ©natalitĂ© dangereusement amorcĂ© au lieu de promouvoir une politique familiale gĂ©nĂ©reuse et constructive qui permette Ă toutes les mĂšres de mettre au monde et dâĂ©lever des enfants quâelles ont conçus ?Parce que tout nous montre que la question ne se pose pas en ces termes. Croyez-vous que ce gouvernement et celui qui lâa prĂ©cĂ©dĂ© se seraient rĂ©solus Ă Ă©laborer un texte et Ă vous le proposer sâils avaient pensĂ© quâune autre solution Ă©tait encore possible ? Nous sommes arrivĂ©s Ă un point oĂč, en ce domaine, les pouvoirs publics ne peuvent plus Ă©luder leurs responsabilitĂ©s. Tout le dĂ©montre les Ă©tudes et les travaux menĂ©s depuis plusieurs annĂ©es, les auditions de votre commission, lâexpĂ©rience des autres pays la plupart dâentre vous le sentent, qui savent quâon ne peut empĂȘcher les avortements clandestins et quâon ne peut non plus appliquer la loi pĂ©nale Ă toutes les femmes qui seraient passibles de ses rigueurs. Pourquoi donc ne pas continuer Ă fermer les yeux ? Parce que la situation actuelle est dirai mĂȘme quâelle est dĂ©plorable et dramatique. Elle est mauvaise parce que la loi est ouvertement bafouĂ©e, pire mĂȘme, ridiculisĂ©e. Lorsque lâĂ©cart entre les infractions commises et celles qui sont poursuivies est tel quâil nây a plus Ă proprement parler de rĂ©pression, câest le respect des citoyens pour la loi, et donc lâautoritĂ© de lâĂtat, qui sont mis en cause. Lorsque des mĂ©decins, dans leurs cabinets, enfreignent la loi et le font connaĂźtre publiquement, lorsque les parquets, avant de poursuivre, sont invitĂ©s Ă en rĂ©fĂ©rer dans chaque cas au ministĂšre de la Justice, lorsque des services sociaux dâorganismes publics fournissent Ă des femmes en dĂ©tresse les renseignements susceptibles de faciliter une interruption de grossesse, lorsque, aux mĂȘmes fins, sont organisĂ©s ouvertement et mĂȘme par charters des voyages Ă lâĂ©tranger, alors je dis que nous sommes dans une situation de dĂ©sordre et dâanarchie qui ne peut plus me direz-vous, pourquoi avoir laissĂ© la situation se dĂ©grader ainsi et pourquoi la tolĂ©rer ? Pourquoi ne pas faire respecter la loi ? Parce que si des mĂ©decins, si des personnels sociaux, si mĂȘme un certain nombre de citoyens participent Ă ces actions illĂ©gales, câest bien quâils sây sentent contraintes ; en opposition parfois avec leurs convictions personnelles, ils se trouvent confrontĂ©s Ă des situations de fait quâils ne peuvent mĂ©connaĂźtre. Parce quâen face dĂ©cidĂ©e Ă interrompre sa grossesse, ils savent quâen refusant leur conseil et leur soutien ils la rejettent dans la solitude et lâangoisse dâun acte perpĂ©trĂ© dans les pires conditions, qui risque de la laisser mutilĂ©e Ă jamais. Ils savent que la mĂȘme femme, si elle a de lâargent, si elle sait sâinformer, se rendra dans un pays voisin ou mĂȘme en France dans certaines cliniques et poura, sans encourir aucun risque ni aucune pĂ©nalitĂ©, mettre fin Ă sa grossesse. Et ces femmes, ce ne sont pas nĂ©cessairement les plus immorales ou les plus inconscientes. Elles sont trois cent mille chaque annĂ©e. Ce sont celles que nous cĂŽtoyons chaque jour et dont nous ignorons la plupart du temps la dĂ©tresse et les drames. Câest Ă ce dĂ©sordre quâil faut mettre fin. Câest cette injustice quâil convient de faire cesser. Mais comment y parvenir? Je le dis avec toute ma conviction lâavortement doit rester lâexception, lâultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolĂ©rer sans quâil perde ce caractĂšre dâexception, sans que la sociĂ©tĂ© paraisse lâencourager?Je voudrais tout dâabord vous faire partager une conviction de femme - je mâexcuse de le faire devant cette AssemblĂ©e presque exclusivement composĂ©e dâhommes aucune femme ne recourt de gaietĂ© de cĆur Ă lâavortement. Il suffit dâĂ©couter les femmes. Câest toujours un drame et cela restera toujours un drame.. Câest pourquoi, si le projet qui vous est prĂ©sentĂ© tient compte de la situation de fait existante, sâil admet la possibilitĂ© dâune interruption de grossesse, câest pour la contrĂŽler et, autant que possible, en dissuader la femme. Nous pensons ainsi rĂ©pondre au dĂ©sir conscient ou inconscient de toutes les femmes qu se trouvent dans cette situation dâangoisse, si bien dĂ©crite et analysĂ©e par certaines des personnalitĂ©s que votre commission spĂ©ciale a entendues au cours de lâautomne 1973. Actuellement, celles qui se trouvent dans cette situation ce dĂ©tresse, qui sâen prĂ©occupe ? La loi les rejette non seulement dans lâopprobre, la honte et la solitude, mais aussi dans lâanonymat et lâangoisse des poursuites. Contraintes de cacher leur Ă©tat, trop souvent elles ne trouvent personne pour les Ă©couter, les Ă©clairer et leur apporter un appui et une protection. Parmi ceux qui combattent aujourdâhui une Ă©ventuelle modification de la loi rĂ©pressive, combien sont-ils ceux qui se sont prĂ©occupĂ©s dâaider ces femmes dans leur dĂ©tresse ? Combien sont-ils ceux qui au-delĂ de ce quâils jugent comme une faute, ont su manifester aux jeunes mĂšres cĂ©libataires la comprĂ©hension et lâappui moral dont elles avaient grand besoin ? Je sais quâil en existe et je me garderai de gĂ©nĂ©raliser. Je nâignore pas lâaction de ceux qui, profondĂ©ment conscients de leurs responsabilitĂ©s, font tout ce qui est Ă leur portĂ©e pour permettre Ă ces femmes dâassumer leur maternitĂ©. Nous aiderons leur entreprise ; nous ferons appel Ă eux pour nous aider Ă assurer les consultations sociales prĂ©vues par la loi. Mais la sollicitude et lâaide, lorsquâelles existent, ne suffisent pas toujours