RésuméLe fantôme qui hante le manoir de Canterville depuis trois siècles est désespéré! Les nouveaux propriétaires, deriches américains, ne croient pas aux esprits. Vexé, le pauvre fantôme agite ses chaînes et laisse même une trace de sang dans le salon. Parviendra-t-il à prouver son existence en semant la terreur? entreprise française depuis
Littérature jeunesse, Le fantôme de Canterville, Oscar Wilde, Albert Savine et Barbara Brun, Marmaille & compagnie, 2014, 20 euros Résumé ce livre littérature jeunesse Mr. Otis, riche ministre Américain, s’installe dans un vieux manoir en Angleterre, avec sa famille. les anciens propriétaires prétendent qu’il est hanté par un dénommé Sir Simon. Les Américains n’en croient pas un mot et prennent possession des lieux sans se soucier de ce fantôme. Pourtant, ce dernier est bien décidé à les terroriser et met tout en place pour leur faire peur. il a beau utiliser toutes les recettes classiques de l’épouvante, la famille s’en moque. Petit à petit la situation s’inverse et c’est le fantôme qui commence à être effrayé par cette étrange famille… Mon avis J’ai un aveu à faire J’adore les beaux livres ! Peu importe la qualité du texte, de l’auteur ou que sais-je… J’adore les beaux albums en particulier. C’est désagréable à tenir en main tellement c’est grand, ce n’est pas vraiment le genre de livre qu’on prend lorsqu’on veut se détendre mais je n’en démords pas, j’adore le genre de littérature jeunesse dont fait partie cette adaptation du Fantôme de Canterville. Depuis 1887, et la version originale de la nouvelle de Oscar Wilde, il y en a eu des adaptations. Des films, des pièces de théâtre, des BD dont certaines se sont déjà retrouvées dans La Box de Pandore, des textes différents, plus ou moins longs etc etc etc. Il faut dire qu’Oscar Wilde étant une fierté nationale aux Etats-Unis, on comprend rapidement pourquoi autant d’adaptations. C’est une bonne vieille et c’est le cas de le dire… histoire de maison hantée. Ce qui est parfait en cette période d’Halloween. La famille d’un ministre américain s’installe dans une maison tout en sachant qu’elle est habitée par le fantôme d’un homme qu’on dit meurtrier de sa femme. Seul problème pour le fantôme, la famille Otis est tout, sauf impressionnable. Le fantôme fait de son mieux mais rien n’y fait. La fin, je ne vous la raconterai pas, il faudra lire M. Wilde. L’histoire est relativement longue mais très bien adaptée ici. Comme ce livre est grandement illustré, il rend la lecture d’autant plus agréable et prenante. Toutefois elle correspondra davantage aux enfants qui aiment déjà lire seuls. J’ai adoré les illustrations de Barbara Brun, et la manière dont cette illustratrice a rendu les mots centenaires du fameux Oscar Wilde. Les dessins sont volontairement vieillots mais cela n’enlève rien à son côté littérature jeunesse », au contraire cela participe à créer une ambiance qui porte cet album et en fait de l’art. L’édition n’est pas en reste et les éditions Marmaille & Compagnie ont fait un excellent travail. Le toucher est absolument délicieux… tiens, drôle de phrase ! Pour ce genre de littérature jeunesse, j’aime en particulier passer du temps à toucher le livre et là , si vous êtes aussi tactile que moi, vous allez adorer le contact de ses vieilles pages neuves ». Ce grand format permet vraiment de donner une grande place aux illustrations, même si comme je l’ai déjà dit, hélas, ce n’est pas forcément pratique à lire. Mais il fallait bien choisir. 😉 J’ai également bien aimé les pages d’archives qui sont très intéressantes et qui donne un certain cachet à l’album, en un sens, une certaine authenticité. Un album vraiment magnifique de part son histoire indémodable un classique adapté pour la littérature jeunesse, que par ses superbes illustrations et sa magnifique édition. 20 euros bien investit pour un bel objet livre qui ne quittera plus votre bibliothèque.
LeFantôme de Canterville . Oscar Wilde. Chapitre 4. Le lendemain, le fantôme se sentit très faible, très las. Les terribles agitations des quatre dernières semaines commençaient à produire leur effet. Son système nerveux était complètement bouleversé, et il sursautait au plus léger bruit.
