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CesrĂ©ticences peuvent ĂȘtre balayĂ©es par les avantages des contrats objets d'art : non-application de la vĂ©tustĂ©, inclusion du bris et de la casse, indemnisation des frais de restauration de
La mise Ă disposition de personnel aussi appelĂ©e prĂȘt de main d'Ćuvre est une opĂ©ration qui consiste pour un employeur Ă mettre Ă disposition d'une autre structure un ou plusieurs de ses salariĂ©s. Cette pratique est frĂ©quente dans le secteur du spectacle vivant, notamment concernant le personnel technique mais aussi le personnel artistique. Par exemple, lors de la conclusion d'un contrat de location de salle, il arrive que l'exploitant du théùtre mette Ă disposition du producteur de spectacles son rĂ©gisseur. De mĂȘme, une association peut mettre Ă disposition d'une autre structure un de ses comĂ©diens pour animer des ateliers de pratique théùtrale. de la mise Ă disposition de personnel Pour ĂȘtre lĂ©gal, le prĂȘt de main d'Ćuvre ne doit pas avoir de caractĂšre lucratif, câest-Ă -dire que lâemployeur ne doit en retirer aucun profit Cass, crim. 12 mai 1998 . Le Code du travail prĂ©cise que l'opĂ©ration n'est pas lucrative lorsque l'employeur qui met son salariĂ© Ă disposition d'une entreprise ne lui facture que art. L8241-1 du Code du travail - les salaires versĂ©s au salariĂ© ; - les charges sociales affĂ©rentes au salaire ; - et les frais professionnels remboursĂ©s au salariĂ© dans le cadre de sa mise Ă disposition. Une facturation "Ă l'euro, l'euro" rend donc l'opĂ©ration de prĂȘt de main d'Ćuvre lĂ©gale. Si lâemployeur retire un intĂ©rĂȘt financier dans la mise Ă disposition de son salariĂ© auprĂšs d'une entreprise utilisatrice il s'agit alors d'une opĂ©ration de prĂȘt de main d'Ćuvre prohibĂ©e par la loi. Le fait de procĂ©der Ă une opĂ©ration de prĂȘt de main d'Ćuvre Ă but lucratif est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende 150 000 euros pour les personnes morales art. L8243-2 du Code du travail et art. 131-38 du Code pĂ©nal . Les juges peuvent Ă©galement imposer l'affichage du jugement sur les portes de l'Ă©tablissement de l'entreprise ainsi que sa publication dans les journaux qu'ils dĂ©signent. Les sanctions ne concernent que la structure prĂȘteuse qui est Ă l'initiative de la mise Ă disposition de son personnel. Toutefois, une coresponsabilitĂ© des 2 structures peut Ă©galement ĂȘtre envisagĂ©e art. L8243-1 et L8243-2 du Code du travail. avec la prestation de service Dans une convention de mise Ă disposition de personnel, le salariĂ© bien que toujours employĂ© par l'entreprise prĂȘteuse, est placĂ© sous l'autoritĂ© de l'entreprise utilisatrice celle-ci dĂ©finit les tĂąches Ă exĂ©cuter, fournit le matĂ©riel nĂ©cessaire, etc.. L'entreprise utilisatrice fait appel Ă un salariĂ© extĂ©rieur pour ses compĂ©tences particuliĂšres. Dans un contrat de prestation de service, le prestataire met en Ćuvre un savoir faire qui lui est propre. L'entreprise qui sollicite le prestataire demande la rĂ©alisation d'un service et la prĂ©sence du salariĂ© n'est qu'un moyen permettant la rĂ©alisation du travail. Pour reconnaĂźtre la licĂ©itĂ© de l'opĂ©ration de prestation de service "le juge recherche si le prĂȘt de main d'Ćuvre est la consĂ©quence nĂ©cessaire Ă la prestation convenue entre les deux entreprises" rĂ©ponse du ministĂšre dĂ©lĂ©guĂ© Ă l'emploi, au travail et Ă l'insertion professionnelle des jeunes, publiĂ©e au JO AssemblĂ©e nationale du 29 mars 2006. juridique de la mise Ă disposition de personnel Le recours au prĂȘt de main d'Ćuvre Ă but non lucratif est subordonnĂ© au respect des conditions cumulatives suivantes art. L8241-2 du Code du travail - accord prĂ©alable du salariĂ© concernĂ© ; - rĂ©daction d'une convention entre l'entreprise prĂȘteuse et l'entreprise utilisatrice qui prĂ©cise notamment les Ă©lĂ©ments suivants durĂ©e de la mise Ă disposition, identitĂ© et qualification du salariĂ©, mode de dĂ©termination des salaires, des charges sociales et des frais professionnels qui seront facturĂ©s Ă l'entreprise utilisatrice ; - signature d'un avenant au contrat de travail du salariĂ©, prĂ©cisant le travail qui doit ĂȘtre exĂ©cutĂ© dans l'entreprise utilisatrice, les horaires et le lieux d'exĂ©cution du travail, les caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste de travail ; Le contrat de travail du salariĂ© qui est mis Ă disposition d'une entreprise utilisatrice n'est ni suspendu, ni rompu pendant la durĂ©e de la mission il reste employĂ© par l'entreprise prĂȘteuse et continue donc de bĂ©nĂ©ficier de l'ensemble des dispositions conventionnelles qu'elle applique. A l'issue de la mise Ă disposition, le salariĂ© retrouve son poste de travail ou un poste Ă©quivalent.
LA MISE Ă DISPOSITION DâUN SALARIE ENTRE EMPLOYEURS Face aux alĂ©as circonstanciels et aux difficultĂ©s dâembaucher dans certains secteurs, les entreprises peuvent ĂȘtre tentĂ©es de se prĂȘter » entre elles des salariĂ©s. Pourtant, mĂȘme avec lâaccord du salariĂ©, lâopĂ©ration est trĂšs encadrĂ©e juridiquement. Cet article dĂ©crypte les points importants de la mise Ă disposition, autrement appelĂ©e prĂȘt de main dâĆuvre ». QUâEST-CE QUâUNE MISE A DISPOSITION DâUN SALARIE ? La mise Ă disposition dâun salariĂ© ou prĂȘt de main-dâĆuvre consiste Ă demander Ă un salariĂ© de lâentreprise prĂȘteuse » qui est lâemployeur, de travailler temporairement pour une autre entreprise dite utilisatrice ». Cette opĂ©ration est extrĂȘmement encadrĂ©e pour Ă©viter les abus. Le prĂȘt de main dâĆuvre a Ă©tĂ© permis pour pallier les difficultĂ©s de recrutement dans certains secteurs en tension ou pour Ă©viter le chĂŽmage partiel en cas de baisse dâactivitĂ©. Lâemployeur va alors mettre des salariĂ©s Ă la disposition dâune autre entreprise utilisatrice pendant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Cependant, il ne sâagit pas dâun mĂ©canisme permettant de partager une masse salariale entre diverses entreprises, il doit rester temporaire. PEUT-ON AVOIR RECOURS A LA MISE A DISPOSITION ? Le prĂȘt de main dâĆuvre est licite que dans un but non lucratif art. L. 8241-1. La loi prĂ©voit des exceptions pour les agences intĂ©rim, les agences de mannequins, les associations ou sociĂ©tĂ©s sportives, les entreprises de travail Ă temps partagĂ© et la mise Ă disposition de salariĂ©s auprĂšs dâun syndicat. En dehors de ces cas, le prĂȘt de main dâĆuvre Ă fin lucrative est prohibĂ©. Un employeur ne pourra donc faire bĂ©nĂ©fice ou tirer profit de ce prĂȘt de main dâĆuvre. COMMENT PROCĂDER A UNE MISE A DISPOSITION DâUN SALARIE A UNE AUTRE ENTREPRISE ? Dans lâhypothĂšse dâun prĂȘt de main dâĆuvre Ă but non lucratif, il faut que Lâentreprise prĂȘteuse et lâentreprise utilisatrice signent une convention de mise Ă disposition contenant la durĂ©e de la mise Ă disposition, lâidentitĂ© du salariĂ©, la qualification du salariĂ©, le mode de dĂ©termination des rĂ©munĂ©rations facturĂ©es charges sociales et frais professionnels qui seront facturĂ©s art. L. 8241-2 et R. 8241-2. Chaque salariĂ© doit faire lâobjet dâune convention de mise Ă disposition individuelle signĂ©e par les entreprises indiquant le