Ă la vie Ă  la mort fidele et frater. Ă  la vie Ă  la mort fidele et fraternel. 0 /5000 De:-Vers:-RĂ©sultats (Latin) 1: Notre-Dame Ă  Giselle Cardia le 20 aoĂ»t 2022 Chers enfants bĂ©nis, merci d'avoir pliĂ© les genoux dans la priĂšre et d'avoir Ă©coutĂ© mon appel dans vos cƓurs. Mon Fils vous a demandĂ© de boire au pied de la Croix, mais beaucoup ne cherchent pas des eaux fraĂźches et bĂ©nies, mais des eaux saumĂątres. Personne, ou peu de gens, ne voient tout ce qui se passe sur terre ; le ciel vous envoie des signes pour prier davantage,[1]Rejoignez nous Le mot maintenant – Signes groupe sur Mewe suivre l'actualitĂ© et les "signes des temps" mais beaucoup continuent dans leur aveuglement. Mes enfants, le dĂ©sert avance et vous serez envahis par d'autres frĂšres et sƓurs. Mes enfants, priez pour les prĂȘtres, car tous ne sont pas bergers ils ne conduisent pas les brebis au bercail. Mes enfants, Ă©coutez et veillez; ne soyez pas distrait et s'il vous plaĂźt convertissez-vous - c'est trĂšs urgent. Maintenant je vous bĂ©nis au nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Message de navigation 69italien, Ă  l’heure des grandes remises en question des dogmes et pratiques de l’autoritĂ©. Le travail d’adaptation, qu’il partage en collaboration avec la grande scĂ©nariste Suso Cecchi d’Amico, est pour lui l’occasion d’approfondir sa rĂ©flexion sur la place de l’éducation et la vie des enfants (Ă©galement filmĂ©e dans le court-mĂ©trage documentaire, Les enfants dans la Citation fraternel et Proverbe fraternel - Les citations FRATERNEL et proverbes FRATERNEL. 21 citations pour votre recherche Citations cĂ©lĂšbres sur fraternel ajoutĂ©es en 2022 Page 1 sur un total de 2 pages.<12345 Si les hommes de notre temps ne trouvent pas aux problĂšmes qui dĂ©chirent le monde de solutions fraternelles, c'est peut-ĂȘtre la condamnation des hommes de notre temps, ce n'est pas une condamnation de la fraternitĂ©. L'affaire homme - Romain Gary C’est un grand malheur que d’ĂȘtre sans amis ; mais le cƓur de l’homme, quand nul intĂ©rĂȘt personnel immĂ©diat ne l’obscurcit, est plein d’amour et de charitĂ© fraternelle
 Frankenstein ou le PromĂ©thĂ©e moderne - Mary W. Shelley Les hommes dans leur sommeil travaillent fraternellement au devenir du monde. - HĂ©raclite d'EphĂšse Rien ne vous isole plus que de tendre la main fraternelle de l'humour Ă  ceux qui, Ă  cet Ă©gard, sont plus manchots que des pingouins. La Promesse de l'aube - Romain Gary Les livres anciens avec leurs chairs froissĂ©es m'Ă©meuvent de revenir triomphants des tĂ©nĂšbres. Les objets de la science vieillissent Ă  une vitesse infernale. Morts, ils encombrent, empoisonnent, enlaidissent. Les livres de papier dans leurs lits de cristal dorment comme des anges. Un regard et ils sortent d'un sommeil de plusieurs siĂšcles, fraternels, vifs encore. Un assassin blanc comme neige - Christian Bobin Chaque jour j'applique la devise de la RĂ©publique, LibertĂ©, FraternitĂ© et EgalitĂ©, en restant libre, fraternel et Ă©gal Ă  moi-mĂȘme. une boĂźte de petits \"moi\" - Damien CAILLAUD L'homme peut ĂȘtre seul au milieu des autres. Mais celui qui est ouvert au monde, celui qui sait demeurer fraternel, celui qui est solidaire des autres, celui-lĂ , mĂȘme solitaire, n'est jamais seul. Le livre de la vie - Martin Gray La parole, quand elle est vraie, peut aider, comme une main fraternelle. Le livre de la vie - Martin Gray Je crois que j’ai dormi parce que je me suis rĂ©veillĂ© avec des Ă©toiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraĂźchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet Ă©tĂ© endormi entrait en moi comme une marĂ©e. À ce moment, et Ă  la limite de la nuit, des sirĂšnes ont hurlĂ©. Elles annonçaient des dĂ©parts pour un monde qui maintenant m’était Ă  jamais indiffĂ©rent. Pour la premiĂšre fois depuis longtemps, j’ai pensĂ© Ă  maman. Il m’a semblĂ© que je comprenais pourquoi Ă  la fin d’une vie elle avait pris un fiancĂ© », pourquoi elle avait jouĂ© Ă  recommencer. LĂ -bas, lĂ -bas aussi, autour de cet asile oĂč des vies s’éteignaient, le soir Ă©tait comme une trĂȘve mĂ©lancolique. Si prĂšs de la mort, maman devait s’y sentir libĂ©rĂ©e et prĂȘte Ă  tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prĂȘt Ă  tout revivre. Comme si cette grande colĂšre m’avait purgĂ© du mal, vidĂ© d’espoir, devant cette nuit chargĂ©e de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la premiĂšre fois Ă  la tendre indiffĂ©rence du monde. De l’éprouver si pareil Ă  moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais Ă©tĂ© heureux, et que je l’étais encore. L’étranger - Camus O Paris ! tu es le coeur du monde, tu es la grande ville humaine, la grande ville charitable et fraternelle ! Tu as des douceurs d'esprit, de vieilles misĂ©ricordes de moeurs, des spectacles qui font l'aumĂŽne ! Le pauvre est ton citoyen comme le riche. Tes Ă©glises parlent de JĂ©sus-Crist ; tes lois parlent d'Ă©galitĂ© ; tes journaux parlent de progrĂ©s ; tous tes gouvernements parlent du peuple ; et voilĂ  oĂč tu jettes ceux qui meurent Ă  te servir, ceux qui se tuent Ă  crĂ©er ton luxe, ceux qui pĂ©rissent du mal de tes industries, ceux qui ont suĂ© leur vie Ă  travailler pour toi, Ă  te donner ton bien-ĂȘtre, tes plaisirs, tes splendeurs, ceux qui ont fait ton animation, ton bruit, ceux qui t'ont mis la chaĂźne de leurs existences dans ta durĂ©e de capitale, ceux qui ont Ă©tĂ© la foule de tes rues et le peuple de ta grandeur !. Germinie Lacerteux - Edmond de Goncourt L'amour fraternel, au contraire, est plus durable ; il ressemble Ă  la pierre prĂ©cieuse qui rĂ©siste aux plus durs mĂ©taux et dont la valeur s'accroĂźt avec les annĂ©es. Gabriel et GeneviĂšve - Hector Carbonneau Les peines du coeur sont semblables aux torrents de la montagne elles se calment en se partageant. DĂ©posez dans mes mains fraternelles la moitiĂ© de votre fardeau, et vous serez soulagĂ©. Monsieur Corbeau - Les amours d’un rossignol et d’une rose - FĂ©licien Mallefille Le courage, c’est de surveiller exactement sa machine Ă  filer ou Ă  tisser, pour qu’aucun fil ne se casse, et de prĂ©parer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel oĂč la machine sera la servante commune des travailleurs libĂ©rĂ©s. Discours Ă  la jeunesse au LycĂ©e d’Albi 1903 - Jean JaurĂšs De toutes les formes d’amour, la plus fondamentale, celle qui sous-tend touts les autres, c’est l’amour fraternel. J’entends par lĂ  le sens de la responsabilitĂ©, la sollicitude, le respect, la connaissance de tout ĂȘtre humain, et le dĂ©sir de promouvoir la vie. C’est de cet amour dont parle la Bible lorsqu’elle dit Aime ton prochain comme toi-mĂȘme. L’amour fraternel s’étend Ă  tous les ĂȘtres humains ; il se caractĂ©rise par un manque absolu d’exclusivitĂ©. L’Art d’aimer - Erich Fromm DĂšs lors que je suis devenu capable d’amour, je ne puis m’empĂȘcher d’aimer mes frĂšres. Dans l’amour fraternel se rĂ©alise une expĂ©rience d’union avec tous les hommes, de solidaritĂ© et d’unicitĂ© humaine. Il se fonde sur l’expĂ©rience que tous nous ne faisons qu’un. Les diffĂ©rences de talents, d'intelligence, de connaissances apparaissent nĂ©gligeables en regard de l’identitĂ© du noyau humain qui est commun Ă  tous les hommes. L'art d'aimer de Erich Fromm - Erich Fromm Donnez ! pour ĂȘtre aimĂ©s du Dieu qui se fit homme, Pour que le mĂ©chant mĂȘme en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel ; Donnez ! afin qu'un jour, Ă  votre heure derniĂšre, Contre tous vos pĂ©chĂ©s vous ayez la priĂšre D'un mendiant puissant au ciel. Pour les pauvres. - Victor Hugo Beaucoup d'enfants aussi, qui s'Ă©tourdissaient Ă  brailler des comptines ou Ă  danser des rondes dont les spectateurs — de grands sĂ©rieux patibulaires — se placent Ă  l'intĂ©rieur du cercle. On est d'avis ici que pour regarder convenablement une ronde il faut se mettre dedans. Il y a ainsi une maniĂšre kurde pour toute chose, et dans cette maniĂšre une espĂšce de cocasserie fraternelle qui vous perce le cƓur. L'Usage du monde 1963, Nicolas Bouvier, Ă©d. Payot, coll. Petite BibliothĂšque Payot/Voyageurs, 1992 ISBN 2-228-88560-6, p. 198 - Nicolas Bouvier La France Ă  cette heure montre au monde son hospitalitĂ©, qu’elle lui montre aussi sa clĂ©mence. La clĂ©mence ! mettons sur la tĂȘte de la France cette couronne ! Toute fĂȘte est fraternelle ; une fĂȘte qui ne pardonne pas Ă  quelqu’un n’est pas une fĂȘte. Discours d’ouverture du CongrĂšs littĂ©raire international de Victor Hugo le 7 juin 1878 - Victor Hugo Je ne vois pas oĂč est le catĂ©chisme de l'amour et pourtant l'amour, sous toutes les formes, domine notre vie entiĂšre amour filial, amour fraternel, amour conjugal, amour paternel ou maternel, amitiĂ©, bienfaisance, charitĂ©, philanthropie, l'amour est partout, il est notre vie mĂȘme. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 2, 1855, p. 334. - George Sand S’il existe encore des bastilles, qu’elles s’apprĂȘtent de bon grĂ© Ă  ouvrir leurs portes ! Car, quand la lutte s’engage entre le peuple et la Bastille, c’est toujours la Bastille qui finit par avoir tort 
