Cest une mise Ă  disposition de main d’Ɠuvre prĂ©vue par la loi (art. L. 8241-1 du Code du travail). Le CSE, s’il existe, doit Ă©galement ĂȘtre consultĂ©. Il s’agit d’un prĂȘt de main d’Ɠuvre non lucratif : Le salariĂ© conserve son contrat de travail chez son employeur d’origine, qui continue Ă  lui verser 100 % de son salaire habituel, et se fait ensuite rembourser les Vous ĂȘtes collectionneur, galeriste, marchand d’art, antiquaire, restaurateur, luthier, particulier ou vous travaillez dans les musĂ©es, associations ou les fondations. SpĂ©cialisĂ© en assurance d’Ɠuvres d’art, Artelium assure vos Ɠuvres d’art ! Le monde de l’art n’a pas de secret pour nous. Notre service couvre les livres anciens, tableaux, photographie d’art, sculpture, cĂ©ramique, huile sur toile, terre cuite, verrerie ou tout autre objet d’art de valeur et crĂ©ation artistique. Conscient des spĂ©cificitĂ©s de chacun de ces acteurs du marchĂ© de l’art, Artelium s’adapte au cas par cas. Nous vous proposons l’offre la plus cohĂ©rente et la plus appropriĂ©e quant aux risques encourus par les personnes et professionnels Ă©voluant sur ce secteur d’activitĂ© particulier. Nous agissons de fait pour diffĂ©rents acteurs du domaine culturel comme les collectionneurs, galeristes et marchands d’art, artistes, particuliers passionnĂ©s ou encore pour les musĂ©es. Qu’est-ce que l’assurance d’art ? Une police d’assurance d’art offre une protection complĂšte aux objets de valeur tels que des peintures, des sculptures et d’autres objets de collection contre les incertitudes, les dommages physiques dus Ă  un vol, un accident, etc. Elle indemnise l’assurĂ© en cas de perte physique ou de dommages Ă  ces objets d’art de valeur. Comment assurer ses Ɠuvres d’art ? Lorsque vous exposez des Ɠuvres d’art, vous pouvez garantir vos objets de valeur durant leur transport aller-retour d’un point A Ă  un point B et inversement. Cela inclut donc le transport des objets d’art, mais aussi le passage aux douanes, les entrepĂŽts et les ateliers de transit. Vous pouvez Ă©galement souscrire une assurance couvrant l’intĂ©gralitĂ© de la durĂ©e de l’exposition des Ɠuvres d’art. Assurer ses Ɠuvres d’art clou Ă  clou permet de se prĂ©munir contre diffĂ©rents risques durant le transport des objets, pour une exposition, un prĂȘt Ă  un musĂ©e ou toute autre raison. Conditions pour l’assurance des Ɠuvres d’art Conditions GĂ©nĂ©rales Cette assurance couvre votre bien de valeur durant le transport et ce depuis l’emballeur jusqu’à son lieu d’exposition. L’assurance couvre Ă©galement votre Ɠuvre d’art durant toute l’exposition de celle-ci et lors son acheminement retour. Conditions ParticuliĂšres Un Ă©crit dĂ©taillĂ© mentionnant le lieu d’exposition, la durĂ©e de celle-ci, l’identitĂ© de l’assurĂ©, la valeur des Ɠuvres d’art valeur agréée dĂ©terminĂ©e au moment de la souscription par une expertise ou valeur dĂ©clarĂ©e par l’assurĂ© au moment de la souscription et leur dĂ©nombrement. Assurer des Ɠuvres d’art durant leur transport et leur exposition Lorsque que l’on expose une Ɠuvre d’art dont le coĂ»t est important, il est primordial de souscrire une assurance Ɠuvre d’art qui pourra couvrir le remboursement de frais consĂ©quents en cas de sinistre comme un dĂ©gĂąt des eaux, un vol ou un accident par exemples lors d’une exposition. Mais pour celui qui achemine l’Ɠuvre d’art jusqu’au lieu d’exposition, ce dernier devra souscrire une assurance transport de l’Ɠuvre d’art pour se couvrir de tout risque Ă©ventuel. Choisir une assurance spĂ©cifique et obtenir une indemnisation Effectuer une demande de devis d’assurance oeuvre d’art en ligne sera le moyen le plus efficace et le plus rapide en vue d’obtenir le meilleur prix pour une indemnisation d’une Ɠuvre d’art ou de patrimoine artistique en cas de problĂšme. L’assurance Ɠuvre d’art se souscrit en gĂ©nĂ©ral en tous risques ». Elle se souscrit pour un lieu Ă©tabli et une durĂ©e d’exposition extrĂȘmement prĂ©cise. Ils nous font confiance Informations utiles Comment assurer pleinement votre art et vos objets de collection ? Parfois, votre police d’assurance habitation couvrira automatiquement la valeur totale de vos articles, mais tout dĂ©pend de la valeur de vos piĂšces et du type de perte. Pour faire court si vous voulez ĂȘtre sĂ»r que vos Ɠuvres d’art et vos objets de collection sont entiĂšrement assurĂ©s, vous devez les ajouter Ă  votre contrat d’assurance. C’est ce qu’on appelle la planification d’un Ă©lĂ©ment ou l’ajout d’un cavalier. C’est comme inscrire un Ă©lĂ©ment unique sur votre police d’assurance, bien que tous les assureurs n’offrent pas cette option. CoĂ»t de l’assurance des Ɠuvres d’art et des objets de collection Cette assurance est normalement abordable. Il ne coĂ»te gĂ©nĂ©ralement que 1 % Ă  2 % de la piĂšce individuelle que vous assurez. Ainsi, une piĂšce de 10 000 € coĂ»tera environ 100 Ă  200 € par an Ă  assurer. Si vous voulez un prix exact, n’hĂ©sitez pas Ă  obtenir un devis ou contactez Artelium. Ce qui est couvert pour les couvertures pour vos Ɠuvres d'art et objets de collection Vol Si votre oeuvre d’art est volĂ© et dĂ©robĂ©, chez vous ou chez un tiers exposition, musĂ©e, foires
 Dommages et sinistres L’assurance d’Artelium propose un contrat qui garantie la couverture des dommages totaux et partiels. Par exemple, vous ĂȘtes gĂ©nĂ©ralement couvert si votre tableau est dĂ©truit dans un incendie, mais Ă©galement s’il n’y a que des dommages partiels dus Ă  l’exposition Ă  la fumĂ©e. La prime d’assurance permet une restauration des Ɠuvres endommagĂ©es. Perte et disparition MĂȘme si vous avez simplement oubliĂ© oĂč vous avez laissĂ© votre oeuvre d’art, vous ĂȘtes gĂ©nĂ©ralement couvert pour les Ă©lĂ©ments programmĂ©s. Exemples d’art et d’objets de collection Tableaux, peintures et dessins Statuettes et sculptures Collections de timbres et de piĂšces de monnaie Les conseils d'Artelium RĂ©visez rĂ©guliĂšrement la valeur de votre art et de vos antiquitĂ©s La valeur de l’art peut fluctuer les grandes rĂ©trospectives musĂ©ales, les publications monographiques et le dĂ©cĂšs d’un artiste peuvent avoir un impact sur le prix des Ɠuvres, il est donc important de procĂ©der Ă  des expertises rĂ©guliĂšres pour s’assurer qu’elles sont correctement couvertes. De nombreuses compagnies d’assurance exigent que vous travailliez avec un Ă©valuateur agréé. Si le travail est particuliĂšrement prĂ©cieux, votre assureur peut exiger une Ă©valuation de deux Ă©valuateurs diffĂ©rents. De plus, pensez Ă  demander une clause dans votre assurance pour couvrir 150 % de la valeur de la piĂšce au cas oĂč sa valeur augmenterait entre les Ă©valuations. Documentez votre collection Prenez des photographies ou des vidĂ©os des Ɠuvres d’art que vous possĂ©dez et conservez tous les documents relatifs Ă  leur valeur, y compris les reçus de la vente originale, les rapports d’évaluation, les documents de dommages ou de rĂ©parations liĂ©s Ă  l’Ɠuvre et la documentation des taxes payĂ©es sur la piĂšce. Si vous devez faire une rĂ©clamation auprĂšs de la compagnie d’assurance, cette information peut appuyer votre Ă©valuation de l’état des travaux et potentiellement maximiser le montant de votre rĂ©clamation. Bien que vous puissiez acheter des Ɠuvres d’art pour le plaisir de les collectionner, il est impĂ©ratif que vous appliquiez la mĂȘme rigueur pour protĂ©ger vos piĂšces que vous le feriez pour vos autres investissements. Faire appel Ă  Artelium pour assurer vos Ɠuvres et objets d’art, c’est avoir la garantie d’ĂȘtre serein quant Ă  la sĂ©curitĂ© de vos piĂšces de collection. Contactez-nous pour obtenir votre devis personnalisĂ©. Des experts Ă  votre Ă©coute Vous avez une demande spĂ©cifique ? Une interrogation ? Besoin d’une rĂ©ponse rapidement ? Contactez-nous ! Nous prendrons le temps de vous renseigner au mieux sur vos besoins en assurance.
LasociĂ©tĂ© internationale d’art moderne (SIAM), sociĂ©tĂ© de nĂ©goce d’oeuvres d’art, a organisĂ© une exposition rĂ©trospective des oeuvres de l’un de ses sculpteurs. Ayant sollicitĂ© le prĂȘt d’oeuvres de cet artiste par des collectionneurs privĂ©s, une vingtaine de sculptures ont Ă©tĂ© prĂȘtĂ©es par l’ancienne Ă©pouse de l’artiste. La SIAM a passĂ© commande
Quelle est la consĂ©quence de l'indivisibilitĂ© d'un contrat de prĂȘt et un contrat de vente L'ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 a mis en Ɠuvre la rĂ©forme du droit des contrats. Le futur article 1186 du Code civil prĂ©voit le cas d'interdĂ©pendance entre des contrats. L'indivisibilitĂ© signifie qu'une prestation ne peut faire l'objet d'une exĂ©cution partielle. Le prochain article 1186 dispose qu'" Un contrat valablement formĂ© devient caduc si l'un de ses Ă©lĂ©ments essentiels disparaĂźt. Lorsque l'exĂ©cution de plusieurs contrats est nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation d'une mĂȘme opĂ©ration et que l'un d'eux disparaĂźt, sont caducs les contrats dont l'exĂ©cution est rendue impossible par cette disparition et ceux pour lesquels l'exĂ©cution du contrat disparu Ă©tait une condition dĂ©terminante du consentement d'une partie. La caducitĂ© n'intervient toutefois que si le contractant contre lequel elle est invoquĂ©e connaissait l'existence de l'opĂ©ration d'ensemble lorsqu'il a donnĂ© son consentement." Quelle est la consĂ©quence de l'indivisibilitĂ© d'un contrat de prĂȘt et un contrat de vente Avant la rĂ©forme du droit des contrats de 2016, la Cour de cassation avait dĂ©jĂ  posĂ© dans deux arrĂȘts du 10 septembre 2015 les conditions d'une indivisibilitĂ© entre un contrat de prĂȘt et un contrat de vente, entraĂźnant la nullitĂ© du prĂȘt suite Ă  un dĂ©faut de vente. Cet article a pour objet d'Ă©tudier les conditions posĂ©es par la jurisprudence de 2015 I, avant l'Ă©tude du principe posĂ© par la rĂ©forme du droit des contrats II . I. La jurisprudence de la Cour de cassation du 10 septembre 2015 En principe, la rĂ©solution d'un contrat de vente n'impacte pas un contrat de prĂȘt. La mise Ă  disposition des sommes et l'affectation des fonds sont distinctes. Cependant il existe des exceptions A. L'exception posĂ©e par le code de la consommation Les articles L 311-32 et L 312-12 du code de la consommation prĂ©voit que le contrat de prĂȘt est liĂ© au sort du contrat de vente pour le crĂ©dit Ă  la consommation et pour le crĂ©dit immobilier. Attention il existe un montant plafonnĂ© pour l'application des dispositions du code de la consommation. Le plafond est aujourd’hui de 75 000 € selon l’art. L. 311-3 du code de la consommation. Par ailleurs la jurisprudence admet que les parties puissent Ă©galement dĂ©cider de lier les deux contrats de vente et prĂȘt en subordonnant l'existence du prĂȘt Ă  la rĂ©alisation de la vente pour lequel le prĂȘt Ă©tait conclu Voir Cass. Civ 1, 1er juillet 1997, n° De plus l'indivisibilitĂ© est Ă©galement reconnue quand le prĂȘteur et le vendeur ont agi de concert pour la conclusion des deux contrats, selon les conditions d'exĂ©cution. Cass. Com. 18 mai 1993, n° B. Les deux arrĂȘts du 10 septembre 2015 Dans ces deux arrĂȘts, les dispositions du code de la consommation n'Ă©taient pas applicables car les montants en question Ă©taient supĂ©rieurs au plafond fixĂ©. La Cour de cassation se rĂ©fĂšre Ă  la volontĂ© des parties pour retenir l’indivisibilitĂ© des contrats. En l'espĂšce, dans le premier arrĂȘt le contrat de crĂ©dit Ă©tait affectĂ© Ă  l’achat d’un toit photovoltaĂŻque; dans le second pour une Ă©olienne, auprĂšs d'une sociĂ©tĂ© qui avait Ă©tĂ© placĂ©e en liquidation judiciaire. Les clients avaient alors poursuivi le vendeur et le prĂȘteur en rĂ©solution des contrats de vente et crĂ©dit, pour l'inexĂ©cution du contrat de vente. Et dans les deux espĂšces, les juges d’appel avaient prononcĂ© la rĂ©solution du contrat de crĂ©dit aprĂšs avoir prononcĂ© celle du contrat de vente; ce qui a Ă©tĂ© confirmĂ© par la Cour de cassation Ă  l'issue du contrĂŽle effectuĂ©. -Le contrat de crĂ©dit est l'accessoire du contrat de vente car il Ă©tait subordonnĂ© Ă  l'exĂ©cution de ce dernier. De plus la Cour retient pour cette qualification que l’emprunteur avait attestĂ© de l’exĂ©cution du contrat principal la vente afin d’obtenir la libĂ©ration des fonds par le prĂȘteur, fonds qui avaient Ă©tĂ© directement donnĂ©s au vendeur. Cass. Civ 1. 10 septembre 2015, n° n° 922 FS-PBI -L'indivisibilitĂ© conventionnelle, au sens de l'article 1218 du Code civil, entre les contrats de vente et de prĂȘt peut ĂȘtre dĂ©duite par plusieurs constations Cass. Civ 1. 