travail confiĂ© dans lâentreprise dâaccueil, les horaires et le lieu de travail ainsi que les caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste de travail, une pĂ©riode probatoire si besoin est art. L. 8241-2 et R. 8241-2. Cette opĂ©ration requiert lâaccord explicite du salariĂ© concernĂ©, au sein dâun avenant au contrat de travail, en cas de refus, ce dernier ne peut ĂȘtre licenciĂ© ou sanctionnĂ© C. trav., art. L. 8241-2. Point CSE Le CSE doit ĂȘtre informĂ© en cas de mise Ă disposition des salariĂ©s ou de recours au prĂȘt de main dâĆuvre Ă but non lucratif. Concernant la mise Ă disposition intra-groupe La jurisprudence reste trĂšs rĂ©ticente Ă ce type dâopĂ©ration. Dans un arrĂȘt, elle statue que la mise Ă disposition de salariĂ©s entre sociĂ©tĂ©s du mĂȘme groupe, qui permet Ă lâutilisateur dâĂ©conomiser des frais de gestion du personnel, est un prĂȘt de main-dâĆuvre Ă but lucratif ; et que le caractĂšre lucratif de lâopĂ©ration rĂ©sulte de lâaccroissement de flexibilitĂ© dans la gestion du personnel et dans lâĂ©conomie de charges procurĂ©s Ă lâentreprise utilisatrice Cass. Soc. 18 mai 2011. ActualitĂ© Dans le contexte de la pandĂ©mie du coronavirus, lâarticle 52 de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 relative Ă diverses dispositions liĂ©es Ă la crise sanitaire prĂ©voyait 4 adaptations jusquâĂ 30 juin 2021 La possibilitĂ© de conclure une convention de mise Ă disposition cadre, pour plusieurs salariĂ©s Ă la fois Ă la place dâune convention par salariĂ© ; Lâavenant au contrat de travail peut ne pas comporter les horaires dâexĂ©cution du travail juste le volume hebdomadaire des heures de travail durant lesquelles le salariĂ© est mis Ă disposition. Lâinformation et la consultation prĂ©alables du comitĂ© social et Ă©conomique peuvent ĂȘtre remplacĂ©es par une consultation sur les diffĂ©rentes conventions signĂ©es, qui doit ĂȘtre effectuĂ©e dans le dĂ©lai maximal dâun mois Ă compter de la signature de la convention de mise Ă disposition ; Il est dĂ©rogĂ© au principe de refacturation. Le prĂȘt est ainsi considĂ©rĂ© Ă but non lucratif mĂȘme en lâabsence de refacturation de tous les salaires et charges. Cependant ces allĂšgements nâont plus lieu et il faut se rĂ©fĂ©rer au droit commun pour connaĂźtre les formalitĂ©s de recours au prĂȘt de main dâĆuvre. LâINTERDICTION FORMELLE DE SANCTION DU SALARIE RĂTICENT ? Le refus de mise Ă disposition du salariĂ© ne peut faire lâobjet dâaucune sanction de quelque maniĂšre que ce soit. Lâarticle L. 8241-2 du Code du travail dispose quâ un salariĂ© ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ© ou faire lâobjet dâune mesure discriminatoire pour avoir refusĂ© une proposition de mise Ă disposition ». Le refus du salariĂ© est alors considĂ©rĂ© comme un droit dont il peut faire lâusage sâil ne souhaite pas faire lâobjet dâune opĂ©ration de prĂȘt de main dâĆuvre. Par ailleurs, Ă la fin de la pĂ©riode de prĂȘt, le salariĂ© doit retrouver son poste de travail dâorigine ou un poste Ă©quivalent, sans que lâĂ©volution de sa carriĂšre ou de sa rĂ©munĂ©ration nâen soit affectĂ©e. Il ne peut, non plus, subir de discrimination ou sanction pour avoir accepter une mise Ă disposition. QUE RISQUE UN EMPLOYEUR QUI VIOLERAIT DĂLIBĂRĂMENT LES RĂGLES DU PRĂT DE MAIN DâĆUVRE ? Le lĂ©gislateur a prĂ©vu des sanctions pĂ©nales qui sâappliquent surtout Ă des cas dâun dĂ©tournement massif des rĂšgles du prĂȘt de main dâĆuvre lorsque par exemples ce prĂȘt de main dâĆuvre a pour but, dans un cadre de contrats de travail Ă©trangers, de contourner la lĂ©gislation française du travail. En cas de prĂȘt de main dâĆuvre illicite, lâemployeur risque dâĂȘtre sanctionnĂ© pĂ©nalement jusquâĂ 2 ans dâemprisonnement et 30 000 ⏠dâamende montant portĂ© Ă 150 000 ⏠dâamende pour une personne morale. Des peines complĂ©mentaires peuvent aussi ĂȘtre prononcĂ©es telles que lâinterdiction dâexercer certaines activitĂ©s professionnelles, exclusion des marchĂ©s publics, publication du jugement dans les journaux, par exemple. De plus, des sanctions administratives peuvent Ă©galement ĂȘtre appliquĂ©es suppression des aides publiques, remboursement des aides publiques dĂ©jĂ perçues, fermeture temporaire de lâentreprise, par exemple. Le prĂȘt de main dâĆuvre Ă but non-lucratif peut reprĂ©senter des atouts intĂ©ressants pour amĂ©liorer la flexibilitĂ© de la gestion du personnel mais reste, avant tout, une opĂ©ration juridique trĂšs encadrĂ©e qui reprĂ©sente un vrai danger en cas de violation des rĂšgles de mise en Ćuvre.
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Unepetite rĂ©volution dans le monde de lâart, qui fait Ă©videmment penser Ă celle de Marcel Duchamp en 1917, lorsque lâartiste inaugure le mouvement ready-made avec son urinoir signĂ© R.Mutt. Comme Ă lâĂ©poque pourtant, câest tous les codes du marchĂ© de lâart quâil faut repenser.Sur les questions de propriĂ©tĂ© intellectuelle et de droit dâauteur notamment,
Acteurs de l'art L'installation de Hiwa K. et le ParthĂ©non des livres de Marta Minujinlors de la Documenta 14, Kassel, en juin 2017.© Boris Roessler/dpa Picture-Alliance via AFP. Les clauses attributives de juridiction permettent aux parties de dĂ©signer les tribunaux qui auront Ă connaĂźtre leurs Ă©ventuels litiges. Or, ces clauses ne font pas l'objet d'une grande attention, au grand dam des contractants, comme le rappellent deux arrĂȘts de la Cour dâappel de Paris du 21 septembre 2021. Ă la suite de la Documenta 14 2017, des collectionneurs français ont appris que les Ćuvres quâils avaient prĂȘtĂ©es avaient Ă©tĂ© dĂ©gradĂ©es. Les contrats de prĂȘt prĂ©voyaient quâen cas de litige, les juridictions allemandes de Kassel Ă©taient compĂ©tentes, tandis que les contrats dâassurance, dits de clou Ă clou », prĂ©voyaient une procĂ©dure dâarbitrage en Allemagne. Or, les collectionneurs ont assignĂ© la Documenta et lâassureur devant le juge français ! Bien mal leur en a pris, car si le droit français prohibe une clause qui dĂ©roge aux rĂšgles de compĂ©tence territoriale, le droit europĂ©en autorise, dans le cadre dâun litige international, la prĂ©sence dâune clause attributive de compĂ©tence entre deux personnes qui ne sont pas commerçantes, tandis quâune clause dâarbitrage exclut les rĂšgles nationale et europĂ©enne. Les prĂȘteurs nâĂ©tant ni commerçants ni signataires des contrats, les juges français ne pouvaient quâĂȘtre incompĂ©tents. Faut-il voir lĂ un risque majeur pour les collectionneurs français qui prĂȘtent leurs Ćuvres Ă l'Ă©tranger ? AssurĂ©ment non, car la libertĂ© contractuelle est la rĂšgle. Modestement, ces arrĂȘts rappellent que signer un contrat nâest pas un acte insignifiant les collectionneurs doivent, encore et toujours, faire attention Ă ces clauses secondaires » pour Ă©viter toute dĂ©convenue en cas de litige. PrĂȘt Oeuvre Contrats
30 OBJET DU PRESENT CONTRAT Le prĂ©sent contrat a pour objet de dĂ©finir les obligations des deux parties Ă l'occasion de la location d'une ou plusieurs Ćuvres d'art. La location dâĆuvre location avec option d'achat, le prix dâachat des Ć uvres d'art par les entreprises est dĂ©ductible Ă 100% de l'IS, Ă parts Ă©gales sur 5 ans.