. Levons la tĂȘte, serrons-nous fraternellement les uns contre les autres et marchons tous ensemble, par la lutte et par la victoire, vers nos nouvelles destinĂ©es !. Charles de Gaulle – 14 juillet 1943 – Discours d’Alger - Charles de Gaulle Page 1 sur un total de 2 pages. <12345 - Facilite - Facile - Faible - Faiblesse - Faim - Faire - Fait - Famille - Fanatique - Fatalite - Fatigue - Faute - Faveur - Felicitations - Femme - Ferocite - Fete - Fidele - Fidelite - Fierte - Fille - Fils - Finalite - Finance - Flamme - Flatter - Flatterie - Fleur - Foi - Folie - Fonctionnaire - Foot - Football - Force - Fortune - Fou - Foule - Français - Française - France - Franchise - Fraternite - Frustation - Fuir - Futur Votre commentaire sur Citation fraternel et Proverbe fraternel - Les citations FRATERNEL et proverbes FRATERNEL Etendez votre recherche Citations fraternel Phrases sur fraternel PoĂšmes fraternel Proverbes fraternel Absence adolescent Age ais Alcool Amitie amour anniversaire ara Art Automne Autre avoir bonheur Cette chose comme contraire Courage Donne Doute Elles Enfant espoir Etait Etre faire fait famille Femme grand homme Humour Jalousie jamais Jour les leurs mariage Mme Monde musique naissance nature pas Passion Penser pizza Point Quand que quelque Raison Retraite reve rot Sexe Silence Solitude Sport Temps toute trahison travail tristesse trouve vie Voyage _Dans _Que_ Autres thĂšmes citations Aimer AmitiĂ© - Amour - Anniversaire - BĂ©bĂ© - Bonheur - Citation amour - Coeur CondolĂ©ance Devise Dicton Discours - Espoir Femme Mort - Parole - Phrase PoĂȘme - Proverbes - Remerciement RĂȘve Respect Sagesse Slogan Solitude Sourire Tristesse Vengeance Yeux Citations CĂ©lĂšbres Citations d'internaute Citation du jour Citation d'amour Proverbe du jour Dicton du jour Hasard ?Tous les proverbes - Proverbe africain - Proverbe allemand - Proverbe anglais - Proverbe arabe - Proverbe chinois - Proverbe corses - Proverbe espagnol - Proverbe français - Proverbe indien - Proverbe italien - Proverbe quĂ©bĂ©cois - Proverbe russe - Proverbe turc - Proverbe Latin Citations de cĂ©lĂ©britĂ©s - Woody Allen - Bouddha - Coluche - Confucius - DalaĂŻ-Lama - Albert Einstein - Gandhi - Che Guevara - Sacha Guitry - Armand Gatti - Victor Hugo - Martin Luther King - Lao-Tseu - Saint-ExupĂ©ry - Shakespeare - Socrate - Voltaire - Oscar Wilde ThĂ©matiques citations maman amour famille vie musique bonheur travail deception femme reussite retraite jalousie confiance soeur mort
AprĂšsla mort, le rĂ©el se scinde en deux. Il y a un monde des vivants, rapide, oĂč l’on s’oublie activement, mais, en son ombre, un autre monde subsiste, il
P. 92-100 Le PĂšre Nothomb, qui nous a dĂ©jĂ  donnĂ© de trĂšs belles mĂ©ditations sur les trois vƓux de religion mars 1991, septembre 1992 et mars 1993, nous propose ici, sur le ton familier et grave de la confidence, une forte et profonde approche du quotidien fraternel. Qu’on ne s’y trompe pas, rien d’étroitement anecdotique ! Mais une vraie thĂ©ologie concrĂšte, toute thĂ©rĂ©sienne de Lisieux, de l’unitĂ© de la charitĂ© l’amour fraternel ne trouvant sa plĂ©nitude que dans un “pour Dieu” fondateur et conduisant seul “jusqu’à l’extrĂȘme” la vie qui s’y consacrĂ©e nous a offert dans son numĂ©ro de mars 1994 deux excellentes contributions sur la vie commune, en commun ou communautaire, et sur la vie fraternelle Ă©vangĂ©lique vĂ©cue dans la vie religieuse [1]. L’article du PĂšre MarĂ©chal, est particuliĂšrement riche en doctrine spirituelle, en sagesse pratique et en conseils inspirĂ©s par une expĂ©rience exceptionnelle puisqu’elle est celle d’un SupĂ©rieur GĂ©nĂ©ral. À ce qu’il a si bien dit, je ne vois guĂšre ce qu’on pourrait ajouter de valable, du moins au niveau oĂč il se place. Et pourtant, l’idĂ©e m’est venue d’y apporter comme un complĂ©ment, non au niveau de la thĂ©orie, mais Ă  celui de l’humble pratique quotidienne. J’ai pensĂ© que quelques rĂ©flexions glanĂ©es tout au long d’une expĂ©rience dĂ©jĂ  longue, pourraient en aider l’un ou l’autre - et moi le premier. Il se fait que j’ai terminĂ© mon noviciat en septembre 1944, il y a donc cinquante ans, et que je fais partie d’une SociĂ©tĂ© de vie apostolique oĂč la vie communautaire, ou en communautĂ© au sens prĂ©cis de G. Geeroms, est tellement essentielle qu’on renoncera Ă  l’existence de la SociĂ©tĂ© plutĂŽt qu’à ce point capital », Ă  savoir la vie de chacun en communautĂ© rĂ©elle, de cohabitation, d’au moins trois membres. Pour moi, cinquante ans de vie missionnaire ont Ă©tĂ© de fait cinquante ans de vie en communautĂ© d’au moins trois personnes. Il est vrai que sur ces cinquante annĂ©es, trois furent vĂ©cues en communautĂ© avec des prĂȘtres diocĂ©sains, africains et europĂ©ens, dix-huit mois avec des religieux frĂšres africains, et cinq ans avec des jĂ©suites. Mais, du point de vue du vĂ©cu quotidien oĂč je me place ici, c’est pratiquement la mĂȘme chose, Ă  quelques dĂ©tails prĂšs, que ce que j’ai connu en communautĂ© avec mes confrĂšres = notre vocabulaire traditionnel. Je dirais plus volontiers “avec mes frĂšres” de ma SociĂ©tĂ© des Missionnaires d’Afrique. Je suis cependant assez mal venu pour aborder ce sujet de la vie fraternelle en communautĂ©. De tempĂ©rament, j’ai plutĂŽt tendance Ă  me marginaliser. J’ai rarement Ă©prouvĂ© la vie en communautĂ© comme un besoin sauf au niveau matĂ©riel ! et toujours comme un devoir. Si, d’aventure, un des frĂšres qui a vĂ©cu avec moi quelques annĂ©es lisait ces lignes, il sourirait sous cape et me dirait aimablement MĂ©decin, guĂ©ris-toi toi-mĂȘme. Tu n’as guĂšre de leçons Ă  nous donner ». PrĂ©cisĂ©ment, j’ai des leçons Ă  me donner. Mais rares sont ceux qui sont sans pĂ©chĂ© » dans le domaine de la vie fraternelle en communautĂ©. Les rĂ©flexions que je me suis faites pourront aider ceux qui, comme moi, ne sont pas des modĂšles Ă  imiter. Et tout de suite, je livre ma premiĂšre dĂ©couverte, qui n’est pas la moindre. Si la vie communautaire n’a guĂšre Ă©tĂ© ressentie par moi comme un besoin psychologique, elle a Ă©tĂ© incontestablement un grand bienfait. Sans elle, il est Ă  peu prĂšs certain que des dĂ©sĂ©quilibres de diverses sortes se seraient produits dans ma mentalitĂ©, mon comportement et mes activitĂ©s. Je m’en rends compte de plus en plus dans la mesure oĂč j’avance en Ăąge. Avec le recul des ans, je rends grĂące Ă  Dieu d’avoir vĂ©cu avec des frĂšres qui n’étaient pas toujours d’accord avec moi, m’ont critiquĂ©, m’ont fait des reproches, et m’ont dissuadĂ© d’entreprendre tel ou tel projet. Ils m’ont rendu ainsi un incontestable service de charitĂ©. Merci Ă  eux. Je voudrais Ă©voquer ici un souvenir qui date de 1949 ou 1950. En ces annĂ©es, j’eus la chance de lire un livre de l’abbĂ© Combes sur ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus. À cette Ă©poque, nous n’avions, pour la connaĂźtre, que L’Histoire d’une Ăąme, arrangĂ©e par la MĂšre AgnĂšs, et pas encore les Écrits autobiographiques. Combes rĂ©vĂ©lait que le passage oĂč ThĂ©rĂšse avouait qu’elle venait de dĂ©couvrir, enfin, le mystĂšre de la charitĂ© fraternelle, datait de la derniĂšre annĂ©e de sa vie, quelques mois avant sa mort. Qu’est-ce que cela signifiait pour moi ? Que le sommet de l’ascension spirituelle de ThĂ©rĂšse n’était pas la dĂ©couverte de l’amour misĂ©ricordieux de Dieu, ni son amour fou » pour JĂ©sus, son Aigle adorĂ©, ni sa dĂ©couverte fulgurante “ma vocation, c’est l’amour, etc”, ni celle de la “petite voie” dite de l’enfance spirituelle... mais la dĂ©couverte de la supĂ©rioritĂ©, sur toutes les autres “vertus” religieuses, de l’humble charitĂ© fraternelle au quotidien. Ce fut pour moi une trĂšs grande lumiĂšre. Exceller en charitĂ© fraternelle n’est donc pas une “vertu de novice”, de “commençant”, elle est un sommet, peut-ĂȘtre LE sommet de la vie mystique. Cette dĂ©couverte en amena une autre. J’ai compris, au fil des ans, que l’essentiel dans cette charitĂ©, Ă©tait l’affectus fraternus l’estime intĂ©rieure et sincĂšre de tous et de chacun, le dĂ©sir constant de leur vrai bien et de leur bonheur, et l’admiration de ce qui est beau en chacun. Je me souviens d’avoir lu, Ă  cette Ă©poque Ă©galement, une biographie de saint Jean Berchmans dont, aprĂšs la mort, on avait dĂ©couvert un carnet de notes spirituelles. Sur une des pages, il avait Ă©tabli la liste de ses co-novices, et Ă  cĂŽtĂ© de chaque nom, il avait notĂ© la qualitĂ© et non le dĂ©faut qu’il avait remarquĂ©e chez chacun d’eux, dans le genre Pierre toujours joyeux. Paul travailleur infatigable. Jean doux et humble. Philippe serviable. Émile trĂšs studieux. Alphonse boute-en-train. Jules modĂšle de recueillement... » et ainsi de suite. Je me suis dit ce garçon avait un cƓur bon, donc l’Ɠil vrai. Saint Augustin a Ă©crit ce mot magnifique Ubi amor, ihi oculus. LĂ  oĂč rĂšgne l’amour, l’Ɠil voit clair. Je me souviens qu’un jour oĂč j’avais fait l’éloge d’une personne absente, un ami m’a dit “Ce type est bon pour toi, parce que tu veux qu’il soit