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DeProfundis est une longue lettre qu'Oscar Wilde a écrite à son jeune amant, Lord Alfred Douglas, depuis la prison de Reading, début 1897.Elle est publiée en version expurgée en 1905 et dans sa version intégrale corrigée en 1962. Résumé Contexte. Après quatorze mois de travaux forcés et à la suite de son transfert de la prison de Reading, Wilde se voit
La tempête se déchaîna pendant toute la nuit, mais il ne se produisit rien de remarquable. Le lendemain, quand on descendit pour déjeuner, on retrouva sur le parquet la terrible tache. — Je ne crois pas que ce soit la faute du Nettoyeur sans rival, dit Washington, car je l'ai essayé sur toute sorte de tache. Ça doit être le fantôme. En conséquence, il effaça la tache par quelques frottements. Le surlendemain, elle avait reparu. Et pourtant la bibliothèque avait été fermée à clef, et Mrs Otis avait emporté la clef en haut. Dès lors, la famille commença à s'intéresser à la chose. M. Otis était sur le point de croire qu'il avait été trop dogmatique en niant l'existence des fantômes. Mrs Otis exprima l'intention de s'affilier à la Société Psychique, et Washington prépara une longue lettre à MM. Myers et Podmore, au sujet de la persistance des taches de sang quand elles résultent d'un crime. Cette nuit-là leva tous les doutes sur l'existence objective des fantômes. La journée avait été chaude et ensoleillée. La famille profita de la fraîcheur de la soirée pour faire une promenade en voiture. On ne rentra qu'à neuf heures, et on prit un léger repas. La conversation ne porta nullement sur les fantômes, de sorte qu'il manquait même les conditions les plus élémentaires d'attente et de réceptivité qui précèdent si souvent les phénomènes psychiques. Les sujets qu'on discuta, ainsi que je l'ai appris plus tard de M. Otis, furent simplement ceux qui alimentent la conversation des Américains cultivés, qui appartiennent aux classes supérieures, par exemple l'immense supériorité de miss Janny Davenport sur Sarah Bernhardt, comme actrice ; la difficulté de trouver du maïs vert, des galettes de sarrasin, de la polenta, même dans les meilleures maisons anglaises, l'importance de Boston dans l'expansion de l'âme universelle, les avantages du système qui consiste à enregistrer les bagages des voyageurs ; puis la douceur de l'accent new-yorkais, comparé au ton traînant de Londres. Il ne fut aucunement question de surnaturel. On ne fit pas la moindre allusion, même indirecte à sir Simon de Canterville. À onze heures, la famille se retira. À onze et demie, toutes les lumières étaient éteintes. Quelques instants plus tard, M. Otis fut réveillé par un bruit singulier dans le corridor, en dehors de sa chambre. Cela ressemblait à un bruit de ferraille, et se rapprochait de plus en plus. Il se leva aussitôt, fit flamber une allumette, et regarda l'heure. Il était une heure juste. M. Otis était tout à fait calme. Il se tâta le pouls, et ne le trouva pas du tout agité. Le bruit singulier continuait, en même temps que se faisait entendre distinctement un bruit de pas. M. Otis mit ses pantoufles, prit dans son nécessaire de toilette une petite fiole allongée et ouvrit la porte. Il aperçut juste devant lui, dans le pâle clair de lune, un vieil homme d'aspect terrible. Les yeux paraissaient comme des charbons rouges. Une longue chevelure grise tombait en mèches agglomérées sur ses épaules. Ses vêtements, d'une coupe antique, étaient salis, déchirés. De ses poignets et de ses chevilles pendaient de lourdes chaînes et des entraves rouillées. — Mon cher Monsieur, dit M. Otis, permettez-moi de vous prier instamment d'huiler ces chaînes. Je vous ai apporté tout exprès une petite bouteille du Graisseur de Tammany-Soleil-Levant. On dit qu'une seule application est très efficace, et sur l'enveloppe il y a plusieurs certificats