Nous conseillons aussi les galeries, antiquaires, restaurateurs, maisons de ventes aux enchĂšres, restaurateurs,... L'assurance des Ćuvres d'art pour les professionnels de l'art Les Ćuvres d'art sont le principal Ă©lĂ©ment de l'actif des professionnels de l'art. Les MusĂ©es, Fondations, antiquaires, commissaires-priseurs, galeristes ou antiquaires doivent porter une attention particuliĂšre Ă leur police d 'assurance, aux garanties souscrites et au niveau des sommes assurĂ©es pour leur stock. Les musĂ©es et fondations souscriront un contrat tous risques expositions. Les professionnels du commerce de l'art galeristes, antiquaires, restaurateurs,... souscrirons un contrat tous risques stock. L'assurance des professionnels du marchĂ© de l'art Les professionnels de l'art doivent d'une part d'assurer leur stock et les Ćuvres confiĂ©es via un contrat tous risques stock et d'autre part, souscrire des assurances pour garantir leur responsabilitĂ© civile gĂ©nĂ©rale et professionnelle. L'assurance du stock dâĆuvres d'art des galeries, antiquaires, experts d'art, restaurateurs,etc... Les professionnels de l'art qui conserve un stock dâĆuvres d'art ou des Ćuvres qui leurs sont confiĂ©es en vue de vente, restauration ou expertise sont assurĂ©s par un contrat dit tous risques stock. Ce contrat assure les Ćuvres quand elles sont exposĂ©es ou entreposĂ©es chez le professionnel. Les Ćuvres peuvent Ă©galement ĂȘtre garanties, sur option, pendant le transport, les foires ou les salons,... Pour en savoir sur l'assurance des professionnels de l'art, nous vous invitons Ă dĂ©couvrir notre page dĂ©diĂ©e Ă l'assurance des galeries d'art. Les assurances de responsabilitĂ© des professionnels de l'art RC pro, garanties financiĂšres,... Les professionnels de l'art engagent leur responsabilitĂ© Ă chaque transaction. La principale cause de mise en jeux de la responsabilitĂ© civile professionnelle concernant le marchĂ© de l'art est l'authenticitĂ© datation, attribution, restaurations partielles ou totales,etc... des objets vendus. La souscription d'une police d'assurances responsabilitĂ© civile professionnelle est obligatoire pour les commissaires priseurs et opĂ©rateurs de ventes aux enchĂšres. Elle est facultative, mais fortement conseillĂ©e pour les experts en salle des ventes, les galeristes et antiquaires. L'assurance des Ćuvres d'art exposĂ©es dans les MusĂ©es, les Fondations ou des locaux professionnels les collections d'entreprises Les Ćuvres d'art exposĂ©es dans les institutions culturelles publiques ou privĂ©es sont assurĂ©es via un contrat dit tous risques expositions. Ce contrat concerne les collections permanentes ou les expositions temporaires. L'assurance des Ćuvres d'art exposĂ©es dans les collections permanentes le contrat tous risques expositions Les musĂ©es privĂ©es ou publiques peuvent assurer leur collections permanentes contre les principaux risques encourus par les Ćuvres d'art Vol, dĂ©gradation, vandalisme, incendie, dĂ©gĂąts des eaux,etc... Pour cela, il suffit de nous faire parvenir une liste dĂ©taillĂ©e des Ćuvres et leur Ćuvres seront ainsi assurĂ©es en valeur contrat tous risques expositions souscrit avec Art & Assurances, prĂ©voit Ă©galement une garantie dĂ©prĂ©ciation sans surprime. Cette garantie permet d'indemniser la perte de valeur d'une Ćuvre sur le marchĂ© suite aux restaurations aprĂšs sinistre. Vous pouvez assurer une collection Ă partir de 600⏠TTC par an. Ce contrat concerne Ă©galement les collections d'entreprises les collections dâĆuvres d'art appartenant Ă des entreprises et exposĂ©es dans leurs locaux En France, comme Ă l'Ă©tranger. L'assurance des expositions temporaires dâĆuvres d'art la garantie clou Ă clou Vous organisez une exposition temporaire avec des Ćuvres qui vous sont prĂȘtĂ©es par des institutions ou des collectionneurs privĂ©s ? Vous pouvez assurer ses Ćuvres par le biais d'une police d'assurance tous risques exposition avec une garantie dite "clou Ă clou". Cette garantie spĂ©cifique couvre les Ćuvres au cours de l'exposition mais aussi pendant le transport. Souscrire un contrat tous risques expositions avec Art & Assurances permet de rassurer les prĂ©teurs dâĆuvres. En effet, vous sĂ©curisez leur prĂȘt en permettant une prise en charge de la restauration et de la dĂ©prĂ©ciation de leur en cas de sinistre partiel. Le montant des primes pour les expositions est trĂšs abordables, la prime minimum est de 600⏠TTC. La prime varie en fonction du montant total des Ćuvres Ă assurer et des pays/continents de provenance des Ćuvres prĂȘtĂ©es.
Contratde prĂȘt dâoeuvre 2021/2022 Ă tĂ©lĂ©charger | 13 juin 2021 Le nouveau modĂšle de Contrat de prĂȘt dâĆuvre est disponible en tĂ©lĂ©chargement Jurisprudence sur le Contrat de prĂȘt dâoeuvre REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS COUR DâAPPEL DE PARIS PĂŽle 1 â Chambre 3 ARRĂT DU 09 OCTOBRE 2019 (n° 376 , 6 pages)
==> Notion Aux termes du nouvel article 1178 du Code civil introduit par lâordonnance du 10 fĂ©vrier 2016, un contrat qui ne remplit pas les conditions requises pour sa validitĂ© est nul. ». Par nul », il faut comprendre, poursuit cette disposition, quâil est censĂ© nâavoir jamais existĂ©. » Il ressort de cette dĂ©finition gĂ©nĂ©rale de la nullitĂ© quâelle prĂ©sente deux caractĂšres principaux Elle sanctionne les conditions de formation de lâacte irrĂ©gulier Elle anĂ©antit lâacte quâelle frappe rĂ©troactivement ==> NullitĂ© et notions voisines NullitĂ© et caducitĂ© DĂ©faillance La caducitĂ© et la nullitĂ© ne viseraient donc pas Ă sanctionner les mĂȘmes dĂ©faillances. La nullitĂ© Elle sanctionne le non-respect dâune condition de validitĂ© dâun acte juridique lors de sa formation La caducitĂ© Elle sâidentifie Ă lâĂ©tat dâun acte rĂ©guliĂšrement formĂ© initialement, mais qui, en raison de la survenance dâune circonstance postĂ©rieure, perdrait un Ă©lĂ©ment essentiel Ă son existence. VolontĂ© des parties Pour ĂȘtre acquise, la caducitĂ© doit rĂ©sulter de la survenant dâun Ă©vĂ©nement indĂ©pendant de la volontĂ© des parties Admettre le contraire reviendrait Ă confĂ©rer indirectement aux parties un droit de rupture unilatĂ©rale du contrat Effets La nullitĂ© Elle est, en principe, assortie dâun effet rĂ©troactif Lâacte est donc anĂ©anti, tant pour ses effets futurs que pour ses effets passĂ©s La caducitĂ© Selon les termes de lâarticle 1187 du Code civil, elle met simplement fin au contrat, de sort quâelle nâopĂšre que pour lâavenir. Les parties pourront toujours solliciter des restitutions NullitĂ© et rĂ©solution DĂ©faillance Comme la caducitĂ©, la rĂ©solution ne vise Ă pas sanctionner la mĂȘme dĂ©faillance que la nullitĂ© La nullitĂ© Elle sanctionne le non-respect dâune condition de validitĂ© dâun acte juridique lors de sa formation La rĂ©solution Elle sanctionne une irrĂ©gularitĂ© qui procĂšde de la survenance dâune circonstance postĂ©rieure Ă la formation Cette irrĂ©gularitĂ© consiste Soit en une inexĂ©cution Soit en la non-rĂ©alisation dâune condition Tandis que la nullitĂ© intervient au moment de la formation du contrat, la rĂ©solution ne peut survenir quâau cours de son exĂ©cution. Effets Principe La nullitĂ© et la rĂ©solution produisent les mĂȘmes effets elles sont toutes les deux assorties dâun effet rĂ©troactif Exception En matiĂšre de contrat Ă exĂ©cution successive, il ressort de lâarticle 1229, al. 3 du Code civil que lorsque les prestations Ă©changĂ©es ont trouvĂ© leur utilitĂ© au fur et Ă mesure de lâexĂ©cution rĂ©ciproque du contrat, il nây a pas lieu Ă restitution pour la pĂ©riode antĂ©rieure Ă la derniĂšre prestation nâayant pas reçu sa contrepartie ; dans ce cas, la rĂ©solution est qualifiĂ©e de rĂ©siliation. » Autrement dit, contrairement Ă la rĂ©solution, la rĂ©siliation anĂ©antit le contrat seulement pour lâavenir. Elle ne produit aucun effet rĂ©troactif. NullitĂ© et rescision DĂ©faillance La nullitĂ© Elle sanctionne le non-respect dâune condition de validitĂ© dâun acte juridique lors de sa formation La rescision Elle sanctionne la lĂ©sion qui affecte certains contrats au moment de leur formation Par lĂ©sion, il faut entendre le prĂ©judice subi par lâune des parties au moment de la conclusion du contrat, du fait dâun dĂ©sĂ©quilibre