bon”. J’ai rĂ©pondu “Au fond, tu as raison. Avant de le rencontrer, j’avais, comme a priori, de l’estime pour lui, convaincu qu’il avait des qualitĂ©s. Celles-ci, je voulais les voir, et je les ai vues”. C’était l’anecdote de Jean Berchmans qui m’avait suggĂ©rĂ© ce regard bon, et depuis lors, je me suis efforcĂ© de toujours commencer ainsi. Cela m’a beaucoup rĂ©confortĂ©, car au niveau des paroles et des actes, je suis souvent trĂšs maladroit envers certains frĂšres, et je fais des impairs. Mais ce n’est pas trĂšs grave. Dieu sait que, dans mon cƓur, je les estime et les admire. Revenons Ă  sainte ThĂ©rĂšse. Deux dĂ©couvertes complĂ©mentaires. D’abord Je le sens, quand j’aime mes sƓurs, c’est JĂ©sus qui les aime en moi ». Ensuite, au sujet de cette moniale peu agrĂ©able Ă  qui ThĂ©rĂšse offrait son plus beau sourire “Ah ! Ce qui m’attirait en elle, c’était JĂ©sus cachĂ© au fond de son Ăąme”. Ainsi, JĂ©sus est des deux cĂŽtĂ©s JĂ©sus en ThĂ©rĂšse qui aime ses sƓurs, et JĂ©sus dans la sƓur qu’elle aime. Saint Augustin n’a-t-il pas Ă©crit Et erit Christus amans seipsum ? N’est-on pas au cƓur du mystĂšre du Christ en aimant ainsi le prochain ? Cela m’a fait beaucoup rĂ©flĂ©chir et m’a beaucoup aidĂ©. Sublime, Ă  vrai dire. Mais dans la pratique ? Comment d’abord dĂ©couvrir JĂ©sus dans l’autre et l’y aimer ? Il y a des personnes chez qui c’est facile tous ceux et celles ! qui, dans l’ensemble de leur personnalitĂ©, rayonnent un quelque chose de divin » bontĂ©, douceur, patience, bonne humeur, serviabilitĂ©, compassion, sagesse, amabilitĂ© et ainsi de suite. Oui, mais le frĂšre antipathique, dĂ©sagrĂ©able, insupportable, ou qui se conduit mal, ou qui est dur pour les gens, voire mĂ©chant et rancunier ? Dans ce cas, le premier remĂšde, c’est la parabole de la paille et de la poutre. Le second, c’est la parole de Paul Supportez-vous les uns les autres, et ainsi vous accomplirez la loi du Christ". Je puis aussi me dire ce frĂšre me supporte avec mes dĂ©fauts, n’aurais-je pas la courtoisie de le supporter avec les siens ? Le troisiĂšme remĂšde, c’est prĂ©cisĂ©ment celui de ThĂ©rĂšse “voir JĂ©sus en lui”. Mais comment est-ce possible ? Je me dis si ce frĂšre est ce qu’il est mĂ©chant, impoli, critiqueur, ivrogne, dĂ©molisseur, insupportable, que sais-je, c’est parce qu’il souffre. C’est trĂšs important d’avoir dĂ©couvert cela l’homme mauvais ou le mĂ©chant l’est devenu parce qu’il a souffert, et qu’il souffre. Il y a en lui, quelque part, une blessure profonde qui le dĂ©chire et qu’il ne peut assumer. Il a peur. Il faut qu’il crache un jour son venin. Et finalement, il vaut mieux qu’il le crache sur moi plutĂŽt que sur d’autres. Alors, au lieu d’éprouver envers lui de la colĂšre, j’ai appris Ă  Ă©prouver de la compassion Comme ce frĂšre a dĂ» souffrir pour en ĂȘtre arrivĂ© là” ! Je me rappelle alors l’anecdote qu’en 1970, Ă  Ottawa, le PĂšre Henry, o. p., m’a racontĂ©e et que j’ai reprise dans mon livre sur la priĂšre. Celle d’un missionnaire en Inde qui avait secouru un vieillard sale et pouilleux, jetĂ© par les villageois dans la brousse pour qu’il ne contamine pas les autres et pour qu’il y meure comme un chien. Ce vieillard, recueilli, lavĂ©, nourri par le missionnaire, n’en revenant pas, lui dit “Mais pourquoi, toi un Ă©tranger, as-tu fait cela pour moi” ? Et le missionnaire de lui rĂ©pondre Tu me rappelles mon Dieu”. Seul un chrĂ©tien peut dire cela. Le malheureux, c’est JĂ©sus qui souffre »ce que vous avez fait au moindre des miens, c’est Ă  Moi... . Mon frĂšre antipathique, lui aussi, car il souffre, me »rappelle mon Dieu". Il y a aussi les dĂ©ceptions. Comment se fait-il qu’un tel, si vertueux », si apostolique, si pieux, si... en soit arrivĂ© Ă  nous dĂ©cevoir ainsi ? Pire encore quand c’est la communautĂ© elle-mĂȘme, ou la RĂ©gion, ou la Province, ou la SociĂ©tĂ© entiĂšre qui est de plus en plus dĂ©cevante ! J’ai dĂ©couvert d’abord que la dĂ©ception et l’insatisfaction sont des donnĂ©es inhĂ©rentes Ă  la condition humaine terrestre. Vouloir en ĂȘtre totalement libĂ©rĂ©, c’est sans doute l’idĂ©al du bouddhisme, mais pour le chrĂ©tien cela ne lui sera donnĂ© qu’au ciel. En attendant, il faut apprendre Ă  “vivre avec”, comme une grĂące, Ă  ne pas dramatiser et Ă  dĂ©passer la dĂ©ception par l’espĂ©rance, fruit de l’amour “la charitĂ© espĂšre tout...”. Je me dis aussi souvent “Les autres doivent ĂȘtre parfois déçus par moi. J’ai toutes les raisons d’ĂȘtre indulgent envers eux”. À celui, ou celle, qui, déçue par sa communautĂ© souhaite changer de communautĂ©, ou de congrĂ©gation, je rĂ©ponds d’une maniĂšre ou d’une autre Ne te fais pas d’illusion ailleurs, c’est la mĂȘme chose. J’ai donnĂ© des retraites Ă  des membres de tant de congrĂ©gations diffĂ©rentes et j’ai vu que, en gros, les problĂšmes sont les mĂȘmes partout. Les dĂ©ceptions que tu ressens ici, tu les ressentiras lĂ  aussi. Ce qu’il faut changer sans doute, c’est toi, c’est ton cƓur ». Autre rĂ©ponse Qu’as-tu fait de positif pour le bien de celui qui te déçoit ? » Quand j’envisage mon frĂšre comme celui dont j’ai beaucoup Ă  recevoir, je suis toujours déçu par lui. Quand je l’envisage comme celui que Dieu m’appelle Ă  aimer, un frĂšre Ă  aimer, donc Ă  rendre plus heureux, Ă  lui donner le meilleur de moi-mĂȘme, je finis toujours par le trouver aimable, au moins en quelque chose.... S’il me déçoit en certaines choses, c’est un motif de plus d’ĂȘtre fidĂšle, autant que je le peux, Ă  ma vocation Ă  moi c’est la meilleure chose que je puisse faire pour qu’il soit plus fidĂšle Ă  la sienne. Il m’est arrivĂ© un jour d’ĂȘtre mis Ă  la porte par un de mes frĂšres. Ce jour-lĂ , nous n’étions que deux Ă  la maison. À mon retour de l’église, oĂč j’avais cĂ©lĂ©brĂ© l’eucharistie, il me dit Fiche le camp, je ne veux plus te voir ici ». Je n’ai rien rĂ©pondu, j’ai fait ma valise et j’ai Ă©tĂ© dans le poste voisin. J’avais dĂ» faire quelque chose qui lui avait dĂ©plu ou qui l’avait blessĂ©, je ne sais quoi, et par dessus le marchĂ© il avait ce jour-lĂ  mal au foie... On s’est revu bien des fois depuis lors, et on n’en a plus parlĂ©. Nous restons de bons amis. Leçon il ne faut pas dramatiser. Un coup de tonnerre n’est pas une catastrophe et n’est pas le signe d’un mauvais cƓur. Il y a alors l’autre dĂ©couverte de ThĂ©rĂšse “Quand j’aime mes sƓurs, c’est JĂ©sus qui les aime en moi.” Depuis une vingtaine d’annĂ©es, quand je donne une retraite, je m’arrange pour proposer quelque part de mĂ©diter sur 1 Co 13. Une merveille. Je suggĂšre, comme le fait saint Jean Chrysostome, de lire en filigrane JĂ©sus » chaque fois que Paul Ă©crit agapĂš, charitĂ©, amour. Les trois premiers versets nous rĂ©vĂšlent quel est le lieu » de la charitĂ©, sa source non dans le beau langage v. 1, ni dans l’intelligence brillante ou les pensĂ©es sublimes v. 2, ni - ĂŽ surprise - dans les actes de dĂ©vouement ou de service, ni dans les exploits hĂ©roĂŻques se tuer Ă  la besogne », ou “s’user jusqu’à la corde” v. 3. Alors, oĂč ? La rĂ©ponse est claire dans le cƓur. Nous revenons Ă  l’affectus fraternus. Mais quel cƓur ? Les versets 4 Ă  7 nous le dĂ©couvrent et nous en dessinent le portrait, en quinze traits deux vertus fondamentales la patience et la bontĂ© [2] ; huit verbes que le cƓur charitable = JĂ©sus en moi » ne conjugue jamais, et cinq verbes qu’il conjugue volontiers, dont le dernier rejoint, comme par inclusion, le premier trait la patience. Ce qui frappe dans ce portrait, c’est le caractĂšre veloutĂ© », je dirais onctueux » si ce mot n’était devenu pĂ©dant, ou “huileux”, de l’agapĂš bontĂ© surtout, douceur, humilitĂ©, modestie, oubli de soi, compassion, patience, etc, Ă  peu prĂšs le fruit de l’Esprit » de Gal 5,22, et les petites vertus si chĂšres Ă  saint François de Sales. Quelle leçon ! Trop souvent, nous identifions charitĂ© » et dĂ©vouement », et ce n’est pas tout Ă  fait faux la parabole du bon samaritain, celle de Mt 25, 31-46 oĂč le mot charitĂ© » n’est pas prononcĂ© et 1 Jn 3,16-18 sont lĂ  pour nous le rappeler. Mon long sĂ©jour en Afrique noire m’a cependant fait dĂ©couvrir l’ambiguĂŻtĂ© du dĂ©vouement » et du travailler pour ». LĂ  oĂč les Africains que j’ai connus et sans doute bien d’autres aussi reconnaissent un tĂ©moin de JĂ©sus, c’est celui qui, comme le MaĂźtre, est doux et humble de cƓur ». L’hymne Ă  la charitĂ© de 1 Cor 13 en est le meilleur commentaire. Un mot sur les paroles en communautĂ©. Il y faudrait un long exposĂ©. Une seule rĂ©flexion. L’expĂ©rience m’a appris que lorsque une communautĂ© grince », cela vient souvent de la mauvaise gestion de la parole ou... de l’argent. Parfois par abus, mais le plus souvent par dĂ©faut. Il y a un manque d’information et de communication, ou de partage oral de ce que chacun fait, a fait, projette de faire, de ce qu’il pense, de ce qu’il a vĂ©cu, lu, entendu, souffert... Mais j’ai dĂ©couvert aussi que le mutisme de certains, ou leur discrĂ©tion sur ce qui les concerne, est parfois la consĂ©quence du bavardage de tel ou tel ; ou encore du peu d’intĂ©rĂȘt