des plus éminents théologiens de chez nous qui en font foi. Je vais la laisser ici pour vous à côté des bougeoirs, et je me ferai un plaisir de vous en procurer davantage, si vous le désirez. Sur ces mots, le ministre des États-unis posa la fiole sur une table de marbre, ferma la porte, et se remit au lit. Pendant quelques instants, le fantôme de Canterville resta immobile d'indignation. Puis lançant rageusement la fiole sur le parquet ciré, il s'enfuit à travers le corridor, en poussant des grondements caverneux, et émettant une singulière lueur verte. Néanmoins comme il arrivait au grand escalier de chêne, une porte s'ouvrit soudain. Deux petites silhouettes drapées de blanc se montrèrent, et un lourd oreiller lui frôla la tête. Évidemment, il n'y avait pas de temps à perdre, aussi, utilisant comme moyen de fuite la quatrième dimension de l'espace, il s'évanouit à travers le badigeon, et la maison reprit sa tranquillité. Parvenu dans un petit réduit secret de l'aile gauche, il s'adossa à un rayon de lune pour reprendre haleine, et se mit à réfléchir pour se rendre compte de sa situation. Jamais dans une brillante carrière qui avait duré trois cents ans de suite, il n'avait été insulté aussi grossièrement. Il se rappela la duchesse douairière qu'il avait jetée dans une crise d'épouvante pendant qu'elle se contemplait, couverte de dentelles et de diamants devant la glace ; les quatre bonnes, qu'il avait affolées en des convulsions hystériques, rien qu'en leur faisant des grimaces entre les rideaux d'une des chambres d'amis ; le recteur de la paroisse dont il avait soufflé la bougie, pendant qu'il revenait de la bibliothèque, à une heure avancée et qui depuis était devenu un client assidu de sir William Gull, et un martyr de tous les genres de désordres nerveux ; la vieille madame de Trémouillac, qui se réveillant de bonne heure, avait vu dans le fauteuil, près du feu, un squelette occupé à lire le journal qu'elle rédigeait ; et avait été condamnée à garder le lit pendant six mois par une attaque de fièvre cérébrale. Une fois remise, elle s'était réconciliée avec l'Église, et avait rompu toutes relations avec ce sceptique avéré, M. de Voltaire. Il se rappela aussi la nuit terrible où ce coquin de lord Canterville avait été trouvé râlant dans son cabinet de toilette, le valet de pique enfoncé dans sa gorge, et avait avoué qu'au moyen de cette même carte, il avait filouté à Charles Fox, chez Crockford, la somme de 10, 000 livres. Il jurait que le fantôme lui avait fait avaler cette carte. Tous ses grands exploits lui revenaient à la mémoire. Il vit défiler le sommelier qui s'était brûlé la cervelle pour avoir vu une main verte tambouriner sur la vitre ; et la belle lady Steelfield, qui était condamnée à porter au cou un collier de velours noir pour cacher la marque de cinq doigts imprimés comme du fer rouge sur sa peau blanche, et qui avait fini par se noyer dans le vivier au bout de l'Allée du Roi. Et tout plein de l'enthousiasme égotiste du véritable artiste, il passa en revue ses rôles les plus célèbres. Il s'adressa un sourire amer, en évoquant sa dernière apparition dans le rôle de Ruben le Rouge ou le nourrisson étranglé » son début dans celui de Gibéon le Vampire maigre de la lande de Bexley », et la furore qu'il avait excitée par une charmante soirée de juin, rien qu'en jouant aux quilles avec ses propres ossements sur la pelouse du lawn-tennis. Et tout cela pour aboutir à quoi ? De misérables Américains modernes venaient lui offrir le Graisseur à la marque du Soleil Levant ! et ils lui jetaient des oreillers à la tête ! C'était absolument intolérable. En outre, l'histoire nous apprend que jamais fantôme ne fut traité de cette façon. La conclusion qu'il en tira, c'est qu'il devait prendre sa revanche, et il resta jusqu'au lever du jour dans une attitude de profonde méditation.