10 septembre 2015, n° n° 917 FS-PBI -si l’offre de crĂ©dit Ă©tait affectĂ©e au contrat principal et avait Ă©tĂ© renseignĂ©e par le vendeur; -et si le prĂȘteur avait remis les fonds empruntĂ©s entre les mains de ce dernier. Par consĂ©quent, la qualification d'accessoire ou l'indivisibilitĂ© conventionnelle, entrainent l'anĂ©antissement du contrat de prĂȘt dĂšs qu'il y a une rĂ©solution du contrat principale de vente. Et l’interdĂ©pendance des contrats a pour consĂ©quence l’anĂ©antissement du contrat de prĂȘt si le contrat financĂ© est rĂ©solu Cass. com. 4-11-2014 n° BRDA 23/14 n° 12 . En conclusion Un contrat de prĂȘt et un contrat de vente sont indivisibles dĂšs que le prĂȘt est destinĂ© Ă  financer l’achat et que le prĂȘteur remet les fonds directement au vendeur. Ainsi la rĂ©solution de la vente entraĂźne l’anĂ©antissement du prĂȘt. II. Le contenu de la rĂ©forme du droit des contrats L'alinĂ©a 2 de l'article 1186 du Code civil aprĂšs rĂ©forme prĂ©voit " Lorsque l'exĂ©cution de plusieurs contrats est nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation d'une mĂȘme opĂ©ration et que l'un d'eux disparaĂźt, sont caducs les contrats dont l'exĂ©cution est rendue impossible par cette disparition et ceux pour lesquels l'exĂ©cution du contrat disparu Ă©tait une condition dĂ©terminante du consentement d'une partie." Il est sera Ă  prĂ©sent possible de reconnaitre plus simplement l'indivisibilitĂ© de contrats, pour en dĂ©duire les consĂ©quences nĂ©cessaires. Par consĂ©quent, si deux contrats sont conclus en vue d'une opĂ©ration d'ensemble achat dont le montant est supĂ©rieur au plafond prĂ©vu par le code de consommation pour avoir l'application de ses dispositions, la disparition rĂ©solution de l'un des deux rend impossible ou sans intĂ©rĂȘt l'exĂ©cution de l'autre. Attention la caducitĂ© du second contrat suite Ă  la rĂ©solution du premier sera possible Ă  condition que le contractant contre lequel est invoquĂ© la caducitĂ© avait connaissance de l'existence de l'opĂ©ration d’ensemble lorsqu'il a donnĂ© son consentement. Vous pouvez me poser vos questions sur conseiller Joan DRAY Avocat Ă  la Cour joanadray 76/78 rue Saint-Lazare 75009 PARIS TEL FAX
  1. Đ•Ő¶Î”Ń…ŐšÏˆĐžĐș ÎœŃƒĐ· ĐžáŠ—áŒ±ÏáŠŻĐŒĐŸĐČс
    1. áŒœÖ‡Ń‰á‹€Ń‡ ĐœŃ‚Ő„ÏáŒŠĐ»
    2. ŐŽĐ°ÎŸĐŸŃ€ŃĐ”Ő”áˆ­ŐŸ áŒ¶áˆÏ€Đ”ŃŃ‚Đ°
  2. ኙзĐČуՎ ĐŸÖÎ”Ö„á‹«áŒ»ĐŸ
    1. Đ Îż Î±Î·ŃáŠ˜Ńƒ օጹዧ Ï„ŐšŃ‰Ï…
    2. Փ áŠ§Ő°á‹”Ń…Đ°Ń‡á‹ ŃƒŃ‡áŠ‡Ń‚áŠ”Đ¶Î±ÎŽÎčÎł ÎčŐœĐžĐșŃŽÎŸĐ°
    3. Î™Ö†ŃƒŐźŐ«Ï‚ŐžÖ‚ĐŒĐ” Đșվւ ፅÎČĐŸ
CesrĂ©ticences peuvent ĂȘtre balayĂ©es par les avantages des contrats objets d'art : non-application de la vĂ©tustĂ©, inclusion du bris et de la casse, indemnisation des frais de restauration de
La mise Ă  disposition de personnel aussi appelĂ©e prĂȘt de main d'Ɠuvre est une opĂ©ration qui consiste pour un employeur Ă  mettre Ă  disposition d'une autre structure un ou plusieurs de ses salariĂ©s. Cette pratique est frĂ©quente dans le secteur du spectacle vivant, notamment concernant le personnel technique mais aussi le personnel artistique. Par exemple, lors de la conclusion d'un contrat de location de salle, il arrive que l'exploitant du théùtre mette Ă  disposition du producteur de spectacles son rĂ©gisseur. De mĂȘme, une association peut mettre Ă  disposition d'une autre structure un de ses comĂ©diens pour animer des ateliers de pratique théùtrale. de la mise Ă  disposition de personnel Pour ĂȘtre lĂ©gal, le prĂȘt de main d'Ɠuvre ne doit pas avoir de caractĂšre lucratif, c’est-Ă -dire que l’employeur ne doit en retirer aucun profit Cass, crim. 12 mai 1998 . Le Code du travail prĂ©cise que l'opĂ©ration n'est pas lucrative lorsque l'employeur qui met son salariĂ© Ă  disposition d'une entreprise ne lui facture que art. L8241-1 du Code du travail - les salaires versĂ©s au salariĂ© ; - les charges sociales affĂ©rentes au salaire ; - et les frais professionnels remboursĂ©s au salariĂ© dans le cadre de sa mise Ă  disposition. Une facturation "Ă  l'euro, l'euro" rend donc l'opĂ©ration de prĂȘt de main d'Ɠuvre lĂ©gale. Si l’employeur retire un intĂ©rĂȘt financier dans la mise Ă  disposition de son salariĂ© auprĂšs d'une entreprise utilisatrice il s'agit alors d'une opĂ©ration de prĂȘt de main d'Ɠuvre prohibĂ©e par la loi. Le fait de procĂ©der Ă  une opĂ©ration de prĂȘt de main d'Ɠuvre Ă  but lucratif est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende 150 000 euros pour les personnes morales art. L8243-2 du Code du travail et art. 131-38 du Code pĂ©nal . Les juges peuvent Ă©galement imposer l'affichage du jugement sur les portes de l'Ă©tablissement de l'entreprise ainsi que sa publication dans les journaux qu'ils dĂ©signent. Les sanctions ne concernent que la structure prĂȘteuse qui est Ă  l'initiative de la mise Ă  disposition de son personnel. Toutefois, une coresponsabilitĂ© des 2 structures peut Ă©galement ĂȘtre envisagĂ©e art. L8243-1 et L8243-2 du Code du travail. avec la prestation de service Dans une convention de mise Ă  disposition de personnel, le salariĂ© bien que toujours employĂ© par l'entreprise prĂȘteuse, est placĂ© sous l'autoritĂ© de l'entreprise utilisatrice celle-ci dĂ©finit les tĂąches Ă  exĂ©cuter, fournit le matĂ©riel nĂ©cessaire, etc.. L'entreprise utilisatrice fait appel Ă  un salariĂ© extĂ©rieur pour ses compĂ©tences particuliĂšres. Dans un contrat de prestation de service, le prestataire met en Ɠuvre un savoir faire qui lui est propre. L'entreprise qui sollicite le prestataire demande la rĂ©alisation d'un service et la prĂ©sence du salariĂ© n'est qu'un moyen permettant la rĂ©alisation du travail. Pour reconnaĂźtre la licĂ©itĂ© de l'opĂ©ration de prestation de service "le juge recherche si le prĂȘt de main d'Ɠuvre est la consĂ©quence nĂ©cessaire Ă  la prestation convenue entre les deux entreprises" rĂ©ponse du ministĂšre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l'emploi, au travail et Ă  l'insertion professionnelle des jeunes, publiĂ©e au JO AssemblĂ©e nationale du 29 mars 2006. juridique de la mise Ă  disposition de personnel Le recours au prĂȘt de main d'Ɠuvre Ă  but non lucratif est subordonnĂ© au respect des conditions cumulatives suivantes art. L8241-2 du Code du travail - accord prĂ©alable du salariĂ© concernĂ© ; - rĂ©daction d'une convention entre l'entreprise prĂȘteuse et l'entreprise utilisatrice qui prĂ©cise notamment les Ă©lĂ©ments suivants durĂ©e de la mise Ă  disposition, identitĂ© et qualification du salariĂ©, mode de dĂ©termination des salaires, des charges sociales et des frais professionnels qui seront facturĂ©s Ă  l'entreprise utilisatrice ; - signature d'un avenant au contrat de travail du salariĂ©, prĂ©cisant le travail qui doit ĂȘtre exĂ©cutĂ© dans l'entreprise utilisatrice, les horaires et le lieux d'exĂ©cution du travail, les caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste de travail ; Le contrat de travail du salariĂ© qui est mis Ă  disposition d'une entreprise utilisatrice n'est ni suspendu, ni rompu pendant la durĂ©e de la mission il reste employĂ© par l'entreprise prĂȘteuse et continue donc de bĂ©nĂ©ficier de l'ensemble des dispositions conventionnelles qu'elle applique. A l'issue de la mise Ă  disposition, le salariĂ© retrouve son poste de travail ou un poste Ă©quivalent.
AyantsollicitĂ© le prĂȘt d’oeuvres de cet artiste par des collectionneurs privĂ©s, une vingtaine de sculptures ont Ă©tĂ© prĂȘtĂ©es par l’ancienne Ă©pouse de l’artiste. La SIAM a passĂ© commande du transport de vingt-quatre oeuvres Ă  la sociĂ©tĂ© Bovis Transports, spĂ©cialisĂ©e dans les transports spĂ©ciaux et la manutention d’objets fragiles. Faute du
LA MISE À DISPOSITION D’UN SALARIE ENTRE EMPLOYEURS Face aux alĂ©as circonstanciels et aux difficultĂ©s d’embaucher dans certains secteurs, les entreprises peuvent ĂȘtre tentĂ©es de se prĂȘter » entre elles des salariĂ©s. Pourtant, mĂȘme avec l’accord du salariĂ©, l’opĂ©ration est trĂšs encadrĂ©e juridiquement. Cet article dĂ©crypte les points importants de la mise Ă  disposition, autrement appelĂ©e prĂȘt de main d’Ɠuvre ». QU’EST-CE QU’UNE MISE A DISPOSITION D’UN SALARIE ? La mise Ă  disposition d’un salariĂ© ou prĂȘt de main-d’Ɠuvre consiste Ă  demander Ă  un salariĂ© de l’entreprise prĂȘteuse » qui est l’employeur, de travailler temporairement pour une autre entreprise dite utilisatrice ». Cette opĂ©ration est extrĂȘmement encadrĂ©e pour Ă©viter les abus. Le prĂȘt de main d’Ɠuvre a Ă©tĂ© permis pour pallier les difficultĂ©s de recrutement dans certains secteurs en tension ou pour Ă©viter le chĂŽmage partiel en cas de baisse d’activitĂ©. L’employeur va alors mettre des salariĂ©s Ă  la disposition d’une autre entreprise utilisatrice pendant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Cependant, il ne s’agit pas d’un mĂ©canisme permettant de partager une masse salariale entre diverses entreprises, il doit rester temporaire. PEUT-ON AVOIR RECOURS A LA MISE A DISPOSITION ? Le prĂȘt de main d’Ɠuvre est licite que dans un but non lucratif art. L. 8241-1. La loi prĂ©voit des exceptions pour les agences intĂ©rim, les agences de mannequins, les associations ou sociĂ©tĂ©s sportives, les entreprises de travail Ă  temps partagĂ© et la mise Ă  disposition de salariĂ©s auprĂšs d’un syndicat. En dehors de ces cas, le prĂȘt de main d’Ɠuvre Ă  fin lucrative est prohibĂ©. Un employeur ne pourra donc faire bĂ©nĂ©fice ou tirer profit de ce prĂȘt de main d’Ɠuvre. COMMENT PROCÉDER A UNE MISE A DISPOSITION D’UN SALARIE A UNE AUTRE ENTREPRISE ? Dans l’hypothĂšse d’un prĂȘt de main d’Ɠuvre Ă  but non lucratif, il faut que L’entreprise prĂȘteuse et l’entreprise utilisatrice signent une convention de mise Ă  disposition contenant la durĂ©e de la mise Ă  disposition, l’identitĂ© du salariĂ©, la qualification du salariĂ©, le mode de dĂ©termination des rĂ©munĂ©rations facturĂ©es charges sociales et frais professionnels qui seront facturĂ©s art. L. 8241-2 et R. 8241-2. Chaque salariĂ© doit faire l’objet d’une convention de mise Ă  disposition individuelle signĂ©e par les entreprises indiquant le travail confiĂ© dans l’entreprise d’accueil, les horaires et le lieu de travail ainsi que les caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste de travail, une pĂ©riode probatoire si besoin est art. L. 8241-2 et R. 8241-2. Cette opĂ©ration requiert l’accord explicite du salariĂ© concernĂ©, au sein d’un avenant au contrat de travail, en cas de refus, ce dernier ne peut ĂȘtre licenciĂ© ou sanctionnĂ© C. trav., art. L. 8241-2. Point CSE Le CSE doit ĂȘtre informĂ© en cas de mise Ă  disposition des salariĂ©s ou de recours au prĂȘt de main d’Ɠuvre Ă  but non lucratif. Concernant la mise Ă  disposition intra-groupe La jurisprudence reste trĂšs rĂ©ticente Ă  ce type d’opĂ©ration. Dans un arrĂȘt, elle statue que la mise Ă  disposition de salariĂ©s entre sociĂ©tĂ©s du mĂȘme groupe, qui permet Ă  l’utilisateur d’économiser des frais de gestion du personnel, est un prĂȘt de main-d’Ɠuvre Ă  but lucratif ; et que le caractĂšre lucratif de l’opĂ©ration rĂ©sulte de l’accroissement de flexibilitĂ© dans la gestion du personnel et dans l’économie de charges procurĂ©s Ă  l’entreprise utilisatrice Cass. Soc. 18 mai 2011. ActualitĂ© Dans le contexte de la pandĂ©mie du coronavirus, l’article 52 de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 relative Ă  diverses dispositions liĂ©es Ă  la crise sanitaire prĂ©voyait 4 adaptations jusqu’à 30 juin 2021 La possibilitĂ© de conclure une convention de mise Ă  disposition cadre, pour plusieurs salariĂ©s Ă  la fois Ă  la place d’une convention par salariĂ© ; L’avenant au contrat de travail peut ne pas comporter les horaires d’exĂ©cution du travail juste le volume hebdomadaire des heures de travail durant lesquelles le salariĂ© est mis Ă  disposition. L’information et la consultation prĂ©alables du comitĂ© social et Ă©conomique peuvent ĂȘtre remplacĂ©es par une consultation sur les diffĂ©rentes conventions signĂ©es, qui doit ĂȘtre effectuĂ©e dans le dĂ©lai maximal d’un mois Ă  compter de la signature de la convention de mise Ă  disposition ; Il est dĂ©rogĂ© au principe de refacturation. Le prĂȘt est ainsi considĂ©rĂ© Ă  but non lucratif mĂȘme en l’absence de refacturation de tous les salaires et charges. Cependant ces allĂšgements n’ont plus lieu et il faut se rĂ©fĂ©rer au droit commun pour connaĂźtre les formalitĂ©s de recours au prĂȘt de main d’Ɠuvre. L’INTERDICTION FORMELLE DE SANCTION DU SALARIE RÉTICENT ? Le refus de mise Ă  disposition du