Pourécrire un bon discours, vous devrez y travailler, y penser et probablement le réécrire en entier. Faites vérifier vos erreurs grammaticales et demandez un retour à un professeur, un ami de confiance ou un membre de votre famille. L'orthographe n'est pas trÚs importante, car vous direz ce discours à l'oral. 10.
Un pot de depart ne serait pas abouti sans un discours de pot de dĂ©part prononcĂ© par le partant. Dans cet article, quelques clĂ©s pour ĂȘtre original dans votre discours et Ă©viter les piĂšges tendus par l'exercice. Avant d'organiser votre premier pot de depart, ceux-ci Ă©taient sans doute pour vous synonyme de moments quasi forcĂ©s avec vos collĂšgues autours d'un jus d'orange et de quelques chips. Bref une perte de temps que vous auriez pu passer avec votre famille ou Ă  travailler. En organisant le vĂŽtre, vous vous rendez pourtant compte, que le pot de dĂ©part est tout autre chose. C'est une rupture entre deux moments de votre vie, la fin d'une Ă©poque. Mais c'est avant tout une organisation Ă  mettre en place entre l'invitation au pot, les courses, la prĂ©paration du lieu... et le discours de pot de dĂ©part ! Quoi vous pensiez Ă©chapper au discours ? Autant vous faire une raison, comme on n'Ă©chappe pas au pot de dĂ©part, on n'Ă©chappe pas au discours ! Et le mieux pour le rĂ©ussir est de le prĂ©parer, peu de discours de pot de dĂ©part restent dans les annales, mais il vous faudra tout de mĂȘme prononcer quelques mots pour vos collĂšgues. Oui mĂȘme vous, le petit stagiaire en fin de stage ou vous l'interim en fin de mission. Le discours, personne n'y Ă©chappe pendant un pot !Faire de l'humour pour son discours de dĂ©part mais pas trop !Comment faire de l'humour pendant un discours de pot de dĂ©part ? VoilĂ  une bonne question, ce discours c'est en effet pour vous l'occasion de faire un petit one man show, un stand up Ă  l'amĂ©ricaine et de lancer quelques bonnes vannes. Par contre, il y a humour et humour, n'oubliez pas que vous ĂȘtes dans le monde de l'entreprise, le monde de l'hypocrisie par excellence et que tout n'est donc pas bon Ă  dire, mĂȘme sous couvert d'ironie ou de second degrĂ©s. Il vous faudra donc balancer quelques drĂŽleries connues de tous et acceptĂ©es par l'assemblĂ©e. Ce qui marche bien c'est d'utiliser des anecdotes de l'entreprise le spectacle pourri de noel, la bouffe de la cantine, la musique du standard tĂ©lĂ©phonique, les employĂ©s d'une succursale, ... , de rĂ©employer les running gags, de titiller ceux dont on se moque volontiers. Bref ne partez pas en live dans un discours dĂ©vastateur et surtout ne vous grillez pas avec l'entreprise que vous quittez ! On ne sait jamais, le monde est petit et vous pourriez avoir besoin Ă  un moment donnĂ© d'une recommandation ou pourquoi pas de revenir bosser ici !Ne pas trop enjoliver vote collaboration dans l'entreprise pendant le discoursIl y a un gros piĂšge Ă  Ă©viter quand on se lance dans la rĂ©daction d'un discours de pot de dĂ©part, il s'agit de ne pas trop enjoliver. Souvent on a envie de remercier ses collĂšgues et on se lance finalement dans une myriade de remerciements tels un discours des oscars. Et voilĂ  que le partant se met Ă  remercier tous ses chefs, les nombreux services qui l'ont aidĂ© dans l'entreprise et voilĂ  qu'il en rajoute en expliquant Ă  quel point cette expĂ©rience comptera pour sa future carriĂšre... Mais voilĂ , tout le monde sait ce que vous avez fait dans l'entreprise, les projets que vous avez menĂ©s et tout le monde sait que si vous partez, c'est parce que les dĂ©fis que l'on vous propose ne vous passionne plus du tout et que surtout vous ne pouvez plus supporter votre chef... Alors mĂȘme si l'hypocrisie est de mise, n'en faites pas trop et n'en rajoutez pas. Si vous quittez le poste pour de mauvaises raisons, passez-les simplement sous silence. Par contre si vous partez parce que c'est la fin de votre contrat ou une mutation et que vous regrettez le poste, n'hĂ©sitez pas Ă  le dire. L'honnĂȘtetĂ© ça a parfois du bon avant de se dire adieu ! Vous recherchez des idĂ©es ou un modĂšle gratuit de discours de pot de dĂ©part original pour Ă©pater vos collĂšgues, sachez que nous avons dĂ©jĂ  proposĂ© une bonne trame pour la rĂ©daction de ce genre de discours Ă  l'occasion du dĂ©part Ă  la retraite et que vous trouverez ici d'autres exemples gratuits. Discours fin de CDDQuand on arrive dans une entreprise en CDD, on sait qu'il y aura un dĂ©but et... une fin. Puis les mois passent, et si les collĂšgues sont accueillants on l'oublie peu Ă  peu. EspĂ©rant parfois, que peut-ĂȘtre sur un malentendu comme dirait Jean-Claude Duss ou surtout Ă  force de travail attentionnĂ© le contrat se prolonge pour passer d'autres mois au sein de ses Ă©quipes oĂč l'on se sent bien, au milieu de ses collĂšgues que l'on a appris Ă  apprĂ©cier. Mais la rĂ©alitĂ© vous rattrape parfois, la date butoir arrive et la rĂ©alitĂ© revient la date de fin arrive... Alors comme prĂ©vu quand je suis arrivĂ©, aujourd'hui je dois vous quitter. Sachez que ce n'est pas sans regret et pour tout cela je tiens Ă  vous remercier et vous souhaiter Ă  tous une bonne de dĂ©part court[Pour ce discours, faire semblant de sortir plusieurs feuilles de textes pour l'effet de surprise] Chers collĂšgues, J'Ă©tais sĂ»r qu'Ă  un moment donnĂ© quelqu'un me demanderait de faire un discours de dĂ©part. Alors comme je n'aime pas ĂȘtre pris au dĂ©pourvu, j'ai prĂ©parĂ© un beau discours. [LĂ , vous sortez vos multiples feuilles] Comme vous le voyez, j'espĂšre que vous avez le temps. Car quand je me suis plongĂ© dans ces annĂ©es de travail ensemble tant d'anecdotes de bons moments, de victoires d'Ă©quipes me sont revenus que je n'ai pas levĂ© ma plume pendant plusieurs heures ! Puis en relisant tout cela, je me suis dit que finalement les meilleurs moments, c'Ă©taient ces pots, qu'ils soient de dĂ©part, de naissance, pour une arrivĂ©e ou un mariage. Ce sont de bons moments dont on se souvient et oĂč on Ă©change entre nous sans la pression du travail. Alors, je vous Ă©pargnerai tout ce long discours, je vous souhaite juste Ă  tous une bonne continuation et je vous dis Ă  bientĂŽt, prĂšs des cacahuĂštes ou des chips pour Ă©changer une derniĂšre discours pot de dĂ©partCher collĂšgue, chĂšre collĂšgue, Il faut que je vous l'avoue, lorsque je n'Ă©tais qu'un candidat Ă  l'embauche et que j'ai appelĂ© pour la premiĂšre fois [Boudu SA], la musique du standard tĂ©lĂ©phonique qui il faut le dire est plutĂŽt has-been, ne m'avait pas prĂ©parĂ© Ă  des rencontres comme j'ai pu en faire ici. Au cours des annĂ©es, j'ai pu apprendre Ă  apprĂ©cier beaucoup d'entre vous et comprendre que cette musique d'accueil n'Ă©tait pas du tout le reflet du personnel de l'entreprise... Sans doute le choix en a Ă©tĂ© fait, par un Parigot du siĂšge qui ne connait pas toute la valeur des membres de son entreprise ! Pourtant aujourd'hui j'ai choisi de mettre les voiles, charmĂ© par d'autres musiques d'une autre compagnie qui m'a complĂštement ensorcelĂ© par le choix de sa musique d'attente. Mais pas que ! Je tiens Ă  vous remercier pour le travail que nous avons rĂ©alisĂ© ensemble qui mĂȘme s'il se rĂ©sumera en quelques lignes sur mon CV, sera pour moi un agrĂ©able et large souvenir au fond de mon coeur. Il me reste Ă  vous souhaiter Ă  tous bonne continuation et Ă  lever mon verre Ă  l'avenir le mien et le vĂŽtre. Je vous dis Ă  Caroline
Lediscours de Stephen Colbert au dßner des correspondants de la Maison-Blanche est un événement qui se déroule le 29 avril 2006. AprÚs le dßner organisé par l'association des correspondants de la Maison-Blanche, qui se tient à l'hÎtel Hilton de Washington, D.C., l'humoriste américain Stephen Colbert fait un numéro de stand-up de plus de vingt minutes,
La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 10 lettres et commence par la lettre P Les solutions ✅ pour PARTIE A LA FIN DU DISCOURS de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "PARTIE A LA FIN DU DISCOURS" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires

Labondance "c’est sĂ»rement la situation que vit le prĂ©sident de la RĂ©publique avec ses amis mais ce n’est pas la rĂ©alitĂ© de millions de citoyens", a rĂ©agi jeudi 25 aoĂ»t sur

Quand Tupac Shakur commençait son discours par un pitch. Trois jours avant son assassinat, le poĂšte Tupac Amaru Shakur lançait Death Row Record East avec les mots suivants If you Believe in God, Believe in Death Row East. C’est une phrase puissante. Elle rĂ©sonne. Elle a rĂ©sonnĂ© si fort dans l’industrie du disque que certains attribuent le meurtre de l’artiste, Ă  l’onde de panique que ces 11 syllabes ont engendrĂ© chez la concurrence. Ces mots continuent de rĂ©sonner malgrĂ© la disparition de l’artiste parolier. RĂ©alisez-vous l’impact que peut avoir les mots que vous pourriez prononcer? Arrivez-vous Ă  entrevoir notre ambition pour votre prise de parole? Comment conclure un discours avec du rythme? Nous pensons qu’un message est mĂ©morisable, lorsqu’il vibre au mĂȘme rythme que son auditoire. Au dĂ©but de notre sĂ©rie d’articles sur la prise de parole, Rythme, pitch et punchlines nous Ă©voquions dĂ©jĂ  l’importance du rythme lorsque l’on veut rĂ©ussir un discours. Voici pour la complĂ©ter, la thĂ©orisation d’une disposition rythmique de 14 syllabes, destinĂ©e Ă  engager un auditoire Ă  la fin d’un discours qui pourrait se vouloir court et dynamique. AA BBBB CCC CCCB D! Une premiĂšre partie AABBBB dĂ©finit en 6 syllabes, la quĂȘte de votre destinataire. Son ambition. Puis CCCCCCB engage l’auditoire avec la marche Ă  suivre pour atteindre l’objet de sa quĂȘte. C’est la part la plus importante, la raison de votre prĂ©sence. Ce pour quoi cet auditoire vous prĂȘte attention depuis le dĂ©but de votre prĂ©sentation orale. Qu’elle soit forte et belle car c’est un juste premier prix Ă  payer pour voir votre ambition d’entrepreneur en quĂȘte de financement ou d’amoureux en quĂȘte de bonheur, se matĂ©rialiser, puis rĂ©sister au temps. Un peu. Conclure un discours ou une prise de parole est presque aussi prĂ©cieux et technique que dĂ©buter. Et peut-ĂȘtre mĂȘme plus important. Certains pensent que la conclusion est la fin du discours. Ce n’est pas le cas pour un discours qui doit marquer les esprits et traverser le temps. Oui, tu sais commencer un discours, mais pourras-tu le finir Claire ? » Franck Underwood Pour qu’elle raison prononcez-vous ce discours? Êtes-vous motivĂ© par une bonne raison. Pourquoi votre discours? Pourquoi est-ce important dans l’absolu pour votre auditoire que ce soit vous qui prononciez ce discours? L’application que vous saurez mettre en Ɠuvre pour trouver les rĂ©ponses Ă  ces questions vous donnera un premier indicateur, quant Ă  l’empathie que vous avez pour votre auditoire. Comprenez donc que, au delĂ  des rĂ©ponses elles-mĂȘme, c’est votre implication dans leur recherche qui est importante. Cette implication fera briller en vous, comme un Ă©clat d’authenticitĂ©. Contrairement Ă  ce que vous pouviez lire jusqu’à prĂ©sent, chez La Cabane & Le Cerf, nous enseignons que les premiĂšres questions Ă  se poser, ne sont pas Est-ce que je veux inspirer Ă  faire quelque chose ? » est-ce que je veux que l’auditoire rejoigne ma cause » est-ce que je souhaite qu’ils se souviennent d’un sujet ou d’une personne en particulier » ou encore comment les faire acheter mon produit ou mon nouveau service avec un magnifique subterfuge neuropitchĂ© » . Naturellement, il existe des cas et des situations, oĂč ces questions ont toute leur importance. Mais pour celui qui veut laisser un discours consistant et mĂ©morable, elles sont inutiles. Retrouver l’empathie qui est en vous Marquer son passage en laissant un message qui ne s’oublie pas, ne doit pas ĂȘtre pris Ă  la lĂ©gĂšre. Une conclusion qui servira cet objectif demandera en plus de l’authenticitĂ©, concentration, technique et rythme il est vrai. Mais une part de magie » aussi qui viendra de votre aptitude Ă  diriger votre sensibilitĂ© aux autres empathie et votre intelligence Ă©motionnelle. Le point de dĂ©part de l’empathie, ça n’est pas votre auditoire, mais vous. Voici donc 3 questions essentielles pour prendre conscience de votre point de dĂ©part. Qui suis-je? Pourquoi ce discours est important pour celui que je suis ? Quel est l’essentiel de mon message ? La signature dans la conclusion La signature, c’est la marque de vous dans le message. Il ne s’agit pas de l’élĂ©ment qui permettra de vous distinguer. Il s’agit de pouvoir distinguer ce qui motive l’ambition de votre message. Par signature, entendons la promesse ou l’ambition de ce qui motive votre action. C’est Ă  cette signature que votre auditoire devrait adhĂ©rer. Qu’il s’agisse de motiver vos Ă©quipes, de dire la raison d’ĂȘtre de votre entreprise, de proposer un projet complĂštement insensĂ© Ă  un auditoire, qu’il s’agisse d’un discours de dĂ©part ou mĂȘme d’une dĂ©claration d’Amour, la promesse que vous faites dans votre message n’aura que peu d’effet, sans un tremplin. ConsidĂ©rons donc que ce tremplin est le Pitch »qui met en avant la signature. Nous aimons l’appeler la conclusion chez La Cabane & Le Cerf. Nous l’appelons ainsi car c’est elle qui permet d’achever l’Ɠuvre. Notez donc que le pitch n’est qu’une partie de votre conclusion. La conclusion du discours est un tremplin. L’oeuvre n’est pas le discours en lui-mĂȘme, mais le travail de persuasion qu’il vous aura permis de tricoter. Ce travail, ce tricot, c’est votre trame narrative. Conclure n’est donc pas dire les derniers mots. Conclure, c’est dire les mots qui finissent de persuader et qui poussent Ă  l’action. Certains orateurs ne finissent-ils pas de persuader dĂšs la premiĂšre phrase de leur discours? Il vaut mieux penser les mots de conclusion du discours comme un tremplin. Une stratĂ©gie qui va propulser la signature de votre discours dans les consciences et lui donner une formidable dimension. Ainsi, vos mots continueront de rĂ©sonner dans les ĂȘtres, longtemps aprĂšs votre prĂ©sentation orale. Vouspartez Ă  la retraite ou un de vos salariĂ©s part Ă  la retraite ? Inspirez-vous de nos discours prĂȘt Ă  prononcer et gratuits pour dĂ©part Ă  la retraite. Votre pot de dĂ©part en retraite approche et vous souhaitez prendre la parole, consultez tous nos discours pour la retraite et inspirez-vous en pour crĂ©er votre propre discours. Nous Simone Veil en 1974 Ă  l'AssemblĂ©e nationale. - AFPLe 26 novembre 1974, Simone Veil se prĂ©sente Ă  l'AssemblĂ©e nationale pour dĂ©fendre une loi qui fera histoire. Face Ă  un hĂ©micycle essentiellement composĂ© d'hommes, elle porte le texte ouvrant l'accĂšs Ă  l'IVG. vous propose de relire son loi historique et un discours qui a marquĂ© les esprits. En 1974, Simone Veil prononce l'un des discours les plus marquants de l'AssemblĂ©e nationale. Voici ce qu'elle disait. Monsieur le PrĂ©sident, Mesdames, Messieurs, si j’interviens aujourd’hui Ă  cette tribune, Ministre de la SantĂ©, femme et non-parlementaire, pour proposer aux Ă©lus de la nation une profonde modification de la lĂ©gislation sur l’avortement, croyez bien que c’est avec un profond sentiment d’humilitĂ© devant la difficultĂ© du problĂšme, comme devant l’ampleur des rĂ©sonances qu’il suscite au plus intime de chacun des Françaises, et en pleine conscience de la gravitĂ© des responsabilitĂ©s que nous allons assumer ensemble. Mais c’est aussi avec la plus grande conviction que je dĂ©fendrai un projet longuement rĂ©flĂ©chi et dĂ©libĂ©rĂ© pour l’ensemble du gouvernement, un projet qui, selon les termes mĂȘme du prĂ©sident de la RĂ©publique, a pour objet de mettre fin Ă  une situation de dĂ©sordre et d’injustice et d’apporter une solution mesurĂ©e et humaine Ă  un des problĂšmes les plus difficiles de notre temps».Si le gouvernement peut aujourd’hui vous prĂ©senter un tel projet, c’est grĂące Ă  tous ceux d’entre vous – et ils sont nombreux et de tous horizons – qui, depuis plusieurs annĂ©es, se sont efforcĂ©s de proposer une nouvelle lĂ©gislation, mieux adaptĂ©e au consensus social et Ă  la situation de fait que connaĂźt notre pays. C’est aussi parce que le