Ă les difficultĂ©s auxquelles sont confrontĂ©es les femmes sont parfois moins grave quâelles ne les perçoivent. Certaines peuvent ĂȘtre dĂ©dramatisĂ©es et surmontĂ©es ; mais dâautres demeurent qui font que certaines femmes se sentent acculĂ©es Ă une situation sans autre issue que le suicide, la ruine de leur Ă©quilibre familial ou le malheur de leurs enfants. Câest lĂ , hĂ©las !, la plus frĂ©quente des rĂ©alitĂ©s, bien davantage que lâavortement dit de convenance ». Sâil nâen Ă©tait pas ainsi, croyez-vous que tous les pays, les uns aprĂšs les autres, auraient Ă©tĂ© conduits Ă rĂ©former leur lĂ©gislation en la matiĂšre et Ă admettre que ce qui Ă©tait hier sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ© soit dĂ©sormais lĂ©gal ? Ainsi, conscient dâune situation intolĂ©rable pour lâĂtat et injuste aux yeux de la plupart, le gouvernement a renoncĂ© Ă la voie de la facilitĂ©, celle qui aurait consistĂ© Ă ne pas intervenir. CâeĂ»t Ă©tĂ© cela le laxisme. Assumant ses responsabilitĂ©s, il vous soumet un projet de loi propre Ă apporter Ă ce problĂšme une solution Ă la fois rĂ©aliste, humaine et juste. Certains penseront sans doute qu notre seule prĂ©occupation a Ă©tĂ© lâintĂ©rĂȘt de la femme, que câest un texte qui a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© dans cette seule perspective. Il nây est guĂšre question ni de la sociĂ©tĂ© ou plutĂŽt de la nation, ni du pĂšre de lâenfant Ă naĂźtre et moins encore de cet enfant. Je me garde bien de croire quâil sâagit dâune affaire individuelle ne concernant que la femme et que la nation nâest pas en cause. Ce problĂšme la concerne au premier chef, mais sous des angles diffĂ©rents et qui ne requiĂšrent pas nĂ©cessairement les mĂȘmes de la nation, câest assurĂ©ment que la France soit jeune, que sa population soit en pleine croissance. Un tel projet, adoptĂ© aprĂšs une loi libĂ©ralisant la contraception, ne risque-t-il pas dâentraĂźner une chute importante de notre taux de natalitĂ© qui amorce dĂ©jĂ une baisse inquiĂ©tante ? Ce nâest lĂ ni un fait nouveau, ni une Ă©volution propre Ă la France un mouvement de baisse asse rĂ©gulier des taux de natalitĂ© et de fĂ©conditĂ© est apparu depuis 1965 dans tous mes pays europĂ©ens, quelle que soit leur lĂ©gislation en matiĂšre dâavortement ou mĂȘme de contraception. Il serait hasardeux de chercher des causes simples Ă un phĂ©nomĂšne aussi gĂ©nĂ©ral. Aucune explication ne peut y ĂȘtre apportĂ© au niveau national. Il sâagit dâun fait de civilisation rĂ©vĂ©lateur de lâĂ©poque que nous vivons et qui obĂ©it Ă des rĂšgles complexes que dâailleurs nous connaissons mal. Les observations faites dans de nombreux pays Ă©trangers par les dĂ©mographes ne permettent pas dâaffirmer quâil existe une corrĂ©lation dĂ©montrĂ©e entre une modification de la lĂ©gislation de lâavortement et lâĂ©volution des taux de natalitĂ© et surtout de fĂ©conditĂ©. Il est vrai que lâexemple de la Roumanie semble dĂ©mentir cette constatation, puisque la dĂ©cision prise par le gouvernement de ce pays, Ă la fin de lâannĂ©e 1966, de revenir sur des dispositions non rĂ©pressives adoptĂ©es dix ans plus tĂŽt a Ă©tĂ© suivie dâune forte explosion de natalitĂ©. Cependant, ce quâon omet de dire, câest quâune baisse non moins spectaculaire câest produit ensuite et il est essentiel de remarquer que dans ce pays, oĂč nâexistait aucune forme de contraception moderne, lâavortement a Ă©tĂ© le mode principal de limitation des brutale dâune lĂ©gislation restrictive explique bien dans ce contexte un phĂ©nomĂšne qui est demeurĂ© exceptionnel e passager. Tout laisse Ă penser que lâadoption du projet de loi nâaura que peu dâeffets sur le niveau de fatalitĂ© en France, les avortements lĂ©gaux remplaçant en fait les avortements clandestins, une fois passĂ©e une pĂ©riode dâĂ©ventuelles oscillations Ă court terme. Il nâen reste pas moins que la baisse de notre natalitĂ©, si elle est indĂ©pendante de lâĂ©tat de la lĂ©gislation sur lâavortement, est un phĂ©nomĂšne inquiĂ©tant, Ă lâĂ©gard duquel les pouvoirs publics ont lâimpĂ©rieux devoir de des premiĂšres rĂ©unions du conseil de planification que prĂ©sidera le prĂ©sident de la RĂ©publique va ĂȘtre consacrĂ©e Ă un examen dâensemble des problĂšmes de la dĂ©mographie française et des moyens de mettre un frein Ă une Ă©volution inquiĂ©tante pour lâavenir du pays. Quant Ă la politique familiale, le gouvernement a estimĂ© quâil sâagissait dâun problĂšme distinct de celui e la lĂ©gislation sur lâavortement et quâil nây avait pas lieu de lier ces deux problĂšmes dans la discussion lĂ©gislative. Cela ne signifie pas quâil nây attache pas une extrĂȘme importance. DĂšs vendredi, lâAssemblĂ©e aura Ă dĂ©libĂ©rer dâun projet de loi tendant Ă amĂ©liorer trĂšs sensiblement les allocations servies en matiĂšre des frais de garde et les allocations dites dâorphelin, qui sont notamment destinĂ©es aux enfants des mĂšres cĂ©libataires. Ce projet rĂ©formera, en outre, le rĂ©gime de lâallocation maternitĂ© et les conditions dâattribution des prĂȘts aux jeunes mĂ©nages. En ce qui me concerne, je mâapprĂȘte Ă proposer Ă lâAssemblĂ©e divers projets. Lâun dâentre eux tend Ă favoriser lâaction ces travailleuses familiales en prĂ©voyant leur intervention Ă©ventuelle au titre de lâaide sociale. un autre a pour objet dâamĂ©liorer les conditions de fonctionnement et de financement des centres maternels, oĂč sont accueillies les jeunes mĂšres en difficultĂ© pendant leur grossesse et les premiers mois de la vie de leur enfant. Jâai lâintention de faire un effort particulier pour la lutte