que les autres portent Ă  ce frĂšre. Si personne ne lui demande jamais ce qu’il a fait et ce qui l’intĂ©resse, il n’aura guĂšre envie de le dire. Il y a, dans les communautĂ©s religieuses comme dans les autres, certaines personnes qui ont l’art si on ose parler ainsi de toujours ramener Ă  elles-mĂȘmes, et Ă  leurs centres d’intĂ©rĂȘt, tous les sujets de conversation. Dans ces conditions, les autres finissent par se taire sur ce qui les intĂ©resse, eux. Cela m’amĂšne Ă  dire un mot sur le “supĂ©rieur” ou tout autre nom de la communautĂ©. GrĂące Ă  Dieu, je n’ai Ă©tĂ© chargĂ© de ce service de charitĂ© que peu d’annĂ©es. Mais ce furent peut-ĂȘtre les plus pĂ©nibles de ma vie. J’ai dĂ©couvert qu’il s’agit prĂ©cisĂ©ment, d’une charge, lourde Ă  porter. Le plus pesant, selon mon expĂ©rience, est la solitude » d’un supĂ©rieur ». À un moment donnĂ©, il est seul Ă  avoir le dernier mot, et c’est le plus difficile. Souvent, il se demande s’il a bien interprĂ©tĂ© la volontĂ© de Dieu. Il peut ĂȘtre sĂ»r qu’à tel moment, un frĂšre sera mĂ©content et va murmurer ou le critiquer. Quand, lors d’une retraite, un ou une religieuxse se plaint de son sa supĂ©rieur e, il m’arrive souvent de lui dire Mon cher, je te souhaite de devenir un jour supĂ©rieur. Tu verras ce que c’est. Cela t’aidera Ă  ĂȘtre plus indulgent envers les supĂ©rieurs que tu auras dans la suite ». J’aime aussi rappeler que le “supĂ©rieur” est un homme qui “a le droit d’avoir des problĂšmes personnels” des ennuis de santĂ©, des soucis de famille et d’autres tracas comme tout un chacun. Je pense que c’est une forme Ă©minente de charitĂ© fraternelle que d’ĂȘtre trĂšs fraternel, justement, avec ce frĂšre qui, mĂȘme soutenu par les autres, porte le premier la responsabilitĂ© de la communautĂ©. J’aimerais terminer par quelques considĂ©rations thĂ©ologiques. Lors de mes annĂ©es d’étude, j’ai rĂ©digĂ© une dissertation doctorale en thĂ©ologie sur le motif thĂ©ologal de la charitĂ© envers le prochain. En clair “Que signifie aimer le prochain pour Dieu ?” J’ai lu Ă  cette Ă©poque toute une littĂ©rature qui rejette cette formule ou la suspecte. “La vraie charitĂ©, dit-on, c’est d’aimer le prochain pour lui-mĂȘme”. On retrouve d’ailleurs rĂ©guliĂšrement cette idĂ©e dans des Ă©crits ou des discours apparemment gĂ©nĂ©reux. En fait, il s’agit ou bien d’une erreur, ou bien d’un malentendu. Il y a tant d’arguments dans l’Écriture, chez les PĂšres, les grands thĂ©ologiens et les Ă©crits des Saints en faveur du “pour Dieu” qu’on ne voit pas comment soutenir sĂ©rieusement la thĂšse contraire. Le langage scolastique a forgĂ© un vocabulaire technique et subtil pour dĂ©nouer les ambiguĂŻtĂ©s possibles du pour Dieu ». Ce n’est pas ici le lieu d’en faire Ă©tat. Mais ce que j’ai dĂ©couvert dans la suite, c’est-Ă -dire dans la pratique quotidienne, c’est que si je n’aime pas mon frĂšre “pour Dieu”, je l’aimerai mal et je n’aimerai pas chrĂ©tiennement tous mes frĂšres et tous mes autres prochains, mĂȘme les antipathiques et les mĂ©chants. Je n’aime mon frĂšre en lui-mĂȘme » et Ă  son avantage rĂ©el que si je l’aime pour Dieu » pour ce Dieu qui habite en lui ou qui dĂ©sire y habiter, ce Dieu qui lui donne le meilleur de lui-mĂȘme, ce Dieu pour lequel il est fait et qui est, en dĂ©finitive, son seul bonheur vrai. L’aimant pour Dieu », je l’aimerai aussi Ă  ma petite mesure “comme Dieu”, comme JĂ©sus l’aime. Comment pourrait-on faire mieux ? Une des rĂ©vĂ©lations essentielles du Nouveau Testament est celle de l’unitĂ© de la charitĂ© envers ces trois “aimĂ©s” Dieu, le prochain, moi-mĂȘme. Si un des trois n’est pas aimĂ© pour Dieu », ce n’est plus la charitĂ© chrĂ©tienne. Ce qui en fait l’unitĂ©, c’en est la source Dieu, la fin Dieu, et le motif Dieu toujours. “La foi, disait Jean-Marie Vianney, c’est de parler Ă  Dieu comme on parle Ă  un homme”. “La foi, disait Jeanne Jugan, c’est de parler Ă  un homme comme on parle Ă  Dieu”. Les deux ont raison. Le P. Congar aime dire que, dans notre comportement avec notre prochain, nous prĂ©figurons notre comportement avec Dieu. J’ai oubliĂ© de noter le nom de l’auteur qui dit que, dans notre comportement avec Dieu, nous prĂ©figurons celui que nous avons envers notre prochain. Les deux formules sont bonnes. Dieu, le prochain et moi-mĂȘme sommes rejoints par la mĂȘme charitĂ©, dans les deux sens. La charitĂ© est une “grande Dame”, disait saint Vincent de Paul. Saint François d’Assise a Ă©pousĂ© Dame PauvretĂ©. Ceux qui ont reçu une vocation religieuse apostolique ou missionnaire, pourraient envisager d’épouser Dame CharitĂ©. Ils s’en porteraient bien. “La plus grande, c’est la charitĂ© fraternelle”, sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus de la Sainte Face l’avait, elle aussi, bien compris. Paroisse NDOGUINDI 210 MOUNDOU, Tchad

Messede la FĂȘte de Sainte Rita, 22 mai 2011. La priĂšre est communication avec Dieu, Ă©coute de sa Parole, accueil de sa mystĂ©rieuse prĂ©sence en chacun de nous.. Par notre priĂšre nous exprimons au Seigneur ce qui fait notre vie, joies, peines, projets, espĂ©rances, pour qu’Il les remplisse de sa LumiĂšre et de son Amour.. Le Seigneur Ă©coute notre priĂšre

DescriptionDans les annĂ©es qui ont suivi la Seconde guerre mondiale, le monde occidental et les milieux protestants en particulier se sont mis Ă  insister sur le concept d’une tradition judĂ©o-chrĂ©tienne » qui lierait de façon intime le peuple juif Ă  l’univers chrĂ©tien et qui forgerait une unitĂ© indestructible entre ces cultures, ces traditions religieuses. On a commencĂ© Ă  reconnaĂźtre ouvertement que JĂ©sus Ă©tait juif et qu’il s’adressait Ă  des apĂŽtres et Ă  des auditeurs juifs, que ses paroles contenaient les accents d’un savoir judaĂŻque qu’il dĂ©passait bien entendu, mais dont il s’inspirait. Au lieu d’ĂȘtre perçus comme une rupture totale d’avec le message de la tradition juive, les propos du Nouveau Testament ont commencĂ© Ă  ĂȘtre dĂ©crits dans un contexte plus vaste, sur un ton plus conciliant, oĂč rĂ©sonnent les Ă©chos du interprĂ©tation nouvelle des textes sacrĂ©s a en partie permis de mieux aborder les questions Ă©thiques insurmontables que posait au grand public la rĂ©vĂ©lation des camps de concentration et des horreurs de la Shoah. Une telle vision offrait aussi l’avantage de dĂ©tourner l’attention au sujet de l’attitude pour le moins ambiguĂ« adoptĂ©e par beaucoup de gouvernements et de peuples occidentaux durant la guerre et au sujet des habitudes ancestrales d’oppression envers les Juifs que partageait tout l’Occident. L’antisĂ©mitisme qui sĂ©vissait de façon quasi aussi virulente dans les pays alliĂ©s pendant l’avant-guerre, ainsi que la tradition de discrimination sociale et religieuse millĂ©naire vis-Ă -vis du judaĂŻsme, concerne toute l’histoire des pays occidentaux. Le monde chrĂ©tien avait beaucoup de difficultĂ© Ă  reconnaĂźtre que les camps de concentration constituaient l’aboutissement logique de vingt siĂšcles de rĂ©pression Ă  travers l’Occident sous certains aspects, le martyre dans les camps ne reprĂ©sente qu’une extension des pratiques ancestrales de pogroms, de discriminations, de ghettoĂŻsation, d’expulsions et de spoliations. En raison de la fĂ©rocitĂ© du crime, le statut de victime est trĂšs clairement revenu aux Juifs, alors que l’image du bourreau affectait l’Occident dans sa Ă  une solidaritĂ© de tradition religieuse et sociale a eu pour but de susciter un lien fraternel profond entre les victimes et ceux qui sont restĂ©s massivement des spectateurs plus ou moins complices des crimes nazis. Les tentatives de revendiquer une filiation spirituelle ou culturelle commune aux Juifs et aux chrĂ©tiens ont visĂ© Ă  redorer quelque peu le blason des vainqueurs, eux qui avaient fermĂ© leurs portes aux rĂ©fugiĂ©s alors qu’il Ă©tait encore temps pour eux de s’échapper. Aussi, le monde occidental a pu se dĂ©douaner et en appeler Ă  une solidaritĂ© de groupe pour les survivants il leur a entrouvert, puis ouvert ses portes et leur a promis une intĂ©gration plus complĂšte et un plus grand respect humain. Il est certain que la rĂ©vĂ©lation de l’existence des camps – ainsi que l’explosion de la bombe atomique, arme de destruction massive qu’on n’avait jamais connue auparavant – a imposĂ© au monde occidental une réévaluation de ses fondements Ă©thiques et religieux et a certainement terni la superbe d’une civilisation qui a pu produire de telles horreurs. Dans cet examen, certaines sociĂ©tĂ©s ont certainement accompli une rĂ©vision profonde de leurs principes ; elles ont aussi modifiĂ© leurs attitudes et leurs pratiques institutionnelles vis-Ă -vis des Juifs et des minoritĂ©s en se montrant plus accueillantes et plus ouvertes. Il se pourrait aussi que, prises sous les assauts efficaces des philosophies laĂŻques depuis deux siĂšcles, les Ă©glises aient voulu souligner leur anciennetĂ© en faisant se prolonger leurs racines dans un passĂ© plus notion de tradition judĂ©o-chrĂ©tienne », pour politique qu’elle puisse ĂȘtre, ne recouvre pas forcĂ©ment une expĂ©rience