gouvernement de M. Messmer avait pris la responsabilitĂ© de vous soumettre un projet novateur et courageux. Chacun d’entre nous garde en mĂ©moire la trĂšs remarquable et Ă©mouvante prĂ©sentation qu’en avait fait M. Jean Taittinger. C’est enfin parce que, au sein d’une commission spĂ©ciale prĂ©sidĂ©e par M. Berger, nombreux sont les dĂ©putĂ©s qui ont entendu, pendant de longues heures, les reprĂ©sentants de toutes les familles d’esprit, ainsi que les principales personnalitĂ©s compĂ©tentes en la matiĂšre. Pourtant, d’aucuns s’interrogent encore une nouvelle loi est-elle vraiment nĂ©cessaire ? Pour quelques-uns, les choses sont simples il existe une loi rĂ©pressive, il n’y a qu’à l’appliquer. D’autres se demandent pourquoi le Parlement devrait trancher maintenant ces problĂšmes nul n’ignore que depuis l’origine, et particuliĂšrement depuis le dĂ©but du siĂšcle, la loi a toujours Ă©tĂ© rigoureuse, mais qu’elle n’a Ă©tĂ© que peu appliquĂ©e. En quoi les choses ont-elles donc changĂ©, qui oblige Ă  intervenir ? Pourquoi ne pas maintenir le principe et continuer Ă  ne l’appliquer qu’à titre exceptionnel ? Pourquoi consacrer une pratique dĂ©lictueuse et, ainsi, risquer de l’encourager ? Pourquoi lĂ©gifĂ©rer et couvrir ainsi le laxisme de notre sociĂ©tĂ©, favoriser les Ă©goĂŻsmes individuels au lieu de faire revivre une morale de civisme et de rigueur ? Pourquoi risquer d’aggraver une mouvement de dĂ©natalitĂ© dangereusement amorcĂ© au lieu de promouvoir une politique familiale gĂ©nĂ©reuse et constructive qui permette Ă  toutes les mĂšres de mettre au monde et d’élever des enfants qu’elles ont conçus ?Parce que tout nous montre que la question ne se pose pas en ces termes. Croyez-vous que ce gouvernement et celui qui l’a prĂ©cĂ©dĂ© se seraient rĂ©solus Ă  Ă©laborer un texte et Ă  vous le proposer s’ils avaient pensĂ© qu’une autre solution Ă©tait encore possible ? Nous sommes arrivĂ©s Ă  un point oĂč, en ce domaine, les pouvoirs publics ne peuvent plus Ă©luder leurs responsabilitĂ©s. Tout le dĂ©montre les Ă©tudes et les travaux menĂ©s depuis plusieurs annĂ©es, les auditions de votre commission, l’expĂ©rience des autres pays la plupart d’entre vous le sentent, qui savent qu’on ne peut empĂȘcher les avortements clandestins et qu’on ne peut non plus appliquer la loi pĂ©nale Ă  toutes les femmes qui seraient passibles de ses rigueurs. Pourquoi donc ne pas continuer Ă  fermer les yeux ? Parce que la situation actuelle est dirai mĂȘme qu’elle est dĂ©plorable et dramatique. Elle est mauvaise parce que la loi est ouvertement bafouĂ©e, pire mĂȘme, ridiculisĂ©e. Lorsque l’écart entre les infractions commises et celles qui sont poursuivies est tel qu’il n’y a plus Ă  proprement parler de rĂ©pression, c’est le respect des citoyens pour la loi, et donc l’autoritĂ© de l’État, qui sont mis en cause. Lorsque des mĂ©decins, dans leurs cabinets, enfreignent la loi et le font connaĂźtre publiquement, lorsque les parquets, avant de poursuivre, sont invitĂ©s Ă  en rĂ©fĂ©rer dans chaque cas au ministĂšre de la Justice, lorsque des services sociaux d’organismes publics fournissent Ă  des femmes en dĂ©tresse les renseignements susceptibles de faciliter une interruption de grossesse, lorsque, aux mĂȘmes fins, sont organisĂ©s ouvertement et mĂȘme par charters des voyages Ă  l’étranger, alors je dis que nous sommes dans une situation de dĂ©sordre et d’anarchie qui ne peut plus me direz-vous, pourquoi avoir laissĂ© la situation se dĂ©grader ainsi et pourquoi la tolĂ©rer ? Pourquoi ne pas faire respecter la loi ? Parce que si des mĂ©decins, si des personnels sociaux, si mĂȘme un certain nombre de citoyens participent Ă  ces actions illĂ©gales, c’est bien qu’ils s’y sentent contraintes ; en opposition parfois avec leurs convictions personnelles, ils se trouvent confrontĂ©s Ă  des situations de fait qu’ils ne peuvent mĂ©connaĂźtre. Parce qu’en face dĂ©cidĂ©e Ă  interrompre sa grossesse, ils savent qu’en refusant leur conseil et leur soutien ils la rejettent dans la solitude et l’angoisse d’un acte perpĂ©trĂ© dans les pires conditions, qui risque de la laisser mutilĂ©e Ă  jamais. Ils savent que la mĂȘme femme, si elle a de l’argent, si elle sait s’informer, se rendra dans un pays voisin ou mĂȘme en France dans certaines cliniques et poura, sans encourir aucun risque ni aucune pĂ©nalitĂ©, mettre fin Ă  sa grossesse. Et ces femmes, ce ne sont pas nĂ©cessairement les plus immorales ou les plus inconscientes. Elles sont trois cent mille chaque annĂ©e. Ce sont celles que nous cĂŽtoyons chaque jour et dont nous ignorons la plupart du temps la dĂ©tresse et les drames. C’est Ă  ce dĂ©sordre qu’il faut mettre fin. C’est cette injustice qu’il convient de faire cesser. Mais comment y parvenir? Je le dis avec toute ma conviction l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolĂ©rer sans qu’il perde ce caractĂšre d’exception, sans que la sociĂ©tĂ© paraisse l’encourager?Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme - je m’excuse de le faire devant cette AssemblĂ©e presque exclusivement composĂ©e d’hommes aucune femme ne recourt de gaietĂ© de cƓur Ă  l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C’est pourquoi, si le projet qui vous est prĂ©sentĂ© tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilitĂ© d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrĂŽler et, autant que possible, en dissuader la femme. Nous pensons ainsi rĂ©pondre au dĂ©sir conscient ou inconscient de toutes les femmes qu se trouvent dans cette situation d’angoisse, si bien dĂ©crite et analysĂ©e par certaines des personnalitĂ©s que votre commission spĂ©ciale a entendues au cours de l’automne 1973. Actuellement, celles qui se trouvent dans cette situation ce dĂ©tresse, qui s’en prĂ©occupe ? La loi les rejette non seulement dans l’opprobre, la honte et la solitude, mais aussi dans l’anonymat et l’angoisse des poursuites. Contraintes de cacher leur Ă©tat, trop souvent elles ne trouvent personne pour les Ă©couter, les Ă©clairer et leur apporter un appui et une protection. Parmi ceux qui combattent aujourd’hui une Ă©ventuelle modification de la loi rĂ©pressive, combien sont-ils ceux qui se sont prĂ©occupĂ©s d’aider ces femmes dans leur dĂ©tresse ? Combien sont-ils ceux qui au-delĂ  de ce qu’ils jugent comme une faute, ont su manifester aux jeunes mĂšres cĂ©libataires la comprĂ©hension et l’appui moral dont elles avaient grand besoin ? Je sais qu’il en existe et je me garderai de gĂ©nĂ©raliser. Je n’ignore pas l’action de ceux qui, profondĂ©ment conscients de leurs responsabilitĂ©s, font tout ce qui est Ă  leur portĂ©e pour permettre Ă  ces femmes d’assumer leur maternitĂ©. Nous aiderons leur entreprise ; nous ferons appel Ă  eux pour nous aider Ă  assurer les consultations sociales prĂ©vues par la loi. Mais la sollicitude et l’aide, lorsqu’elles existent, ne suffisent pas toujours Ă  les difficultĂ©s auxquelles sont confrontĂ©es les femmes sont parfois moins grave qu’elles ne les perçoivent. Certaines peuvent ĂȘtre dĂ©dramatisĂ©es et surmontĂ©es ; mais d’autres demeurent qui font que certaines femmes se sentent acculĂ©es Ă  une situation sans autre issue que le suicide, la ruine de leur Ă©quilibre familial ou le malheur de leurs enfants. C’est lĂ , hĂ©las !, la plus frĂ©quente des rĂ©alitĂ©s, bien davantage que l’avortement dit de convenance ». S’il n’en Ă©tait pas ainsi, croyez-vous que tous les pays, les uns aprĂšs les autres, auraient Ă©tĂ© conduits Ă  rĂ©former leur lĂ©gislation en la matiĂšre et Ă  admettre que ce qui Ă©tait hier sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ© soit dĂ©sormais lĂ©gal ? Ainsi, conscient d’une situation intolĂ©rable pour l’État et injuste aux yeux de la plupart, le gouvernement a renoncĂ© Ă  la voie de la facilitĂ©, celle qui aurait consistĂ© Ă  ne pas intervenir. C’eĂ»t Ă©tĂ© cela le laxisme. Assumant ses responsabilitĂ©s, il vous soumet un projet de loi propre Ă  apporter Ă  ce problĂšme une solution Ă  la fois rĂ©aliste, humaine et juste. Certains penseront sans doute qu notre seule prĂ©occupation a