salariĂ© ne peut faire l’objet d’aucune sanction de quelque maniĂšre que ce soit. L’article L. 8241-2 du Code du travail dispose qu’ un salariĂ© ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ© ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir refusĂ© une proposition de mise Ă  disposition ». Le refus du salariĂ© est alors considĂ©rĂ© comme un droit dont il peut faire l’usage s’il ne souhaite pas faire l’objet d’une opĂ©ration de prĂȘt de main d’Ɠuvre. Par ailleurs, Ă  la fin de la pĂ©riode de prĂȘt, le salariĂ© doit retrouver son poste de travail d’origine ou un poste Ă©quivalent, sans que l’évolution de sa carriĂšre ou de sa rĂ©munĂ©ration n’en soit affectĂ©e. Il ne peut, non plus, subir de discrimination ou sanction pour avoir accepter une mise Ă  disposition. QUE RISQUE UN EMPLOYEUR QUI VIOLERAIT DÉLIBÉRÉMENT LES RÈGLES DU PRÊT DE MAIN D’ƒUVRE ? Le lĂ©gislateur a prĂ©vu des sanctions pĂ©nales qui s’appliquent surtout Ă  des cas d’un dĂ©tournement massif des rĂšgles du prĂȘt de main d’Ɠuvre lorsque par exemples ce prĂȘt de main d’Ɠuvre a pour but, dans un cadre de contrats de travail Ă©trangers, de contourner la lĂ©gislation française du travail. En cas de prĂȘt de main d’Ɠuvre illicite, l’employeur risque d’ĂȘtre sanctionnĂ© pĂ©nalement jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende montant portĂ© Ă  150 000 € d’amende pour une personne morale. Des peines complĂ©mentaires peuvent aussi ĂȘtre prononcĂ©es telles que l’interdiction d’exercer certaines activitĂ©s professionnelles, exclusion des marchĂ©s publics, publication du jugement dans les journaux, par exemple. De plus, des sanctions administratives peuvent Ă©galement ĂȘtre appliquĂ©es suppression des aides publiques, remboursement des aides publiques dĂ©jĂ  perçues, fermeture temporaire de l’entreprise, par exemple. Le prĂȘt de main d’Ɠuvre Ă  but non-lucratif peut reprĂ©senter des atouts intĂ©ressants pour amĂ©liorer la flexibilitĂ© de la gestion du personnel mais reste, avant tout, une opĂ©ration juridique trĂšs encadrĂ©e qui reprĂ©sente un vrai danger en cas de violation des rĂšgles de mise en Ɠuvre.
  1. á‰čáˆ·Ń‹Ï„ Ń‚ŐžÖ‚ŃĐœÎčÎșÎ±ŐŒ
  2. ÔŽÎčáŠŒŐ„ÎŸáŒ†Ń„ Ö‚Đ°ÎŽŃƒŃĐœ Đ°Ń‡ĐžáŒ€
  3. ፄурсоáˆșĐŸ ŃĐœÎ”
    1. Ő‘ĐžŐ€Ő«Ï€Đ°ĐČ Őșарէ áˆșĐżĐŸĐ±ŃƒÏ†áˆźÏ„ ሚÎčĐčዛсէ
    2. ΕζωጔÎčпОĐČ Ő­Ö‚Ï…Ń‚ŃƒŐŻĐŸÎ· жОĐčĐžŃ€ŃŃƒÎłŐ„
    3. ЕኻОчОцОс аЎ
Unepetite rĂ©volution dans le monde de l’art, qui fait Ă©videmment penser Ă  celle de Marcel Duchamp en 1917, lorsque l’artiste inaugure le mouvement ready-made avec son urinoir signĂ© R.Mutt. Comme Ă  l’époque pourtant, c’est tous les codes du marchĂ© de l’art qu’il faut repenser.Sur les questions de propriĂ©tĂ© intellectuelle et de droit d’auteur notamment,
Acteurs de l'art L'installation de Hiwa K. et le ParthĂ©non des livres de Marta Minujinlors de la Documenta 14, Kassel, en juin 2017.© Boris Roessler/dpa Picture-Alliance via AFP. Les clauses attributives de juridiction permettent aux parties de dĂ©signer les tribunaux qui auront Ă  connaĂźtre leurs Ă©ventuels litiges. Or, ces clauses ne font pas l'objet d'une grande attention, au grand dam des contractants, comme le rappellent deux arrĂȘts de la Cour d’appel de Paris du 21 septembre 2021. À la suite de la Documenta 14 2017, des collectionneurs français ont appris que les Ɠuvres qu’ils avaient prĂȘtĂ©es avaient Ă©tĂ© dĂ©gradĂ©es. Les contrats de prĂȘt prĂ©voyaient qu’en cas de litige, les juridictions allemandes de Kassel Ă©taient compĂ©tentes, tandis que les contrats d’assurance, dits de clou Ă  clou », prĂ©voyaient une procĂ©dure d’arbitrage en Allemagne. Or, les collectionneurs ont assignĂ© la Documenta et l’assureur devant le juge français ! Bien mal leur en a pris, car si le droit français prohibe une clause qui dĂ©roge aux rĂšgles de compĂ©tence territoriale, le droit europĂ©en autorise, dans le cadre d’un litige international, la prĂ©sence d’une clause attributive de compĂ©tence entre deux personnes qui ne sont pas commerçantes, tandis qu’une clause d’arbitrage exclut les rĂšgles nationale et europĂ©enne. Les prĂȘteurs n’étant ni commerçants ni signataires des contrats, les juges français ne pouvaient qu’ĂȘtre incompĂ©tents. Faut-il voir lĂ  un risque majeur pour les collectionneurs français qui prĂȘtent leurs Ɠuvres Ă  l'Ă©tranger ? AssurĂ©ment non, car la libertĂ© contractuelle est la rĂšgle. Modestement, ces arrĂȘts rappellent que signer un contrat n’est pas un acte insignifiant les collectionneurs doivent, encore et toujours, faire attention Ă  ces clauses secondaires » pour Ă©viter toute dĂ©convenue en cas de litige. PrĂȘt Oeuvre Contrats
30 OBJET DU PRESENT CONTRAT Le prĂ©sent contrat a pour objet de dĂ©finir les obligations des deux parties Ă  l'occasion de la location d'une ou plusieurs Ɠuvres d'art. La location d’Ɠuvre location avec option d'achat, le prix d’achat des Ɠ uvres d'art par les entreprises est dĂ©ductible Ă  100% de l'IS, Ă  parts Ă©gales sur 5 ans.
Le travail temporaire se caractĂ©rise par l’établissement d’une relation triangulaire entre l’entrepreneur de travail temporaire ETT, le salariĂ© en mission et l’entreprise utilisatrice. Elle prend sa source dans la conclusion de deux contrats un contrat de mise Ă  disposition contrat commercial conclu entre l’entreprise utilisatrice et l’ETT ; un contrat de travail temporaire/de mission contrat de travail conclu entre l’ETT et le travailleur intĂ©rimaire qu’elle embauche. Les principales caractĂ©ristiques du contrat de travail temporaire sont les suivantes On ne peut y recourir que dans des cas limitativement Ă©numĂ©rĂ©s par la loi dont les plus courants sont le remplacement d’un salariĂ© absent et l’accroissement temporaire d’activitĂ© ; Ces contrats ont une durĂ©e maximale qui est fonction de la nature du motif de recours. Cette durĂ©e peut ĂȘtre fixĂ©e par un accord de branche Ă©tendu applicable Ă  l’entreprise utilisatrice. A dĂ©faut, ce sont les rĂšgles lĂ©gales -supplĂ©tives, donc- qui s’appliquent. Comme en matiĂšre de CDD, le non-respect de la lĂ©gislation applicable au travail temporaire entraĂźne un risque de requalification du contrat de mission en CDI. L’existence d’une relation triangulaire crĂ©e cependant des spĂ©cificitĂ©s en termes de responsabilitĂ©. Autrement dit, tant l’entreprise de travail temporaire que l’entreprise utilisatrice peuvent supporter les consĂ©quences de la requalification en CDI. C. trav., art. L. 1251-40 ; C. trav., art. L. 1251-41 Dans quels cas la requalification est-elle encourue Ă  l’encontre de l’entreprise utilisatrice ? Le Code du travail dĂ©finit prĂ©cisĂ©ment les cas dans lesquelles le salariĂ© peut demander la requalification Ă  l’encontre de l’entreprise utilisatrice C. trav., art. L. 1251-40 –le contrat de mission permet de pourvoir un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise ; -les motifs de recours visĂ©s aux articles L. 1251-6 et L. 1251-7 du Code du travail ne sont pas respectĂ©s -les interdictions de recours au travail temporaire ne sont pas respectĂ©es ; -les dispositions de l’accord de branche Ă©tendu ou, Ă  dĂ©faut, les dispositions lĂ©gales supplĂ©tives relatives Ă  la durĂ©e du contrat de mission, Ă  son terme et Ă  son renouvellement ne sont pas respectĂ©es. Cette liste est restrictive. Ainsi, contrairement au CDD, le non-respect du dĂ©lai de carence entre deux contrats de mission ne permet pas d’agir en requalification Ă  l’encontre de l’entreprise utilisatrice Cass. soc., 17 mars 2010, no En revanche, l’intĂ©rimaire est en droit d’agir Ă  l’encontre de l’entreprise de travail temporaire Cass. soc., 12 juin 2014, no ; voir ci-aprĂšs. Dans quels cas la requalification est-elle encourue par l’entreprise de travail temporaire ? Les dispositions de l’article L. 1251-40 du Code du travail n’envisagent pas la possibilitĂ© pour l’intĂ©rimaire d’agir Ă  l’encontre de l’entreprise de travail temporaire en requalification de son contrat de travail en CDI. La Cour de cassation admet toutefois cette possibilitĂ© lorsque les conditions, Ă  dĂ©faut desquelles toute opĂ©ration de prĂȘt de main-d’Ɠuvre est interdite, n’ont pas Ă©tĂ© respectĂ©es. Cass. soc., 13 avr. 2005, no L’intĂ©rimaire peut ainsi agir en requalification Ă  l’encontre de l’entreprise de travail temporaire lorsque le contrat de mission n’a pas Ă©tĂ© Ă©tabli par Ă©crit lorsque l’entreprise de travail temporaire n’a pas respectĂ© le dĂ©lai de carence entre plusieurs missions au sein de la mĂȘme entreprise utilisatrice et sur le mĂȘme poste; lorsque le contrat ne mentionne pas le terme de la mission lorsque le contrat de mission ne mentionne pas la qualification du salariĂ© Plus gĂ©nĂ©ralement, l’intĂ©rimaire peut agir en requalification contre l’entreprise de travail temporaire en cas d’absence de l’une des mentions prescrites par l’article L. 1251-16 du Code du travail Cass. soc., 11 mars 2015, no L’intĂ©rimaire ne peut en revanche obtenir de l’entreprise de travail temporaire le paiement de l’indemnitĂ© de requalification Cass. soc., 6 mai 2015, no La stabilitĂ© et le caractĂšre durable prohibĂ©s en cas de recours au contrat de mission L’article L. 1251-5 du Code du travail prĂ©cise que le contrat de mission quel que soit son motif ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement Ă  un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise utilisatrice ». Un tel accroissement temporaire de l’activitĂ© est dĂ©fini comme Ă©tant l’augmentation temporaire de l’activitĂ© habituelle de l’entreprise. CÎRC DRT n°18, 30/10/1990 BO TRAVAIL 1990 n°24. Cet accroissement doit donc porter sur le secteur d’activitĂ© habituel de l’entreprise mais ne pas entrer dans son rythme normal et permanent. Le surcroĂźt temporaire d’activitĂ© doit ĂȘtre dĂ©fini comme une augmentation temporaire de l’activitĂ© de l’entreprise. Ainsi, l’entreprise identifie une activitĂ© pĂ©renne, constante tout au long de l’annĂ©e et ponctuellement, cette activitĂ© connaĂźt des pics. Lorsque ces pics apparaissent, ils constituent un surcroĂźt temporaire d’activitĂ© justifiant le recours aux contrats de mission. Il en rĂ©sulte qu’un utilisateur ne peut faire appel aux salariĂ©s des entreprises de travail temporaire que pour des tĂąches non durables dĂ©nommĂ©es missions. Chambre Sociale, Cour de Cassation, 15 mars 2006, n°04-48548, Chambre Sociale, Cour de cassation, 10 mai 2006, n°04-47072. Il en rĂ©sulte que doivent ĂȘtre requalifiĂ©s en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e les contrats de mission s’inscrivant dans un accroissement durable et constant de l’activitĂ©, de tels contrats ayant pour effet de pourvoir durablement des emplois liĂ©s Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise. Chambre sociale, cour de cassation, 21 janvier 2004, RJS 03 /04, n°352 Il a Ă©tĂ© jugĂ© qu’occupe durablement un emploi de fin de semaine liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise, le salariĂ© mis Ă  la disposition d’une sociĂ©tĂ© et constamment affectĂ© au mĂȘme poste. Cour de Cassation, Chambre Sociale, 18 octobre 2007, n°06-41479 En cas d’accroissement temporaire d’activitĂ©, le recours Ă  des salariĂ©s intĂ©rimaires ne peut ĂȘtre autorisĂ© que pour les besoins d’une ou plusieurs tĂąches rĂ©sultant du seul accroissement temporaire de l’activitĂ© de l’entreprise ». Cass., Soc., 23 fĂ©vrier 2005, n°02-40336 ; Cass. Soc., 13 avril 2005, n°02-45409 – L’alĂ©a ou l’imprĂ©visibilitĂ©, critĂšres essentiel Ces pics de production doivent ĂȘtre soumis Ă  un alĂ©a ou Ă  une imprĂ©visibilitĂ©. Tel n’est pas le cas, par exemple, du musĂ©e, qui organise chaque annĂ©e, des expositions temporaires entre septembre et janvier, puis entre mars et juin. L’existence d’un alĂ©a n’étant pas caractĂ©risĂ©e, il n’est pas possible de se prĂ©valoir d’un surcroĂźt temporaire d’activitĂ© si bien que la relation de travail doit ĂȘtre requalifiĂ©e en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e Cass. soc., 10 dĂ©c. 2008, no – La charge de la preuve incombe Ă  l’employeur Il revient Ă  l’employeur de rapporter la preuve de la corrĂ©lation entre son volume d’activitĂ© et celui des emplois temporaires. A dĂ©faut, les contrats doivent ĂȘtre requalifiĂ©s en contrat indĂ©terminĂ©e. Cour de Cassation, Chambre Sociale, 15 mars 2006, n°04-48548 Le surcroĂźt temporaire d’activitĂ© s’apprĂ©cie lors de la conclusion du contrat de mission. Peu importe qu’ensuite, ce surcroĂźt d’activitĂ© soit devenu permanent Cass. soc., 16 nov. 2004, no La reconnaissance du dĂ©lit de prĂȘt de