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Nicolas Saulais, professeur de français, te parle du roman de Pierre Marc Orlan, Les clients du Bon Chien jaune ».Qui est Pierre Marc Orlan ?Pierre Mac Orlan, est né à Péronne en 1882 de son vrai nom Pierre Dumarchey, est un écrivain français, créateur d'une œuvre imposante. Auteur d'une œuvre abondante et variée, il débuta par l'écriture de contes humoristiques, après avoir en vain tenté une carrière dans la peinture. Après la Première Guerre mondiale, son inspiration se tourna vers le registre fantastique et le roman d'aventures. La dernière partie de sa carrière littéraire fut consacrée à l'écriture de chansons, d'essais et de du livre "les clients du Bon Chien jaune"À la mort de son père, Louis-Marie Bénic est recueilli par son oncle, propriétaire de l'auberge du Bon Chien Jaune à Brest, lieu mal famé où s'organisent d'étranges commerces. Notamment entre l'oncle de Louis-Marie et un certain Pain Noir, qui réclame que lui soient livrés des morts... Intrigué, Louis-Marie décide d'en savoir plus. Mais il regrette bientôt sa curiosité. Prisonnier d'un vaisseau fantôme de sinistre réputation, le voici contraint de jouer une comédie qui va t'amener à aborder les temps de conjugaison comme l'imparfait et le passé dans une certaine continuitéUne action secondaire en train de se dérouler. Exemple il faisait semblant de chercher des grosses habitude ou une répétition. Exemple la plupart des hommes vivaient de la pêche ou pillaient des description. Exemple j'étais un robuste et jeune garçon plutôt trapu et passé simple pour passer à l'actionIl est là pour faire avancer l'action. Exemple je pris une décision est souvent brève et unique. Exemple nous bondîmes à l'abordageMaintenant, on combine les 2 temps avec une action secondaire et une action Un jour de tempête ou la mer et le ciel se confondaient, la barque de mon père se brisa.► Découvre un nouveau roman d'aventure dans une vidéo, Oliver Anthony ForestierProducteur france tv studio / Media TVAnnée de copyright 2020Année de production 2020Année de diffusion 2020Publié le 30/06/20Modifié le 20/12/21Ce contenu est proposé par
Niceen 1927. BIBLIOGRAPHIE: il a aussi ecrits: La Double Vie de Theophraste Longuet, 1903 Le mystère de la chambre jaune, 1907 Le parfum de la dame en noire, (suite de Le mystère de la chambre jaune), 1908 Le roi Mystère, 1908 Le fauteuil hanté, 1910 Le Fantome de l'Opéra, 1910 La reine de Sabbat, 1910 Chéri-bibi, 1911 Balaoo, 1912
Lorsque M. Hiram B. Otis, le ministre d'Amérique, fit l'acquisition de Canterville-Chase, tout le monde lui dit qu'il faisait là une très grande sottise, car on ne doutait aucunement que l'endroit ne fût hanté. D'ailleurs, lord Canterville lui-même, en homme de l'honnêteté la plus scrupuleuse, s'était fait un devoir de faire connaître la chose à M. Otis, quand ils en vinrent à discuter les conditions. — Nous-mêmes, dit lord Canterville, nous n'avons point tenu à habiter cet endroit depuis l'époque où ma grand'tante, la duchesse douairière de Bolton, a été prise d'une défaillance causée par l'épouvante qu'elle éprouva, et dont elle ne s'est jamais remise tout à fait, en sentant deux mains de squelette se poser sur ses épaules, pendant qu'elle s'habillait pour le dîner. Je me crois obligé à vous dire, M. Otis, que le fantôme a été vu par plusieurs membres de ma famille qui vivent encore, ainsi que par le recteur de la paroisse, le révérend Auguste Dampier, qui est un agrégé du King's-Collège, d'Oxford. Après le tragique accident survenu à la duchesse, aucune de nos jeunes domestiques n'a consenti à rester chez nous, et bien souvent lady Canterville a été privée de sommeil par suite des bruits mystérieux qui venaient du corridor et de la bibliothèque. — Mylord, répondit le ministre, je prendrai l'ameublement et le fantôme sur inventaire. J'arrive d'un pays moderne, où nous pouvons avoir tout ce que l'argent est capable de procurer, et avec nos jeunes et délurés gaillards qui font les cent coups dans le vieux monde, qui enlèvent vos meilleurs acteurs, vos meilleures prima-donnas, je suis sûr que s'il y avait encore un vrai fantôme en Europe, nous aurions bientôt fait de nous l'offrir pour le mettre dans un de nos musées publics, ou pour le promener sur les grandes routes comme un