Ă©tĂ© l’intĂ©rĂȘt de la femme, que c’est un texte qui a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© dans cette seule perspective. Il n’y est guĂšre question ni de la sociĂ©tĂ© ou plutĂŽt de la nation, ni du pĂšre de l’enfant Ă  naĂźtre et moins encore de cet enfant. Je me garde bien de croire qu’il s’agit d’une affaire individuelle ne concernant que la femme et que la nation n’est pas en cause. Ce problĂšme la concerne au premier chef, mais sous des angles diffĂ©rents et qui ne requiĂšrent pas nĂ©cessairement les mĂȘmes de la nation, c’est assurĂ©ment que la France soit jeune, que sa population soit en pleine croissance. Un tel projet, adoptĂ© aprĂšs une loi libĂ©ralisant la contraception, ne risque-t-il pas d’entraĂźner une chute importante de notre taux de natalitĂ© qui amorce dĂ©jĂ  une baisse inquiĂ©tante ? Ce n’est lĂ  ni un fait nouveau, ni une Ă©volution propre Ă  la France un mouvement de baisse asse rĂ©gulier des taux de natalitĂ© et de fĂ©conditĂ© est apparu depuis 1965 dans tous mes pays europĂ©ens, quelle que soit leur lĂ©gislation en matiĂšre d’avortement ou mĂȘme de contraception. Il serait hasardeux de chercher des causes simples Ă  un phĂ©nomĂšne aussi gĂ©nĂ©ral. Aucune explication ne peut y ĂȘtre apportĂ© au niveau national. Il s’agit d’un fait de civilisation rĂ©vĂ©lateur de l’époque que nous vivons et qui obĂ©it Ă  des rĂšgles complexes que d’ailleurs nous connaissons mal. Les observations faites dans de nombreux pays Ă©trangers par les dĂ©mographes ne permettent pas d’affirmer qu’il existe une corrĂ©lation dĂ©montrĂ©e entre une modification de la lĂ©gislation de l’avortement et l’évolution des taux de natalitĂ© et surtout de fĂ©conditĂ©. Il est vrai que l’exemple de la Roumanie semble dĂ©mentir cette constatation, puisque la dĂ©cision prise par le gouvernement de ce pays, Ă  la fin de l’annĂ©e 1966, de revenir sur des dispositions non rĂ©pressives adoptĂ©es dix ans plus tĂŽt a Ă©tĂ© suivie d’une forte explosion de natalitĂ©. Cependant, ce qu’on omet de dire, c’est qu’une baisse non moins spectaculaire c’est produit ensuite et il est essentiel de remarquer que dans ce pays, oĂč n’existait aucune forme de contraception moderne, l’avortement a Ă©tĂ© le mode principal de limitation des brutale d’une lĂ©gislation restrictive explique bien dans ce contexte un phĂ©nomĂšne qui est demeurĂ© exceptionnel e passager. Tout laisse Ă  penser que l’adoption du projet de loi n’aura que peu d’effets sur le niveau de fatalitĂ© en France, les avortements lĂ©gaux remplaçant en fait les avortements clandestins, une fois passĂ©e une pĂ©riode d’éventuelles oscillations Ă  court terme. Il n’en reste pas moins que la baisse de notre natalitĂ©, si elle est indĂ©pendante de l’état de la lĂ©gislation sur l’avortement, est un phĂ©nomĂšne inquiĂ©tant, Ă  l’égard duquel les pouvoirs publics ont l’impĂ©rieux devoir de des premiĂšres rĂ©unions du conseil de planification que prĂ©sidera le prĂ©sident de la RĂ©publique va ĂȘtre consacrĂ©e Ă  un examen d’ensemble des problĂšmes de la dĂ©mographie française et des moyens de mettre un frein Ă  une Ă©volution inquiĂ©tante pour l’avenir du pays. Quant Ă  la politique familiale, le gouvernement a estimĂ© qu’il s’agissait d’un problĂšme distinct de celui e la lĂ©gislation sur l’avortement et qu’il n’y avait pas lieu de lier ces deux problĂšmes dans la discussion lĂ©gislative. Cela ne signifie pas qu’il n’y attache pas une extrĂȘme importance. DĂšs vendredi, l’AssemblĂ©e aura Ă  dĂ©libĂ©rer d’un projet de loi tendant Ă  amĂ©liorer trĂšs sensiblement les allocations servies en matiĂšre des frais de garde et les allocations dites d’orphelin, qui sont notamment destinĂ©es aux enfants des mĂšres cĂ©libataires. Ce projet rĂ©formera, en outre, le rĂ©gime de l’allocation maternitĂ© et les conditions d’attribution des prĂȘts aux jeunes mĂ©nages. En ce qui me concerne, je m’apprĂȘte Ă  proposer Ă  l’AssemblĂ©e divers projets. L’un d’entre eux tend Ă  favoriser l’action ces travailleuses familiales en prĂ©voyant leur intervention Ă©ventuelle au titre de l’aide sociale. un autre a pour objet d’amĂ©liorer les conditions de fonctionnement et de financement des centres maternels, oĂč sont accueillies les jeunes mĂšres en difficultĂ© pendant leur grossesse et les premiers mois de la vie de leur enfant. J’ai l’intention de faire un effort particulier pour la lutte contre la stĂ©rilitĂ©, par la suppression du ticket modĂ©rateur pour toutes les consultations en cette matiĂšre. D’autre part, j’ai demandĂ© Ă  l’INSERM de lancer, dĂšs 1975, une action thĂ©matique de recherche sur ce problĂšme de la stĂ©rilitĂ© qui dĂ©sespĂšre tant de couples. Avec M. le garde des Sceaux, je me prĂ©pare Ă  tirer les conclusions du rapport que votre collĂšgue, M. Rivierez, parlementaire en mission, vient de rĂ©diger sur l’adoption. RĂ©pondant aux vƓux de tant de personnes qui souhaitent adopter un enfant, j’ai dĂ©cidĂ© d’instituer un Conseil supĂ©rieur de l’adoption qui sera chargĂ© de soumettre aux pouvoirs publics toutes suggestions utiles sur ce problĂšme. Enfin et surtout, le gouvernement s’est publiquement engagĂ©, par la voix de M. Durafour, Ă  entamer dĂšs les toutes prochaines semaines avec les organisations familiales la nĂ©gociation d’un contrat de progrĂšs dont le contenu sera arrĂȘtĂ© d’un commun accord avec les reprĂ©sentants des familles, sur la base de propositions qui seront soumises au Conseil consultatif de la famille que je prĂ©side. En rĂ©alitĂ©, comme le soulignent tous les dĂ©mographes, ce qui importe, c’est de modifier l’image que se font les Français du nombre idĂ©al d’enfants par couple. Cet objectif est infiniment complexe et la discussion de l’avortement ne saurait se limiter Ă  des mesures financiĂšres nĂ©cessairement ponctuelles. Le deuxiĂšme absent dans ce projet pour beaucoup d’entre vous sans doute, c’est le pĂšre. La dĂ©cision de l’interruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhait, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi et j’approuve la commission de nous avoir proposĂ© une modification en ce sens ; mais, comme elle l’a fort bien compris, il n’est pas possible d’instituer en cette matiĂšre une obligation juridique. Enfin, le troisiĂšme absent, n’est-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse Ă  entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montrĂ© qu’elles posaient un problĂšme insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement mĂ©dical, l’embryon port en lui dĂ©finitivement toutes les virtualitĂ©s de l’ĂȘtre humain qu’il deviendra. Mais il n’est encore qu’un devenir, qui aura Ă  surmonter bien des alĂ©as avant de venir Ă  terme, un fragile chaĂźnon de la transmission de la vie. Fat-il rappeler que, selon les Ă©tudes de l’Organisation mondiale de la santĂ©, sur cent conceptions, quarante-cinq s’interrompent d’elles-mĂȘmes au cours des deux premiĂšres semaines et que, sur cent grossesses au dĂ©but de la troisiĂšme semaine, un quart n’arrivent pas Ă  terme, du seul fait de phĂ©nomĂšnes naturels ? La seule certitude sur laquelle nous puissions nous appuyer, c’est le fait qu’une femme ne prend pleine conscience qu’elle porte un ĂȘtre vivant qui sera un jour son enfant que lorsqu’elle ressent en elle les premiĂšres manifestations de cette vie. Et c’est, sauf pour les femmes qu’anime une profonde conviction religieuse, ce dĂ©calage entre ce qui n’est qu’un devenir pour lequel la femme n’éprouve pas encore de sentiment profond et ce qu’est l’enfant dĂšs l’instant de sa naissance qui explique que certaines, qui repousseraient avec horreur l’éventualitĂ© monstrueuse de l’infanticide, se rĂ©signent Ă  envisager la perspective de l’avortement. Combien d’entre nous, devant le cas d’un ĂȘtre cher dont l’avenir serait irrĂ©mĂ©diablement compromis, n’ont pas eu le sentiment que les principes devaient parfois cĂ©der le pas ! Il n’en serait pas de mĂȘme – c’est Ă©vident – si cet acte Ă©tait vĂ©ritablement perçu comme un crime analogue aux autres. Certains, parmi ceux qui ont les plus opposĂ©s au vote de ce projet, acceptent