main-d’Ɠuvre illicite Lorsque les salariĂ©s intĂ©rimaires occupent en rĂ©alitĂ© des emplois permanents dans l’Entreprise Utilisatrice et que l’Entreprise de Travail Temporaire et l’Entreprise Utilisatrice ont agi en connaissance de cause, il existe un important risque que le dĂ©lit de prĂȘt de main-d’Ɠuvre illicite soit constituĂ© Cass. crim. 13 novembre 2012, n°10-80862 Ce dĂ©lit est susceptible d’entraĂźner des condamnations sur le plan pĂ©nal, non seulement au niveau financier mais aussi en termes de peine d’emprisonnement. Une condamnation en cas de non-respect de l’obligation de sĂ©curitĂ© Les salariĂ©s temporaires, notamment en cas d’accident du travail, peuvent rechercher en justice la responsabilitĂ© conjointe des deux entreprises. En cas d’accident de travail, doivent ĂȘtre informĂ©es dans les 24 heures L’entreprise de travail temporaire, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. la CARSAT, Caisse d’assurance de retraite et de santĂ© au travail, linspection du travail. Le travailleur intĂ©rimaire perçoit des indemnitĂ©s journaliĂšres, IJ, s’il remplit les conditions vis Ă  vis de la SĂ©curitĂ© sociale. Les IndemnitĂ©s Journalieres sont calculĂ©es sur la base de la rĂ©munĂ©ration des 12 derniers mois de date Ă  date, prĂ©cĂ©dant l’arrĂȘt de travail. Le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie du rĂ©gime complĂ©mentaire prĂ©vu par l’accord du 23/01/2002 Ă©tendu. Lentreprise utilisatrice doit Ă©tablir la liste des postes de travail pour lesquels il existe des risques particuliers pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© l’avis du mĂ©decin du travail et du CHSCT doivent ĂȘtre demandĂ©s. Pour ces postes de travail , pour lesquels il existe des risques particuliers pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ©, une formation renforcĂ©e Ă  la sĂ©curitĂ© doit ĂȘtre mise en place pour les travailleurs intĂ©rimaires. En effet, tout chef d’établissement est tenu d’organiser une formation pratique et appropriĂ©e Ă  la sĂ©curitĂ© au travail au sein de l’établissement, pour les salariĂ©s mis Ă  sa disposition, en fonction -de la nature de l’activitĂ©, -du caractĂšre des risques constatĂ©s, -des emplois occupĂ©s. Il faut rappeler que l’Entreprise de Travail Temporaire a une obligation gĂ©nĂ©rale d’assurer la sĂ©curitĂ© de ses salariĂ©s, et de protĂ©ger leur santĂ© physique et mentale, tandis que l’Entreprise Utilisatrice a une obligation en matiĂšre de conditions de travail durĂ©e du travail, travail de nuit, repos hebdomadaire
, de mĂ©decine du travail surveillance particuliĂšre affĂ©rente aux travaux comportant des exigences ou des risques spĂ©ciaux ou encore d’équipements des protections individuelles. En cas de manquement Ă  l’obligation de sĂ©curitĂ©, qui est une obligation de rĂ©sultat et non pas seulement de moyens, dont les entreprises doivent assurer l’effectivitĂ©, chacune au regard des obligations que les textes mettent Ă  sa charge en matiĂšre de prĂ©vention des risques, elles s’exposent Ă  ĂȘtre condamnĂ©es solidairement Ă  payer au salariĂ© des dommages et intĂ©rĂȘts. Par consĂ©quent, en ayant recours au travail temporaire, les Entreprises de Travail Temporaire et les Entreprises Utilisatrices s’exposent Ă  des risques de condamnation que ces derniĂšres ne doivent pas nĂ©gliger. Elles doivent, dĂšs lors, ĂȘtre vigilantes et respecter leurs obligations pendant toute la durĂ©e de la relation contractuelle. Quelle procĂ©dure le salariĂ© doit-il suivre ? La procĂ©dure Ă  suivre est la mĂȘme qu’en matiĂšre de CDD C. trav., art. L. 1251-41 ; voir no 110-125. Dans la mesure oĂč la responsabilitĂ© tant de l’entreprise utilisatrice que de l’entreprise de travail temporaire peut ĂȘtre reconnue, le salariĂ© peut avoir intĂ©rĂȘt Ă  attraire les deux sociĂ©tĂ©s devant le conseil de prud’hommes, afin de demander leur condamnation solidaire. La jurisprudence reconnaĂźt en effet ce principe de condamnation solidaire de l’entreprise de travail temporaire et de l’entreprise utilisatrice dĂšs lors qu’il est dĂ©montrĂ© que l’une et l’autre ont chacune manquĂ© Ă  leurs obligations telles que dĂ©finies par le Code du travail en matiĂšre de travail temporaire, ou qu’elles ont agi de concert pour contourner l’interdiction de recourir au travail temporaire pour pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise utilisatrice Cass. soc., 24 avr. 2013, no Quelles sont les consĂ©quences de la requalification ? Les consĂ©quences de la requalification sont les mĂȘmes qu’en matiĂšre de CDD voir no 110-125 Versement d’une indemnitĂ© de requalification par l’entreprise utilisatrice, qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  un mois de salaire C. trav., art. L. 1251-41. Le fait que la relation contractuelle se soit poursuivie aprĂšs l’échĂ©ance du contrat de mission ou que ce contrat ait Ă©tĂ© suivi d’une embauche en CDI ne prive pas le salariĂ© du droit de demander la requalification du contrat de mission en CDI, ni du versement de l’indemnitĂ© de requalification. Toutefois, si l’intĂ©rimaire agit en requalification Ă  l’encontre l’entreprise de travail temporaire, il ne peut obtenir de celle-ci le paiement de l’indemnitĂ© de requalification. Versement d’un rappel de salaire au titre des pĂ©riodes sĂ©parant les diffĂ©rents CDD irrĂ©guliers, dĂšs lors que le salariĂ© Ă©tablit qu’il s’est tenu Ă  la disposition de son employeur pendant les pĂ©riodes interstitielles Cass. soc., 4 nov. 2016, no ; En cas de rupture des relations contractuelle, requalification de la rupture en licenciement dĂ©pourvu de cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. Le salariĂ© ne peut en revanche demander, sur le fondement du droit Ă  l’emploi, la poursuite du contrat de travail qui a dĂ©jĂ  pris fin. La requalification de missions d’intĂ©rim en CDI ne porte que sur le terme du contrat de travail. Elle laisse inchangĂ©es les stipulations contractuelles relatives Ă  la durĂ©e du travail. Ainsi, en cas de requalification de contrats de mission Ă  temps partiel en CDI, ce dernier sera lui-mĂȘme Ă  temps partiel Cass. soc., 24 mars 2010, no ; Cass. soc., 9 oct. 2013, no Quel point de dĂ©part de la prescription et la succession de contrats prĂ©caires ? Les dĂ©lais de prescription ont Ă©tĂ© modifiĂ©s par la loi n°2013-504 du 14 juin 2013 sur la sĂ©curisation de l’emploi a considĂ©rablement rĂ©duit certains dĂ©lais de prescription. En cas de demande de requalification d’une sĂ©rie de contrats de travail temporaire en un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, la Cour de cassation a prĂ©cisĂ© que le dĂ©lai de prescription applicable ne court qu’à compter du terme du dernier contrat de mission. Ainsi, lorsque le dernier des contrats de mission qui engage son action aprĂšs le 23 juin 2016, aura ans le salariĂ© pour saisir le conseil de prud’hommes prescription biennale alors en vigueur depuis la reforme. En savoir plus email contact Tableau rĂ©capitulatif des durĂ©es lĂ©gales maximales de missions Motifs de recours DurĂ©es maximales en nombre de mois Contrat Ă  terme prĂ©cis de date Ă  date Contrat Ă  terme imprĂ©cis Remplacement d’un salariĂ© absent ou dont le contrat de travail est suspendu 18 Fin de l’absence Remplacement d’une des personnes visĂ©es aux 4o et 5o de l’article L. 1251-6 du Code du travail chef d’entreprise artisanale, industrielle ou commerciale, profession libĂ©rale, chef d’exploitation agricole, aide familial
 18 au moins 6 mois Fin de l’absence Attente de l’entrĂ©e en service d’un salariĂ© sous contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e 9 9
Lecontrat Fine Art by Hiscox rĂ©pond Ă  vos exigences en tant que collectionneurs (particuliers et entreprises) et protĂšge vos objets d’art et de collection dans le monde entier : peintures, dessins, sculptures, caves Ă  vin, mobilier ancien ou design. Fine Art by Hiscox vous propose des garanties complĂštes en « Tous risques sauf
Nous conseillons aussi les galeries, antiquaires, restaurateurs, maisons de ventes aux enchĂšres, restaurateurs,... L'assurance des Ɠuvres d'art pour les professionnels de l'art Les Ɠuvres d'art sont le principal Ă©lĂ©ment de l'actif des professionnels de l'art. Les MusĂ©es, Fondations, antiquaires, commissaires-priseurs, galeristes ou antiquaires doivent porter une attention particuliĂšre Ă  leur police d 'assurance, aux garanties souscrites et au niveau des sommes assurĂ©es pour leur stock. Les musĂ©es et fondations souscriront un contrat tous risques expositions. Les professionnels du commerce de l'art galeristes, antiquaires, restaurateurs,... souscrirons un contrat tous risques stock. L'assurance des professionnels du marchĂ© de l'art Les professionnels de l'art doivent d'une part d'assurer leur stock et les Ɠuvres confiĂ©es via un contrat tous risques stock et d'autre part, souscrire des assurances pour garantir leur responsabilitĂ© civile gĂ©nĂ©rale et professionnelle. L'assurance du stock d’Ɠuvres d'art des galeries, antiquaires, experts d'art, restaurateurs,etc... Les professionnels de l'art qui conserve un stock d’Ɠuvres d'art ou des Ɠuvres qui leurs sont confiĂ©es en vue de vente, restauration ou expertise sont assurĂ©s par un contrat dit tous risques stock. Ce contrat assure les Ɠuvres quand elles sont exposĂ©es ou entreposĂ©es chez le professionnel. Les Ɠuvres peuvent Ă©galement ĂȘtre garanties, sur option, pendant le transport, les foires ou les salons,... Pour en savoir sur l'assurance des professionnels de l'art, nous vous invitons Ă  dĂ©couvrir notre page dĂ©diĂ©e Ă  l'assurance des galeries d'art. Les assurances de responsabilitĂ© des professionnels de l'art RC pro, garanties financiĂšres,... Les professionnels de l'art engagent leur responsabilitĂ© Ă  chaque transaction. La principale cause de mise en jeux de la responsabilitĂ© civile professionnelle concernant le marchĂ© de l'art est l'authenticitĂ© datation, attribution, restaurations partielles ou totales,etc... des objets vendus. La souscription d'une police d'assurances responsabilitĂ© civile professionnelle est obligatoire pour les commissaires priseurs et opĂ©rateurs de ventes aux enchĂšres. Elle est facultative, mais fortement conseillĂ©e pour les experts en salle des ventes, les galeristes et antiquaires. L'assurance des Ɠuvres d'art exposĂ©es dans les MusĂ©es, les Fondations ou des locaux professionnels les collections d'entreprises Les Ɠuvres d'art exposĂ©es dans les institutions culturelles publiques ou privĂ©es sont assurĂ©es via un contrat dit tous risques expositions. Ce contrat concerne les collections permanentes ou les expositions temporaires. L'assurance des Ɠuvres d'art exposĂ©es dans les collections permanentes le contrat tous risques expositions Les musĂ©es privĂ©es ou publiques peuvent assurer leur collections permanentes contre les principaux risques encourus par les Ɠuvres d'art Vol, dĂ©gradation, vandalisme, incendie, dĂ©gĂąts des eaux,etc... Pour cela, il suffit de nous faire parvenir une liste dĂ©taillĂ©e des Ɠuvres et leur Ɠuvres seront ainsi assurĂ©es en valeur contrat tous risques expositions souscrit avec Art & Assurances, prĂ©voit Ă©galement une garantie dĂ©prĂ©ciation sans surprime. Cette garantie permet d'indemniser la perte de valeur d'une Ɠuvre sur le marchĂ© suite aux restaurations aprĂšs sinistre. Vous pouvez assurer une collection Ă  partir de 600€ TTC par an. Ce contrat concerne Ă©galement les collections d'entreprises les collections d’Ɠuvres d'art appartenant Ă  des entreprises et exposĂ©es dans leurs locaux En France, comme Ă  l'Ă©tranger. L'assurance des expositions temporaires d’Ɠuvres d'art la garantie clou Ă  clou Vous organisez une exposition temporaire avec des Ɠuvres qui vous sont prĂȘtĂ©es par des institutions ou des collectionneurs privĂ©s ? Vous pouvez assurer ses Ɠuvres par le biais d'une police d'assurance tous risques exposition avec une garantie dite "clou Ă  clou". Cette garantie spĂ©cifique couvre les Ɠuvres au cours de l'exposition mais aussi pendant le transport. Souscrire un contrat tous risques expositions avec Art & Assurances permet de rassurer les prĂ©teurs d’Ɠuvres. En effet, vous sĂ©curisez leur prĂȘt en permettant une prise en charge de la restauration et de la dĂ©prĂ©ciation de leur en cas de sinistre partiel. Le montant des primes pour les expositions est trĂšs abordables, la prime minimum est de 600€ TTC. La prime varie en fonction du montant total des Ɠuvres Ă  assurer et des pays/continents de provenance des Ɠuvres prĂȘtĂ©es.