Ă©thique, thĂ©ologique ou morale particuliĂšre. On s’aperçoit vite que cette expression, lorsqu’elle est utilisĂ©e par des chrĂ©tiens – et ils restent quasiment les seuls Ă  l’employer – ne sert qu’à asseoir une antĂ©rioritĂ© judaĂŻque Ă  des principes chrĂ©tiens. Trop souvent, le concept s’applique comme si l’antĂ©rioritĂ© Ă©voquĂ©e jouait le simple rĂŽle de renforçateur de l’affirmation chrĂ©tienne. Chevauchant deux traditions, les principes du christianisme plongeraient leurs racines dans un passĂ© plus glorieux, plus lointain et plus universel et gagneraient en autoritĂ©. Mais cette approche prĂ©sente toutefois plusieurs dangers. D’une part, elle tend Ă  gommer les diffĂ©rences entre les systĂšmes religieux en postulant que les deux traditions s’imbriquent dans un mĂȘme type de pensĂ©e en raison de leur linĂ©aritĂ© et suivent des chemins parallĂšles, sinon identiques. Les variations entre les doctrines s’inscrivent comme de simples colorations dans l’interprĂ©tation de vĂ©ritĂ©s sur lesquelles existerait un accord unanime. Comme un tel discours provient en trĂšs large partie du milieu chrĂ©tien, il apparaĂźt que les chrĂ©tiens ne cherchent guĂšre Ă  saisir la spĂ©cificitĂ© ou la portĂ©e vĂ©ritable de la parole et de l’expĂ©rience juives, mais postulent une similitude du judaĂŻsme avec l’expĂ©rience chrĂ©tienne. De lĂ  dĂ©coulent la dĂ©naturation, voire la totale ignorance, de l’expĂ©rience et de la pensĂ©e telle façon de concevoir les religions peut aussi entraĂźner un effet pervers celui de nier totalement l’apport de la tradition judaĂŻque. En effet, l’antĂ©rioritĂ© proclamĂ©e du message juif – alors qu’il Ă©volue en parallĂšle depuis vingt siĂšcles – semble impliquer qu’il prĂ©sente un Ă©tat plus primitif » de la pensĂ©e, une forme incomplĂšte et rudimentaire de l’expression chrĂ©tienne. Les Ă©crits juifs reprĂ©sentent de simples fondements sur lesquels la chrĂ©tientĂ© a pu bĂątir son Ă©difice. Renouant avec un usage bimillĂ©naire, le message chrĂ©tien se prĂ©sente comme l’accomplissement mĂ©lioratif » de la parole juive, une expression plus proche des rĂ©alitĂ©s contemporaines, comme un discours qui aurait su intĂ©grer une expĂ©rience particuliĂšre – de caractĂšre tribal – Ă  une vision universaliste. La rĂ©fĂ©rence Ă  la disposition de la Bible, avec sa division entre ancien testament » et nouveau testament », renforce l’illusion le second livre est censĂ© remplacer le premier, tout en s’en inspirant. L’ancien livre ne se lit qu’en rĂ©fĂ©rence avec le nouveau, qui contient une avancĂ©e dans le progrĂšs moral, Ă©thique et social de l’humanitĂ©. Tout comme un codicille amende et transforme la rĂ©solution originale qu’il abroge dans certaines diffĂ©rences, le Nouveau Testament marquerait une Ă©tape dĂ©cisive dans l’évolution de l’ĂȘtre humain. Un postulat s’installe dans la prĂ©sentation de la nouvelle cohabitation des deux traditions. La connaissance du message sous sa version chrĂ©tienne implique une comprĂ©hension de la pensĂ©e juive, avec en sous-entendu, l’idĂ©e d’une coĂŻncidence entre les rĂ©alitĂ© ne correspond pourtant pas Ă  la vision simplificatrice et orientĂ©e suggĂ©rĂ©e par les mots tradition judĂ©o-chrĂ©tienne ». Si les rĂ©fĂ©rences bibliques quand elles portent sur l’Ancien Testament demeurent identiques, la comprĂ©hension et l’interprĂ©tation de la parole peuvent se placer Ă  des pĂŽles extrĂȘmes. La tradition rabbinique Ă©claire les textes d’une lumiĂšre bien diffĂ©rente de celle des Ă©glises, mais le mode de rĂ©flexion judaĂŻque continue Ă  ĂȘtre ignorĂ© ou rĂ©interprĂ©tĂ© par les chrĂ©tiens pour convenir au confort intellectuel de l’Occident. MĂȘme si la voix sur le mode juif reste assourdie, le monde juif s’accommode de la reconnaissance, mĂȘme fallacieuse, de son apport. En raison de la cohabitation des deux traditions, on observe de nombreuses influences entre elles et les Juifs ont appris le langage de la majoritĂ© pour s’ pourrait prendre pour exemple de cette diversitĂ© d’expĂ©riences de vie, dissimulĂ©e sous un couvert de similitudes, la relation de l’individu avec son corps. Nous allons nous interroger, dans la pratique des deux cultures, sur la nature et le rĂŽle de la sexualitĂ© dans le domaine privĂ© et dans le domaine public. Ce choix nous semble d’autant plus pertinent que la morale sexuelle est par tradition qualifiĂ©e de judĂ©o-chrĂ©tienne », alors que, dans la rĂ©alitĂ©, les attitudes sont, nous allons tenter de le dĂ©montrer, trĂšs diffĂ©rentes. L’expĂ©rience chrĂ©tienne de la relation de l’ĂȘtre humain Ă  son propre corps ne peut ĂȘtre plus dissemblable de celle exprimĂ©e par le judaĂŻsme. La comprĂ©hension du lien du temporel et de la dimension spirituelle dans la matĂ©rialitĂ© biologique ne suit pas des chemins parallĂšles. Le christianisme tend Ă  Ă©lever des barriĂšres infranchissables entre le corps et l’esprit, alors que le judaĂŻsme s’accommode fort bien des liens qui unissent ces deux composantes de l’individu. Nous savons que l’Église a placĂ© la morale sexuelle au centre de ses prĂ©occupations et a utilisĂ© le contrĂŽle de la sexualitĂ© comme une arme de rĂ©pression. Son obsession Ă  ce sujet s’immisce dans tous les domaines le cĂ©libat des prĂȘtres, la censure de toutes les expressions de la sensualitĂ©, le mĂ©pris profond du corps et de ses besoins, etc. La dissemblance totale entre cette vision et celle du judaĂŻsme porte sur des donnĂ©es fondamentales dans le rapport de l’ĂȘtre humain avec mort chrĂ©tienneConsidĂ©rons le corps et son traitement sous l’aspect le plus immĂ©diat, le plus physiologique. La matĂ©rialitĂ© saignante du corps et de ses organes reste toujours prĂ©sente Ă  l’esprit judaĂŻque – comme en attestent abondamment les littĂ©ratures religieuses et profanes – mĂȘme dans les cas oĂč se produit une transposition intellectuelle ou mĂ©taphorique de notre rĂ©alitĂ© premiĂšre. La vision du corps reste, en toutes circonstances, quasiment mĂ©dicale. Le souci du bien-ĂȘtre et de la survie garde le sceau de l’expĂ©rience physique de la souffrance des membres de la communautĂ©. La relation du Juif Ă  son corps reflĂšte en grande partie l’équilibre dĂ©licat entre la matĂ©rialitĂ© et la spiritualitĂ©, cette harmonie qui nous apparaĂźt comme une spĂ©cificitĂ© du peuple point de dĂ©part de notre rĂ©flexion, on pourrait considĂ©rer le phĂ©nomĂšne de la mort. FonciĂšrement, le christianisme se prĂ©sente comme une religion valorisant la mort la mort reprĂ©sente le dĂ©but de la vraie existence qui, elle, se dĂ©roule dans l’au-delĂ  et donne un sens Ă  la vie d’ici-bas. Notre passage sur terre, dans la prison du corps, s’achĂšve par la libĂ©ration de l’ñme qui trouve dans la mort sa vraie voie et qui y exprime sa vraie nature. La vie constitue une sorte de premier purgatoire, propre Ă  amorcer le processus de purification ou de damnation qui sera couronnĂ© par le voyage dans l’au-delĂ . Toute l’existence se prĂ©sente donc comme une Ă©preuve, ou plus exactement comme un conditionnement Ă  l’expĂ©rience ultime. Dans sa vision d’une cĂ©sure absolue entre le corps et l’esprit, le christianisme assigne au second la mission obligĂ©e de se dĂ©gager de toute emprise du premier. L’attachement au monde constitue le pĂ©chĂ© capital que l’Église condamne avec vigueur. L’avaritia, dans son sens premier, c’est-Ă -dire l’amour exagĂ©rĂ© du monde, constitue plus qu’un pĂ©chĂ© dont on a honte et remords, elle est haine de Dieu, odium Dei, qui pousse Ă  l’endurcissement et au dĂ©fi, Ă  l’alliance avec le Diable ».La dualitĂ© existentielle du corps et de l’ñme se perçoit comme une lutte sans rĂ©pit et surtout sans merci, oĂč la moindre dĂ©faillance du vrai reflet de Dieu l’ñme sera exploitĂ©e par l’instrument de Satan le corps. Dans cette lutte perpĂ©tuelle, il faut donc que le corps soit subjuguĂ© et mĂ©prisĂ©, qu’il apprenne Ă  taire ses besoins et ses impulsions. Cette attitude entraĂźne un profond mĂ©pris et un rejet total de toute expression des fonctions biologiques du corps la nourriture, la boisson et surtout le sexe. L’ascĂšse construite sur les privations et les douleurs devient un modĂšle de vie exemplaire auquel chacun doit aspirer. Bien que le commun des mortels ne soit pas capable de s’astreindre Ă  une telle discipline de vie, il faut cependant qu’il tente d’intĂ©grer Ă  son existence des rĂšgles de jeĂ»ne et d’abstinence prescrites et sĂ©vĂšrement contrĂŽlĂ©es. Par paradoxe, plus l’interdit de l’expression des pulsions physiques s’affirme, plus l’obsession du pĂ©chĂ© de la chair et de sa rĂ©pression devient centrale dans la doctrine et dans l’expĂ©rience religieuses. Nous aurons l’occasion de revenir sur cette notion mĂȘme de mort peut subir des altĂ©rations, puisque la religion catholique invite, par exemple, le bon fidĂšle Ă  se retirer de la vie, Ă  se cloĂźtrer dans un monastĂšre qui devient antichambre et mĂȘme lieu de substitution de l’au-delĂ . Dans cette mort au monde, l’ñme trouve dĂ©jĂ  sa rĂ©compense suprĂȘme la mort en soi annonce la mort physique. Comme toute religion de