phénomène. — Le fantôme existe, je le crains, dit lord Canterville, en souriant, bien qu'il ait tenu bon contre les offres de vos entreprenants impresarios. Voilà plus de trois siècles qu'il est connu. Il date, au juste, de 1574, et ne manque jamais de se montrer quand il va se produire un décès dans la famille. — Bah ! le docteur de la famille n'agit pas autrement, lord Canterville. Mais, monsieur, un fantôme, ça ne peut exister, et je ne suppose pas que les lois de la nature comportent des exceptions en faveur de l'aristocratie anglaise. — Certainement, vous êtes très nature en Amérique, dit lord Canterville, qui ne comprenait pas très bien la dernière remarque de M. Otis. Mais s'il vous plaît d'avoir un fantôme dans la maison, tout est pour le mieux. Rappelez-vous seulement que je vous ai prévenu. Quelques semaines plus tard, l'achat fut conclu, et vers la fin de la saison, le ministre et sa famille se rendirent à Canterville. Mrs Otis, qui, sous le nom de miss Lucretia R. Tappan, de la West 52e rue, avait été une illustre belle de New-York, était encore une très belle femme, d'âge moyen, avec de beaux yeux et un profil superbe. Bien des dames américaines, quand elles quittent leur pays natal, se donnent des airs de personnes atteintes d'une maladie chronique, et se figurent que c'est là une des formes de la distinction en Europe, mais Mrs Otis n'était jamais tombée dans cette erreur. Elle avait une constitution magnifique, et une abondance extraordinaire de vitalité. À vrai dire, elle était tout à fait anglaise, à bien des points de vue, et on eût pu la citer à bon droit pour soutenir la thèse que nous avons tous en commun avec l'Amérique, en notre temps, excepté la langue, cela s'entend. Son fils aîné, baptisé Washington par ses parents dans un moment de patriotisme qu'il ne cessait de déplorer, était un jeune homme blond, assez bien tourné, qui s'était posé en candidat pour la diplomatie en conduisant le cotillon au Casino de Newport pendant trois saisons de suite, et même à Londres, il passait pour un danseur hors ligne. Ses seules faiblesses étaient les gardénias et la pairie. À cela près, il était parfaitement sensé. Miss Virginia E. Otis était une fillette de quinze ans, svelte et gracieuse comme un faon, avec un bel air de libre allure dans ses grands yeux bleus. C'était une amazone merveilleuse, et sur son poney, elle avait une fois battu à la course le vieux lord Bilton, en faisant deux fois le tour du parc, et gagnant d'une longueur et demie, juste en face de la statue d'Achille, ce qui avait provoqué un délirant enthousiasme chez le jeune duc de Cheshire, si bien qu'il lui proposa séance tenante de l'épouser, et que ses tuteurs durent l'expédier le soir même à Eton, tout inondé de larmes. Après Virginia, il y avait les jumeaux, connus d'ordinaire sous le nom d'Étoiles et Bandes, parce qu'on les prenait sans cesse à les arborer. C'étaient de charmants enfants, et avec le digne ministre, les seuls vrais républicains de la famille. Comme Canterville-Chase est à sept milles d'Ascot, la gare la plus proche, M. Otis avait télégraphié qu'on vînt les prendre en voiture découverte, et on se mit en route dans des dispositions fort gaies. C'était par une charmante soirée de juillet, où l'air était tout embaumé de la senteur des pins. De temps à autre, on entendait un ramier roucoulant de sa plus douce voix, ou bien on entrevoyait, dans l'épaisseur et le froufrou de la fougère le plastron d'or bruni de quelque faisan. De petits écureuils les épiaient du haut des hêtres, sur leur passage ; des lapins détalaient à travers les fourrés, ou par-dessus les tertres mousseux, en dressant leur queue blanche. Néanmoins dès qu'on entra dans l'avenue de Canterville-Chase, le ciel se couvrit soudain de nuages. Un silence singulier sembla gagner toute l'atmosphère. Un grand vol de corneilles passa sans bruit au-dessus de leurs têtes, et avant qu'on fût arrivé à la maison, quelques grosses gouttes de pluie étaient tombées. Sur les marches se tenait pour les recevoir une vieille femme convenablement mise en robe de soie noire, en bonnet et tablier blancs. C'était Mrs Umney, la gouvernante, que Mrs Otis, sur les vives instances de lady Canterville, avait consenti à conserver dans sa situation. Elle fit une profonde révérence à la famille