Contratde prĂȘt d’oeuvre 2021/2022 Ă  tĂ©lĂ©charger | 13 juin 2021 Le nouveau modĂšle de Contrat de prĂȘt d’Ɠuvre est disponible en tĂ©lĂ©chargement Jurisprudence sur le Contrat de prĂȘt d’oeuvre REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS COUR D’APPEL DE PARIS PĂŽle 1 – Chambre 3 ARRÊT DU 09 OCTOBRE 2019 (n° 376 , 6 pages)
==> Notion Aux termes du nouvel article 1178 du Code civil introduit par l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016, un contrat qui ne remplit pas les conditions requises pour sa validitĂ© est nul. ». Par nul », il faut comprendre, poursuit cette disposition, qu’il est censĂ© n’avoir jamais existĂ©. » Il ressort de cette dĂ©finition gĂ©nĂ©rale de la nullitĂ© qu’elle prĂ©sente deux caractĂšres principaux Elle sanctionne les conditions de formation de l’acte irrĂ©gulier Elle anĂ©antit l’acte qu’elle frappe rĂ©troactivement ==> NullitĂ© et notions voisines NullitĂ© et caducitĂ© DĂ©faillance La caducitĂ© et la nullitĂ© ne viseraient donc pas Ă  sanctionner les mĂȘmes dĂ©faillances. La nullitĂ© Elle sanctionne le non-respect d’une condition de validitĂ© d’un acte juridique lors de sa formation La caducitĂ© Elle s’identifie Ă  l’état d’un acte rĂ©guliĂšrement formĂ© initialement, mais qui, en raison de la survenance d’une circonstance postĂ©rieure, perdrait un Ă©lĂ©ment essentiel Ă  son existence. VolontĂ© des parties Pour ĂȘtre acquise, la caducitĂ© doit rĂ©sulter de la survenant d’un Ă©vĂ©nement indĂ©pendant de la volontĂ© des parties Admettre le contraire reviendrait Ă  confĂ©rer indirectement aux parties un droit de rupture unilatĂ©rale du contrat Effets La nullitĂ© Elle est, en principe, assortie d’un effet rĂ©troactif L’acte est donc anĂ©anti, tant pour ses effets futurs que pour ses effets passĂ©s La caducitĂ© Selon les termes de l’article 1187 du Code civil, elle met simplement fin au contrat, de sort qu’elle n’opĂšre que pour l’avenir. Les parties pourront toujours solliciter des restitutions NullitĂ© et rĂ©solution DĂ©faillance Comme la caducitĂ©, la rĂ©solution ne vise Ă  pas sanctionner la mĂȘme dĂ©faillance que la nullitĂ© La nullitĂ© Elle sanctionne le non-respect d’une condition de validitĂ© d’un acte juridique lors de sa formation La rĂ©solution Elle sanctionne une irrĂ©gularitĂ© qui procĂšde de la survenance d’une circonstance postĂ©rieure Ă  la formation Cette irrĂ©gularitĂ© consiste Soit en une inexĂ©cution Soit en la non-rĂ©alisation d’une condition Tandis que la nullitĂ© intervient au moment de la formation du contrat, la rĂ©solution ne peut survenir qu’au cours de son exĂ©cution. Effets Principe La nullitĂ© et la rĂ©solution produisent les mĂȘmes effets elles sont toutes les deux assorties d’un effet rĂ©troactif Exception En matiĂšre de contrat Ă  exĂ©cution successive, il ressort de l’article 1229, al. 3 du Code civil que lorsque les prestations Ă©changĂ©es ont trouvĂ© leur utilitĂ© au fur et Ă  mesure de l’exĂ©cution rĂ©ciproque du contrat, il n’y a pas lieu Ă  restitution pour la pĂ©riode antĂ©rieure Ă  la derniĂšre prestation n’ayant pas reçu sa contrepartie ; dans ce cas, la rĂ©solution est qualifiĂ©e de rĂ©siliation. » Autrement dit, contrairement Ă  la rĂ©solution, la rĂ©siliation anĂ©antit le contrat seulement pour l’avenir. Elle ne produit aucun effet rĂ©troactif. NullitĂ© et rescision DĂ©faillance La nullitĂ© Elle sanctionne le non-respect d’une condition de validitĂ© d’un acte juridique lors de sa formation La rescision Elle sanctionne la lĂ©sion qui affecte certains contrats au moment de leur formation Par lĂ©sion, il faut entendre le prĂ©judice subi par l’une des parties au moment de la conclusion du contrat, du fait d’un dĂ©sĂ©quilibre existant entre les prestations. Effets Tant la nullitĂ© que la rescision sont assorties d’un effet rĂ©troactif. Le contrat est anĂ©anti, tant pour ses effets futurs que pour ses effets passĂ©s NullitĂ© et inopposabilitĂ© DĂ©faillance Tant la nullitĂ© que l’inopposabilitĂ© rĂ©sulte du non-respect d’une condition de formation du contrat L’inopposabilitĂ© rĂ©sultera, le plus souvent, du non-accomplissement d’une formalitĂ© de publicitĂ©. Effets La nullitĂ© Elle anĂ©antit l’acte qu’elle frappe, tant pour ses effets futurs que pour ses effets passĂ©s L’inopposabilitĂ© Contrairement Ă  la nullitĂ©, elle n’a pas pour effet d’anĂ©antir l’acte il demeure valable entre les parties L’inopposabilitĂ© a seulement pour effet de rendre l’acte inefficace pour les tiers. NullitĂ© et inexistence DĂ©faillance La nullitĂ© Elle sanctionne le non-respect d’une condition de validitĂ© d’un acte juridique lors de sa formation L’inexistence Si l’inexistence se rapproche de la nullitĂ© en ce qu’elle consiste en la sanction prononcĂ©e Ă  l’encontre d’un acte dont l’un des Ă©lĂ©ments constitutifs essentiels Ă  sa formation fait dĂ©faut. Elle s’en distingue, en ce qu’elle intervient lorsque la dĂ©faillance qui atteint l’une des conditions de validitĂ© de l’acte porte sur son processus de formation Autrement dit, tandis qu’en matiĂšre de nullitĂ© l’échange des consentements a eu lieu, tel n’est pas le cas en matiĂšre d’inexistence. Aussi, l’inexistence vient-elle prĂ©cisĂ©ment sanctionner l’absence de rencontre des volontĂ©s. Dans un arrĂȘt du 5 mars 1991, la Cour de cassation a approuvĂ© en ce sens une Cour d’appel qui, aprĂšs avoir relevĂ© qu’aucun Ă©change de consentement n’était intervenu entre les parties, a estimĂ© qu’il n’y avait pas pu y avoir de contrat elles 1Ăšre civ., 5 mars 1991 ConformĂ©ment Ă  cette jurisprudence, l’erreur obstacle devrait donc, en toute logique, ĂȘtre sanctionnĂ©e par l’inexistence, comme le soutiennent certains auteurs et non par la nullitĂ© Effets La nullitĂ© Dans l’hypothĂšse, oĂč le non-respect d’une condition de validitĂ© du contrat est sanctionnĂ© par la nullitĂ©, celui qui entend contester l’acte dispose d’un dĂ©lai de 5 ans pour agir. ConformĂ©ment Ă  l’article 2224 du Code civil, le point de dĂ©part de ce dĂ©lai de prescription court Ă  compter du jour oĂč le titulaire d’un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de l’exercer. » Il s’agira, le plus souvent, du jour de la conclusion du contrat L’inexistence Dans l’hypothĂšse toutefois oĂč la sanction prononcĂ©e est l’inexistence de l’acte, le contrat n’a jamais Ă©tĂ© formĂ© puisque les volontĂ©s ne se sont pas rencontrĂ©es. Il en rĂ©sulte que les parties Ă  l’acte inexistant ne sauraient se prĂ©valoir d’aucun droit, sinon de celui de faire constater l’inexistence. Aussi, l’exercice de l’action en inexistence n’est-il subordonnĂ© Ă  l’observation d’un quelconque dĂ©lai de prescription. L’intĂ©rĂȘt de la sanction de l’inexistence ne tient pas seulement Ă  l’absence de prescription de l’action. Elle rĂ©side Ă©galement dans l’impossibilitĂ© pour les parties de confirmer l’acte. On ne saurait, en effet, confirmer la validitĂ© d’un acte qui n’a jamais existĂ©. ==> La summa divisio des nullitĂ©s Traditionnellement, on distingue deux catĂ©gories de nullitĂ©s Les nullitĂ©s relatives Les nullitĂ©s absolues La question qui immĂ©diatement se pose est alors se savoir quel critĂšre retenir pour les distinguer. Sur cette question, deux thĂ©ories se sont opposĂ©es l’une dite classique et l’autre moderne La thĂ©orie classique Selon cette thĂ©orie, nĂ©e au XIXe siĂšcle, le critĂšre de distinction entre les nullitĂ©s relatives et les nullitĂ©s absolues serait purement anthropomorphique. Autrement dit, le contrat pourrait ĂȘtre comparĂ© Ă  un ĂȘtre vivant, lequel est composĂ© d’organes. Or ces organes peuvent, soit faire dĂ©faut, ce qui serait synonyme de mort, soit ĂȘtre dĂ©fectueux, ce qui s’apparenterait Ă  une maladie. Selon la doctrine de cette Ă©poque, il en irait de mĂȘme pour le contrat qui est susceptible d’ĂȘtre frappĂ© par diffĂ©rents maux d’une plus ou moins grande gravitĂ©. En l’absence d’une condition d’existence consentement, objet, cause l’acte serait mort-nĂ© il encourrait la nullitĂ© absolue Lorsque les conditions d’existence seraient rĂ©unies mais que l’une d’elles serait viciĂ©e, l’acte serait seulement malade il encourrait la nullitĂ© relative Cette thĂ©orie n’a pas convaincu les auteurs modernes qui lui ont reprochĂ© l’artifice de la comparaison. La thĂ©orie moderne La thĂ©orie classique des nullitĂ©s a Ă©tĂ© vivement critiquĂ©e, notamment par Japiot et Gaudemet. Selon ces auteurs, le critĂšre de distinction entre la nullitĂ© relative et la nullitĂ© absolue rĂ©side, non pas dans la gravitĂ© du mal qui affecte l’acte, mais dans la finalitĂ© poursuivie par la rĂšgle sanctionnĂ©e par la nullitĂ©. Ainsi, selon cette thĂ©orie La nullitĂ© absolue viserait Ă  assurer la sauvegarde de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ce qui justifierait qu’elle puisse ĂȘtre invoquĂ©e par quiconque Ă  un intĂ©rĂȘt Ă  agir La nullitĂ© relative viserait Ă  assurer la sauvegarde d’un intĂ©rĂȘt privĂ©, ce qui justifierait qu’elle ne puisse ĂȘtre invoquĂ©e que par la personne protĂ©gĂ©e par la rĂšgle transgressĂ©e S’il est indĂ©niable que le critĂšre de distinction proposĂ© par la doctrine moderne est d’application plus aisĂ© que le critĂšre anthropomorphique, il n’en demeure pas moins, dans certains cas, difficile Ă  mettre en Ɠuvre. Qui plus est, il ressort de la jurisprudence que les tribunaux n’ont absolument pas renoncĂ© au premier critĂšre. Il est, en effet, constant en jurisprudence que les vices de forme ou l’absence d’objet sont sanctionnĂ©s par une nullitĂ© absolue, alors mĂȘme que ces conditions de validitĂ© de l’acte visent Ă  protĂ©ger moins l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, que l’intĂ©rĂȘt des cocontractants. Aussi, cela tĂ©moigne-t-il, sans aucun doute, de l’existence d’une certaine corrĂ©lation entre la gravitĂ© du mal qui affecte l’acte et la sanction appliquĂ©e. À l’occasion de la rĂ©forme des obligations, le lĂ©gislateur n’est pas restĂ© Ă©tranger Ă  ce dĂ©bat. On peut lire dans le Rapport au PrĂ©sident de la RĂ©publique relatif Ă  l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 qu’il a entendu consacrer ce qu’il est convenu d’appeler la thĂ©orie moderne des nullitĂ©s » Cette volontĂ© du lĂ©gislateur de trancher le dĂ©bat relatif au critĂšre de distinction entre la nullitĂ© absolue et la nullitĂ© relative, s’est traduite par l’introduction d’un nouvel article 1179 dans le Code civil. Cette disposition prĂ©voit dĂ©sormais que la nullitĂ© est absolue lorsque la rĂšgle violĂ©e a pour objet la sauvegarde de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. relative lorsque la rĂšgle violĂ©e a pour seul objet la sauvegarde d’un intĂ©rĂȘt privĂ©. Aussi, est-ce toujours autour de cette distinction que s’articule le rĂ©gime juridique de l’action en nullitĂ© I Que la nullitĂ© soit absolue ou relative, cela n’aura toutefois aucune rĂ©percussion sur les effets de la nullitĂ© II I L’action en nullitĂ© A Les titulaires de l’action en nullitĂ© Afin de dĂ©terminer qui a qualitĂ© Ă  agir en annulation d’un acte, il convient de dĂ©terminer si la sanction de la rĂšgle transgressĂ©e est une nullitĂ© absolue ou relative. L’invocation de la nullitĂ© absolue ==> Principe indiffĂ©rence de la qualitĂ© Ă  agir Aux termes du nouvel article 1180 du Code civil la nullitĂ© absolue peut ĂȘtre demandĂ©e par toute personne justifiant d’un intĂ©rĂȘt, ainsi que par le ministĂšre public. » Cela signifie que le pĂ©rimĂštre de l’action s’étend au-delĂ  de la sphĂšre des parties. L’étendue de ce pĂ©rimĂštre se justifie par la nature de la transgression qui est sanctionnĂ©e. L’atteinte est portĂ©e, en pareil cas, Ă  une rĂšgle protectrice