qu’en fait on n’exerce plus de poursuites et s’opposeraient mĂȘme avec moins de vigueur au vote d’un texte qui se bornerait Ă  prĂ©voir la suspension des poursuites pĂ©nales. C’est donc qu’eux-mĂȘmes perçoivent qu’il s’agit lĂ  d’un acte d’une nature particuliĂšre, ou, en tout cas, d’un acte qui appelle une solution spĂ©cifique. D’assemblĂ©e ne m’en voudra pas d’avoir abordĂ© longuement cette question. Vous sentez tous que c’est lĂ  un point essentiel, sans doute, le fond mĂȘme du dĂ©bat. Il convenait de l’évoquer avant d’en venir Ă  l’examen du contenu du projet. En prĂ©parant le projet qu’il vous soumet aujourd’hui, le gouvernement s’est fixĂ© un triple objectif faire une loi rĂ©ellement applicable ; faire une loi dissuasive ; faire une loi protectrice. Ce triple objectif explique l’économie du projet. Une loi applicable d’abord. Un examen rigoureux des modalitĂ©s et des consĂ©quences de la dĂ©finition de cas dans lesquels serait autorisĂ©e l’interruption de grossesse rĂ©vĂšle d’insurmontables contradictions. Si ces conditions sont dĂ©finies en termes prĂ©cis – par exemple, l’existence de graves menaces pour la santĂ© physique ou mentale de la femme, ou encore, par exemple, les cas de viol ou d’inceste vĂ©rifiĂ©s par un magistrat -, il est clair que la modification de la lĂ©gislation n’atteindra pas son but quand ces critĂšres seront rĂ©ellement respectĂ©s, puisque la proportion d’interruptions de grossesse pour de tels motifs est faible. Au surplus, l’apprĂ©ciation de cas Ă©ventuels de viol ou d’inceste soulĂšverait des problĂšmes de preuve pratiquement insolubles dans un dĂ©lai adaptĂ© Ă  la situation. Si, au contraire, c’est une dĂ©finition large qui est donnĂ©e – par exemple, le risque pour la santĂ© physique ou l’équilibre psychologique ou la difficultĂ© des conditions matĂ©rielles ou morales d’existence -, il est clair que les mĂ©decins ou les commissions qui seraient chargĂ©s de dĂ©cider si ces conditions sont rĂ©unies auraient Ă  prendre leur dĂ©cision sur la base de critĂšres insuffisamment prĂ©cis pour ĂȘtre objectifs. Dans de tels systĂšmes, l’autorisation de pratiquer l’interruption de grossesse n’est en pratique donnĂ©e qu’en fonction des conceptions personnelles des mĂ©decinsou des commissions en matiĂšre d’avortement et ce sont les femmes les moins habiles Ă  trouver le mĂ©decin le plus comprĂ©hensif ou la commission la plus indulgente qui se trouveront encore dans une situation sans issue. Pour Ă©viter cette injustice, l’autorisation est donnĂ©e dans bien des pays de façon quasi automatique, ce qui rend une telle procĂ©dure inutile, tout en laissant Ă  elles-mĂȘmes un certain nombre de femmes qui ne veulent pas encourir l’humiliation de se prĂ©senter devant une instance qu’elles ressentent comme un si le lĂ©gislateur est appelĂ© Ă  modifier les textes en vigueur, c’est pour mettre fin aux avortements clandestins qui sont le plus souvent le fait de celles qui, pour des raisons sociales, Ă©conomiques ou psychologiques, se sentent dans une telle situation de dĂ©tresse qu’elles sont dĂ©cidĂ©es Ă  mettre fin Ă  leur grossesse dans n’importe quelles conditions. C’est pourquoi, renonçant Ă  une formule plus ou moins ambigĂŒe ou plus ou moins vague, le gouvernement a estimĂ© prĂ©fĂ©rable d’affronter la rĂ©alitĂ© et de reconnaĂźtre qu’en dĂ©finitive la dĂ©cision ultime ne peut ĂȘtre prise que par la femme. Remettre la dĂ©cision Ă  la femme, n’est-ce pas contradictoire avec l’objectif de dissuasion, le deuxiĂšme des trois que s’assigne ce projet ?Ce n’est pas un paradoxe que de soutenir qu’une femme sur laquelle pĂšse l’entiĂšre responsabilitĂ© de son geste hĂ©sitera davantage Ă  l’accomplir que celle qui aurait le sentiment que la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise Ă  sa place par d’ gouvernement a choisi une solution marquant clairement la responsabilitĂ© de la femme parce qu’elle est plus dissuasive au fond qu’une autorisation Ă©manant d’un tiers qui ne serait ou ne deviendrait vite qu’un qu’il faut, c’est que cette responsabilitĂ©, la femme ne l’exerce pas dans la solitude ou dans l’ en Ă©vitant d’instituer une procĂ©dure qui puisse la dĂ©tourner d’y avoir recours, le projet prĂ©voit donc diverses consultations qui doivent la conduire Ă  mesurer toute la gravitĂ© de la dĂ©cision qu’elle se propose de mĂ©decin peut jouer ici un rĂŽle capital, d’une part, en informant complĂštement la femme des risques mĂ©dicaux de l’interruption de grossesse qui sont maintenant bien connus, et tout spĂ©cialement des risques de prĂ©maturitĂ© de ses enfants futurs, et, d’autre part, en la sensibilisant au problĂšme de la tĂąche de dissuasion et de conseil revient au corps mĂ©dical de façon privilĂ©giĂ©e et je sais pouvoir compter sur l’expĂ©rience et le sens de l’humain des mĂ©decins pour qu’ils s’efforcent d’établir au cours de ce colloque singulier le dialogue confiant et attentif que les femmes recherchent, parfois mĂȘme projet prĂ©voit ensuite une consultation auprĂšs d’un organisme social qui aura pour mission d’écouter la femme, ou le couple lorsqu’il y en a un, de lui laisser exprimer sa dĂ©tresse, de l’aider Ă  obtenir des aides si cette dĂ©tresse est financiĂšre, de lui faire prendre conscience de la rĂ©alitĂ© des obstacles qui s’opposent ou semblent s’opposer Ă  l’accueil d’un enfant. Bien des femmes apprendront ainsi Ă  l’occasion de cette consultation qu’elles peuvent accoucher anonymement et gratuitement Ă  l’hĂŽpital et que l’adoption Ă©ventuelle de leur enfant peut constituer une va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiĂ©es possible et que, notamment, les organismes qui se sont spĂ©cialisĂ©s pour aider les jeunes femmes en difficultĂ© puissent continuer Ă  les accueillir et Ă  leur apporter l’aide qui les incite Ă  renoncer Ă  leur projet. Tous ces entretiens auront naturellement lieu seul Ă  seule, et il est bien Ă©vident que l’expĂ©rience et la psychologie des personnes appelĂ©es Ă  accueillir les femmes en dĂ©tresse pourront contribuer de façon non nĂ©gligeable Ă  leur apporter un soutien de nature Ă  les faire changer d’avis. Ce sera, en outre, une nouvelle occasion d’évoquer avec la femme le problĂšme de la contraception et la nĂ©cessitĂ©, dans l’avenir, d’utiliser des moyens contraceptifs pour ne plus jamais avoir Ă  prendre la dĂ©cision d’interrompre une grossesse pour les cas oĂč la femme ne dĂ©sirerait pas avoir d’enfant. Cette information en matiĂšre de rĂ©gulation des naissances – qui est la meilleure des dissuasions Ă  l’avortement – nous paraĂźt si essentielle que nous avons prĂ©vu d’en faire une obligation, sous peine de fermeture administrative, Ă  la charge des Ă©tablissements oĂč se feraient les interruptions de grossesse. Les deux entretiens qu’elle aura eus, ainsi que le dĂ©lai de rĂ©flexion de huit jours qui lui sera imposĂ©, ont paru indispensables pour faire prendre conscience Ă  la femme de ce qu’il ne s’agit pas d’un acte normal ou banal, mais d’une dĂ©cision grave qui ne peut ĂȘtre prise sans en avoir pesĂ© les consĂ©quences et qu’il convient d’éviter Ă  tout prix. Ce n’est qu’aprĂšs cette prise de conscience, et dans le cas oĂč la femme n’aurait pas renoncĂ© Ă  sa dĂ©cision, que l’interruption de grossesse pourrait avoir lieu. Cette intervention ne doit toutefois pas ĂȘtre pratiquĂ©e sans de strictes garanties mĂ©dicales pour la femme elle-mĂȘme et c’est le troisiĂšme objectif du projet de loi protĂ©ger la femme. Tout d’abord, l’interruption de grossesse ne peut ĂȘtre que prĂ©coce, parce que ses risques physiques et psychiques, qui ne sont jamais nuls, deviennent trop sĂ©rieux aprĂšs la fin de la dixiĂšme semaine qui suit la conception pour que l’on permette aux femmes de s’y l’interruption de grossesse ne peut ĂȘtre pratiquĂ©e que par un mĂ©decin, comme c’est la rĂšgle dans tous les pays qui ont modifiĂ© leur lĂ©gislation dans ce domaine. Mais il va de soi qu’aucun mĂ©decin ou auxiliaire mĂ©dical ne sera jamais tenu d’y pour donner plus de sĂ©curitĂ© Ă  la femme, l’intervention ne sera permise qu’en milieu