salut, le christianisme se prĂ©sente comme une solution Ă  la mort et un dĂ©passement de celle-ci. Elle tend souvent Ă  nier sa rĂ©alitĂ© physique ou Ă  la minimiser autant que faire se peut. La rĂ©pugnance devant les rĂ©alitĂ©s de la chair incite le chrĂ©tien Ă  dĂ©tourner le regard du cadavre et Ă  tenter d’oblitĂ©rer aussi le moment prĂ©cis du passage de la vie Ă  la mort. DĂšs les XIIe-XIIIe siĂšcles, les textes relatifs Ă  l’Ars bene moriendi ou art de bien mourir », vĂ©ritables guides pratiques des derniers moments de l’existence, insistent sur le fait que l’épreuve salutaire de la mort reprĂ©sente le moment fatidique du choix entre la tentation du monde et le salut de l’ñme. Le rejet du corps constitue la premiĂšre Ă©tape dans la voie du salut. Dans un processus qui suit l’exemple de JĂ©sus sur la croix imitatio Christi, le mourant doit dĂ©passer sa douleur pour rendre son Ăąme Ă  Dieu dans la sĂ©rĂ©nitĂ©, pour atteindre le domaine de l’au-delĂ . Le moment mĂȘme du dĂ©cĂšs doit se dĂ©rouler dans le calme et les proches sont invitĂ©s Ă  contrĂŽler l’expression de leur douleur on n’entend pas les cris des pleureuses Ă  la grecque antique ou des explosions de sanglots bruyantes. Il convient que le silence envahisse le dĂ©roulement du trĂ©pas, comme pour souligner l’absence de l’évĂ©nement. Une prise de conscience bruyante ou extĂ©riorisĂ©e de la rĂ©alitĂ© funĂšbre attirerait trop l’attention sur le corps encore chaud du dĂ©funt et sur la putrĂ©faction entamĂ©e ; elle dĂ©tournerait l’attention de la situation heureuse nouvelle, qui permet au croyant de se retrouver enfin en prĂ©sence de son telle interprĂ©tation des relations contradictoires entre le corps et l’esprit se marque clairement au moment de la cĂ©rĂ©monie chrĂ©tienne de l’enterrement le cadavre y est quasiment escamotĂ© et le regard du participant aux funĂ©railles est invitĂ© Ă  s’orienter vers le ciel oĂč est accueilli le dĂ©funt. Le profond mĂ©pris du corps et le refus de sa vulnĂ©rabilitĂ© aux tentations se traduisent dans le rejet ostentatoire de la dĂ©pouille. Le sermon et les autres discours de consolation invitent l’auditoire Ă  se rĂ©jouir et Ă  dĂ©passer sa douleur, car le dĂ©funt ou la dĂ©funte vient de retrouver son CrĂ©ateur et vit dĂ©sormais dans le royaume des cieux. La dure Ă©preuve que reprĂ©sente le passage sur la terre est achevĂ©e pour le dĂ©funt, qui sĂ©journe dĂ©sormais dans un lieu de bĂ©atitude auquel tous les chrĂ©tiens façon trĂšs Ă©vidente, la dĂ©pouille du dĂ©funt ne participe pas au cĂ©rĂ©monial dont elle ne constitue que le prĂ©texte et non le point focal. Le regard des fidĂšles se dirige vers le haut et le corps disparaĂźt vers le bas, dans un trou oĂč seules l’accompagnent quelques fleurs jetĂ©es de loin. Philippe AriĂšs a magistralement analysĂ© les diffĂ©rentes Ă©tapes du rapport de la sociĂ©tĂ© occidentale Ă  la mort et surtout sa maniĂšre de traiter le dĂ©funt. Il nomme avec pertinence l’usage contemporain de mort inversĂ©e », oĂč le cadavre est escamotĂ© de la vue directe des survivants, oĂč le deuil devient quasiment indĂ©cent » et oĂč pratiquement la mort est exclue » et, avec elle, le corps qui se dĂ©compose. Les habitudes contemporaines constituent l’aboutissement logique d’une dĂ©marche intellectuelle qui traverse les siĂšcles. Les progrĂšs mĂ©dicaux, sociaux et technologiques ont simplement permis une application plus efficace de cette visĂ©e ultime l’élimination de la rĂ©alitĂ© pratique du dĂ©cĂšs. Philippe AriĂšs remarque par ailleurs qu’ aujourd’hui, la mort et le deuil sont traitĂ©s avec la mĂȘme pruderie que les pulsions sexuelles, il y a un siĂšcle ». Une telle constatation souligne le lien ombilical entre la vie dans ses aspects biologiques et les interdits sociaux. Le sociologue en arrive Ă  conclure que la mort a cessĂ© d’ĂȘtre admise comme un phĂ©nomĂšne naturel nĂ©cessaire ». Le corps disparaĂźt de la mĂ©moire et du toucher pour ne laisser qu’une est en droit de se demander Ă  quel point ce mĂ©pris explicite du corps entraĂźne en finale un mĂ©pris de soi. L’homme en arrive Ă  se perdre dans la lutte intĂ©rieure intense qui oppose ses pulsions profondes et naturelles Ă  des systĂšmes de contrĂŽles sĂ©vĂšres et rĂ©pressifs s’exerçant aux niveaux personnels et et mort juivesLe judaĂŻsme ne partage pas une vision eschatologique de ce genre et l’au-delĂ  ne remplit pas une fonction opĂ©ratoire similaire dans la sociĂ©tĂ© ou dans l’éthique. Lors de l’enterrement d’un dĂ©funt, le regard des proches se dirige vers le bas, vers le trou oĂč chacun est invitĂ© Ă  jeter de la terre et des pierres qui rĂ©sonnent contre la biĂšre, lançant ainsi un dernier appel au disparu. Loin de nier la mort ou d’essayer de l’escamoter, les membres de la communautĂ© et de la famille placent celle-ci au centre mĂȘme de la cĂ©rĂ©monie et la portĂ©e dramatique de l’évĂ©nement est soulignĂ©e Ă  profusion. Une semaine entiĂšre de deuil, pendant laquelle la famille ne fait rien d’autre que de recevoir et partager les condolĂ©ances de la communautĂ©, impose un temps d’arrĂȘt prolongĂ© dans l’existence du groupe et renforce la perception de l’absence du dĂ©funt. De plus, la mitzvah, ou bonne action la plus importante dans la vie d’un individu, consistera Ă  laver le corps du mort. Un tel contact avec la rĂ©alitĂ© du cadavre implique normalement la participation active des proches, leur prĂ©sence renforçant de maniĂšre tangible pour eux la perception directe de la mort et le sentiment de l’absolu de la perte. Le corps est veillĂ© toute la nuit ainsi est soulignĂ©e l’importance accordĂ©e Ă  la matĂ©rialitĂ© du corps et au respect qui lui est dĂ». La biĂšre ne peut donner lieu Ă  aucune dĂ©monstration de richesse il s’agit un simple coffre de bois sans ornement, qui a remplacĂ© le linceul. Rien d’extĂ©rieur ne doit distraire l’attention des prĂ©sents Ă  l’égard du corps enfermĂ©. Aucune allusion, aussi tĂ©nue soit telle, d’un quelconque confort dans la mort ne peut ĂȘtre Ă©voquĂ©. Aucun baume ne doit s’appliquer pour rĂ©duire ou distraire la souffrance vĂ©cue par les respect de la matĂ©rialitĂ© du corps mort confirme l’interprĂ©tation de la relation de l’individu Ă  son corps vivant. Le cĂ©rĂ©monial funĂšbre se centre sur la dĂ©pouille, car, mĂȘme si la vie l’a quittĂ©, ce corps est Ă  l’image de Dieu. L’ĂȘtre créé reflĂšte la divinitĂ© et, Ă  ce titre, requiert un respect religieux. Loin d’ĂȘtre un rebut mĂ©prisable Ă  Ă©viter et Ă  oublier, le cadavre conserve une Ă©tincelle du judaĂŻsme accorde une valeur primordiale Ă  la vie et Ă  sa prĂ©servation. Ainsi aucune rĂšgle de comportement – humaine ou divine – n’échappe Ă  l’obligation de protĂ©ger la vie. DĂšs lors que la vie est en danger, toutes les prohibitions diĂ©tĂ©tiques de la kashrut, par exemple, ou les prescriptions sacrĂ©es du Sabbat s’estompent. Il y a mĂȘme obligation Ă  y contrevenir, car ce serait un pĂ©chĂ© d’attenter Ă  la vie. Nul n’est tenu, par exemple, de se laisser mourir de faim si de la nourriture non kasher pouvait le sauver. Mais cette prescription va plus loin. L’ascĂšse et la torture du corps ne sont pas rĂ©compensĂ©es par une quelconque reconnaissance religieuse, au contraire. Dans une synagogue, personne ne doit se tenir debout pour prier avec la congrĂ©gation si cette position cause une douleur physique au participant. Rien n’est plus Ă©tranger au judaĂŻsme que la notion d’ascĂšse, de contrition ou de mortification. Le don d’organe, dans le cas oĂč une vie est en danger, constitue non seulement un geste de sympathie au sens Ă©tymologique – υΜ Ï€Î±ÎžÎż ou le partage de la souffrance » –, mais une obligation morale de Tsedaqah, c’est-Ă -dire du don de soi dans un concept social cĂ©lĂ©bration religieuse suprĂȘme se reconnaĂźt Ă  et dans la joie. C’est le lieu final Ă  atteindre et la corroboration de l’authenticitĂ© de l’élan de la priĂšre. Cette joie inclut expressĂ©ment l’exubĂ©rance du corps. L’expression physique doit correspondre Ă  une expĂ©rience spirituelle et, inversement, la quĂȘte spirituelle s’exprime par le geste de la danse. Ainsi les cĂ©lĂ©brations religieuses se terminent dans une danse enivrante oĂč le plus savant et le plus courbaturĂ© des rabbins est tenu de participer, et mĂȘme de guider la fĂȘte. La danse doit mener Ă  l’ivresse et Ă  un sentiment de communion avec la crĂ©ation divine dans la joie. Le dĂ©but du moment saint qu’est le Sabbat se trouve marquĂ© par une expression physique intense et la recherche de l’élĂ©vation de l’ñme passe par une certaine exubĂ©rance corporelle. Loin de la contrition et de l’ascĂšse chrĂ©tiennes prĂ©paratoires Ă  la priĂšre, le judaĂŻsme fait appel aux dĂ©monstrations du corps pour intĂ©grer la vie Ă  la priĂšre. La danse devient mĂȘme une priĂšre, un acte probant de l’engagement de l’individu total – corps et esprit – dans son devoir religieux. 1 1,193 vues totales
HirwaDidyne posted on Instagram: “A la vie, à la mort. Fidele et Fraternel #friends #fun @nemeyeplatini” ‱ See all of @hirwadidy's photos and videos on their profile.