existant entre les prestations. Effets Tant la nullitĂ© que la rescision sont assorties dâun effet rĂ©troactif. Le contrat est anĂ©anti, tant pour ses effets futurs que pour ses effets passĂ©s NullitĂ© et inopposabilitĂ© DĂ©faillance Tant la nullitĂ© que lâinopposabilitĂ© rĂ©sulte du non-respect dâune condition de formation du contrat LâinopposabilitĂ© rĂ©sultera, le plus souvent, du non-accomplissement dâune formalitĂ© de publicitĂ©. Effets La nullitĂ© Elle anĂ©antit lâacte quâelle frappe, tant pour ses effets futurs que pour ses effets passĂ©s LâinopposabilitĂ© Contrairement Ă la nullitĂ©, elle nâa pas pour effet dâanĂ©antir lâacte il demeure valable entre les parties LâinopposabilitĂ© a seulement pour effet de rendre lâacte inefficace pour les tiers. NullitĂ© et inexistence DĂ©faillance La nullitĂ© Elle sanctionne le non-respect dâune condition de validitĂ© dâun acte juridique lors de sa formation Lâinexistence Si lâinexistence se rapproche de la nullitĂ© en ce quâelle consiste en la sanction prononcĂ©e Ă lâencontre dâun acte dont lâun des Ă©lĂ©ments constitutifs essentiels Ă sa formation fait dĂ©faut. Elle sâen distingue, en ce quâelle intervient lorsque la dĂ©faillance qui atteint lâune des conditions de validitĂ© de lâacte porte sur son processus de formation Autrement dit, tandis quâen matiĂšre de nullitĂ© lâĂ©change des consentements a eu lieu, tel nâest pas le cas en matiĂšre dâinexistence. Aussi, lâinexistence vient-elle prĂ©cisĂ©ment sanctionner lâabsence de rencontre des volontĂ©s. Dans un arrĂȘt du 5 mars 1991, la Cour de cassation a approuvĂ© en ce sens une Cour dâappel qui, aprĂšs avoir relevĂ© quâaucun Ă©change de consentement nâĂ©tait intervenu entre les parties, a estimĂ© quâil nây avait pas pu y avoir de contrat elles 1Ăšre civ., 5 mars 1991 ConformĂ©ment Ă cette jurisprudence, lâerreur obstacle devrait donc, en toute logique, ĂȘtre sanctionnĂ©e par lâinexistence, comme le soutiennent certains auteurs et non par la nullitĂ© Effets La nullitĂ© Dans lâhypothĂšse, oĂč le non-respect dâune condition de validitĂ© du contrat est sanctionnĂ© par la nullitĂ©, celui qui entend contester lâacte dispose dâun dĂ©lai de 5 ans pour agir. ConformĂ©ment Ă lâarticle 2224 du Code civil, le point de dĂ©part de ce dĂ©lai de prescription court Ă compter du jour oĂč le titulaire dâun droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de lâexercer. » Il sâagira, le plus souvent, du jour de la conclusion du contrat Lâinexistence Dans lâhypothĂšse toutefois oĂč la sanction prononcĂ©e est lâinexistence de lâacte, le contrat nâa jamais Ă©tĂ© formĂ© puisque les volontĂ©s ne se sont pas rencontrĂ©es. Il en rĂ©sulte que les parties Ă lâacte inexistant ne sauraient se prĂ©valoir dâaucun droit, sinon de celui de faire constater lâinexistence. Aussi, lâexercice de lâaction en inexistence nâest-il subordonnĂ© Ă lâobservation dâun quelconque dĂ©lai de prescription. LâintĂ©rĂȘt de la sanction de lâinexistence ne tient pas seulement Ă lâabsence de prescription de lâaction. Elle rĂ©side Ă©galement dans lâimpossibilitĂ© pour les parties de confirmer lâacte. On ne saurait, en effet, confirmer la validitĂ© dâun acte qui nâa jamais existĂ©. ==> La summa divisio des nullitĂ©s Traditionnellement, on distingue deux catĂ©gories de nullitĂ©s Les nullitĂ©s relatives Les nullitĂ©s absolues La question qui immĂ©diatement se pose est alors se savoir quel critĂšre retenir pour les distinguer. Sur cette question, deux thĂ©ories se sont opposĂ©es lâune dite classique et lâautre moderne La thĂ©orie classique Selon cette thĂ©orie, nĂ©e au XIXe siĂšcle, le critĂšre de distinction entre les nullitĂ©s relatives et les nullitĂ©s absolues serait purement anthropomorphique. Autrement dit, le contrat pourrait ĂȘtre comparĂ© Ă un ĂȘtre vivant, lequel est composĂ© dâorganes. Or ces organes peuvent, soit faire dĂ©faut, ce qui serait synonyme de mort, soit ĂȘtre dĂ©fectueux, ce qui sâapparenterait Ă une maladie. Selon la doctrine de cette Ă©poque, il en irait de mĂȘme pour le contrat qui est susceptible dâĂȘtre frappĂ© par diffĂ©rents maux dâune plus ou moins grande gravitĂ©. En lâabsence dâune condition dâexistence consentement, objet, cause lâacte serait mort-nĂ© il encourrait la nullitĂ© absolue Lorsque les conditions dâexistence seraient rĂ©unies mais que lâune dâelles serait viciĂ©e, lâacte serait seulement malade il encourrait la nullitĂ© relative Cette thĂ©orie nâa pas convaincu les auteurs modernes qui lui ont reprochĂ© lâartifice de la comparaison. La thĂ©orie moderne La thĂ©orie classique des nullitĂ©s a Ă©tĂ© vivement critiquĂ©e, notamment par Japiot et Gaudemet. Selon ces auteurs, le critĂšre de distinction entre la nullitĂ© relative et la nullitĂ© absolue rĂ©side, non pas dans la gravitĂ© du mal qui affecte lâacte, mais dans la finalitĂ© poursuivie par la rĂšgle sanctionnĂ©e par la nullitĂ©. Ainsi, selon cette thĂ©orie La nullitĂ© absolue viserait Ă assurer la sauvegarde de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ce qui justifierait quâelle puisse ĂȘtre invoquĂ©e par quiconque Ă un intĂ©rĂȘt Ă agir La nullitĂ© relative viserait Ă assurer la sauvegarde dâun intĂ©rĂȘt privĂ©, ce qui justifierait quâelle ne puisse ĂȘtre invoquĂ©e que par la personne protĂ©gĂ©e par la rĂšgle transgressĂ©e Sâil est indĂ©niable que le critĂšre de distinction proposĂ© par la doctrine moderne est dâapplication plus aisĂ© que le critĂšre anthropomorphique, il nâen demeure pas moins, dans certains cas, difficile Ă mettre en Ćuvre. Qui plus est, il ressort de la jurisprudence que les tribunaux nâont absolument pas renoncĂ© au premier critĂšre. Il est, en effet, constant en jurisprudence que les vices de forme ou lâabsence dâobjet sont sanctionnĂ©s par une nullitĂ© absolue, alors mĂȘme que ces conditions de validitĂ© de lâacte visent Ă protĂ©ger moins lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, que lâintĂ©rĂȘt des cocontractants. Aussi, cela tĂ©moigne-t-il, sans aucun doute, de lâexistence dâune certaine corrĂ©lation entre la gravitĂ© du mal qui affecte lâacte et la sanction appliquĂ©e. Ă lâoccasion de la rĂ©forme des obligations, le lĂ©gislateur nâest pas restĂ© Ă©tranger Ă ce dĂ©bat. On peut lire dans le Rapport au PrĂ©sident de la RĂ©publique relatif Ă lâordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 quâil a entendu consacrer ce quâil est convenu dâappeler la thĂ©orie moderne des nullitĂ©s » Cette volontĂ© du lĂ©gislateur de trancher le dĂ©bat relatif au critĂšre de distinction entre la nullitĂ© absolue et la nullitĂ© relative, sâest traduite par lâintroduction dâun nouvel article 1179 dans le Code civil. Cette disposition prĂ©voit dĂ©sormais que la nullitĂ© est absolue lorsque la rĂšgle violĂ©e a pour objet la sauvegarde de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. relative lorsque la rĂšgle violĂ©e a pour seul objet la sauvegarde dâun intĂ©rĂȘt privĂ©. Aussi, est-ce toujours autour de cette distinction que sâarticule le rĂ©gime juridique de lâaction en nullitĂ© I Que la nullitĂ© soit absolue ou relative, cela nâaura toutefois aucune rĂ©percussion sur les effets de la nullitĂ© II I Lâaction en nullitĂ© A Les titulaires de lâaction en nullitĂ© Afin de dĂ©terminer qui a qualitĂ© Ă agir en annulation dâun acte, il convient de dĂ©terminer si la sanction de la rĂšgle transgressĂ©e est une nullitĂ© absolue ou relative. Lâinvocation de la nullitĂ© absolue ==> Principe indiffĂ©rence de la qualitĂ© Ă agir Aux termes du nouvel article 1180 du Code civil la nullitĂ© absolue peut ĂȘtre demandĂ©e par toute personne justifiant dâun intĂ©rĂȘt, ainsi que par le ministĂšre public. » Cela signifie que le pĂ©rimĂštre de lâaction sâĂ©tend au-delĂ de la sphĂšre des parties. LâĂ©tendue de ce pĂ©rimĂštre se justifie par la nature de la transgression qui est sanctionnĂ©e. Lâatteinte est portĂ©e, en pareil cas, Ă une rĂšgle protectrice de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Potentiellement ce sont donc tous les sujets droits qui sont visĂ©s par cette atteinte. Dans ces conditions, il nâest pas illĂ©gitime dâadmettre quâils puissent agir en nullitĂ© de lâacte quâil leur fait grief aux fins dâassurer la sauvegarde de leurs intĂ©rĂȘts ==> Condition exigence dâun intĂ©rĂȘt Ă agir Si, en matiĂšre de nullitĂ© absolue, lâarticle 1180 du Code civil ne restreint pas le nombre de personnes qui ont qualitĂ© Ă agir, il nâen subordonne pas moins lâexercice de lâaction Ă lâexistence dâun intĂ©rĂȘt. Pour invoquer la nullitĂ© absolue dâun acte cela suppose, autrement dit, dâĂȘtre en mesure de justifier En premier lieu dâun intĂ©rĂȘt lĂ©gitime au sens de lâarticle 31 du Code de procĂ©dure civile, soit dâun intĂ©rĂȘt qui entretient un lien suffisamment Ă©troit avec la cause de nullitĂ©. En second lieu dâun intĂ©rĂȘt direct ce qui pose la question de la facultĂ© pour les associations et autres groupements de dĂ©fense des intĂ©rĂȘts collectifs dâagir en nullitĂ©. Dans un arrĂȘt du 22 janvier 2014, cela nâa toutefois pas empĂȘchĂ© la Cour de cassation de reconnaĂźtre Ă un syndicat son intĂ©rĂȘt Ă agir en nullitĂ© dâun acte 1Ăšre civ. 22 janv. 2014. ==> Les personnes qui ont un intĂ©rĂȘt Ă agir Les parties De par leur engagement Ă lâacte, les parties ont, en toutes circonstances, intĂ©rĂȘt Ă soulever une cause de nullitĂ© absolue. Elles y sont intĂ©ressĂ©es au premier chef. Cette facultĂ© leur est offerte, quand bien mĂȘme le contractant qui solliciterait la nullitĂ© serait Ă lâorigine du vice qui affecte lâacte. La raison en est que lâadage nemo auditur nâest applicable aux effets de lâaction engagĂ©e et non Ă ses causes. Les crĂ©anciers Les crĂ©anciers peuvent justifier dâun intĂ©rĂȘt Ă agir sâils dĂ©montrent que lâacte conclu par leur dĂ©biteur leur cause un prĂ©judice. Dans le cas, contraire lâaction en nullitĂ© leur sera fermĂ©e Les tiers La possibilitĂ© pour un tiers dâagir en nullitĂ© semble extrĂȘmement restreinte. Par dĂ©finition, le tiers est insusceptible dâĂȘtre atteint par les effets de lâacte. Dans ces conditions, il ne semble pas pouvoir ĂȘtre en mesure de justifier dâun intĂ©rĂȘt Ă agir, sauf Ă envisager que lâexĂ©cution de lâacte lui cause prĂ©judice Le ministĂšre public La possibilitĂ© pour le ministĂšre public dâagir en nullitĂ© absolue de lâacte est expressĂ©ment prĂ©vue par lâarticle 1180 du Code civil. Son action nâest subordonnĂ©e, a priori, au respect dâaucune condition en particulier. En pratique toutefois dâune part, son intervention sera subsidiaire dâautre part, il ne soulĂšvera que les causes de nullitĂ© relatives Ă lâillicĂ©itĂ© du contenu de lâacte 2. Lâinvocation de la nullitĂ© relative ==> Restriction des personnes ayant qualitĂ© Ă agir Aux termes de lâarticle 1181 du Code civil la nullitĂ© relative ne peut ĂȘtre demandĂ©e que par la partie que la loi entend protĂ©ger. » Ainsi, la loi restreint-elle le cercle des personnes ayant qualitĂ© Ă agir en nullitĂ© relative dâun acte. Cette disposition est dâordre public. Il ne saurait, en consĂ©quence, y ĂȘtre dĂ©rogĂ© par convention contraire. ==> Les personnes ayant qualitĂ© Ă agir Les contractants La rĂšgle dont la violation est sanctionnĂ©e par une nullitĂ© relative vise, le plus souvent, Ă protĂ©ger les contractants MĂ©caniquement, câest donc lâune des parties au contrat qui sera seule titulaire de lâaction en nullitĂ© Il en ira ainsi en matiĂšre de vices du consentement de lĂ©sion lorsquâelle est reconnue dâincapacitĂ© Il peut ĂȘtre observĂ© que lâaction en nullitĂ© ne pourra ĂȘtre exercĂ©e que par la partie victime de la violation de la rĂšgle sanctionnĂ©e par une nullitĂ© relative Son cocontractant sera, en consĂ©quence, privĂ© du droit dâagir, quand bien mĂȘme il justifierait dâun intĂ©rĂȘt. Les reprĂ©sentants lĂ©gaux En ce quâils agissent au nom et pour le compte de la personne protĂ©gĂ©e, les reprĂ©sentants lĂ©gaux peuvent exercer lâaction en nullitĂ© tuteur, curateur etc. Les ayants cause Lorsque les droits de la personne protĂ©gĂ©e sont transmis Ă un ayant cause, celui-ci devient titulaire des actions attachĂ©es Ă ces droits, dont lâaction en nullitĂ© qui dĂšs lors, pourra ĂȘtre exercĂ©e par lui. Les crĂ©anciers Si, par principe, les crĂ©anciers nâauront pas qualitĂ© Ă agir pour exercer directement lâaction en nullitĂ© lorsque ladite nullitĂ© est relative, ils pourront nĂ©anmoins agir par voie dâaction oblique. Lâarticle 1341-1 du Code civil prĂ©voit en ce sens que lorsque la carence du dĂ©biteur dans lâexercice de ses droits et actions Ă caractĂšre patrimonial compromet les droits de son crĂ©ancier, celui-ci peut les exercer pour le compte de son dĂ©biteur, Ă lâexception de ceux qui sont exclusivement rattachĂ©s Ă sa personne.» B Les pouvoirs du juge ==> Principe la nullitĂ© judiciaire Le monopole du juge En principe, seul le juge est investi du pouvoir de prononcer la nullitĂ© du contrat. Lâarticle 1178 du Code civil dispose que la nullitĂ© doit ĂȘtre prononcĂ©e par le juge». Cette rĂšgle se justifie par la prĂ©somption de validitĂ© qui pĂšse sur les conventions. Cette prĂ©somption a Ă©tĂ© instituĂ©e aux fins dâassurer la sĂ©curitĂ© des actes juridiques. Il sera par consĂ©quent nĂ©cessaire pour celui qui agit en nullitĂ© dâun acte de saisir la juridiction compĂ©tente, avant dâentreprendre toute rupture de la relation contractuelle. Aussi, appartiendra-t-il au juge une fois saisi Dâabord de vĂ©rifier les conditions de validitĂ© de lâacte Ensuite de constater sa nullitĂ© si Ă©tablie Enfin de prononcer sur les effets de la nullitĂ© Quid nĂ©anmoins dans lâhypothĂšse oĂč, au cours dâune instance, le juge relĂšve une nullitĂ©, mais quâelle nâa pas Ă©tĂ© soulevĂ©e par les parties ? Câest toute la question de lâoffice du juge Lâoffice du juge Le juge peut-il relever dâoffice la nullitĂ© dâun acte ? Les textes sont silencieux sur cette question. Tout au plus, lâarticle 12 du Code de procĂ©dure civil prĂ©voit que le juge tranche le litige conformĂ©ment aux rĂšgles de droit qui lui sont applicables.» Toutefois, il ressort de la jurisprudence 1Ăšre civ. 22 mai 1985 que le juge dispose de cette facultĂ© Ă la condition quâil fonde sa dĂ©cision Dâune part sur des faits inclus dans les dĂ©bats 7 CPC Dâautre part que ces faits aient Ă©tĂ© dĂ©battus contradictoirement par les parties 16 CPC La jurisprudence nâopĂšre aucune distinction, selon que la nullitĂ© est absolue ou relative. ==> Exception la nullitĂ© conventionnelle Si, en principe, la nullitĂ© dâun acte ne produit dâeffets quâĂ la condition dâĂȘtre prononcĂ©e par le juge, lâarticle 1178 du Code civil prĂ©voit que cette rĂšgle est Ă©cartĂ©e lorsque les parties constatent la nullitĂ© dâun commun accord ». Cette facultĂ© quâont les parties Ă tirer, elles-mĂȘmes, les consĂ©quences de la nullitĂ© dâun acte rĂ©sulte du principe du mutus dissens. Autrement dit, ce que les contractants ont consenti Ă faire, ils doivent pouvoir le dĂ©faire au moyen de cette mĂȘme volontĂ©. Cette conception du pouvoir dont sont titulaires les parties, consacrĂ©e par le lĂ©gislateur Ă lâoccasion de la rĂ©forme des obligations, participe de sa volontĂ©, dâune part, de leur confĂ©rer une plus grande autonomie, mais encore de dĂ©sengorger les tribunaux. En matiĂšre fiscale nĂ©anmoins, il peut ĂȘtre observĂ© que les parties nâauront pas la possibilitĂ© dâopposer au TrĂ©sor public la nullitĂ© amiable. Lâarticle 1961, al. 2 du CGI dispose en ce sens que en cas de rescision dâun contrat pour cause de lĂ©sion, ou dâannulation dâune vente pour cause de vices cachĂ©s et, au surplus, dans tous les cas oĂč il y a lieu Ă annulation, les impositions visĂ©es au premier alinĂ©a perçues sur lâacte annulĂ©, rĂ©solu ou rescindĂ© ne sont restituables que si lâannulation, la rĂ©solution ou la rescision a Ă©tĂ© prononcĂ©e par un jugement ou un arrĂȘt passĂ© en force de chose jugĂ©e. » C La prescription de lâaction en nullitĂ© Afin dâenvisager la question de la prescription, il convient de distinguer selon que la nullitĂ© est invoquĂ©e par voie dâaction ou par voie dâexception. Tandis que dans le premier cas, le dĂ©lai de prescription est de 5 ans, dans le second il est perpĂ©tuel. ==> Lâinvocation de la nullitĂ© par voie dâaction On dit de la nullitĂ© quâelle est invoquĂ©e par voie dâaction, lorsque celui qui soulĂšve ce moyen est le demandeur Ă lâinstance. Le dĂ©lai de prescription Lorsque la nullitĂ© est invoquĂ©e par voie dâaction lâarticle 2224 du Code civil dispose que les actions personnelles