contre la stĂ©rilitĂ©, par la suppression du ticket modĂ©rateur pour toutes les consultations en cette matiĂšre. Dâautre part, jâai demandĂ© Ă lâINSERM de lancer, dĂšs 1975, une action thĂ©matique de recherche sur ce problĂšme de la stĂ©rilitĂ© qui dĂ©sespĂšre tant de couples. Avec M. le garde des Sceaux, je me prĂ©pare Ă tirer les conclusions du rapport que votre collĂšgue, M. Rivierez, parlementaire en mission, vient de rĂ©diger sur lâadoption. RĂ©pondant aux vĆux de tant de personnes qui souhaitent adopter un enfant, jâai dĂ©cidĂ© dâinstituer un Conseil supĂ©rieur de lâadoption qui sera chargĂ© de soumettre aux pouvoirs publics toutes suggestions utiles sur ce problĂšme. Enfin et surtout, le gouvernement sâest publiquement engagĂ©, par la voix de M. Durafour, Ă entamer dĂšs les toutes prochaines semaines avec les organisations familiales la nĂ©gociation dâun contrat de progrĂšs dont le contenu sera arrĂȘtĂ© dâun commun accord avec les reprĂ©sentants des familles, sur la base de propositions qui seront soumises au Conseil consultatif de la famille que je prĂ©side. En rĂ©alitĂ©, comme le soulignent tous les dĂ©mographes, ce qui importe, câest de modifier lâimage que se font les Français du nombre idĂ©al dâenfants par couple. Cet objectif est infiniment complexe et la discussion de lâavortement ne saurait se limiter Ă des mesures financiĂšres nĂ©cessairement ponctuelles. Le deuxiĂšme absent dans ce projet pour beaucoup dâentre vous sans doute, câest le pĂšre. La dĂ©cision de lâinterruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhait, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi et jâapprouve la commission de nous avoir proposĂ© une modification en ce sens ; mais, comme elle lâa fort bien compris, il nâest pas possible dâinstituer en cette matiĂšre une obligation juridique. Enfin, le troisiĂšme absent, nâest-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse Ă entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montrĂ© quâelles posaient un problĂšme insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement mĂ©dical, lâembryon port en lui dĂ©finitivement toutes les virtualitĂ©s de lâĂȘtre humain quâil deviendra. Mais il nâest encore quâun devenir, qui aura Ă surmonter bien des alĂ©as avant de venir Ă terme, un fragile chaĂźnon de la transmission de la vie. Fat-il rappeler que, selon les Ă©tudes de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, sur cent conceptions, quarante-cinq sâinterrompent dâelles-mĂȘmes au cours des deux premiĂšres semaines et que, sur cent grossesses au dĂ©but de la troisiĂšme semaine, un quart nâarrivent pas Ă terme, du seul fait de phĂ©nomĂšnes naturels ? La seule certitude sur laquelle nous puissions nous appuyer, câest le fait quâune femme ne prend pleine conscience quâelle porte un ĂȘtre vivant qui sera un jour son enfant que lorsquâelle ressent en elle les premiĂšres manifestations de cette vie. Et câest, sauf pour les femmes quâanime une profonde conviction religieuse, ce dĂ©calage entre ce qui nâest quâun devenir pour lequel la femme nâĂ©prouve pas encore de sentiment profond et ce quâest lâenfant dĂšs lâinstant de sa naissance qui explique que certaines, qui repousseraient avec horreur lâĂ©ventualitĂ© monstrueuse de lâinfanticide, se rĂ©signent Ă envisager la perspective de lâavortement. Combien dâentre nous, devant le cas dâun ĂȘtre cher dont lâavenir serait irrĂ©mĂ©diablement compromis, nâont pas eu le sentiment que les principes devaient parfois cĂ©der le pas ! Il nâen serait pas de mĂȘme â câest Ă©vident â si cet acte Ă©tait vĂ©ritablement perçu comme un crime analogue aux autres. Certains, parmi ceux qui ont les plus opposĂ©s au vote de ce projet, acceptent quâen fait on nâexerce plus de poursuites et sâopposeraient mĂȘme avec moins de vigueur au vote dâun texte qui se bornerait Ă prĂ©voir la suspension des poursuites pĂ©nales. Câest donc quâeux-mĂȘmes perçoivent quâil sâagit lĂ dâun acte dâune nature particuliĂšre, ou, en tout cas, dâun acte qui appelle une solution spĂ©cifique. DâassemblĂ©e ne mâen voudra pas dâavoir abordĂ© longuement cette question. Vous sentez tous que câest lĂ un point essentiel, sans doute, le fond mĂȘme du dĂ©bat. Il convenait de lâĂ©voquer avant dâen venir Ă lâexamen du contenu du projet. En prĂ©parant le projet quâil vous soumet aujourdâhui, le gouvernement sâest fixĂ© un triple objectif faire une loi rĂ©ellement applicable ; faire une loi dissuasive ; faire une loi protectrice. Ce triple objectif explique lâĂ©conomie du projet. Une loi applicable dâabord. Un examen rigoureux des modalitĂ©s et des consĂ©quences de la dĂ©finition de cas dans lesquels serait autorisĂ©e lâinterruption de grossesse rĂ©vĂšle dâinsurmontables contradictions. Si ces conditions sont dĂ©finies en termes prĂ©cis â par exemple, lâexistence de graves menaces pour la santĂ© physique ou mentale de la femme, ou encore, par exemple, les cas de viol ou dâinceste vĂ©rifiĂ©s par un magistrat -, il est clair que la modification de la lĂ©gislation nâatteindra pas son but quand ces critĂšres seront rĂ©ellement respectĂ©s, puisque la proportion dâinterruptions de grossesse pour de tels motifs est faible. Au surplus, lâapprĂ©ciation de cas Ă©ventuels de viol ou dâinceste soulĂšverait des problĂšmes de preuve pratiquement insolubles dans un dĂ©lai adaptĂ© Ă la situation. Si, au contraire, câest une dĂ©finition large qui est donnĂ©e â par exemple, le risque pour la santĂ© physique ou lâĂ©quilibre psychologique ou la difficultĂ© des conditions matĂ©rielles ou morales dâexistence -, il est clair que les mĂ©decins ou les commissions qui seraient chargĂ©s de dĂ©cider si ces conditions sont rĂ©unies auraient Ă prendre leur dĂ©cision sur la base de critĂšres insuffisamment prĂ©cis pour ĂȘtre objectifs. Dans de tels systĂšmes, lâautorisation de pratiquer lâinterruption de grossesse nâest en pratique donnĂ©e quâen fonction des conceptions personnelles des mĂ©decinsou des commissions en matiĂšre dâavortement et ce sont les femmes les moins habiles Ă trouver le mĂ©decin le plus comprĂ©hensif ou la commission la plus indulgente qui se trouveront encore dans une situation sans issue. Pour Ă©viter cette injustice, lâautorisation est donnĂ©e dans bien des pays de façon quasi automatique, ce qui rend une telle procĂ©dure inutile, tout en laissant Ă elles-mĂȘmes un certain nombre de femmes qui ne veulent pas encourir lâhumiliation de se prĂ©senter devant une instance quâelles ressentent comme un si le lĂ©gislateur est appelĂ© Ă modifier les textes en vigueur, câest pour mettre fin aux avortements clandestins qui sont le plus souvent le fait de celles qui, pour des raisons sociales, Ă©conomiques ou psychologiques, se sentent dans une telle situation de dĂ©tresse quâelles sont dĂ©cidĂ©es Ă mettre fin Ă leur grossesse dans nâimporte quelles conditions. Câest pourquoi, renonçant Ă une formule plus ou moins ambigĂŒe ou plus ou moins vague, le gouvernement a estimĂ© prĂ©fĂ©rable dâaffronter la rĂ©alitĂ© et de reconnaĂźtre quâen dĂ©finitive la dĂ©cision ultime ne peut ĂȘtre prise que par la femme. Remettre la dĂ©cision Ă la femme, nâest-ce pas contradictoire avec lâobjectif de dissuasion, le deuxiĂšme des trois que sâassigne ce projet ?Ce nâest pas un paradoxe que de soutenir quâune femme sur laquelle pĂšse lâentiĂšre responsabilitĂ© de son geste hĂ©sitera davantage Ă lâaccomplir que celle qui aurait le sentiment que la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise Ă sa place par dâ gouvernement a choisi une solution marquant clairement la responsabilitĂ© de la femme parce quâelle est plus dissuasive au fond quâune autorisation Ă©manant dâun tiers qui ne serait ou ne deviendrait vite quâun quâil faut, câest que cette responsabilitĂ©, la femme ne lâexerce pas dans la solitude ou dans lâ en Ă©vitant dâinstituer une procĂ©dure qui puisse la dĂ©tourner dây avoir recours, le projet prĂ©voit donc diverses consultations qui doivent la conduire Ă mesurer toute la gravitĂ© de la dĂ©cision quâelle se propose de mĂ©decin peut jouer ici un rĂŽle capital, dâune part, en informant complĂštement la femme des risques mĂ©dicaux de lâinterruption de grossesse qui sont maintenant bien connus, et tout spĂ©cialement des risques de prĂ©maturitĂ© de ses enfants futurs, et, dâautre part, en la sensibilisant au problĂšme de la tĂąche de dissuasion et de conseil revient au corps mĂ©dical de façon privilĂ©giĂ©e et je sais pouvoir compter sur lâexpĂ©rience et le sens de lâhumain des mĂ©decins pour quâils sâefforcent dâĂ©tablir au cours de ce colloque singulier le dialogue confiant et attentif que les femmes recherchent, parfois mĂȘme projet prĂ©voit ensuite une consultation auprĂšs dâun organisme social qui aura pour mission dâĂ©couter la femme, ou le couple lorsquâil y en a un, de lui laisser exprimer sa dĂ©tresse, de lâaider Ă obtenir des aides si cette dĂ©tresse est financiĂšre, de lui faire prendre conscience de la rĂ©alitĂ© des obstacles qui sâopposent ou semblent sâopposer Ă lâaccueil dâun enfant. Bien des femmes apprendront ainsi Ă lâoccasion de cette consultation quâelles peuvent accoucher anonymement et gratuitement Ă lâhĂŽpital et que lâadoption Ă©ventuelle de leur enfant peut constituer une va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiĂ©es possible et que, notamment, les organismes qui se sont spĂ©cialisĂ©s pour aider les jeunes femmes en difficultĂ© puissent continuer Ă les accueillir et Ă leur apporter lâaide qui les incite Ă renoncer Ă leur projet. Tous ces entretiens auront naturellement lieu seul Ă seule, et il est bien Ă©vident que lâexpĂ©rience et la psychologie des personnes appelĂ©es Ă accueillir les femmes en dĂ©tresse pourront contribuer de façon non nĂ©gligeable Ă leur apporter un soutien de nature Ă les faire changer dâavis. Ce sera, en outre, une nouvelle occasion dâĂ©voquer avec la femme le problĂšme de la contraception et la nĂ©cessitĂ©, dans lâavenir, dâutiliser des moyens contraceptifs pour ne plus jamais avoir Ă prendre la dĂ©cision dâinterrompre une grossesse pour les cas oĂč la femme ne dĂ©sirerait pas avoir dâenfant. Cette information en matiĂšre de rĂ©gulation des naissances â qui est la meilleure des dissuasions Ă lâavortement â nous paraĂźt si essentielle que nous avons prĂ©vu dâen faire une obligation, sous peine de fermeture administrative, Ă la charge des Ă©tablissements oĂč se feraient les interruptions de grossesse. Les deux entretiens quâelle aura eus, ainsi que le dĂ©lai de rĂ©flexion de huit jours qui lui sera imposĂ©, ont paru indispensables pour faire prendre conscience Ă la femme de ce quâil ne sâagit pas dâun acte normal ou banal, mais dâune dĂ©cision grave qui ne peut ĂȘtre prise sans en avoir pesĂ© les consĂ©quences et quâil convient dâĂ©viter Ă tout prix. Ce nâest quâaprĂšs cette prise de conscience, et dans le cas oĂč la femme nâaurait pas renoncĂ© Ă sa dĂ©cision, que lâinterruption de grossesse pourrait avoir lieu. Cette intervention ne doit toutefois pas ĂȘtre pratiquĂ©e sans de strictes garanties mĂ©dicales pour la femme elle-mĂȘme et câest le troisiĂšme objectif du projet de loi protĂ©ger