hospitalier, public ou ne faut pas dissimuler que le gouvernement juge essentielles, et, et qui restent sanctionnĂ©es par les pĂ©nalitĂ©s prĂ©vues Ă  l’article 317 du code pĂ©nal maintenues en vigueur Ă  cet Ă©gard, implique une sĂ©rieuse remise en ordre que le gouvernement entend mener Ă  bien. Il sera mis fin Ă  des pratiques qui ont reçu rĂ©cemment une fĂącheuse publicitĂ© et qui ne pourront plus ĂȘtre tolĂ©rĂ©es dĂšs lors que les femmes auront la possibilitĂ© de recourir lĂ©galement Ă  des interventions accomplies dans de rĂ©elles conditions de sĂ©curitĂ©. De mĂȘme, le gouvernement est dĂ©cidĂ© Ă  appliquer fermement les dispositions nouvelles qui remplaceront celles de la loi de 1920 en matiĂšre de propagande et de publicitĂ©. Contrairement Ă  ce qui est dit ici ou lĂ , le projet n’interdit pas de donner des informations sur la loi et sur l’avortement ; il interdit l’incitation Ă  l’avortement par quelque moyen que ce soit car cette incitation reste fermetĂ©, le gouvernement la montrera encore en ne permettant pas que l’interruption de grossesse donne lieu Ă  des profits choquants ; les honoraires et les frais d’hospitalisation ne devront pas dĂ©passer des plafonds fixĂ©s par dĂ©cision administrative en vertu de la lĂ©gislation relative aux prix. Dans le mĂȘme souci, et pour Ă©viter de tomber dans les abus constatĂ©s dans certains pays, les Ă©trangĂšres devront justifier de conditions de rĂ©sidence pour que leur grossesse puisse ĂȘtre interrompue. Je voudrais enfin expliquer l’option prise par le gouvernement, qui a Ă©tĂ© critiquĂ©e par certains , sur le non-remboursement de l’interruption de grossesse par la SĂ©curitĂ© l’on sait que les soins dentaires, les vaccinations non obligatoires, les verres correcteurs ne sont pas ou sont encore trĂšs incomplĂštement remboursĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale, comment faire comprendre que l’interruption de grossesse soit, elle, remboursĂ©e ? Si l’on s’en tient aux principes gĂ©nĂ©raux de la SĂ©curitĂ© sociale, l’interruption de grossesse, lorsqu’elle n’est pas thĂ©rapeutique, n’a pas Ă  ĂȘtre prise en charge. Faut-il faire exception Ă  ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nĂ©cessaire de souligner la gravitĂ© d’un acte qui doit rester exceptionnel, mĂȘme s’il entraĂźne dans certains cas une charge financiĂšre pour les femmes. Ce qu’il faut, c’est que l’absence de ressources ne puisse pas empĂȘcher une femme de demander une interruption de grossesse lorsque cela se rĂ©vĂšle indispensable ; c’est pourquoi l’aide mĂ©dicale a Ă©tĂ© prĂ©vue pour les plus dĂ©munies. Ce qu’il faut aussi, c’est bien marquer la diffĂ©rence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne dĂ©sirent pas un enfant, doit ĂȘtre encouragĂ©e par tous les moyens et dont le remboursement par la SĂ©curitĂ© sociale vient d’ĂȘtre dĂ©cidĂ©, et l’avortement que la sociĂ©tĂ© tolĂšre mais qu’elle ne saurait ni prendre en charge ni sont les femmes qui ne dĂ©sirent pas d’enfant ; la maternitĂ© fait partie de l’accomplissement de leur vie et celles qui n’ont pas connu ce bonheur en souffrent profondĂ©ment. Si l’enfant une fois nĂ© est rarement rejetĂ© et donne Ă  sa mĂšre, avec son premier sourire, les plus grandes joies qu’elle puisse connaĂźtre, certaines femmes se sentent incapables, en raison de difficultĂ©s trĂšs graves qu’elles connaissent Ă  un moment de leur existence, d’apporter Ă  un enfant l’équilibre affectif et la sollicitude qu’elles lui doivent. A ce moment, elles feront tout pour l’éviter ou ne pas le garder. Et personne ne pourra les en empĂȘcher. Mais les mĂȘmes femmes, quelques mois plus tard, leur vie affective ou matĂ©rielle s’étant transformĂ©e, seront les premiĂšres Ă  souhaiter un enfant et deviendront peut-ĂȘtre les mĂšres les plus attentives. C’est pour celles-lĂ  que nous voulons mettre fin Ă  l’avortement clandestin, auquel elles ne manqueraient pas de recourir, au risque de rester stĂ©riles ou atteintes au plus profond d’ arrive au terme de mon exposĂ©. Volontairement, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© m’expliquer sur la philosophie gĂ©nĂ©rale du projet plutĂŽt que sur le dĂ©tail de ses dispositions que nous examinerons Ă  loisir au cours de la discussion des sais qu’un certain nombre d’entre vous estimeront en conscience qu’ils ne peuvent voter ce texte, pas davantage qu’aucune loi faisant sorti l’avortement de l’interdit et du clandestin. Ceux-lĂ , j’espĂšre les avoir au moins convaincus que ce projet est le fruit d’une rĂ©flexion honnĂȘte et approfondie sur tous les aspects du problĂšme et que, si le gouvernement a pris la responsabilitĂ© de le soumettre au Parlement, ce n’est qu’aprĂšs en avoir mesurĂ© la portĂ©e immĂ©diate aussi bien que les consĂ©quences futures pour la nation Je ne leur donnerai qu’une preuve, c’est qu’usant d’une procĂ©dure tout Ă  fait exceptionnelle en matiĂšre lĂ©gislative, le gouvernement vous propose d’en limiter l’application Ă  cinq annĂ©es. Ainsi dans l’hypothĂšse oĂč il apparaĂźtrait au cours de ce laps de temps que la loi que vous auriez votĂ© ne serait plus adaptĂ©e Ă  l’évolution dĂ©mographique ou au progrĂšs mĂ©dical, le Parlement aurait Ă  se prononcer nouveau dans cinq ans en tenant compte de ces nouvelles donnĂ©es. D’autres hĂ©sitent encore. Ils sont conscients de la dĂ©tresse de trop de femmes et souhaitent leur venir en aide ; ils craignent toutefois les effets et les consĂ©quences de la loi. A ceux-ci je veux dire que, si la loi est gĂ©nĂ©rale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer Ă  des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus, elle ne crĂ©e aucun droit Ă  l’avortement et que, comme le disait Montesquieu la nature des lois humaines est d’ĂȘtre soumise Ă  tous les accidents qui arrivent et de varier Ă  mesure que les volontĂ©s des hommes changent. Au contraire, la nature des lois de la religion est de ne varier jamais. Les lois humaines statuent sur le bien, la religion sur le meilleur ». C’est bien dans cet esprit que depuis une dizaine d’annĂ©es, grĂące au prĂ©sident de votre commission des lois, avec lequel j’ai eu l’honneur de collaborer lorsqu’il Ă©tait garde des Sceaux, a Ă©tĂ© rajeuni et transformĂ© notre prestigieux code civil. Certains ont craint alors qu’en prenant acte d’une nouvelle image de la famille, on ne contribue Ă  la dĂ©tĂ©riorer. Il n’en a rien Ă©tĂ© et notre pays peut s’honorer d’une lĂ©gislation civile dĂ©sormais plus juste, plus humaine, mieux adaptĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons. Je sais que le problĂšme dont nous dĂ©battons aujourd’hui concerne des questions infiniment plus graves et qui troublent beaucoup plus la conscience de chacun. Mais en dĂ©finitive il s’agit aussi d’un problĂšme de voudrais enfin vous dire ceci au cours de la discussion, je dĂ©fendrai ce texte, au nom du gouvernement, sans arriĂšre-pensĂ©e, et avec toute ma conviction, mais il est vrai que personne ne peut Ă©prouver une satisfaction profonde Ă  dĂ©fendre un tel texte – le meilleur possible Ă  mon avis – sur un tel sujet personne n’a jamais contestĂ©, et le ministre de la SantĂ© moins que quiconque, que l’avortement soit un Ă©chec quand il n’est pas un nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les trois cent mille avortements qui, chaque annĂ©e, mutilent les femmes de ce pays, qui bafouent nos lois et qui humilient ou traumatisent celles qui y ont nous montre que les grands dĂ©bats qui ont divisĂ© un moment les Français apparaissent avec le recul du temps comme une Ă©tape nĂ©cessaire Ă  la formation d’un nouveau consensus social, qui s’inscrit dans la tradition de tolĂ©rance et de mesure de notre ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent l’ jeunes gĂ©nĂ©rations nous surprennent parfois en ce qu’elles diffĂšrent de nous ; nous les avons nous-mĂȘmes Ă©levĂ©es de façon diffĂ©rente de celle dont nous l’avons Ă©tĂ©. Mais cette jeunesse est courageuse, capable d’enthousiasme et de sacrifices comme les autres. Sachons lui faire confiance pour conserver Ă  la vie sa valeur suprĂȘme.