ou mobiliĂšres se prescrivent par cinq ans » AntĂ©rieurement Ă la loi du 17 juin 2008 portant rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile, le dĂ©lai de prescription de lâaction en nullitĂ© Ă©tait diffĂ©rent que la nullitĂ© Ă©tait absolue ou relative Lorsque la nullitĂ© Ă©tait absolue, le dĂ©lai de prescription Ă©tait de 30 ans Lorsque la nullitĂ© Ă©tait relative, le dĂ©lai de prescription Ă©tait de 5 ans DĂ©sormais, il nây a plus lieu de distinguer selon que la nullitĂ© est absolue ou relative. Dans les deux cas, le dĂ©lai de prescription de lâaction en nullitĂ© est de 5 ans. Le point de dĂ©part du dĂ©lai La fixation du point de dĂ©part du dĂ©lai Aux termes de lâarticle 2224 du Code civil le dĂ©lai de prescription de lâaction en nullitĂ© court Ă compter du jour oĂč le titulaire dâun droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de lâexercer. » Cela signifie donc que tant que le titulaire de lâaction en nullitĂ© nâa pas connaissance de la cause de nullitĂ© qui affecte lâacte, le dĂ©lai de prescription ne court pas ; son point de dĂ©part est reportĂ© En matiĂšre de vices du consentement, lâarticle 1144 prĂ©cise que le dĂ©lai de lâaction en nullitĂ© ne court dâune part, en cas dâerreur ou de dol, que du jour oĂč ils ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dâautre part, en cas de violence, que du jour oĂč elle a cessĂ©. Le report du point de dĂ©part du dĂ©lai Lâarticle 2232, al. 2 du Code civil pose une limite au report du point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription de lâaction en nullitĂ©. Cette disposition prĂ©voit, en effet, que le report du point de dĂ©part, la suspension ou lâinterruption de la prescription ne peut avoir pour effet de porter le dĂ©lai de la prescription extinctive au-delĂ de vingt ans Ă compter du jour de la naissance du droit. » Ainsi, le point de dĂ©part de la prescription ne peut ĂȘtre reportĂ© que dans la limite de 20 ans Ă compter du jour de la conclusion de lâacte. Lâinvocation de la prescription Les parties Aux termes de lâarticle 2248 du Code civil, les parties ont la facultĂ© de soulever la nullitĂ© dâun acte en premiĂšre instance et en appel La voie leur est fermĂ©e en cas de pourvoi en cassation Le juge Lâarticle 2247 interdit au juge de supplĂ©er dâoffice le moyen rĂ©sultant de la prescription» Autrement dit, il revient aux parties dâinvoquer la prescription de lâaction en nullitĂ© Ă dĂ©faut, elle sera sans effet. ==> Lâinvocation de la nullitĂ© par voie dâexception On dit que la nullitĂ© est invoquĂ©e par voie dâexception lorsque celui qui la soulĂšve est le dĂ©fendeur Ă lâinstance. Ce dernier est conduit Ă soulever la nullitĂ© de lâacte dans le cadre du dĂ©bat contradictoire qui va sâinstaurer avec le demandeur dont ce dernier est Ă lâinitiative, puisque auteur de lâacte introductif dâinstance. Le principe de perpĂ©tuitĂ© de lâexception de nullitĂ© Lorsque la nullitĂ© est soulevĂ©e par voie dâaction, le dĂ©lai de prescription est trĂšs diffĂ©rent de celui imparti Ă celui qui agit par voie dâaction. Aux termes de lâarticle 1185 du Code civil lâexception de nullitĂ© ne se prescrit pas si elle se rapporte Ă un contrat qui nâa reçu aucune exĂ©cution. » Il ressort de cette disposition que lâexception de nullitĂ© est perpĂ©tuelle Cette rĂšgle nâest autre que la traduction de lâadage quae temporalia ad agendum perpetua sunt ad excipiendum, soit les actions sont temporaires, les exceptions perpĂ©tuelles ConcrĂštement, cela signifie que, tandis que le demandeur peut se voir opposer la prescription de son action en nullitĂ© pendant un dĂ©lai de 5 ans, le dĂ©fendeur pourra toujours invoquer la nullitĂ© de lâacte pour Ă©chapper Ă son exĂ©cution Cette rĂšgle a Ă©tĂ© instituĂ©e afin dâempĂȘcher que le crĂ©ancier dâune obligation nâattende la prescription de lâaction pour solliciter lâexĂ©cution de lâacte sans que le dĂ©biteur ne puisse lui opposer la nullitĂ© dont il serait frappĂ©. Les conditions Ă la perpĂ©tuitĂ© de lâexception de nullitĂ© Pour que lâexception de nullitĂ© soit perpĂ©tuelle, trois conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies PremiĂšre condition ConformĂ©ment Ă un arrĂȘt rendu par la Cour de cassation le 1er dĂ©cembre 1998 lâexception de nullitĂ© peut seulement jouer pour faire Ă©chec Ă la demande dâexĂ©cution dâun acte juridique qui nâa pas encore Ă©tĂ© exĂ©cuté» 1Ăšre civ. 1er dĂ©c. 1998 Autrement dit, lâexception de nullitĂ© doit ĂȘtre soulevĂ©e par le dĂ©fendeur pour faire obstacle Ă une demande dâexĂ©cution de lâacte Dans le cas contraire, lâexception en nullitĂ© ne pourra pas ĂȘtre opposĂ©e au demandeur dans lâhypothĂšse oĂč lâaction serait prescrite. DeuxiĂšme condition Il ressort de lâarticle 1185 du Code civil, que lâexception de nullitĂ© est applicable Ă la condition que lâacte nâai reçu aucune exĂ©cution. Cette solution avait Ă©tĂ© adoptĂ©e par la Cour de cassation dans un arrĂȘt du 4 mai 2012 1Ăšre civ. 4 mai 2012 Dans cette dĂ©cision, elle a affirmĂ© que la rĂšgle selon laquelle lâexception de nullitĂ© peut seulement jouer pour faire Ă©chec Ă la demande dâexĂ©cution dâun acte qui nâa pas encore Ă©tĂ© exĂ©cuté» Cette rĂšgle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e par la jurisprudence dont il ressort que peu importe Que le contrat nâait Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© que partiellement 1Ăšre civ. 1er dĂ©c. 1998 Que la nullitĂ© invoquĂ©e soit absolue ou relative 1Ăšre civ. 24 avr. 2013. Que le commencement dâexĂ©cution ait portĂ© sur dâautres obligations que celle arguĂ©e de nullitĂ© 1Ăšre civ. 13 mai 2004 TroisiĂšme condition Bien que lâarticle 1185 ne le prĂ©cise pas, lâexception de nullitĂ© nâest perpĂ©tuelle quâĂ la condition quâelle soit invoquĂ©e aux fins dâobtenir le rejet des prĂ©tentions de la partie adverse Dans lâhypothĂšse oĂč elle serait soulevĂ©e au soutien dâune autre demande, elle devrait alors ĂȘtre requalifiĂ©e en demande reconventionnelle au sens de lâarticle 64 du Code de procĂ©dure civil. Aussi, se retrouverait-elle Ă la portĂ©e de la prescription qui, si elle nâaffecte jamais lâexception, frappe toujours lâaction. Or une demande reconventionnelle sâapparente Ă une action, en ce sens quâelle consiste pour son auteur Ă ĂȘtre entendu sur le fond de celle-ci afin que le juge la dise bien ou mal fondĂ©e» 30 CPC. II LâĂ©tendue de la nullitĂ© Longtemps, la question sâest posĂ©e de savoir si la nullitĂ© ne devait avoir que pour effet dâanĂ©antir lâacte quâelle affecte dans son ensemble ou si elle pouvait ne porter que sur certaines clauses. Lorsque le contrat est privĂ© dâobjet ou que le consentement dâune partie Ă lâacte fait dĂ©faut ou est viciĂ©, cette question ne soulĂšve pas de difficultĂ©s. Mais quid dans lâhypothĂšse oĂč seule une stipulation est illicite ? Dans certains cas, le lĂ©gislateur surmonte cette difficultĂ© en prĂ©voyant une sanction spĂ©ciale, qui tend Ă se dĂ©velopper de plus en plus le rĂ©putĂ© non Ă©crit. En pareil cas, seule la clause entachĂ©e dâirrĂ©gularitĂ© est anĂ©antie, tandis que le contrat est quant Ă lui maintenu. Exemple Lâarticle 1170 dispose que toute clause qui prive de sa substance lâobligation essentielle du dĂ©biteur est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. » Lâarticle 1171 prĂ©voit encore que dans un contrat dâadhĂ©sion, toute clause qui crĂ©e un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. » En dehors de textes spĂ©cifiques, quelle solution adopter en cas dâirrĂ©gularitĂ© dâune stipulation contractuelle ? ==> Droit antĂ©rieur Avant la rĂ©forme des obligations, le Code civil ne comportait aucune disposition de portĂ©e gĂ©nĂ©rale rĂ©gissant lâĂ©tendue de la nullitĂ©. Tout au plus, on a pu voir dans la combinaison des articles 900 et 1172 une distinction Ă opĂ©rer sâagissant de lâĂ©tendue de la nullitĂ© entre les actes Ă titre gratuit et les actes Ă titre onĂ©reux. Les actes Ă titre gratuit Lâarticle 900 du Code civil prĂ©voit que dans toute disposition entre vifs ou testamentaire, les conditions impossibles, celles qui sont contraires aux lois ou aux mĆurs, seront rĂ©putĂ©es non Ă©crites» Pour les actes Ă titre gratuit, la nullitĂ© pourrait donc nâĂȘtre que partielle en cas dâillicĂ©itĂ© dâune