quand on mit pied à terre, et dit avec un accent bizarre du bon vieux temps — Je vous souhaite la bienvenue à Canterville-Chase. On la suivit, en traversant un beau hall en style Tudor, jusque dans la bibliothèque, salle longue, vaste, qui se terminait par une vaste fenêtre à vitraux. Le thé les attendait. Ensuite, quand on se fut débarrassé des effets de voyage, on s'assit, on se mit à regarder autour de soi, pendant que Mrs Umney s'empressait. Tout à coup le regard de Mrs Otis tomba sur une tache d'un rouge foncé sur le parquet, juste à côté de la cheminée, et sans se rendre aucun compte de ses paroles, elle dit à Mrs Umney — Je crains qu'on n'ait répandu quelque chose à cet endroit. — Oui, madame, répondit Mrs Umney à voix basse. Du sang a été répandu à cet endroit. — C'est affreux ! s'écria Mrs Otis. Je ne veux pas de taches de sang dans un salon. Il faut enlever ça tout de suite. La vieille femme sourit, et de sa même voix basse, mystérieuse, elle répondit — C'est le sang de lady Eleonor de Canterville, qui a été tuée en cet endroit même par son propre mari, sir Simon de Canterville, en 1575. Sir Simon lui survécut neuf ans, et disparut soudain dans des circonstances très mystérieuses. Son corps ne fut jamais retrouvé, mais son âme coupable continue à hanter la maison. La tache de sang a été fort admirée des touristes et d'autres personnes, mais l'enlever… c'est impossible. — Tout ça, c'est des bêtises, s'écria Washington Otis. Le produit détachant, le nettoyeur incomparable du champion Pinkerton fera disparaître ça en un clin d'œil. Et avant que la gouvernante horrifiée eût pu intervenir, il s'était agenouillé, et frottait vivement le parquet avec un petit bâton d'une substance qui ressemblait à du cosmétique noir. Peu d'instants après, la tache avait disparu sans laisser aucune trace. — Je savais bien que le Pinkerton en aurait raison, s'écria-t-il d'un ton de triomphe, en promenant un regard circulaire sur la famille en admiration. Mais à peine avait-il prononcé ces mots qu'un éclair formidable illumina la pièce sombre, et qu'un terrible roulement de tonnerre mit tout le monde debout, excepté Mrs Umney, qui s'évanouit. — Quel affreux climat ! dit tranquillement le ministre, en allumant un long cigare. Je m'imagine que le pays des aïeux est tellement encombré de population, qu'il n'y a pas assez de beau temps pour tout le monde. J'ai toujours été d'avis que ce que les Anglais ont de mieux à faire, c'est d'émigrer. — Mon cher Hiram, s'écria Mrs Otis, que pouvons-nous faire d'une femme qui s'évanouit ? — Nous déduirons cela sur ses gages avec la casse, répondit le ministre. Après ça, elle ne s'évanouira plus. Et, en effet, Mrs Umney ne tarda pas à reprendre ses sens. Toutefois il était évident qu'elle était bouleversée de fond en comble ; et d'une voix austère, elle avertit Mrs Otis qu'elle eût à s'attendre à quelque ennui dans la maison. — J'ai vu de mes propres yeux, des choses… Monsieur, dit-elle, à faire dresser les cheveux sur la tête à un chrétien. Et pendant des nuits, et des nuits, je n'ai pu fermer l'œil, à cause des faits terribles qui se passent ici. Néanmoins Mrs Otis et sa femme certifièrent à la bonne femme, avec vivacité qu'ils n'avaient nulle peur des fantômes. La vieille gouvernante après avoir appelé la bénédiction de la Providence sur son nouveau maître et sa nouvelle maîtresse, et pris des arrangements pour qu'on augmentât ses gages, rentra chez elle en clopinant.
Personnene reste très longtemps au Manoir de Canterville En effet, tous les soirs depuis plus de 300 ans, un terrible fantôme erre dans les couloirs à la recherche d'humains à effrayer ! Jusqu'au jour où s'installe la famille Otis : des humains pas effrayés du tout. Entre les moqueries des parents et les plaisanteries des enfants qui s'amusent à lui jeter des
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Lefantome de Canterville d'Oscar Wilde résumé 251 mots | 2 pages  LE FANTOME DE CANTERVILLE Le fantôme de Canterville est une nouvelle fantastique d'Oscar Wilde parue en 1887 . L'histoire se passe dans le château de la famille Canterville, récemment acheté par la famille d'un ministre américain. Le château est donc vendu par la famille
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le fantôme de canterville résumé chapitre 2