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1 Donnez-vous suffisamment de temps. Le temps est un facteur important dans le résultat de votre discours, plus vous vous serez entrainé, meilleure sera votre prestation. Pour vous faire un ordre d'idée, il faut employer une à deux heures pour chaque minute de parole. Pour un discours de 5 minutes par exemple, entre 5 et 10 heures vous
Premier Conseil des ministres aprĂšs la pause estivale ce mercredi Ă  l'ElysĂ©e. Un Conseil des ministres qui inaugure la rentrĂ©e politique de l'exĂ©cutif dans un climat rempli d'incertitudes liĂ©es Ă  la guerre en Ukraine , au dĂ©rĂšglement climatique et Ă  l'inflation et dont les premiĂšres minutes ont Ă©tĂ© exceptionnellement diffusĂ©es en Français doivent se prĂ©parer Ă  davantage d'efforts et de sacrifices alors que le monde est confrontĂ© Ă  une grande bascule », a prĂ©venu Emmanuel Macron, maintenant le ton grave qu'il avait eu vendredi dernier lors de son allocution Ă  Borne-Les Mimosas . Il a appelĂ© Ă  l'unitĂ© alors que nous sommes en train de vivre ... une grande bascule ... un grand bouleversement », avec la fin de l'abondance », la fin d'une forme d'insouciance » et la fin des Ă©vidences ». Des efforts » et des sacrifices » Le moment que nous vivons ... peut sembler ĂȘtre structurĂ© par une sĂ©rie de crises plus graves les unes que les autres », a soulignĂ© le chef de l'Etat devant les membres du gouvernement, en citant les grands incendies, la sĂ©cheresse et les intempĂ©ries, mais aussi la guerre en Ukraine ou encore la pandĂ©mie de Covid-19. Une situation qui supposera des efforts » et des sacrifices », a-t-il prĂ©venu. Les combats que nous avons Ă  mener, culturels, de civilisation, mais aussi technologiques et Ă©conomiques, nous ne les gagnerons que par nos efforts, personne ne nous en fera le cadeau », a-t-il que, face Ă  cette situation, nos compatriotes peuvent rĂ©agir avec beaucoup d'anxiĂ©tĂ© », il a appelĂ© les membres du gouvernement Ă  dire les choses », Ă  nommer avec beaucoup de clartĂ© et sans catastrophisme ». J'attends du gouvernement le respect de la parole donnĂ©e et des engagements que nous avons pris Ă  l'Ă©gard de la nation », a-t-il ajoutĂ©. Ce que je souhaite que nous puissions faire dans les prochaines semaines et les prochains mois, c'est de rĂ©affirmer une unitĂ© trĂšs forte du gouvernement, des forces de la majoritĂ© » autour d'un cap qui nous permettra de consolider notre souverainetĂ©, notre indĂ©pendance française et europĂ©enne », a-t-il pas cĂ©der Ă  la tentation de la dĂ©magogie »Face Ă  la montĂ©e des rĂ©gimes illibĂ©raux » et le renforcement des rĂ©gimes autoritaires », le prĂ©sident a appelĂ© les ministres au sĂ©rieux », Ă  la crĂ©dibilitĂ© » et Ă  ne pas cĂ©der Ă  la tentation de la dĂ©magogie ». Il est facile de promettre tout et n'importe quoi, parfois de dire tout et n'importe quoi. Ne cĂ©dons pas Ă  ces tentations, c'est celle de la dĂ©magogie. Elles fleurissent dans toutes les dĂ©mocraties aujourd'hui, dans un monde complexe qui fait peur. Ca peut toujours sembler sĂ©duisant de dire ce que les gens veulent entendre ... mais il faut d'abord raisonner en se demandant si c'est efficace et utile », a-t-il ajoutĂ©, sans citer d'exemples d'informations Ă  suivre...Comment affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă  comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă  prendre les meilleures dĂ©couvre les offres 1solutions pour la dĂ©finition Partie Ă  la fin d'un discours disponibles dans l'aide au mots-croisĂ©s. Les solutions vont de peroraisonmots de dix lettres Ă  peroraison mots de dix lettres. Partie Ă  la fin d'un discours : longueur des solutions. La solution la plus courte pour la dĂ©finition Partie Ă  la fin d'un discours est peroraison (10 lettres). Passer au contenu principal DĂ©but du contenu principal. Harold LeBel lors de son discours Ă  l'AssemblĂ©e nationale CrĂ©dit photo Capture d'Ă©cran Le dĂ©putĂ© de Rimouski a fait un discours Ă  la clĂŽture de la session parlementaire jeudi. Le18 juin Ă  Lille, c’est le chef de la liste divers droite (DVD) Thierry Pauchet qui se rallie Ă  un vote « de raison » en soutenant dĂ©sormais la maire sortante Martine Aubry (Parti PubliĂ© le 19 juin 2020 par Agathe Costes. Le mot sommaire peut prendre la forme d’un nom un sommaire ou d’un adjectif une prĂ©sentation sommaire brĂšve. Les deux ne sont Ă©videmment pas sans lien, l’une des significations d’un sommaire Ă©tant un rĂ©sumĂ©. D’ailleurs, le terme est issu du latin summarium pour “abrĂ©gĂ©â€. En anglais, le verbe to summarize signifie, lui, rĂ©sumer. Alors oui le sommaire doit ĂȘtre sommaire ! Table des matiĂšresDĂ©finition d’un sommaireExemple de sommaireLe sommaire dans les Ă©crits acadĂ©miquesComment crĂ©er un sommaire dans WordTutoriel – Faire un sommaire automatique sur Word rapidement DĂ©finition d’un sommaire Un sommaire est un rĂ©sumĂ© annonçant les Ă©lĂ©ments principaux ou les parties d’un document. Il peut apparaĂźtre dans un Ă©crit acadĂ©mique, une revue, un livre, etc. Exemple de sommaire Voici ci-dessous un exemple de sommaire pour un mĂ©moire. Quelle est la diffĂ©rence entre un sommaire et une table des matiĂšres ? Le sommaire et la table des matiĂšres se confondent souvent pour diverses raisons. Tout d’abord, leur fonction est proche dans la mesure oĂč ils dĂ©clinent les parties d’un ensemble. De plus, Ă  l’image des lettres de motivation ou des CV, il n’existe pas de rĂšgles figĂ©es pour dĂ©finir leur bon emploi qui, de surcroĂźt, varie selon le type de support. Traditionnellement, en France, le sommaire principales parties du document se place en dĂ©but de document et la table des matiĂšres ensemble des parties et sous-parties du document Ă  la fin. L’influence anglo-saxonne fait qu’en l’absence de sommaire les tables de matiĂšres se prĂ©sentent souvent en dĂ©but de document. Nous vous proposons ci-dessous un tableau rĂ©sumant ces diffĂ©rences entre le sommaire et la table des matiĂšres. Attention toutefois, ces gĂ©nĂ©ralitĂ©s ne sont pas immuables. DiffĂ©rences principales Sommaire Tables des matiĂšres Position Figure gĂ©nĂ©ralement en dĂ©but de document. Se situe gĂ©nĂ©ralement en fin de document. Fonction Annonce de façon rĂ©sumĂ©e les parties ou articles. RĂ©capitule l’ensemble ou la majeure partie des parties et des sous-parties d’un document. OĂč positionner le sommaire ? Dans les Ă©crits acadĂ©miques, les articles de presse et les livres, le sommaire est gĂ©nĂ©ralement placĂ© au dĂ©but. Exemples Pour les articles de revue, le sommaire peut notamment prĂ©senter les titres des articles et leurs auteurs. Pour les livres, il peut introduire les diffĂ©rents chapitres et pour les Ă©crits acadĂ©miques il peut Ă©numĂ©rer les principales parties composant le plan du document. Combien de fautes dans votre