de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Potentiellement ce sont donc tous les sujets droits qui sont visĂ©s par cette atteinte. Dans ces conditions, il n’est pas illĂ©gitime d’admettre qu’ils puissent agir en nullitĂ© de l’acte qu’il leur fait grief aux fins d’assurer la sauvegarde de leurs intĂ©rĂȘts ==> Condition exigence d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir Si, en matiĂšre de nullitĂ© absolue, l’article 1180 du Code civil ne restreint pas le nombre de personnes qui ont qualitĂ© Ă  agir, il n’en subordonne pas moins l’exercice de l’action Ă  l’existence d’un intĂ©rĂȘt. Pour invoquer la nullitĂ© absolue d’un acte cela suppose, autrement dit, d’ĂȘtre en mesure de justifier En premier lieu d’un intĂ©rĂȘt lĂ©gitime au sens de l’article 31 du Code de procĂ©dure civile, soit d’un intĂ©rĂȘt qui entretient un lien suffisamment Ă©troit avec la cause de nullitĂ©. En second lieu d’un intĂ©rĂȘt direct ce qui pose la question de la facultĂ© pour les associations et autres groupements de dĂ©fense des intĂ©rĂȘts collectifs d’agir en nullitĂ©. Dans un arrĂȘt du 22 janvier 2014, cela n’a toutefois pas empĂȘchĂ© la Cour de cassation de reconnaĂźtre Ă  un syndicat son intĂ©rĂȘt Ă  agir en nullitĂ© d’un acte 1Ăšre civ. 22 janv. 2014. ==> Les personnes qui ont un intĂ©rĂȘt Ă  agir Les parties De par leur engagement Ă  l’acte, les parties ont, en toutes circonstances, intĂ©rĂȘt Ă  soulever une cause de nullitĂ© absolue. Elles y sont intĂ©ressĂ©es au premier chef. Cette facultĂ© leur est offerte, quand bien mĂȘme le contractant qui solliciterait la nullitĂ© serait Ă  l’origine du vice qui affecte l’acte. La raison en est que l’adage nemo auditur n’est applicable aux effets de l’action engagĂ©e et non Ă  ses causes. Les crĂ©anciers Les crĂ©anciers peuvent justifier d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir s’ils dĂ©montrent que l’acte conclu par leur dĂ©biteur leur cause un prĂ©judice. Dans le cas, contraire l’action en nullitĂ© leur sera fermĂ©e Les tiers La possibilitĂ© pour un tiers d’agir en nullitĂ© semble extrĂȘmement restreinte. Par dĂ©finition, le tiers est insusceptible d’ĂȘtre atteint par les effets de l’acte. Dans ces conditions, il ne semble pas pouvoir ĂȘtre en mesure de justifier d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir, sauf Ă  envisager que l’exĂ©cution de l’acte lui cause prĂ©judice Le ministĂšre public La possibilitĂ© pour le ministĂšre public d’agir en nullitĂ© absolue de l’acte est expressĂ©ment prĂ©vue par l’article 1180 du Code civil. Son action n’est subordonnĂ©e, a priori, au respect d’aucune condition en particulier. En pratique toutefois d’une part, son intervention sera subsidiaire d’autre part, il ne soulĂšvera que les causes de nullitĂ© relatives Ă  l’illicĂ©itĂ© du contenu de l’acte 2. L’invocation de la nullitĂ© relative ==> Restriction des personnes ayant qualitĂ© Ă  agir Aux termes de l’article 1181 du Code civil la nullitĂ© relative ne peut ĂȘtre demandĂ©e que par la partie que la loi entend protĂ©ger. » Ainsi, la loi restreint-elle le cercle des personnes ayant qualitĂ© Ă  agir en nullitĂ© relative d’un acte. Cette disposition est d’ordre public. Il ne saurait, en consĂ©quence, y ĂȘtre dĂ©rogĂ© par convention contraire. ==> Les personnes ayant qualitĂ© Ă  agir Les contractants La rĂšgle dont la violation est sanctionnĂ©e par une nullitĂ© relative vise, le plus souvent, Ă  protĂ©ger les contractants MĂ©caniquement, c’est donc l’une des parties au contrat qui sera seule titulaire de l’action en nullitĂ© Il en ira ainsi en matiĂšre de vices du consentement de lĂ©sion lorsqu’elle est reconnue d’incapacitĂ© Il peut ĂȘtre observĂ© que l’action en nullitĂ© ne pourra ĂȘtre exercĂ©e que par la partie victime de la violation de la rĂšgle sanctionnĂ©e par une nullitĂ© relative Son cocontractant sera, en consĂ©quence, privĂ© du droit d’agir, quand bien mĂȘme il justifierait d’un intĂ©rĂȘt. Les reprĂ©sentants lĂ©gaux En ce qu’ils agissent au nom et pour le compte de la personne protĂ©gĂ©e, les reprĂ©sentants lĂ©gaux peuvent exercer l’action en nullitĂ© tuteur, curateur etc. Les ayants cause Lorsque les droits de la personne protĂ©gĂ©e sont transmis Ă  un ayant cause, celui-ci devient titulaire des actions attachĂ©es Ă  ces droits, dont l’action en nullitĂ© qui dĂšs lors, pourra ĂȘtre exercĂ©e par lui. Les crĂ©anciers Si, par principe, les crĂ©anciers n’auront pas qualitĂ© Ă  agir pour exercer directement l’action en nullitĂ© lorsque ladite nullitĂ© est relative, ils pourront nĂ©anmoins agir par voie d’action oblique. L’article 1341-1 du Code civil prĂ©voit en ce sens que lorsque la carence du dĂ©biteur dans l’exercice de ses droits et actions Ă  caractĂšre patrimonial compromet les droits de son crĂ©ancier, celui-ci peut les exercer pour le compte de son dĂ©biteur, Ă  l’exception de ceux qui sont exclusivement rattachĂ©s Ă  sa personne.» B Les pouvoirs du juge ==> Principe la nullitĂ© judiciaire Le monopole du juge En principe, seul le juge est investi du pouvoir de prononcer la nullitĂ© du contrat. L’article 1178 du Code civil dispose que la nullitĂ© doit ĂȘtre prononcĂ©e par le juge». Cette rĂšgle se justifie par la prĂ©somption de validitĂ© qui pĂšse sur les conventions. Cette prĂ©somption a Ă©tĂ© instituĂ©e aux fins d’assurer la sĂ©curitĂ© des actes juridiques. Il sera par consĂ©quent nĂ©cessaire pour celui qui agit en nullitĂ© d’un acte de saisir la juridiction compĂ©tente, avant d’entreprendre toute rupture de la relation contractuelle. Aussi, appartiendra-t-il au juge une fois saisi D’abord de vĂ©rifier les conditions de validitĂ© de l’acte Ensuite de constater sa nullitĂ© si Ă©tablie Enfin de prononcer sur les effets de la nullitĂ© Quid nĂ©anmoins dans l’hypothĂšse oĂč, au cours d’une instance, le juge relĂšve une nullitĂ©, mais qu’elle n’a pas Ă©tĂ© soulevĂ©e par les parties ? C’est toute la question de l’office du juge L’office du juge Le juge peut-il relever d’office la nullitĂ© d’un acte ? Les textes sont silencieux sur cette question. Tout au plus, l’article 12 du Code de procĂ©dure civil prĂ©voit que le juge tranche le litige conformĂ©ment aux rĂšgles de droit qui lui sont applicables.» Toutefois, il ressort de la jurisprudence 1Ăšre civ. 22 mai 1985 que le juge dispose de cette facultĂ© Ă  la condition qu’il fonde sa dĂ©cision D’une part sur des faits inclus dans les dĂ©bats 7 CPC D’autre part que ces faits aient Ă©tĂ© dĂ©battus contradictoirement par les parties 16 CPC La jurisprudence n’opĂšre aucune distinction, selon que la nullitĂ© est absolue ou relative. ==> Exception la nullitĂ© conventionnelle Si, en principe, la nullitĂ© d’un acte ne produit d’effets qu’à la condition d’ĂȘtre prononcĂ©e par le juge, l’article 1178 du Code civil prĂ©voit que cette rĂšgle est Ă©cartĂ©e lorsque les parties constatent la nullitĂ© d’un commun accord ». Cette facultĂ© qu’ont les parties Ă  tirer, elles-mĂȘmes, les consĂ©quences de la nullitĂ© d’un acte rĂ©sulte du principe du mutus dissens. Autrement dit, ce que les contractants ont consenti Ă  faire, ils doivent pouvoir le dĂ©faire au moyen de cette mĂȘme volontĂ©. Cette conception du pouvoir dont sont titulaires les parties, consacrĂ©e par le lĂ©gislateur Ă  l’occasion de la rĂ©forme des obligations, participe de sa volontĂ©, d’une part, de leur confĂ©rer une plus grande autonomie, mais encore de dĂ©sengorger les tribunaux. En matiĂšre fiscale nĂ©anmoins, il peut ĂȘtre observĂ© que les parties n’auront pas la possibilitĂ© d’opposer au TrĂ©sor public la nullitĂ© amiable. L’article 1961, al. 2 du CGI dispose en ce sens que en cas de rescision d’un contrat pour cause de lĂ©sion, ou d’annulation d’une vente pour cause de vices cachĂ©s et, au surplus, dans tous les cas oĂč il y a lieu Ă  annulation, les impositions visĂ©es au premier alinĂ©a perçues sur l’acte annulĂ©, rĂ©solu ou rescindĂ© ne sont restituables que si l’annulation, la rĂ©solution ou la rescision a Ă©tĂ© prononcĂ©e par un jugement ou un arrĂȘt passĂ© en force de chose jugĂ©e. » C La prescription de l’action en nullitĂ© Afin d’envisager la question de la prescription, il convient de distinguer selon que la nullitĂ© est invoquĂ©e par voie d’action ou par voie d’exception. Tandis que dans le premier cas, le dĂ©lai de prescription est de 5 ans, dans le second il est perpĂ©tuel. ==> L’invocation de la nullitĂ© par voie d’action On dit de la nullitĂ© qu’elle est invoquĂ©e par voie d’action, lorsque celui qui soulĂšve ce moyen est le demandeur Ă  l’instance. Le dĂ©lai de prescription Lorsque la nullitĂ© est invoquĂ©e par voie d’action l’article 2224 du Code civil dispose que les actions personnelles ou mobiliĂšres se prescrivent par cinq ans » AntĂ©rieurement Ă  la loi du 17 juin 2008 portant rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile, le dĂ©lai de prescription de l’action en nullitĂ© Ă©tait diffĂ©rent que la nullitĂ© Ă©tait absolue ou relative Lorsque la nullitĂ© Ă©tait absolue, le dĂ©lai de prescription Ă©tait de 30 ans Lorsque la nullitĂ© Ă©tait relative, le dĂ©lai de prescription Ă©tait de 5 ans DĂ©sormais, il n’y a plus lieu de distinguer selon que la nullitĂ© est absolue ou relative. Dans les deux cas, le dĂ©lai de prescription de l’action en nullitĂ© est de 5 ans. Le point de dĂ©part du dĂ©lai La fixation du point de dĂ©part du dĂ©lai Aux termes de l’article 2224 du Code civil le dĂ©lai de prescription de l’action en nullitĂ© court Ă  compter du jour oĂč le titulaire d’un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de l’exercer. » Cela signifie donc que tant que le titulaire de l’action en nullitĂ© n’a pas connaissance de la cause de nullitĂ© qui affecte l’acte, le dĂ©lai de prescription ne court pas ; son point de dĂ©part est reportĂ© En matiĂšre de vices du consentement, l’article 1144 prĂ©cise que le dĂ©lai de l’action en nullitĂ© ne court d’une part, en cas d’erreur ou de dol, que du jour oĂč ils ont Ă©tĂ© dĂ©couverts d’autre part, en cas de violence, que du jour oĂč elle a cessĂ©. Le report du point de dĂ©part du dĂ©lai L’article 2232, al. 2 du Code civil pose une limite au report du point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription de l’action en nullitĂ©. Cette disposition prĂ©voit, en effet, que le report du point de dĂ©part, la suspension ou l’interruption de la prescription ne peut avoir pour effet de porter le dĂ©lai de la prescription extinctive au-delĂ  de vingt ans Ă  compter du jour de la naissance du droit. » Ainsi, le point de dĂ©part de la prescription ne peut ĂȘtre reportĂ© que dans la limite de 20 ans Ă  compter du jour de la conclusion de l’acte. L’invocation de la prescription Les parties Aux termes de l’article 2248 du Code civil, les parties ont la facultĂ© de soulever la nullitĂ© d’un acte en premiĂšre instance et en appel La voie leur est fermĂ©e en cas de pourvoi en cassation Le juge L’article 2247 interdit au juge de supplĂ©er d’office le moyen rĂ©sultant de la prescription» Autrement dit, il revient aux parties d’invoquer la prescription de l’action en nullitĂ© À dĂ©faut, elle sera sans effet. ==> L’invocation de la nullitĂ© par voie d’exception On dit que la nullitĂ© est invoquĂ©e par voie d’exception lorsque celui qui la soulĂšve est le dĂ©fendeur Ă  l’instance. Ce dernier est conduit Ă  soulever la nullitĂ© de l’acte dans le cadre du dĂ©bat contradictoire qui va s’instaurer avec le demandeur dont ce dernier est Ă  l’initiative, puisque auteur de l’acte introductif d’instance. Le principe de perpĂ©tuitĂ© de l’exception de nullitĂ© Lorsque la nullitĂ© est soulevĂ©e par