clause Les actes Ă titre onĂ©reux Lâancien article 1172 prĂ©voyait que toute condition dâune chose impossible, ou contraire aux bonnes mĆurs, ou prohibĂ©e par la loi est nulle, et rend nulle la convention qui en dĂ©pend» Sur le fondement de cette disposition les auteurs estimaient que, pour les actes Ă titre onĂ©reux, lâillicĂ©itĂ© dâune stipulation contractuelle entachait lâacte dans son ensemble de sorte que la nullitĂ© ne pouvait ĂȘtre totale. Manifestement, la jurisprudence a trĂšs largement dĂ©passĂ© ce clivage. Les tribunaux ont prĂ©fĂ©rĂ© sâappuyer sur le critĂšre du caractĂšre dĂ©terminant de la clause dans lâesprit des parties Voir en sens notamment Cass. 3e civ., 24 juin 1971 Aussi, la dĂ©termination de lâĂ©tendue de la nullitĂ© supposait-elle de distinguer deux situations Lorsque la clause prĂ©sente un caractĂšre impulsif et dĂ©terminant», soit est essentielle, son illicĂ©itĂ© affecte lâacte dans son entier La nullitĂ© est donc totale Lorsque la clause illicite ne prĂ©sente aucun caractĂšre impulsif et dĂ©terminant», soit est accessoire, elle est seulement rĂ©putĂ©e non-Ă©crite La nullitĂ© est donc partielle Jugeant le Code civil lacunaire » sur la question de lâĂ©tendue de la nullitĂ©, Ă lâoccasion de la rĂ©forme des obligations, le lĂ©gislateur a consacrĂ© la thĂ©orie de la nullitĂ© partielle, reprenant le critĂšre subjectif instituĂ© par la jurisprudence. ==> RĂ©forme des obligations Le lĂ©gislateur nâa pas seulement consacrĂ© la thĂ©orie de la nullitĂ© partielle, il en Ă©galement profitĂ© pour clarifier le systĂšme instaurĂ© par la jurisprudence. Pour ce faire, il a envisagĂ© deux sortes de maintien du contrat Le maintien de principe Aux termes de lâarticle 1184, al. 1er du Code civil, lorsque la cause de nullitĂ© nâaffecte quâune ou plusieurs clauses du contrat, elle nâemporte nullitĂ© de lâacte tout entier que si cette ou ces clauses ont constituĂ© un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant de lâengagement des parties ou de lâune dâelles. » Il ressort de cette disposition que quand bien mĂȘme un acte est affectĂ© par une cause de nullitĂ©, il peut ĂȘtre sauvĂ©. Le juge dispose, en effet, de la facultĂ© de ne prononcer quâune nullitĂ© partielle de lâacte. Cela suppose toutefois que deux conditions soient remplies LâillicĂ©itĂ© affecte une ou plusieurs clauses de lâacte La stipulation desdites clauses ne doit pas avoir Ă©tĂ© dĂ©terminante de lâengagement des parties Si ces deux conditions sont remplies, les clauses affectĂ©es par la cause de nullitĂ© seront rĂ©putĂ©es non-Ă©crites Le maintien dâexception Le lĂ©gislateur a prĂ©vu Ă lâalinĂ©a 2 de lâarticle 1184 du Code civil deux hypothĂšses de maintien du contrat, quand bien mĂȘme les conditions exigĂ©es Ă lâalinĂ©a 1er ne seraient pas remplies. Peu importe donc que la stipulation de la clause illicite ait Ă©tĂ© ou non dĂ©terminante de lâengagement des parties. Le contrat sera, en tout Ă©tat de cause maintenu. PremiĂšre hypothĂšse Le contrat est maintenu lorsque la loi rĂ©pute la clause non Ă©crite Ainsi, la rĂšgle spĂ©ciale dĂ©roge Ă la rĂšgle gĂ©nĂ©rale Seconde hypothĂšse Le contrat est maintenu lorsque la finalitĂ© de la rĂšgle mĂ©connue exige son maintien Cette hypothĂšse se rencontrera lorsque le maintien du contrat est regardĂ© comme une sanction pour celui contre qui la nullitĂ© partielle est prononcĂ©e. III Les effets de la nullitĂ© Plusieurs effets sont attachĂ©s Ă la nullitĂ© dâun acte. Il convient de distinguer les effets de la nullitĂ© Ă lâĂ©gard des parties des effets Ă lâĂ©gard des tiers A Les effets de la nullitĂ© Ă lâĂ©gard des parties Ă lâĂ©gard des parties, il ressort de lâarticle 178 du Code civil que les effets de la nullitĂ© sont au nombre de trois. ==> Lâeffet rĂ©troactif de la nullitĂ© Le principal effet de la nullitĂ© câest la rĂ©troactivitĂ©. Par rĂ©troactivitĂ© il faut entendre que lâacte est censĂ© nâavoir jamais existĂ©. Cela signifie, autrement dit, que le contrat est anĂ©anti, tant pour ses effets futurs que pour ses effets passĂ©s. Dans lâhypothĂšse oĂč lâacte a reçu un commencement dâexĂ©cution, voire a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© totalement, lâannulation du contrat suppose de revenir Ă la situation antĂ©rieure, soit au statu quo ante. Pour ce faire, il conviendra alors de procĂ©der Ă des restitutions. ==> Les restitutions ConsĂ©quence de lâeffet rĂ©troactif de la nullitĂ©, lâobligation de restitution qui Ă©choit aux parties consiste pour ces derniĂšres Ă rendre Ă lâautre ce quâelle a reçu. Les restitutions qui rĂ©sultent de la nullitĂ© dâun acte sont rĂ©gies aux articles 1352 Ă 1352-9 du Code civil. Lâobjectif poursuivi par les restitutions est de remettre les parties dans lâĂ©tat oĂč elles se trouvaient antĂ©rieurement Ă la conclusion du contrat. Cet objectif se rĂ©vĂ©lera toutefois, dans bien des cas, difficile Ă atteindre, notamment lorsque la restitution portera sur une chose consomptible, pĂ©rissable ou encore qui a fait lâobjet de dĂ©gradation. Quid encore de la restitution des fruits procurĂ©s par la chose restituĂ©e ? Toutes ces questions sont traitĂ©es dans un chapitre propre aux restitutions, destinĂ© Ă unifier la matiĂšre et Ă sâappliquer Ă toutes formes de restitutions, quâelles soient consĂ©cutives Ă lâannulation, la rĂ©solution, la caducitĂ© ou encore la rĂ©pĂ©tition de lâindu. ==> Lâoctroi de dommages et intĂ©rĂȘts Aux termes de lâarticle 1178, al. 4 du Code civil indĂ©pendamment de lâannulation du contrat, la partie lĂ©sĂ©e peut demander rĂ©paration du dommage subi dans les conditions du droit commun de la responsabilitĂ© extracontractuelle. » Ainsi, la partie qui obtient la nullitĂ© dâun acte peut se voir octroyer, si elle justifie dâun prĂ©judice, des dommages et intĂ©rĂȘts. Elle ne pourra engager la responsabilitĂ© de son cocontractant que sur le terrain de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle puisque lâacte est censĂ© nâavoir jamais existĂ©. Dans un arrĂȘt du 9 juillet 2004, la Chambre mixte a, toutefois, eu lâoccasion de prĂ©ciser que la partie de bonne foi au contrat de vente annulĂ© peut seule demander la condamnation de la partie fautive Ă rĂ©parer le prĂ©judice quâelle a subi en raison de la conclusion du contrat annulĂ© » Cass. ch. Mixte, 9 juill. 2004. B Les effets de la nullitĂ© Ă lâĂ©gard des tiers ==> Principe Dans la mesure oĂč lâacte annulĂ© est censĂ© nâavoir jamais existĂ©, il ne devrait en toute logique produire aucun effet Ă lâĂ©gard des tiers. Toute prĂ©rogative octroyĂ©e Ă un tiers et qui a sa source dans le contrat annulĂ© devrait normalement ĂȘtre anĂ©antie. Exemple Envisageons lâhypothĂšse oĂč A vend un bien Ă B et que B le revend Ă C. Lâannulation du contrat entre A et B devrait avoir pour effet de priver C de la propriĂ©tĂ© du bien dont il est le sous-acquĂ©reur. Dans la mesure oĂč B nâa, en raison de lâannulation du contrat, jamais Ă©tĂ© propriĂ©taire du bien, il nâa pu valablement en transmettre la propriĂ©tĂ© Ă C. Cette rĂšgle est exprimĂ©e par lâadage nemo plus juris ad alium transferre potest quam ipse habet nul ne peut transmettre plus de droits quâil nâen a. ==> Correctifs De toute Ă©vidence, la rĂšgle nemo plus juris porte atteinte Ă la sĂ©curitĂ© juridique puisquâelle lâannulation dâun acte est susceptible de remettre en cause nombre de situations juridiques constituĂ©es dans le lignage de cet acte. Cette situation est dâautant plus injuste lorsque le tiers est de bonne foi, soit lorsquâil ignorait la cause de nullitĂ© qui affectait lâacte initial. Câest la raison pour laquelle, de nombreux correctifs ont Ă©tĂ© instituĂ©s pour attĂ©nuer lâeffet de la nullitĂ© dâun acte Ă lâĂ©gard des tiers. La possession mobiliĂšre de bonne foi aux termes de lâarticle 2276 du Code civil en fait de meubles, la possession vaut titre » Lorsquâil est de bonne foi, le possesseur dâun bien meuble est considĂ©rĂ© comme le propriĂ©taire de la chose par le simple effet de la possession. Dans notre exemple, C est prĂ©sumĂ© ĂȘtre le propriĂ©taire du bien qui lui a Ă©tĂ© vendu par B, quand bien mĂȘme le contrat conclu entre ce dernier et A est nul. La prescription acquisitive immobiliĂšre AprĂšs lâĂ©coulement dâun certain temps, le possesseur