document ? Nos correcteurs corrigent en moyenne 150 fautes pour 1 000 mots. Vous vous demandez ce qui sera corrigĂ© exactement ? DĂ©placez le curseur de gauche Ă  droite ! Faites corriger votre document Le sommaire dans les Ă©crits acadĂ©miques Dans les Ă©crits acadĂ©miques mĂ©moires, thĂšses, rapports de stage, etc., le sommaire se positionne au dĂ©but du document. Il est souhaitable que sa longueur n’excĂšde pas deux pages. Le sommaire doit rester un rĂ©sumĂ© il prĂ©sente une vision synthĂ©tique du document. Il indique ainsi ses principales parties. Concernant la mention des numĂ©ros de pages relatives aux parties, les avis divergent. Certains prĂ©conisent l’absence de numĂ©ros de page, d’autres, comme nous, la suggĂšrent. En effet, il est plus frĂ©quent de retrouver ces prĂ©cisions dans les Ă©crits acadĂ©miques. NĂ©anmoins, vous devez vĂ©rifier dans les documents universitaires vous orientant dans la rĂ©daction de votre Ă©crit qu’aucune mention ne les contre-indique. Si jamais vous dĂ©cidez de ne pas dĂ©tailler les numĂ©ros de page dans votre sommaire, il sera Ă©videmment indispensable de les faire apparaĂźtre dans la table des matiĂšres situĂ©e Ă  la fin de votre document. De plus, un sommaire en dĂ©but de document appelle nĂ©cessairement une table des matiĂšres Ă  la fin de celui-ci. Nous vous conseillons de constituer votre sommaire en appliquant les styles proposĂ©s par Word Ă  vos titres et sous-titres. Il est d’abord nĂ©cessaire de sĂ©lectionner chaque titre et de choisir dans quelle catĂ©gorie style vous voulez l’inclure titre 1, titre 2, etc.. Dans l’exemple ci-dessous, nous choisissons de mettre “introduction” en titre 1. Une fois ces choix de titres et de sous-titres effectuĂ©s, il faut positionner le curseur oĂč l’on veut placer le sommaire, puis se rendre dans “rĂ©fĂ©rences”, “table des matiĂšres” puis “insĂ©rer une table des matiĂšres”. Il est par la suite nĂ©cessaire d’indiquer les aspects souhaitĂ©s et notamment pour le sommaire de dĂ©finir Ă  quel niveau de titre l’on veut s’arrĂȘter. Par exemple, si l’on souhaite uniquement faire apparaĂźtre les titres 1, il faut se rendre dans la partie “afficher les niveaux” et choisir “1”. Vous obtiendrez ainsi une table avec seulement les titres 1 prĂ©sentĂ©s. VoilĂ , il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bon courage pour l’élaboration de votre sommaire ! Tutoriel – Faire un sommaire automatique sur Word rapidement Voici un tutoriel qui vous explique comment faire un sommaire automatique sur Word en moins de 3 minutes. Cet article est-il utile ? Vous avez dĂ©jĂ  votĂ©. Merci - Votre vote est enregistrĂ© - Traitement de votre vote...

LOffice National de l’ElectricitĂ© et de l’Eau Potable (ONEE) a procĂ©dĂ©, en juillet dernier, Ă  la mise en production progressive d’un important projet de renforcement et de

ModĂšles et exemples de lettres pour Discours Retraite Vous partez Ă  la retraite ou un de vos salariĂ©s part Ă  la retraite ? Inspirez-vous de nos discours prĂȘt Ă  prononcer et gratuits pour dĂ©part Ă  la retraite. Votre pot de dĂ©part en retraite approche et vous souhaitez prendre la parole, consultez tous nos discours pour la retraite et inspirez-vous en pour crĂ©er votre propre vous proposons actuellement 7 ModĂšles de lettres Discours Retraite.

CC, SA par action simplifiĂ©e Ă  associĂ© unique au capital de 2 090 200€, a dĂ©butĂ© son activitĂ© en dĂ©cembre 2010. Avis de projet de fusion par voie d’absorption d’Harwell Management par C&C

Qui peut prononcer un discours aux obsĂšques ? Sachez qu’il n’y a pas de rĂšgle qui Ă©numĂšre les personnes susceptibles de prononcer un Ă©loge funĂšbre lors d'un enterrement. Tout le monde peut prendre la parole s’il le souhaite. GrĂące au discours prononcĂ© pendant la cĂ©rĂ©monie, il s’agit de rendre hommage au dĂ©funt. Vous pouvez donc faire un discours quel que soit le lien qui vous unit Ă  la personne dĂ©cĂ©dĂ©e proche, ami, collĂšgue, connaissance
 En revanche, il est bien d’informer la famille du dĂ©funt que vous souhaitez prendre la parole avant la cĂ©rĂ©monie d'obsĂšques. C’est un moment important pour les proches du dĂ©funt. Par ailleurs, sachez que vous pouvez faire lire un message par le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie si vous ne vous sentez pas affronter la salle. Pourquoi prononcer un Ă©loge funĂšbre aux funĂ©railles ? Le discours sert Ă  rendre hommage au dĂ©funt. Ainsi, il est possible de parler des Ă©tapes importantes de la vie de la personne dĂ©cĂ©dĂ©e, de ses qualitĂ©s, Ă©voquer des souvenirs, son caractĂšre
cela permettra aux autres personnes prĂ©sentes aux obsĂšques de mieux connaĂźtre la personne et de garder ces informations. Le discours aux obsĂšques peut aussi ĂȘtre une Ă©tape pour faire son deuil. Comment rĂ©diger son discours ? Le discours prononcĂ© aux obsĂšques respecte les mĂȘmes rĂšgles que la plupart des types de rĂ©dactions que nous connaissons il convient de commencer par une introduction. Souvent les personnes prĂ©fĂšrent mettre une citation, un dicton, voire un souvenir. Dans l’accroche, vous devez exprimer votre fil conducteur qui vous aidera pour les autres parties du discours. vous devez ensuite rĂ©diger le dĂ©veloppement vous pouvez mettre diffĂ©rents Ă©lĂ©ments dans cette partie extraits, poĂšmes, anecdotes, histoires personnelles. Cette partie peut ĂȘtre alimentĂ© par des tĂ©moignages d’autres proches ou amis que vous aurez rĂ©coltĂ©s auparavant. enfin, la conclusion. Il convient de retourner au thĂšme principal qui est le sentiment face Ă  la disparition de la personne. Vous trouverez quelques exemples de discours et de textes d'hommage dans notre article consacrĂ© au sujet. Quelques conseils pour la rĂ©daction de l’éloge funĂšbre Avant de commencer Ă  Ă©crire, replongez-vous dans des photos, des films de famille. Ces Ă©lĂ©ments vous donneront des idĂ©es. Pensez aux moments que vous avez passĂ© avec le dĂ©funt. Vous pouvez commencer Ă  noter toutes vos pensĂ©es et ensuite vous ferez le tri. Il est aussi possible de lister les qualitĂ©s et les dĂ©fauts de la personne disparue. Si vous avez l’occasion de discuter avec la famille et les proches, vous trouverez sans doute les traits de caractĂšre qui ressortent le plus souvent, les qualitĂ©s, des souvenirs en commun ; Vous pourriez vous en servir pour la rĂ©daction de votre discours. Quand lire le discours ? L’éloge funĂšbre est prononcĂ© gĂ©nĂ©ralement lors de la cĂ©rĂ©monie dans l’église ou dans le funĂ©rarium ou crĂ©matorium s’il s’agit d’une cĂ©rĂ©monie civile. La cĂ©rĂ©monie ayant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e au prĂ©alable, il est donc recommandĂ© de prĂ©venir les proches de votre souhait de faire un discours afin que celui-ci soit inclus dans le timing. FT90DHM.
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