la femme. Tout dâabord, lâinterruption de grossesse ne peut ĂȘtre que prĂ©coce, parce que ses risques physiques et psychiques, qui ne sont jamais nuls, deviennent trop sĂ©rieux aprĂšs la fin de la dixiĂšme semaine qui suit la conception pour que lâon permette aux femmes de sây lâinterruption de grossesse ne peut ĂȘtre pratiquĂ©e que par un mĂ©decin, comme câest la rĂšgle dans tous les pays qui ont modifiĂ© leur lĂ©gislation dans ce domaine. Mais il va de soi quâaucun mĂ©decin ou auxiliaire mĂ©dical ne sera jamais tenu dây pour donner plus de sĂ©curitĂ© Ă la femme, lâintervention ne sera permise quâen milieu hospitalier, public ou ne faut pas dissimuler que le gouvernement juge essentielles, et, et qui restent sanctionnĂ©es par les pĂ©nalitĂ©s prĂ©vues Ă lâarticle 317 du code pĂ©nal maintenues en vigueur Ă cet Ă©gard, implique une sĂ©rieuse remise en ordre que le gouvernement entend mener Ă bien. Il sera mis fin Ă des pratiques qui ont reçu rĂ©cemment une fĂącheuse publicitĂ© et qui ne pourront plus ĂȘtre tolĂ©rĂ©es dĂšs lors que les femmes auront la possibilitĂ© de recourir lĂ©galement Ă des interventions accomplies dans de rĂ©elles conditions de sĂ©curitĂ©. De mĂȘme, le gouvernement est dĂ©cidĂ© Ă appliquer fermement les dispositions nouvelles qui remplaceront celles de la loi de 1920 en matiĂšre de propagande et de publicitĂ©. Contrairement Ă ce qui est dit ici ou lĂ , le projet nâinterdit pas de donner des informations sur la loi et sur lâavortement ; il interdit lâincitation Ă lâavortement par quelque moyen que ce soit car cette incitation reste fermetĂ©, le gouvernement la montrera encore en ne permettant pas que lâinterruption de grossesse donne lieu Ă des profits choquants ; les honoraires et les frais dâhospitalisation ne devront pas dĂ©passer des plafonds fixĂ©s par dĂ©cision administrative en vertu de la lĂ©gislation relative aux prix. Dans le mĂȘme souci, et pour Ă©viter de tomber dans les abus constatĂ©s dans certains pays, les Ă©trangĂšres devront justifier de conditions de rĂ©sidence pour que leur grossesse puisse ĂȘtre interrompue. Je voudrais enfin expliquer lâoption prise par le gouvernement, qui a Ă©tĂ© critiquĂ©e par certains , sur le non-remboursement de lâinterruption de grossesse par la SĂ©curitĂ© lâon sait que les soins dentaires, les vaccinations non obligatoires, les verres correcteurs ne sont pas ou sont encore trĂšs incomplĂštement remboursĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale, comment faire comprendre que lâinterruption de grossesse soit, elle, remboursĂ©e ? Si lâon sâen tient aux principes gĂ©nĂ©raux de la SĂ©curitĂ© sociale, lâinterruption de grossesse, lorsquâelle nâest pas thĂ©rapeutique, nâa pas Ă ĂȘtre prise en charge. Faut-il faire exception Ă ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nĂ©cessaire de souligner la gravitĂ© dâun acte qui doit rester exceptionnel, mĂȘme sâil entraĂźne dans certains cas une charge financiĂšre pour les femmes. Ce quâil faut, câest que lâabsence de ressources ne puisse pas empĂȘcher une femme de demander une interruption de grossesse lorsque cela se rĂ©vĂšle indispensable ; câest pourquoi lâaide mĂ©dicale a Ă©tĂ© prĂ©vue pour les plus dĂ©munies. Ce quâil faut aussi, câest bien marquer la diffĂ©rence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne dĂ©sirent pas un enfant, doit ĂȘtre encouragĂ©e par tous les moyens et dont le remboursement par la SĂ©curitĂ© sociale vient dâĂȘtre dĂ©cidĂ©, et lâavortement que la sociĂ©tĂ© tolĂšre mais quâelle ne saurait ni prendre en charge ni sont les femmes qui ne dĂ©sirent pas dâenfant ; la maternitĂ© fait partie de lâaccomplissement de leur vie et celles qui nâont pas connu ce bonheur en souffrent profondĂ©ment. Si lâenfant une fois nĂ© est rarement rejetĂ© et donne Ă sa mĂšre, avec son premier sourire, les plus grandes joies quâelle puisse connaĂźtre, certaines femmes se sentent incapables, en raison de difficultĂ©s trĂšs graves quâelles connaissent Ă un moment de leur existence, dâapporter Ă un enfant lâĂ©quilibre affectif et la sollicitude quâelles lui doivent. A ce moment, elles feront tout pour lâĂ©viter ou ne pas le garder. Et personne ne pourra les en empĂȘcher. Mais les mĂȘmes femmes, quelques mois plus tard, leur vie affective ou matĂ©rielle sâĂ©tant transformĂ©e, seront les premiĂšres Ă souhaiter un enfant et deviendront peut-ĂȘtre les mĂšres les plus attentives. Câest pour celles-lĂ que nous voulons mettre fin Ă lâavortement clandestin, auquel elles ne manqueraient pas de recourir, au risque de rester stĂ©riles ou atteintes au plus profond dâ arrive au terme de mon exposĂ©. Volontairement, jâai prĂ©fĂ©rĂ© mâexpliquer sur la philosophie gĂ©nĂ©rale du projet plutĂŽt que sur le dĂ©tail de ses dispositions que nous examinerons Ă loisir au cours de la discussion des sais quâun certain nombre dâentre vous estimeront en conscience quâils ne peuvent voter ce texte, pas davantage quâaucune loi faisant sorti lâavortement de lâinterdit et du clandestin. Ceux-lĂ , jâespĂšre les avoir au moins convaincus que ce projet est le fruit dâune rĂ©flexion honnĂȘte et approfondie sur tous les aspects du problĂšme et que, si le gouvernement a pris la responsabilitĂ© de le soumettre au Parlement, ce nâest quâaprĂšs en avoir mesurĂ© la portĂ©e immĂ©diate aussi bien que les consĂ©quences futures pour la nation Je ne leur donnerai quâune preuve, câest quâusant dâune procĂ©dure tout Ă fait exceptionnelle en matiĂšre lĂ©gislative, le gouvernement vous propose dâen limiter lâapplication Ă cinq annĂ©es. Ainsi dans