Mon commandant, mon ancien,Ils sont lĂ , ils sont tous prĂ©sents, qu’ils soient vivants ou disparus, oubliĂ©s de l’histoire ou cĂ©lĂšbres, croyants, agnostiques ou incroyants, souffrant ou en pleine santĂ©, jeunes soldats ou anciens combattants, civils ou militaires, ils sont tous prĂ©sents, si ce n’est pas avec leur corps, c’est par leur coeur ou par leur Ăąme ! Tous ceux qui, un jour, ont croisĂ© votre chemin, ou ont fait avec vous une partie de votre route ou plutĂŽt de votre incroyable destinĂ©e, sont regroupĂ©s autour de vous les lycĂ©ens de Bordeaux, les rĂ©sistants du rĂ©seau Jade-Amicol, les dĂ©portĂ©s du camp de Langenstein, vos frĂšres d’armes, vos lĂ©gionnaires que vous avez menĂ©s au combat, ceux qui sont morts dans l’anonymat de la jungle ou l’indiffĂ©rence du pays, les enfants de Talung que vous avez dĂ» laisser derriĂšre vous, les harkis abandonnĂ©s puis livrĂ©s aux mains du FLN ! Je n’oublie pas vos parents et votre famille, qui ont partagĂ© vos joies et vos Ă©preuves ; il faut ajouter Ă  cette longue liste, les jeunes gĂ©nĂ©rations, qui n’ont connu, ni la Guerre de 40, ni l’Indochine, pas plus que l’AlgĂ©rie, mais qui ont dĂ©vorĂ© vos livres, qui vous ont Ă©coutĂ© et que vous avez marquĂ©s profondĂ©ment ! Cette liste ne serait pas complĂšte, si n’était pas Ă©voquĂ©e la longue cohorte des prisonniers, des dĂ©chus, des petits et des sans-grades, les inconnus de l’histoire et des mĂ©dias, ceux que vous avez croisĂ©s, Ă©coutĂ©s, respectĂ©s, dĂ©fendus, compris et aimĂ©s et dont vous avez Ă©tĂ© l’avocat. Eux tous s’adressent Ă  vous aujourd’hui, Ă  travers ces quelques mots et, comme nous en Ă©tions convenus la derniĂšre fois que nous nous sommes vus et embrassĂ©s chez vous, je ne servirai que d’interprĂšte, Ă  la fois fidĂšle, concis et surtout HĂ©lie, notre compagnon fidĂšle, c’est vous qui nous quittez, emportant avec vous vos souvenirs et surtout vos interrogations et vos mystĂšres ; vous laissez chacun de nous, Ă  la fois heureux et fier de vous avoir rencontrĂ©, mais triste et orphelin de devoir vous quitter. Vous laissez surtout chacun de nous, seul face Ă  sa conscience et face aux interrogations lancinantes et fondamentales qui ont hantĂ© votre vie, comme elles hantent la vie de tout honnĂȘte homme, qui se veut Ă  la fois homme d’action et de rĂ©flexion, et qui cherche inlassablement Ă  donner un sens Ă  son geste !Parmi tous ces mystĂšres, l’un d’eux ne vous a jamais quittĂ©. Il a mĂȘme scandĂ© votre vie ! C’est celui de la vie et de la mort. Car qui d’autres mieux que vous, aurait pu dire, Ă©crire, prĂ©dire ou reprendre Ă  son compte ce poĂšme d’Alan Seeger, cet AmĂ©ricain, Ă  la fois lĂ©gionnaire et poĂšte, disparu Ă  20 ans dans la tourmente de 1916 j’ai rendez-vous avec la mort » ?C’est Ă  10 ans que vous avez votre premier rendez-vous avec la mort, quand gravement malade, votre maman veille sur vous, nuit et jour ; de cette Ă©preuve, vous vous souviendrez d’elle, tricotant au pied de votre lit et vous disant Tu vois HĂ©lie, la vie est ainsi faite comme un tricot il faut toujours avoir le courage de mettre un pied devant l’autre, de toujours recommencer, de ne jamais s’arrĂȘter, de ne jamais rien lĂącher ! » Cette leçon d’humanitĂ© vous servira et vous sauvera quelques annĂ©es plus tard en camp de concentration. Votre pĂšre, cet homme juste, droit et indĂ©pendant, qui mettait un point d’honneur durant la guerre, Ă  saluer poliment les passants, marquĂ©s de l’étoile jaune, participera aussi Ă  votre Ă©ducation ; il vous dira notamment de ne jamais accrocher votre idĂ©al, votre Ă©toile personnelle’’ Ă  un homme, aussi grand fĂ»t-il ! De l’époque de votre jeunesse, vous garderez des principes stricts et respectables, que les alĂ©as de la vie ne vont pourtant pas mĂ©nager ; c’est bien lĂ  votre premier mystĂšre d’une Ă©ducation rigoureuse, fondĂ©e sur des rĂšgles claires, simples et intangibles, que la vie va vous apprendre Ă  relativiser, dĂšs lors qu’elles sont confrontĂ©es Ă  la rĂ©alitĂ© !Puis, Ă  20 ans, vous aurez votre deuxiĂšme rendez-vous avec la mort ! Mais cette fois-ci, vĂȘtu d’un mĂ©chant pyjama rayĂ©, dans le camp de Langenstein. Deux ans de dĂ©portation mineront votre santĂ© et votre survie se jouera Ă  quelques jours prĂšs, grĂące Ă  la libĂ©ration du camp par les AmĂ©ricains. Mais votresurvie se jouera aussi par l’aide fraternelle d’un infirmier français qui volait des mĂ©dicaments pour vous sauver d’une pneumonie, puis celle d’un mineur letton, qui vous avait pris en affection et qui chapardait de la nourriture pour survivre et vous aider Ă  supporter des conditions de vie et de travail inhumaines. En revanche, vous refuserez toujours de participer Ă  toute forme d’emploi administratif dans la vie ou l’encadrement du camp d’internement, ce qui vous aurait mis Ă  l’abri du dĂ©nuement dans lequel vous avez vĂ©cu. Vous y connaitrez aussi la fraternitĂ© avec ses diffĂ©rentes facettes d’un cĂŽtĂ©, celle du compagnon qui partage un quignon de pain en dĂ©pit de l’extrĂȘme pĂ©nurie, du camarade qui se charge d’une partie de votre travail malgrĂ© la fatigue, mais de l’autre, les rivalitĂ©s entre les petites fraternitĂ©s qui se crĂ©aient, les cercles, les rĂ©seaux d’influence, les mouvements politiques ou les nationalitĂ©s
. MystĂšre, ou plutĂŽt misĂšre, de l’homme confrontĂ© Ă  un palier de souffrances tel qu’il ne s’appartient plus ou qu’il perd ses rĂ©fĂ©rences intellectuelles, humaines et morales !Vous avez encore eu rendez-vous avec la mort Ă  30 ans, cette fois, Ă  l’autre bout du monde, en Indochine. Vous Ă©tiez de ces lieutenants et de ces capitaines, pour lesquels de Lattre s’était engagĂ© jusqu’à l’extrĂȘme limite de ses forces, comme sentinelles avancĂ©es du monde libre face Ă  l’avancĂ©e de la menace communiste. D’abord Ă  Talung, petit village Ă  la frontiĂšre de Chine, dont vous avez gardĂ© pieusement une photo aĂ©rienne dans votre bureau de Lyon. Si les combats que vous y avez menĂ© n’eurent pas de dimension stratĂ©gique, ils vous marquĂšrent profondĂ©ment et dĂ©finitivement par leur fin tragique contraint d’abandonner la Haute rĂ©gion, vous avez dĂ» le faire Ă  Talung, sans prĂ©avis, ni mĂ©nagement ; ainsi, vous et vos lĂ©gionnaires, quittĂšrent les villageois, en fermant les yeux de douleur et de honte ! Cette interrogation, de l’ordre que l’on exĂ©cute en dĂ©saccord avec sa conscience, vous hantera longtemps, pour ne pas dire toujours ! Plus tard, Ă  la tĂȘte de votre Compagnie du 2° Bataillon Ă©tranger de parachutistes, vous avez conduit de durs et longs combats sous les ordres d’un chef d’exception, le chef d’escadron RAFFALLI Nhia Lo, la RiviĂšre Noire, Hoa Binh, Nassan, la Plaine des Jarres. Au cours de ces combats, Ă  l’instar de vos compagnons d’armes ou de vos aĂźnĂ©s, vous vous sentiez invulnĂ©rables ; peut-ĂȘtre mĂȘme, vous sentiez-vous tout permis, parce que la mort Ă©tait votre plus proche compagne une balle qui vous effleure Ă  quelques centimĂštres du coeur, votre chef qui refuse de se baisser devant l’ennemi et qui finit pas ĂȘtre mortellement touchĂ© ; Amilakvari et Brunet de SairignĂ© vous avaient montrĂ© le chemin, SegrĂ©tain, Hamacek, Raffalli et plus tard Jeanpierre, ViolĂšs, Bourgin, autant de camarades qui vous ont quittĂ© en chemin. Parmi cette litanie, on ne peut oublier, votre fidĂšle adjudant d’unitĂ©, l’adjudant Bonnin, qui vous a marquĂ© Ă  tel point, que, plus tard, vous veillerez Ă  Ă©voquer sa personnalitĂ© et sa mĂ©moire durant toutes vos confĂ©rences ! Et avec lui, se joignent tous vos lĂ©gionnaires, qui ont servi honnĂȘtes et fidĂšles, qui sont morts, dans l’anonymat mais face Ă  l’ennemi, et pour lesquels vous n’avez eu le temps de dire qu’une humble priĂšre. Tel est le mystĂšre de la mort au combat, qui au mĂȘme moment frappe un compagnon Ă  vos cĂŽtĂ©s et vous Ă©pargne, pour quelques centimĂštres ou une fraction de seconde !10 ans plus tard, vous aurez encore rendez-vous avec la mort ! Mais cette fois-ci, ce ne sera pas d’une balle perdue sur un champ de bataille, mais de 12 balles dans la peau, dans un mauvais fossĂ© du Fort d’Ivry. En effet, vous veniez d’accomplir un acte grave, en vous rebellant contre l’ordre Ă©tabli et en y entraĂźnant derriĂšre vous une unitĂ© d’élite de lĂ©gionnaires, ces hommes venus servir la France avec honneur et fidĂ©litĂ©. Or retourner son arme contre les autoritĂ©s de son propre pays reste un acte trĂšs grave pour un soldat ; en revanche, le jugement qui sera rendu - 10 ans de rĂ©clusion pour vous et le sursis pour vos capitaines - montre qu’en dĂ©pit de toutes les pressions politiques de l’époque, en dĂ©pit des tribunaux d’exception et en dĂ©pit de la rapiditĂ© du jugement, les circonstances attĂ©nuantes vous ont Ă©tĂ© reconnues. Elles vous seront aussi Ă©tĂ© reconnues 5 ans aprĂšs, quand vous serez libĂ©rĂ© de prison, comme elles vous seront encore reconnues quelques annĂ©es plus tard quand vous serez rĂ©habilitĂ© dans vos droits ; elles vous seront surtout reconnues par la nation et par les mĂ©dias Ă  travers le succĂšs Ă©blouissant de vos livres, celui de vos nombreuses confĂ©rences et par votre tĂ©moignage d’homme d’honneur. Ces circonstances attĂ©nuantes se transformeront finalement en circonstances exceptionnelles, lorsque, 50 ans plus tard, en novembre 2011, le PrĂ©sident de la RĂ©publique en personne vous Ă©lĂšvera Ă  la plus haute distinction de l’Ordre de la LĂ©gion d’Honneur ; au cours de cette cĂ©rĂ©monie Ă©mouvante, qui eut lieu dans le PanthĂ©ondes soldats, nul ne saura si l’accolade du chef des armĂ©es reprĂ©sentait le pardon du pays Ă  l’un de ses grands soldats ou bien la demande de pardon de la RĂ©publique pour avoir tant exigĂ© de ses soldats Ă  l’époque de l’AlgĂ©rie. Le pardon, par sa puissance, par son exemple et surtout par son mystĂšre, fera le reste de la cĂ©rĂ©monie !