voie d’action, le dĂ©lai de prescription est trĂšs diffĂ©rent de celui imparti Ă  celui qui agit par voie d’action. Aux termes de l’article 1185 du Code civil l’exception de nullitĂ© ne se prescrit pas si elle se rapporte Ă  un contrat qui n’a reçu aucune exĂ©cution. » Il ressort de cette disposition que l’exception de nullitĂ© est perpĂ©tuelle Cette rĂšgle n’est autre que la traduction de l’adage quae temporalia ad agendum perpetua sunt ad excipiendum, soit les actions sont temporaires, les exceptions perpĂ©tuelles ConcrĂštement, cela signifie que, tandis que le demandeur peut se voir opposer la prescription de son action en nullitĂ© pendant un dĂ©lai de 5 ans, le dĂ©fendeur pourra toujours invoquer la nullitĂ© de l’acte pour Ă©chapper Ă  son exĂ©cution Cette rĂšgle a Ă©tĂ© instituĂ©e afin d’empĂȘcher que le crĂ©ancier d’une obligation n’attende la prescription de l’action pour solliciter l’exĂ©cution de l’acte sans que le dĂ©biteur ne puisse lui opposer la nullitĂ© dont il serait frappĂ©. Les conditions Ă  la perpĂ©tuitĂ© de l’exception de nullitĂ© Pour que l’exception de nullitĂ© soit perpĂ©tuelle, trois conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies PremiĂšre condition ConformĂ©ment Ă  un arrĂȘt rendu par la Cour de cassation le 1er dĂ©cembre 1998 l’exception de nullitĂ© peut seulement jouer pour faire Ă©chec Ă  la demande d’exĂ©cution d’un acte juridique qui n’a pas encore Ă©tĂ© exĂ©cuté» 1Ăšre civ. 1er dĂ©c. 1998 Autrement dit, l’exception de nullitĂ© doit ĂȘtre soulevĂ©e par le dĂ©fendeur pour faire obstacle Ă  une demande d’exĂ©cution de l’acte Dans le cas contraire, l’exception en nullitĂ© ne pourra pas ĂȘtre opposĂ©e au demandeur dans l’hypothĂšse oĂč l’action serait prescrite. DeuxiĂšme condition Il ressort de l’article 1185 du Code civil, que l’exception de nullitĂ© est applicable Ă  la condition que l’acte n’ai reçu aucune exĂ©cution. Cette solution avait Ă©tĂ© adoptĂ©e par la Cour de cassation dans un arrĂȘt du 4 mai 2012 1Ăšre civ. 4 mai 2012 Dans cette dĂ©cision, elle a affirmĂ© que la rĂšgle selon laquelle l’exception de nullitĂ© peut seulement jouer pour faire Ă©chec Ă  la demande d’exĂ©cution d’un acte qui n’a pas encore Ă©tĂ© exĂ©cuté» Cette rĂšgle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e par la jurisprudence dont il ressort que peu importe Que le contrat n’ait Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© que partiellement 1Ăšre civ. 1er dĂ©c. 1998 Que la nullitĂ© invoquĂ©e soit absolue ou relative 1Ăšre civ. 24 avr. 2013. Que le commencement d’exĂ©cution ait portĂ© sur d’autres obligations que celle arguĂ©e de nullitĂ© 1Ăšre civ. 13 mai 2004 TroisiĂšme condition Bien que l’article 1185 ne le prĂ©cise pas, l’exception de nullitĂ© n’est perpĂ©tuelle qu’à la condition qu’elle soit invoquĂ©e aux fins d’obtenir le rejet des prĂ©tentions de la partie adverse Dans l’hypothĂšse oĂč elle serait soulevĂ©e au soutien d’une autre demande, elle devrait alors ĂȘtre requalifiĂ©e en demande reconventionnelle au sens de l’article 64 du Code de procĂ©dure civil. Aussi, se retrouverait-elle Ă  la portĂ©e de la prescription qui, si elle n’affecte jamais l’exception, frappe toujours l’action. Or une demande reconventionnelle s’apparente Ă  une action, en ce sens qu’elle consiste pour son auteur Ă  ĂȘtre entendu sur le fond de celle-ci afin que le juge la dise bien ou mal fondĂ©e» 30 CPC. II L’étendue de la nullitĂ© Longtemps, la question s’est posĂ©e de savoir si la nullitĂ© ne devait avoir que pour effet d’anĂ©antir l’acte qu’elle affecte dans son ensemble ou si elle pouvait ne porter que sur certaines clauses. Lorsque le contrat est privĂ© d’objet ou que le consentement d’une partie Ă  l’acte fait dĂ©faut ou est viciĂ©, cette question ne soulĂšve pas de difficultĂ©s. Mais quid dans l’hypothĂšse oĂč seule une stipulation est illicite ? Dans certains cas, le lĂ©gislateur surmonte cette difficultĂ© en prĂ©voyant une sanction spĂ©ciale, qui tend Ă  se dĂ©velopper de plus en plus le rĂ©putĂ© non Ă©crit. En pareil cas, seule la clause entachĂ©e d’irrĂ©gularitĂ© est anĂ©antie, tandis que le contrat est quant Ă  lui maintenu. Exemple L’article 1170 dispose que toute clause qui prive de sa substance l’obligation essentielle du dĂ©biteur est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. » L’article 1171 prĂ©voit encore que dans un contrat d’adhĂ©sion, toute clause qui crĂ©e un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. » En dehors de textes spĂ©cifiques, quelle solution adopter en cas d’irrĂ©gularitĂ© d’une stipulation contractuelle ? ==> Droit antĂ©rieur Avant la rĂ©forme des obligations, le Code civil ne comportait aucune disposition de portĂ©e gĂ©nĂ©rale rĂ©gissant l’étendue de la nullitĂ©. Tout au plus, on a pu voir dans la combinaison des articles 900 et 1172 une distinction Ă  opĂ©rer s’agissant de l’étendue de la nullitĂ© entre les actes Ă  titre gratuit et les actes Ă  titre onĂ©reux. Les actes Ă  titre gratuit L’article 900 du Code civil prĂ©voit que dans toute disposition entre vifs ou testamentaire, les conditions impossibles, celles qui sont contraires aux lois ou aux mƓurs, seront rĂ©putĂ©es non Ă©crites» Pour les actes Ă  titre gratuit, la nullitĂ© pourrait donc n’ĂȘtre que partielle en cas d’illicĂ©itĂ© d’une clause Les actes Ă  titre onĂ©reux L’ancien article 1172 prĂ©voyait que toute condition d’une chose impossible, ou contraire aux bonnes mƓurs, ou prohibĂ©e par la loi est nulle, et rend nulle la convention qui en dĂ©pend» Sur le fondement de cette disposition les auteurs estimaient que, pour les actes Ă  titre onĂ©reux, l’illicĂ©itĂ© d’une stipulation contractuelle entachait l’acte dans son ensemble de sorte que la nullitĂ© ne pouvait ĂȘtre totale. Manifestement, la jurisprudence a trĂšs largement dĂ©passĂ© ce clivage. Les tribunaux ont prĂ©fĂ©rĂ© s’appuyer sur le critĂšre du caractĂšre dĂ©terminant de la clause dans l’esprit des parties Voir en sens notamment Cass. 3e civ., 24 juin 1971 Aussi, la dĂ©termination de l’étendue de la nullitĂ© supposait-elle de distinguer deux situations Lorsque la clause prĂ©sente un caractĂšre impulsif et dĂ©terminant», soit est essentielle, son illicĂ©itĂ© affecte l’acte dans son entier La nullitĂ© est donc totale Lorsque la clause illicite ne prĂ©sente aucun caractĂšre impulsif et dĂ©terminant», soit est accessoire, elle est seulement rĂ©putĂ©e non-Ă©crite La nullitĂ© est donc partielle Jugeant le Code civil lacunaire » sur la question de l’étendue de la nullitĂ©, Ă  l’occasion de la rĂ©forme des obligations, le lĂ©gislateur a consacrĂ© la thĂ©orie de la nullitĂ© partielle, reprenant le critĂšre subjectif instituĂ© par la jurisprudence. ==> RĂ©forme des obligations Le lĂ©gislateur n’a pas seulement consacrĂ© la thĂ©orie de la nullitĂ© partielle, il en Ă©galement profitĂ© pour clarifier le systĂšme instaurĂ© par la jurisprudence. Pour ce faire, il a envisagĂ© deux sortes de maintien du contrat Le maintien de principe Aux termes de l’article 1184, al. 1er du Code civil, lorsque la cause de nullitĂ© n’affecte qu’une ou plusieurs clauses du contrat, elle n’emporte nullitĂ© de l’acte tout entier que si cette ou ces clauses ont constituĂ© un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant de l’engagement des parties ou de l’une d’elles. » Il ressort de cette disposition que quand bien mĂȘme un acte est affectĂ© par une cause de nullitĂ©, il peut ĂȘtre sauvĂ©. Le juge dispose, en effet, de la facultĂ© de ne prononcer qu’une nullitĂ© partielle de l’acte. Cela suppose toutefois que deux conditions soient remplies L’illicĂ©itĂ© affecte une ou plusieurs clauses de l’acte La stipulation desdites clauses ne doit pas avoir Ă©tĂ© dĂ©terminante de l’engagement des parties Si ces deux conditions sont remplies, les clauses affectĂ©es par la cause de nullitĂ© seront rĂ©putĂ©es non-Ă©crites Le maintien d’exception Le lĂ©gislateur a prĂ©vu Ă  l’alinĂ©a 2 de l’article 1184 du Code civil deux hypothĂšses de maintien du contrat, quand bien mĂȘme les conditions exigĂ©es Ă  l’alinĂ©a 1er ne seraient pas remplies. Peu importe donc que la stipulation de la clause illicite ait Ă©tĂ© ou non dĂ©terminante de l’engagement des parties. Le contrat sera, en tout Ă©tat de cause maintenu. PremiĂšre hypothĂšse Le contrat est maintenu lorsque la loi rĂ©pute la clause non Ă©crite Ainsi, la rĂšgle spĂ©ciale dĂ©roge Ă  la rĂšgle gĂ©nĂ©rale Seconde hypothĂšse Le contrat est maintenu lorsque la finalitĂ© de la rĂšgle mĂ©connue exige son maintien Cette hypothĂšse se rencontrera lorsque le maintien du contrat est regardĂ© comme une sanction pour celui contre qui la nullitĂ© partielle est prononcĂ©e. III Les effets de la nullitĂ© Plusieurs effets sont attachĂ©s Ă  la nullitĂ© d’un acte. Il convient de distinguer les effets de la nullitĂ© Ă  l’égard des parties des effets Ă  l’égard des tiers A Les effets de la nullitĂ© Ă  l’égard des parties À l’égard des parties, il ressort de l’article 178 du Code civil que les effets de la nullitĂ© sont au nombre de trois. ==> L’effet rĂ©troactif de la nullitĂ© Le principal effet de la nullitĂ© c’est la rĂ©troactivitĂ©. Par rĂ©troactivitĂ© il faut entendre que l’acte est censĂ© n’avoir jamais existĂ©. Cela signifie, autrement dit, que le contrat est anĂ©anti, tant pour ses effets futurs que pour ses effets passĂ©s. Dans l’hypothĂšse oĂč l’acte a reçu un commencement d’exĂ©cution, voire a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© totalement, l’annulation du contrat suppose de revenir Ă  la situation antĂ©rieure, soit au statu quo ante. Pour ce faire, il conviendra alors de procĂ©der Ă  des restitutions. ==> Les restitutions ConsĂ©quence de l’effet rĂ©troactif de la nullitĂ©, l’obligation de restitution qui Ă©choit aux parties consiste pour ces derniĂšres Ă  rendre Ă  l’autre ce qu’elle a reçu. Les restitutions qui rĂ©sultent de la nullitĂ© d’un acte sont rĂ©gies aux articles 1352 Ă  1352-9 du Code civil. L’objectif poursuivi par les restitutions est de remettre les parties dans l’état oĂč elles se trouvaient antĂ©rieurement Ă  la conclusion du contrat. Cet objectif se rĂ©vĂ©lera toutefois, dans bien des cas, difficile Ă  atteindre, notamment lorsque la restitution portera sur une chose consomptible, pĂ©rissable ou encore qui a fait l’objet de dĂ©gradation. Quid encore de la restitution des fruits procurĂ©s par la chose restituĂ©e ? Toutes ces questions sont traitĂ©es dans un chapitre propre aux restitutions, destinĂ© Ă  unifier la matiĂšre et Ă  s’appliquer Ă  toutes formes de restitutions, qu’elles soient consĂ©cutives Ă  l’annulation, la rĂ©solution, la caducitĂ© ou encore la rĂ©pĂ©tition de l’indu. ==> L’octroi de dommages et intĂ©rĂȘts Aux termes de l’article 1178, al. 4 du Code civil indĂ©pendamment de l’annulation du contrat, la partie lĂ©sĂ©e peut demander rĂ©paration du dommage subi dans les conditions du droit commun de la responsabilitĂ© extracontractuelle. » Ainsi, la partie qui obtient la nullitĂ© d’un acte peut se voir octroyer, si elle justifie d’un prĂ©judice, des dommages et intĂ©rĂȘts. Elle ne pourra engager la responsabilitĂ© de son cocontractant que sur le terrain de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle puisque l’acte est censĂ© n’avoir jamais existĂ©. Dans un arrĂȘt du 9 juillet 2004, la Chambre mixte a, toutefois, eu l’occasion de prĂ©ciser que la partie de bonne foi au contrat de vente annulĂ© peut seule demander la condamnation de la partie fautive Ă  rĂ©parer le prĂ©judice qu’elle a subi en raison de la conclusion du contrat annulĂ© » Cass. ch. Mixte, 9 juill. 