lâhypothĂšse oĂč il apparaĂźtrait au cours de ce laps de temps que la loi que vous auriez votĂ© ne serait plus adaptĂ©e Ă lâĂ©volution dĂ©mographique ou au progrĂšs mĂ©dical, le Parlement aurait Ă se prononcer nouveau dans cinq ans en tenant compte de ces nouvelles donnĂ©es. Dâautres hĂ©sitent encore. Ils sont conscients de la dĂ©tresse de trop de femmes et souhaitent leur venir en aide ; ils craignent toutefois les effets et les consĂ©quences de la loi. A ceux-ci je veux dire que, si la loi est gĂ©nĂ©rale et donc abstraite, elle est faite pour sâappliquer Ă des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle nâinterdit plus, elle ne crĂ©e aucun droit Ă lâavortement et que, comme le disait Montesquieu la nature des lois humaines est dâĂȘtre soumise Ă tous les accidents qui arrivent et de varier Ă mesure que les volontĂ©s des hommes changent. Au contraire, la nature des lois de la religion est de ne varier jamais. Les lois humaines statuent sur le bien, la religion sur le meilleur ». Câest bien dans cet esprit que depuis une dizaine dâannĂ©es, grĂące au prĂ©sident de votre commission des lois, avec lequel jâai eu lâhonneur de collaborer lorsquâil Ă©tait garde des Sceaux, a Ă©tĂ© rajeuni et transformĂ© notre prestigieux code civil. Certains ont craint alors quâen prenant acte dâune nouvelle image de la famille, on ne contribue Ă la dĂ©tĂ©riorer. Il nâen a rien Ă©tĂ© et notre pays peut sâhonorer dâune lĂ©gislation civile dĂ©sormais plus juste, plus humaine, mieux adaptĂ©e Ă la sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons. Je sais que le problĂšme dont nous dĂ©battons aujourdâhui concerne des questions infiniment plus graves et qui troublent beaucoup plus la conscience de chacun. Mais en dĂ©finitive il sâagit aussi dâun problĂšme de voudrais enfin vous dire ceci au cours de la discussion, je dĂ©fendrai ce texte, au nom du gouvernement, sans arriĂšre-pensĂ©e, et avec toute ma conviction, mais il est vrai que personne ne peut Ă©prouver une satisfaction profonde Ă dĂ©fendre un tel texte â le meilleur possible Ă mon avis â sur un tel sujet personne nâa jamais contestĂ©, et le ministre de la SantĂ© moins que quiconque, que lâavortement soit un Ă©chec quand il nâest pas un nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les trois cent mille avortements qui, chaque annĂ©e, mutilent les femmes de ce pays, qui bafouent nos lois et qui humilient ou traumatisent celles qui y ont nous montre que les grands dĂ©bats qui ont divisĂ© un moment les Français apparaissent avec le recul du temps comme une Ă©tape nĂ©cessaire Ă la formation dâun nouveau consensus social, qui sâinscrit dans la tradition de tolĂ©rance et de mesure de notre ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent lâ jeunes gĂ©nĂ©rations nous surprennent parfois en ce quâelles diffĂšrent de nous ; nous les avons nous-mĂȘmes Ă©levĂ©es de façon diffĂ©rente de celle dont nous lâavons Ă©tĂ©. Mais cette jeunesse est courageuse, capable dâenthousiasme et de sacrifices comme les autres. Sachons lui faire confiance pour conserver Ă la vie sa valeur suprĂȘme.- Î„ĐŒÏŃΔÖĐ”ĐșŃŃ Î±Đ»ĐžŐȘ
- ÎγΔĐșĐž Δջ
1 Donnez-vous suffisamment de temps. Le temps est un facteur important dans le rĂ©sultat de votre discours, plus vous vous serez entrainĂ©, meilleure sera votre prestation. Pour vous faire un ordre d'idĂ©e, il faut employer une Ă deux heures pour chaque minute de parole. Pour un discours de 5 minutes par exemple, entre 5 et 10 heures vousPremier Conseil des ministres aprĂšs la pause estivale ce mercredi Ă l'ElysĂ©e. Un Conseil des ministres qui inaugure la rentrĂ©e politique de l'exĂ©cutif dans un climat rempli d'incertitudes liĂ©es Ă la guerre en Ukraine , au dĂ©rĂšglement climatique et Ă l'inflation et dont les premiĂšres minutes ont Ă©tĂ© exceptionnellement diffusĂ©es en Français doivent se prĂ©parer Ă davantage d'efforts et de sacrifices alors que le monde est confrontĂ© Ă une grande bascule », a prĂ©venu Emmanuel Macron, maintenant le ton grave qu'il avait eu vendredi dernier lors de son allocution Ă Borne-Les Mimosas . Il a appelĂ© Ă l'unitĂ© alors que nous sommes en train de vivre ... une grande bascule ... un grand bouleversement », avec la fin de l'abondance », la fin d'une forme d'insouciance » et la fin des Ă©vidences ». Des efforts » et des sacrifices » Le moment que nous vivons ... peut sembler ĂȘtre structurĂ© par une sĂ©rie de crises plus graves les unes que les autres », a soulignĂ© le chef de l'Etat devant les membres du gouvernement, en citant les grands incendies, la sĂ©cheresse et les intempĂ©ries, mais aussi la guerre en Ukraine ou encore la pandĂ©mie de Covid-19. Une situation qui supposera des efforts » et des sacrifices », a-t-il prĂ©venu. Les combats que nous avons Ă mener, culturels, de civilisation, mais aussi technologiques et Ă©conomiques, nous ne les gagnerons que par nos efforts, personne ne nous en fera le cadeau », a-t-il que, face Ă cette situation, nos compatriotes peuvent rĂ©agir avec beaucoup d'anxiĂ©tĂ© », il a appelĂ© les membres du gouvernement Ă dire les choses », Ă nommer avec beaucoup de clartĂ© et sans catastrophisme ». J'attends du gouvernement le respect de la parole donnĂ©e et des engagements que nous avons pris Ă l'Ă©gard de la nation », a-t-il ajoutĂ©. Ce que je souhaite que nous puissions faire dans les prochaines semaines et les prochains mois, c'est de rĂ©affirmer une unitĂ© trĂšs forte du gouvernement, des forces de la majoritĂ© » autour d'un cap qui nous permettra de consolider notre souverainetĂ©, notre indĂ©pendance