dâun immeuble est considĂ©rĂ© comme son propriĂ©taire Son droit de propriĂ©tĂ© est alors insusceptible dâĂȘtre atteinte par la nullitĂ© du contrat Le dĂ©lai est de 10 pour le possesseur de bonne foi et de trente ans lorsquâil est de mauvaise foi 2272 C. civ. Il peut ĂȘtre observĂ© que lâarticle 2274 prĂ©voit que, en matiĂšre de prescription acquisitive, la bonne foi est toujours prĂ©sumĂ©e, et câest Ă celui qui allĂšgue la mauvaise foi Ă la prouver. » B Le remĂšde Ă la nullitĂ© Le vice qui affecte la validitĂ© dâun acte nâest pas sans remĂšde. Il est possible de sauver lâacte de la nullitĂ©, en se prĂ©valant de sa confirmation. ==> Notion de confirmation Par confirmation, il faut entendre, selon lâarticle 1182 du Code civil lâacte par lequel celui qui pourrait se prĂ©valoir de la nullitĂ© y renonce » Il sâagit, autrement dit, de la manifestation de volontĂ© par laquelle le titulaire de lâaction en nullitĂ© renonce Ă agir et, par un nouveau consentement, valide rĂ©troactivement lâacte. ==> Distinctions La confirmation doit principalement ĂȘtre distinguĂ©e de la rĂ©gularisation et de la rĂ©fection de lâacte Confirmation et rĂ©gularisation La rĂ©gularisation consiste Ă valider un acte initialement nul en le purgeant du vice qui lâaffecte. Ă la diffĂ©rence de la confirmation, la rĂ©gularisation de lâacte est opposable erga omnes Tel nâest pas le cas de la confirmation qui ne produit dâeffet quâĂ lâĂ©gard du titulaire de lâaction en nullitĂ©, lequel renonce simplement Ă son droit de critiquer lâacte. Câest la raison pour laquelle la rĂ©gularisation de lâacte est envisageable, tant en matiĂšre de nullitĂ© relative quâen matiĂšre de nullitĂ© absolue. Pour ĂȘtre efficace, elle doit nĂ©anmoins ĂȘtre permise par la loi. Tel est, par exemple le cas en matiĂšre de rescision de la vente pour cause de lĂ©sion. Lâarticle 1681 du Code civil prĂ©voit en ce sens que dans le cas oĂč lâaction en rescision est admise, lâacquĂ©reur a le choix ou de rendre la chose en retirant le prix quâil en a payĂ©, ou de garder le fonds en payant le supplĂ©ment du juste prix, sous la dĂ©duction du dixiĂšme du prix total.» Confirmation et rĂ©fection La rĂ©fection consiste pour les parties dâun acte affectĂ© par une cause de nullitĂ© Ă conclure un nouvel accord, semblable Ă celui qui avait donnĂ© naissance au contrat initial, mais expurgĂ© de toute irrĂ©gularitĂ©. Contrairement Ă la confirmation ou Ă la rĂ©gularisation, la rĂ©fection ne produit aucun effet rĂ©troactif. Cette derniĂšre sâapparente Ă la conclusion dâun nouveau contrat qui produit ses effets au jour de sa formation. La rĂ©fection du contrat sera par exemple nĂ©cessaire lorsquâune donation nâaura pas Ă©tĂ© effectuĂ©e en la forme authentique. Lâarticle 931-1 du Code civil prĂ©voit, en effet, que en cas de vice de forme, une donation entre vifs ne peut faire lâobjet dâune confirmation. Elle doit ĂȘtre refaite en la forme lĂ©gale.» ==> Domaine de la confirmation ConformĂ©ment aux articles 1180 et 1181 la confirmation ne peut ĂȘtre sollicitĂ©e quâen matiĂšre de nullitĂ© relative. Lorsque lâacte est affectĂ© par une cause de nullitĂ© absolue, il ne peut pas ĂȘtre confirmĂ© art. 1180, al. 2e. Cette rĂšgle est logique la confirmation de lâacte par une partie au contrat nâa pour effet que dâĂ©teindre son propre droit de critique. Or lâaction en nullitĂ© absolue appartient Ă tout intĂ©ressĂ©. DâoĂč la limitation du domaine de la confirmation aux seules causes de nullitĂ© relative, dont lâinvocation relĂšve du monopole que dâune seule personne. ==> Conditions de la confirmation Plusieurs conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies pour que la confirmation sauve lâacte affectĂ© par un vice de la nullitĂ© IndiffĂ©rence de lâexpression de la confirmation La confirmation expresse Lorsque la confirmation est expresse, lâacte qui lâexprime doit mentionner lâobjet de lâobligation et le vice affectant le contrat 1182, al. 1er C. civ. Cette exigence vise Ă sâassurer que celui qui renonce Ă son droit Ă la critique de lâacte, a conscience, de lâexistence dâune cause de nullitĂ© de lâacte. La confirmation tacite Bien que le Code nâenvisage pas nommĂ©ment la confirmation tacite de lâacte nul, il ne lâexclut pas. Lâarticle 1182, al. 3e du Code civil prĂ©voit en ce sens que lâexĂ©cution volontaire du contrat, en connaissance de la cause de nullitĂ©, vaut confirmation» Ainsi, la seule exĂ©cution du contrat par la partie titulaire de lâaction en nullitĂ© relative sâapparente Ă une confirmation, Ă la condition toutefois quâelle ait conscience du vice qui affecte lâacte. Lâexigence de postĂ©rioritĂ© de la confirmation ConformĂ©ment Ă lâarticle 1182, al. 2e du Code civil la confirmation ne peut intervenir quâaprĂšs la conclusion du contrat.» LâalinĂ©a 3 prĂ©cise que en cas de violence, la confirmation ne peut intervenir quâaprĂšs que la violence a cessĂ©. » La solution retenue par le lĂ©gislateur est logique Elle se justifie par la nĂ©cessitĂ© dâempĂȘcher que la victime du vice ne renonce prĂ©maturĂ©ment Ă lâaction en nullitĂ©. Surtout, il est nĂ©cessaire que cette derniĂšre ne soit plus sous lâemprise de son cocontractant ce qui est susceptible dâĂȘtre le cas tant que le contrat nâa pas Ă©tĂ© conclu. DâoĂč lâexigence de postĂ©rioritĂ© de la confirmation Ă la conclusion de lâacte. ==> Effets de la confirmation Aux termes de lâarticle 1182, al. 4e du Code civil la confirmation emporte renonciation aux moyens et exceptions qui pouvaient ĂȘtre opposĂ©s, sans prĂ©judice nĂ©anmoins des droits des tiers. » Cela signifie que la confirmation dâun acte fait obstacle Ă ce que son auteur, aprĂšs avoir renoncĂ© Ă son droit de critiquer lâacte, soit exercice une action en nullitĂ©, soit oppose une exception tirĂ©e de lâexistence dâune irrĂ©gularitĂ©. Une fois confirmĂ©, lâacte ne pourra donc plus ĂȘtre remis en cause. La confirmation de lâacte est alors opposable Ă lâĂ©gard de tous, sauf Ă ce que dâautres personnes soient titulaires de lâaction en nullitĂ© relative. Dans cette derniĂšre hypothĂšse, pour que lâacte soit dĂ©finitivement confirmĂ©, tous ceux susceptibles dâagir en nullitĂ© devront avoir renoncĂ© Ă leur droit de critiquer lâacte. ==> Action interrogatoire Principe Parce que le contrat qui est affectĂ© par une cause de nullitĂ© peut ĂȘtre anĂ©anti Ă tout moment, la partie contre laquelle une action en nullitĂ© est susceptible dâĂȘtre diligentĂ©e se retrouve dans une situation pour le moins prĂ©caire. Tant que la nullitĂ© nâest pas prononcĂ©e lâacte est efficace. Il demeure toutefois sous la menace dâun anĂ©antissement rĂ©troactif. Cette situation est susceptible de perdurer aussi longtemps que lâaction en nullitĂ© nâest pas prescrite. Aussi afin de ne pas laisser la partie qui subit cette situation dans lâincertitude, le lĂ©gislateur lui a confĂ©rĂ© la facultĂ© de contraindre le titulaire de lâaction Ă nullitĂ© Ă se prononcer sur le maintien de lâacte. Le nouvel article 1183 du Code civil prĂ©voit en ce sens que une partie peut demander par Ă©crit Ă celle qui pourrait se prĂ©valoir de la nullitĂ© soit de confirmer le contrat soit dâagir en nullitĂ© dans un dĂ©lai de six mois Ă peine de forclusion. » Cette disposition a, de la sorte, instaurĂ© une action interrogatoire au bĂ©nĂ©fice de celui qui souhaite savoir si le titulaire de lâaction en nullitĂ© entend rĂ©clamer lâanĂ©antissement du contrat. Lâexercice de cette action est subordonnĂ© Ă la satisfaction dâun certain nombre de conditions Conditions PremiĂšrement, lâaction interrogatoire nâappartient quâaux seules parties au contrat DeuxiĂšmement, pour que lâaction interrogatoire puisse ĂȘtre exercĂ©e, la cause de nullitĂ© doit avoir cessĂ© TroisiĂšmement, lâexercice de lâaction interrogatoire doit ĂȘtre formalisĂ© par un Ă©crit QuatriĂšmement, lâĂ©crit doit mentionner les consĂ©quences de lâabsence de rĂ©action du titulaire de lâaction en nullitĂ© en cas dâinterpellation Effets Lâexercice de lâaction interrogatoire a pour effet de contraindre le titulaire de lâaction en nullitĂ© de se prononcer sur le maintien du contrat Si dans un dĂ©lai de 6 mois ce dernier nâa pas optĂ©, le contrat est rĂ©putĂ© confirmĂ©
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