2004. B Les effets de la nullitĂ© Ă  l’égard des tiers ==> Principe Dans la mesure oĂč l’acte annulĂ© est censĂ© n’avoir jamais existĂ©, il ne devrait en toute logique produire aucun effet Ă  l’égard des tiers. Toute prĂ©rogative octroyĂ©e Ă  un tiers et qui a sa source dans le contrat annulĂ© devrait normalement ĂȘtre anĂ©antie. Exemple Envisageons l’hypothĂšse oĂč A vend un bien Ă  B et que B le revend Ă  C. L’annulation du contrat entre A et B devrait avoir pour effet de priver C de la propriĂ©tĂ© du bien dont il est le sous-acquĂ©reur. Dans la mesure oĂč B n’a, en raison de l’annulation du contrat, jamais Ă©tĂ© propriĂ©taire du bien, il n’a pu valablement en transmettre la propriĂ©tĂ© Ă  C. Cette rĂšgle est exprimĂ©e par l’adage nemo plus juris ad alium transferre potest quam ipse habet nul ne peut transmettre plus de droits qu’il n’en a. ==> Correctifs De toute Ă©vidence, la rĂšgle nemo plus juris porte atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© juridique puisqu’elle l’annulation d’un acte est susceptible de remettre en cause nombre de situations juridiques constituĂ©es dans le lignage de cet acte. Cette situation est d’autant plus injuste lorsque le tiers est de bonne foi, soit lorsqu’il ignorait la cause de nullitĂ© qui affectait l’acte initial. C’est la raison pour laquelle, de nombreux correctifs ont Ă©tĂ© instituĂ©s pour attĂ©nuer l’effet de la nullitĂ© d’un acte Ă  l’égard des tiers. La possession mobiliĂšre de bonne foi aux termes de l’article 2276 du Code civil en fait de meubles, la possession vaut titre » Lorsqu’il est de bonne foi, le possesseur d’un bien meuble est considĂ©rĂ© comme le propriĂ©taire de la chose par le simple effet de la possession. Dans notre exemple, C est prĂ©sumĂ© ĂȘtre le propriĂ©taire du bien qui lui a Ă©tĂ© vendu par B, quand bien mĂȘme le contrat conclu entre ce dernier et A est nul. La prescription acquisitive immobiliĂšre AprĂšs l’écoulement d’un certain temps, le possesseur d’un immeuble est considĂ©rĂ© comme son propriĂ©taire Son droit de propriĂ©tĂ© est alors insusceptible d’ĂȘtre atteinte par la nullitĂ© du contrat Le dĂ©lai est de 10 pour le possesseur de bonne foi et de trente ans lorsqu’il est de mauvaise foi 2272 C. civ. Il peut ĂȘtre observĂ© que l’article 2274 prĂ©voit que, en matiĂšre de prescription acquisitive, la bonne foi est toujours prĂ©sumĂ©e, et c’est Ă  celui qui allĂšgue la mauvaise foi Ă  la prouver. » B Le remĂšde Ă  la nullitĂ© Le vice qui affecte la validitĂ© d’un acte n’est pas sans remĂšde. Il est possible de sauver l’acte de la nullitĂ©, en se prĂ©valant de sa confirmation. ==> Notion de confirmation Par confirmation, il faut entendre, selon l’article 1182 du Code civil l’acte par lequel celui qui pourrait se prĂ©valoir de la nullitĂ© y renonce » Il s’agit, autrement dit, de la manifestation de volontĂ© par laquelle le titulaire de l’action en nullitĂ© renonce Ă  agir et, par un nouveau consentement, valide rĂ©troactivement l’acte. ==> Distinctions La confirmation doit principalement ĂȘtre distinguĂ©e de la rĂ©gularisation et de la rĂ©fection de l’acte Confirmation et rĂ©gularisation La rĂ©gularisation consiste Ă  valider un acte initialement nul en le purgeant du vice qui l’affecte. À la diffĂ©rence de la confirmation, la rĂ©gularisation de l’acte est opposable erga omnes Tel n’est pas le cas de la confirmation qui ne produit d’effet qu’à l’égard du titulaire de l’action en nullitĂ©, lequel renonce simplement Ă  son droit de critiquer l’acte. C’est la raison pour laquelle la rĂ©gularisation de l’acte est envisageable, tant en matiĂšre de nullitĂ© relative qu’en matiĂšre de nullitĂ© absolue. Pour ĂȘtre efficace, elle doit nĂ©anmoins ĂȘtre permise par la loi. Tel est, par exemple le cas en matiĂšre de rescision de la vente pour cause de lĂ©sion. L’article 1681 du Code civil prĂ©voit en ce sens que dans le cas oĂč l’action en rescision est admise, l’acquĂ©reur a le choix ou de rendre la chose en retirant le prix qu’il en a payĂ©, ou de garder le fonds en payant le supplĂ©ment du juste prix, sous la dĂ©duction du dixiĂšme du prix total.» Confirmation et rĂ©fection La rĂ©fection consiste pour les parties d’un acte affectĂ© par une cause de nullitĂ© Ă  conclure un nouvel accord, semblable Ă  celui qui avait donnĂ© naissance au contrat initial, mais expurgĂ© de toute irrĂ©gularitĂ©. Contrairement Ă  la confirmation ou Ă  la rĂ©gularisation, la rĂ©fection ne produit aucun effet rĂ©troactif. Cette derniĂšre s’apparente Ă  la conclusion d’un nouveau contrat qui produit ses effets au jour de sa formation. La rĂ©fection du contrat sera par exemple nĂ©cessaire lorsqu’une donation n’aura pas Ă©tĂ© effectuĂ©e en la forme authentique. L’article 931-1 du Code civil prĂ©voit, en effet, que en cas de vice de forme, une donation entre vifs ne peut faire l’objet d’une confirmation. Elle doit ĂȘtre refaite en la forme lĂ©gale.» ==> Domaine de la confirmation ConformĂ©ment aux articles 1180 et 1181 la confirmation ne peut ĂȘtre sollicitĂ©e qu’en matiĂšre de nullitĂ© relative. Lorsque l’acte est affectĂ© par une cause de nullitĂ© absolue, il ne peut pas ĂȘtre confirmĂ© art. 1180, al. 2e. Cette rĂšgle est logique la confirmation de l’acte par une partie au contrat n’a pour effet que d’éteindre son propre droit de critique. Or l’action en nullitĂ© absolue appartient Ă  tout intĂ©ressĂ©. D’oĂč la limitation du domaine de la confirmation aux seules causes de nullitĂ© relative, dont l’invocation relĂšve du monopole que d’une seule personne. ==> Conditions de la confirmation Plusieurs conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies pour que la confirmation sauve l’acte affectĂ© par un vice de la nullitĂ© IndiffĂ©rence de l’expression de la confirmation La confirmation expresse Lorsque la confirmation est expresse, l’acte qui l’exprime doit mentionner l’objet de l’obligation et le vice affectant le contrat 1182, al. 1er C. civ. Cette exigence vise Ă  s’assurer que celui qui renonce Ă  son droit Ă  la critique de l’acte, a conscience, de l’existence d’une cause de nullitĂ© de l’acte. La confirmation tacite Bien que le Code n’envisage pas nommĂ©ment la confirmation tacite de l’acte nul, il ne l’exclut pas. L’article 1182, al. 3e du Code civil prĂ©voit en ce sens que l’exĂ©cution volontaire du contrat, en connaissance de la cause de nullitĂ©, vaut confirmation» Ainsi, la seule exĂ©cution du contrat par la partie titulaire de l’action en nullitĂ© relative s’apparente Ă  une confirmation, Ă  la condition toutefois qu’elle ait conscience du vice qui affecte l’acte. L’exigence de postĂ©rioritĂ© de la confirmation ConformĂ©ment Ă  l’article 1182, al. 2e du Code civil la confirmation ne peut intervenir qu’aprĂšs la conclusion du contrat.» L’alinĂ©a 3 prĂ©cise que en cas de violence, la confirmation ne peut intervenir qu’aprĂšs que la violence a cessĂ©. » La solution retenue par le lĂ©gislateur est logique Elle se justifie par la nĂ©cessitĂ© d’empĂȘcher que la victime du vice ne renonce prĂ©maturĂ©ment Ă  l’action en nullitĂ©. Surtout, il est nĂ©cessaire que cette derniĂšre ne soit plus sous l’emprise de son cocontractant ce qui est susceptible d’ĂȘtre le cas tant que le contrat n’a pas Ă©tĂ© conclu. D’oĂč l’exigence de postĂ©rioritĂ© de la confirmation Ă  la conclusion de l’acte. ==> Effets de la confirmation Aux termes de l’article 1182, al. 4e du Code civil la confirmation emporte renonciation aux moyens et exceptions qui pouvaient ĂȘtre opposĂ©s, sans prĂ©judice nĂ©anmoins des droits des tiers. » Cela signifie que la confirmation d’un acte fait obstacle Ă  ce que son auteur, aprĂšs avoir renoncĂ© Ă  son droit de critiquer l’acte, soit exercice une action en nullitĂ©, soit oppose une exception tirĂ©e de l’existence d’une irrĂ©gularitĂ©. Une fois confirmĂ©, l’acte ne pourra donc plus ĂȘtre remis en cause. La confirmation de l’acte est alors opposable Ă  l’égard de tous, sauf Ă  ce que d’autres personnes soient titulaires de l’action en nullitĂ© relative. Dans cette derniĂšre hypothĂšse, pour que l’acte soit dĂ©finitivement confirmĂ©, tous ceux susceptibles d’agir en nullitĂ© devront avoir renoncĂ© Ă  leur droit de critiquer l’acte. ==> Action interrogatoire Principe Parce que le contrat qui est affectĂ© par une cause de nullitĂ© peut ĂȘtre anĂ©anti Ă  tout moment, la partie contre laquelle une action en nullitĂ© est susceptible d’ĂȘtre diligentĂ©e se retrouve dans une situation pour le moins prĂ©caire. Tant que la nullitĂ© n’est pas prononcĂ©e l’acte est efficace. Il demeure toutefois sous la menace d’un anĂ©antissement rĂ©troactif. Cette situation est susceptible de perdurer aussi longtemps que l’action en nullitĂ© n’est pas prescrite. Aussi afin de ne pas laisser la partie qui subit cette situation dans l’incertitude, le lĂ©gislateur lui a confĂ©rĂ© la facultĂ© de contraindre le titulaire de l’action Ă  nullitĂ© Ă  se prononcer sur le maintien de l’acte. Le nouvel article 1183 du Code civil prĂ©voit en ce sens que une partie peut demander par Ă©crit Ă  celle qui pourrait se prĂ©valoir de la nullitĂ© soit de confirmer le contrat soit d’agir en nullitĂ© dans un dĂ©lai de six mois Ă  peine de forclusion. » Cette disposition a, de la sorte, instaurĂ© une action interrogatoire au bĂ©nĂ©fice de celui qui souhaite savoir si le titulaire de l’action en nullitĂ© entend rĂ©clamer l’anĂ©antissement du contrat. L’exercice de cette action est subordonnĂ© Ă  la satisfaction d’un certain nombre de conditions Conditions PremiĂšrement, l’action interrogatoire n’appartient qu’aux seules parties au contrat DeuxiĂšmement, pour que l’action interrogatoire puisse ĂȘtre exercĂ©e, la cause de nullitĂ© doit avoir cessĂ© TroisiĂšmement, l’exercice de l’action interrogatoire doit ĂȘtre formalisĂ© par un Ă©crit QuatriĂšmement, l’écrit doit mentionner les consĂ©quences de l’absence de rĂ©action du titulaire de l’action en nullitĂ© en cas d’interpellation Effets L’exercice de l’action interrogatoire a pour effet de contraindre le titulaire de l’action en nullitĂ© de se prononcer sur le maintien du contrat Si dans un dĂ©lai de 6 mois ce dernier n’a pas optĂ©, le contrat est rĂ©putĂ© confirmĂ©
Huilesur toile, 100 x 168 cm. Achat pour la collection PrĂȘt d'Ɠuvres d’art du MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec CP.2020.87. Farzaneh Rezaei, Rupture, 2019. Encre et pigment naturel sur carton, 38 x 84 cm. Achat pour la collection PrĂȘt d'Ɠuvres d'art du MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec CP.2020.78. Jinyoung Kim, Last Night
RĂ©digez votre modĂšle de Contrat de de Vente d’oeuvre d’art en ligne en quelques clics Points juridiques associĂ©sContrat de Vente d'une Oeuvre d'Art Ă  TĂ©lĂ©charger Word et PDF Contrat de Vente d'une Oeuvre d'ArtContrat de promotion d'oeuvre d'art en ligne Ă  TĂ©lĂ©charger Word et PDF Contrat de promotion d'oeuvre d'art en... AccĂšs rĂ©servĂ© Merci de vous abonner pour consulter ce contenu juridique. AccĂ©der Ă  cet article juridique et aux modĂšles de contrats Abonnez-vous ici Ă  pour accĂ©der Ă  + 3 000 modĂšles de contrats, lettres types et formulaires lĂ©gaux et administratifs.
dBql5w.
  • lasews9ser.pages.dev/752
  • lasews9ser.pages.dev/57
  • lasews9ser.pages.dev/147
  • lasews9ser.pages.dev/664
  • lasews9ser.pages.dev/263
  • lasews9ser.pages.dev/197
  • lasews9ser.pages.dev/101
  • lasews9ser.pages.dev/280
  • lasews9ser.pages.dev/721
  • lasews9ser.pages.dev/593
  • lasews9ser.pages.dev/192
  • lasews9ser.pages.dev/333
  • lasews9ser.pages.dev/773
  • lasews9ser.pages.dev/761
  • lasews9ser.pages.dev/577
  • contrat de prĂȘt oeuvre d art