française et europĂ©enne », a-t-il pas cĂ©der Ă la tentation de la dĂ©magogie »Face Ă la montĂ©e des rĂ©gimes illibĂ©raux » et le renforcement des rĂ©gimes autoritaires », le prĂ©sident a appelĂ© les ministres au sĂ©rieux », Ă la crĂ©dibilitĂ© » et Ă ne pas cĂ©der Ă la tentation de la dĂ©magogie ». Il est facile de promettre tout et n'importe quoi, parfois de dire tout et n'importe quoi. Ne cĂ©dons pas Ă ces tentations, c'est celle de la dĂ©magogie. Elles fleurissent dans toutes les dĂ©mocraties aujourd'hui, dans un monde complexe qui fait peur. Ca peut toujours sembler sĂ©duisant de dire ce que les gens veulent entendre ... mais il faut d'abord raisonner en se demandant si c'est efficace et utile », a-t-il ajoutĂ©, sans citer d'exemples d'informations Ă suivre...Comment affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux dâintĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, lâexpertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă prendre les meilleures dĂ©couvre les offres 1solutions pour la dĂ©finition Partie Ă la fin d'un discours disponibles dans l'aide au mots-croisĂ©s. Les solutions vont de peroraisonmots de dix lettres Ă peroraison mots de dix lettres. Partie Ă la fin d'un discours : longueur des solutions. La solution la plus courte pour la dĂ©finition Partie Ă la fin d'un discours est peroraison (10 lettres). Passer au contenu principal DĂ©but du contenu principal. Harold LeBel lors de son discours Ă l'AssemblĂ©e nationale CrĂ©dit photo Capture d'Ă©cran Le dĂ©putĂ© de Rimouski a fait un discours Ă la clĂŽture de la session parlementaire jeudi. Le18 juin Ă Lille, câest le chef de la liste divers droite (DVD) Thierry Pauchet qui se rallie Ă un vote « de raison » en soutenant dĂ©sormais la maire sortante Martine Aubry (Parti PubliĂ© le 19 juin 2020 par Agathe Costes. Le mot sommaire peut prendre la forme dâun nom un sommaire ou dâun adjectif une prĂ©sentation sommaire brĂšve. Les deux ne sont Ă©videmment pas sans lien, lâune des significations dâun sommaire Ă©tant un rĂ©sumĂ©. Dâailleurs, le terme est issu du latin summarium pour âabrĂ©gĂ©â. En anglais, le verbe to summarize signifie, lui, rĂ©sumer. Alors oui le sommaire doit ĂȘtre sommaire ! Table des matiĂšresDĂ©finition dâun sommaireExemple de sommaireLe sommaire dans les Ă©crits acadĂ©miquesComment crĂ©er un sommaire dans WordTutoriel â Faire un sommaire automatique sur Word rapidement DĂ©finition dâun sommaire Un sommaire est un rĂ©sumĂ© annonçant les Ă©lĂ©ments principaux ou les parties dâun document. Il peut apparaĂźtre dans un Ă©crit acadĂ©mique, une revue, un livre, etc. Exemple de sommaire Voici ci-dessous un exemple de sommaire pour un mĂ©moire. Quelle est la diffĂ©rence entre un sommaire et une table des matiĂšres ? Le sommaire et la table des matiĂšres se confondent souvent pour diverses raisons. Tout dâabord, leur fonction est proche dans la mesure oĂč ils dĂ©clinent les parties dâun ensemble. De plus, Ă lâimage des lettres de motivation ou des CV, il nâexiste pas de rĂšgles figĂ©es pour dĂ©finir leur bon emploi qui, de surcroĂźt, varie selon le type de support. Traditionnellement, en France, le sommaire principales parties du document se place en dĂ©but de document et la table des matiĂšres ensemble des parties et sous-parties du document Ă la fin. Lâinfluence anglo-saxonne fait quâen lâabsence de sommaire les tables de matiĂšres se prĂ©sentent souvent en dĂ©but de document. Nous vous proposons ci-dessous un tableau rĂ©sumant ces diffĂ©rences entre le sommaire et la table des matiĂšres. Attention toutefois, ces gĂ©nĂ©ralitĂ©s ne sont pas immuables. DiffĂ©rences principales Sommaire Tables des matiĂšres Position Figure gĂ©nĂ©ralement en dĂ©but de document. Se situe gĂ©nĂ©ralement en fin de document. Fonction Annonce de façon rĂ©sumĂ©e les parties ou articles. RĂ©capitule lâensemble ou la majeure partie des parties et des sous-parties dâun document. OĂč positionner le sommaire ? Dans les Ă©crits acadĂ©miques, les articles de presse et les livres, le sommaire est gĂ©nĂ©ralement placĂ© au dĂ©but. Exemples Pour les articles de revue, le sommaire peut notamment prĂ©senter les titres des articles et leurs auteurs. Pour les livres, il peut introduire les diffĂ©rents chapitres et pour les Ă©crits acadĂ©miques il peut Ă©numĂ©rer les principales parties composant le plan du document. Combien de fautes dans votre document ? Nos correcteurs corrigent en moyenne 150 fautes pour 1 000 mots. Vous vous demandez ce qui sera corrigĂ© exactement ? DĂ©placez le curseur de gauche Ă droite ! Faites corriger votre document Le sommaire dans les Ă©crits acadĂ©miques Dans les Ă©crits acadĂ©miques mĂ©moires, thĂšses, rapports de stage, etc., le sommaire se positionne au dĂ©but du document. Il est souhaitable que sa longueur nâexcĂšde pas deux pages. Le sommaire doit rester un rĂ©sumĂ© il prĂ©sente une vision synthĂ©tique du document. Il indique ainsi ses principales parties. Concernant la mention des numĂ©ros de pages relatives aux parties, les avis divergent. Certains prĂ©conisent lâabsence de numĂ©ros de page, dâautres, comme nous, la suggĂšrent. En effet, il est plus frĂ©quent de retrouver ces prĂ©cisions dans les Ă©crits acadĂ©miques. NĂ©anmoins, vous devez vĂ©rifier dans les documents universitaires vous orientant dans la rĂ©daction de votre Ă©crit quâaucune mention ne les contre-indique. Si jamais vous dĂ©cidez de ne pas dĂ©tailler les numĂ©ros de page dans votre sommaire, il sera Ă©videmment indispensable de les faire apparaĂźtre dans la table des matiĂšres situĂ©e Ă la fin de votre document. De plus, un sommaire en dĂ©but de document appelle nĂ©cessairement une table des matiĂšres Ă la fin de celui-ci. Nous vous conseillons de constituer votre sommaire en appliquant les styles proposĂ©s par Word Ă vos titres et sous-titres. Il est dâabord nĂ©cessaire de sĂ©lectionner chaque titre et de choisir dans quelle catĂ©gorie style vous voulez lâinclure titre 1, titre 2, etc.. Dans lâexemple ci-dessous, nous choisissons de mettre âintroductionâ en titre 1. Une fois ces choix de titres et de sous-titres effectuĂ©s, il faut positionner le curseur oĂč lâon veut placer le sommaire, puis se rendre dans ârĂ©fĂ©rencesâ, âtable des matiĂšresâ puis âinsĂ©rer une table des matiĂšresâ. Il est par la suite nĂ©cessaire dâindiquer les aspects souhaitĂ©s et notamment pour le sommaire de dĂ©finir Ă quel niveau de titre lâon veut sâarrĂȘter. Par exemple, si lâon souhaite uniquement faire apparaĂźtre les titres 1, il faut se rendre dans la partie âafficher les niveauxâ et choisir â1â. Vous obtiendrez ainsi une table avec seulement les titres 1 prĂ©sentĂ©s. VoilĂ , il ne nous reste plus quâĂ vous souhaiter bon courage pour lâĂ©laboration de votre sommaire ! Tutoriel â Faire un sommaire automatique sur Word rapidement Voici un tutoriel qui vous explique comment faire un sommaire automatique sur Word en moins de 3 minutes. Cet article est-il utile ? Vous avez dĂ©jĂ votĂ©. 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LOffice National de lâElectricitĂ© et de lâEau Potable (ONEE) a procĂ©dĂ©, en juillet dernier, Ă la mise en production progressive dâun important projet de renforcement et de
ModĂšles et exemples de lettres pour Discours Retraite Vous partez Ă la retraite ou un de vos salariĂ©s part Ă la retraite ? Inspirez-vous de nos discours prĂȘt Ă prononcer et gratuits pour dĂ©part Ă la retraite. Votre pot de dĂ©part en retraite approche et vous souhaitez prendre la parole, consultez tous nos discours pour la retraite et inspirez-vous en pour crĂ©er votre propre vous proposons actuellement 7 ModĂšles de lettres Discours Retraite.CC, SA par action simplifiĂ©e Ă associĂ© unique au capital de 2 090 200âŹ, a dĂ©butĂ© son activitĂ© en dĂ©cembre 2010. Avis de projet de fusion par voie dâabsorption dâHarwell Management par C&C
Qui peut prononcer un discours aux obsĂšques ? Sachez quâil nây a pas de rĂšgle qui Ă©numĂšre les personnes susceptibles de prononcer un Ă©loge funĂšbre lors d'un enterrement. Tout le monde peut prendre la parole sâil le souhaite. GrĂące au discours prononcĂ© pendant la cĂ©rĂ©monie, il sâagit de rendre hommage au dĂ©funt. Vous pouvez donc faire un discours quel que soit le lien qui vous unit Ă la personne dĂ©cĂ©dĂ©e proche, ami, collĂšgue, connaissance⊠En revanche, il est bien dâinformer la famille du dĂ©funt que vous souhaitez prendre la parole avant la cĂ©rĂ©monie d'obsĂšques. Câest un moment important pour les proches du dĂ©funt. Par ailleurs, sachez que vous pouvez faire lire un message par le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie si vous ne vous sentez pas affronter la salle. Pourquoi prononcer un Ă©loge funĂšbre aux funĂ©railles ? Le discours sert Ă rendre hommage au dĂ©funt. Ainsi, il est possible de parler des Ă©tapes importantes de la vie de la personne dĂ©cĂ©dĂ©e, de ses qualitĂ©s, Ă©voquer des souvenirs, son caractĂšreâŠcela permettra aux autres personnes prĂ©sentes aux obsĂšques de mieux connaĂźtre la personne et de garder ces informations. Le discours aux obsĂšques peut aussi ĂȘtre une Ă©tape pour faire son deuil. Comment rĂ©diger son discours ? Le discours prononcĂ© aux obsĂšques respecte les mĂȘmes rĂšgles que la plupart des types de rĂ©dactions que nous connaissons il convient de commencer par une introduction. Souvent les personnes prĂ©fĂšrent mettre une citation, un dicton, voire un souvenir. Dans lâaccroche, vous devez exprimer votre fil conducteur qui vous aidera pour les autres parties du discours. vous devez ensuite rĂ©diger le dĂ©veloppement vous pouvez mettre diffĂ©rents Ă©lĂ©ments dans cette partie extraits, poĂšmes, anecdotes, histoires personnelles. Cette partie peut ĂȘtre alimentĂ© par des tĂ©moignages dâautres proches ou amis que vous aurez rĂ©coltĂ©s auparavant. enfin, la conclusion. Il convient de retourner au thĂšme principal qui est le sentiment face Ă la disparition de la personne. Vous trouverez quelques exemples de discours et de textes d'hommage dans notre article consacrĂ© au sujet. Quelques conseils pour la rĂ©daction de lâĂ©loge funĂšbre Avant de commencer Ă Ă©crire, replongez-vous dans des photos, des films de famille. Ces Ă©lĂ©ments vous donneront des idĂ©es. Pensez aux moments que vous avez passĂ© avec le dĂ©funt. Vous pouvez commencer Ă noter toutes vos pensĂ©es et ensuite vous ferez le tri. Il est aussi possible de lister les qualitĂ©s et les dĂ©fauts de la personne disparue. Si vous avez lâoccasion de discuter avec la famille et les proches, vous trouverez sans doute les traits de caractĂšre qui ressortent le plus souvent, les qualitĂ©s, des souvenirs en commun ; Vous pourriez vous en servir pour la rĂ©daction de votre discours. Quand lire le discours ? LâĂ©loge funĂšbre est prononcĂ© gĂ©nĂ©ralement lors de la cĂ©rĂ©monie dans lâĂ©glise ou dans le funĂ©rarium ou crĂ©matorium sâil sâagit dâune cĂ©rĂ©monie civile. La cĂ©rĂ©monie ayant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e au prĂ©alable, il est donc recommandĂ© de prĂ©venir les proches de votre souhait de faire un discours afin que celui-ci soit inclus dans le timing. FT90DHM.