.Aujourd’hui, vous nous laissez l’exemple d’un soldat qui eut le courage, Ă  la fois fou et rĂ©flĂ©chi, de tout sacrifier dans un acte de dĂ©sespoir pour sauver son honneur ! Mais vous nous quittez en sachant que beaucoup d’officiers ont aussi prĂ©servĂ© leur honneur en faisant le choix de la discipline. Le mot de la fin, si une fin il y a, car la tragĂ©die algĂ©rienne a fait couler autant d’encre que de sang, revient Ă  l’un de vos contemporains, le gĂ©nĂ©ral de Pouilly, qui, au cours de l’un des nombreux procĂšs qui suivirent, dĂ©clara, de façon magistrale et courageuse, devant le tribunal Choisissant la discipline, j’ai Ă©galement choisi de partager avec la Nation française la honte d’un abandon
 Et pour ceux qui, n’ayant pas pu supporter cette honte, se sont rĂ©voltĂ©s contre elle, l’Histoire dira sans doute que leur crime est moins grand que le nĂŽtre » !Et puis, quelque 20 ans plus tard, alors que, depuis votre sortie de prison, vous aviez choisi de garder le silence, comme seul linceul qui convienne aprĂšs tant de drames vĂ©cus, alors que vous aviez reconstruit votre vie, ici mĂȘme Ă  Lyon, vous ĂȘtes agressĂ© un soir dans la rue par deux individus masquĂ©s, dont l’un vous crie, une fois que vous ĂȘtes Ă  terre Tais-toi ! On ne veut plus que tu parles ! » Cette agression survenait aprĂšs l’une de vos rares interventions de l’époque ; elle agira comme un Ă©lectrochoc et vous dĂ©cidera alors Ă  tĂ©moigner de ce que vous avez vu et vĂ©cu Ă  la pointe de tous les drames qui ont agitĂ© la France au cours du XXĂšme siĂšcle. Ainsi, au moment oĂč vous comptiez prendre votre retraite, vous allez alors commencer, une 3° carriĂšre d’écrivain et de confĂ©rencier. Alors que le silence que vous aviez choisi de respecter, vous laissait en fait pour mort dans la sociĂ©tĂ© française, ce nouvel engagement va vous redonner une raison de vivre et de combattre ! Toujours ce mystĂšre de la vie et de la mort ! Au-delĂ  des faits et des drames que vous Ă©voquerez avec autant d’humilitĂ© que de pudeur, vous expliquerez les grandeurs et les servitudes du mĂ©tier des armes et plus largement de celles de tout homme. A l’égard de ceux qui ont vĂ©cu les mĂȘmes guerres, vous apporterez un tĂ©moignage simple, vrai, poignant et dĂ©passionnĂ© pour expliquer les drames vĂ©cus par les soldats, qui, dans leur prĂ©rogative exorbitante de gardien des armes de la citĂ© et de la force du pays, sont en permanence confrontĂ©s aux impĂ©ratifs des ordres reçus, aux contraintes de la rĂ©alitĂ© des conflits et aux exigences de leur propre conscience, notamment quand les circonstances deviennent exceptionnellement dramatiques. A l’égard des jeunes gĂ©nĂ©rations, qui n’ont pas connu ces guerres, ni vĂ©cu de telles circonstances, mais qui vous ont Ă©coutĂ© avec ferveur, vous avez toujours Ă©vitĂ© de donner des leçons de morale, ayant vous-mĂȘme trop souffert quand vous Ă©tiez jeune, des tribuns qui s’indignaient sans agir, de ceux qui envoyaient les jeunes gens au front en restant confortablement assis ou de notables dont la prudence excessive servait d’alibi Ă  l’absence d’engagement. Vous ĂȘtes ainsi devenu une rĂ©fĂ©rence morale pour de nombreux jeunes, qu’ils fussent officiers ou sous-officiers ou plus simplement cadres ou homme de dans les derniĂšres annĂ©es de votre vie, vous avez aussi eu plusieurs rendez-vous avec la mort, car votre carcasse » comme vous nous le disiez souvent, finissait pas vous jouer des tours et le corps mĂ©dical, avec toute sa compĂ©tence, sa patience et son Ă©coute, ne pouvait plus lutter contre les ravages physiques des annĂ©es de dĂ©portation, les maladies contractĂ©es dans la jungle indochinoise et les djebels algĂ©riens, les consĂ©quences des annĂ©es de campagnes, d’humiliation ou de stress. Pourtant, vous avez dĂ©jouĂ© les pronostics et vous avez tenu bon, alors que vous accompagniez rĂ©guliĂšrement bon nombre de vos frĂšres d’armes Ă  leur derniĂšre demeure ! LĂ  encore, le mystĂšre de la vie et de la mort vous collait Ă  la puis, aujourd’hui, HĂ©lie, notre ami, vous ĂȘtes lĂ  au milieu de nous ; vous, l’homme de tous les conflits du XXĂšme siĂšcle, vous vous ĂȘtes endormi dans la paix du Seigneur en ce dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle, dans votre maison des Borias que vous aimiez tant, auprĂšs de Manette et de celles et ceux qui ont partagĂ© l’intimitĂ© de votre HĂ©lie, ĂȘtes-vous rĂ©ellement mort ? Bien sĂ»r, nous savons que nous ne croiserons plus vos yeux d’un bleu indĂ©finissable ! Nous savons que nous n’écouterons plus votre voix calme, posĂ©e et dĂ©terminĂ©e ! Nous savons aussi que, lors de nos prochaines Ă©tapes Ă  Lyon, seule Manette nous ouvrira la porte et nous accueillera ! Nous savons aussi que vos Ă©crits sont dĂ©sormais achevĂ©s !Mais, HĂ©lie, Ă  l’instar de tous ceux qui sont ici prĂ©sents, nous avons envie nous Ă©crier, comme cet Ă©crivain français Mort, oĂč est ta victoire ? »Mort, oĂč est ta victoire, quand on a eu une vie aussi pleine et aussi intense, sans jamais baisser les bras et sans jamais renoncer ?Mort, oĂč est ta victoire, quand on n’a cessĂ© de frĂŽler la mort, sans jamais chercher Ă  se protĂ©ger ?Mort, oĂč est ta victoire, quand on a toujours Ă©tĂ© aux avant-gardes de l’histoire, sans jamais manquĂ© Ă  son devoir ?Mort, oĂč est ta victoire, quand on a su magnifier les valeurs militaires jusqu’à l’extrĂȘme limite de leur cohĂ©rence, sans jamais dĂ©faillir Ă  son honneur ?Mort, oĂč est ta victoire, quand on s’est toujours battu pour son pays, que celui-ci vous a rejetĂ© et que l’on est toujours restĂ© fidĂšle Ă  soi-mĂȘme ?Mort, oĂč est ta victoire, quand aprĂšs avoir vĂ©cu de telles Ă©preuves, on sait rester humble, mesurĂ© et discret ?Mort, oĂč est ta victoire, quand son expĂ©rience personnelle, militaire et humaine s’affranchit des Ă©poques, des circonstances et des passions et sert de guide Ă  ceux qui reprendront le flambeau ?Mort, oĂč est ta victoire, quand aprĂšs avoir si souvent Ă©voquĂ© l’absurde et le mystĂšre devant la rĂ©alitĂ© de la mort, on fait rĂ©solument le choix de l’EspĂ©rance ?HĂ©lie, notre frĂšre, toi qui a tant prĂŽnĂ© l’EspĂ©rance, il me revient maintenant ce vieux chant scout que tu as dĂ» chanter dans ta jeunesse et sans doute plus tard, et que tous ceux qui sont prĂ©sents pourraient entonner Ce n’est qu’un au revoir, mon frĂšre ! Ce n’est qu’un au revoir ! Oui, nous nous reverrons HĂ©lie ! Oui, nous nous reverrons » !Oui, HĂ©lie, oui, nous nous reverrons Ă  l’ombre de Saint Michel et de Saint Antoine, avec tous tes compagnons d’armes, en commençant par les plus humbles, dans un monde sans injure, ni parjure, dans un monde sans trahison, ni abandon, dans un monde sans tromperie, ni mesquinerie, dans un monde de pardon, d’amour et de vĂ©ritĂ© !A Dieu, HĂ©lie
.A Dieu, HĂ©lie et surtout merci ! Merci d’avoir su nous guider au milieu des champs de braise ! »

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"Dieu fixe de nouveau un jour - aujourd'hui - en disant dans David si longtemps aprĂšs, comme il est dit plus haut Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cƓurs." HĂ©breux Certains enfants de Dieu se trouvent aujourd’hui dans une situation semblable Ă  celle des IsraĂ©lites. Ils sont sur le point de recevoir une rĂ©compense ! Ils sont sur le point d’obtenir une bĂ©nĂ©diction, une grĂące, un exaucement
 Mais Ă  cause du pĂ©chĂ©, Dieu retient sa main
 il retient la bĂ©nĂ©diction ! Le pĂ©chĂ© disqualifie. Il met le chrĂ©tien "Hors Service".Quand le peuple d’IsraĂ«l prit la route pour le pays promis, dĂšs le dĂ©but, il montra de l’endurcissement Ă  l’égard de l’Éternel. Il s’agit de l’épisode biblique bien connu de Massa et MĂ©riba. Ces deux noms signifient respectivement "RĂ©volte" et "Tentation". Un esprit de rĂ©volte gagna le cƓur du peuple pendant ces quarante annĂ©es passĂ©es dans le dĂ©sert Exode Nous courons les mĂȘmes risques que les IsraĂ©lites ! Ne reproduisons pas les mĂȘmes erreurs qu’eux. Si nous nous laissons gagner par le pĂ©chĂ©, nous encourons la disqualification. Car Dieu rĂ©siste au cƓur endurci. Exhortons-nous donc chaque jour ! HĂ©breux Un coureur n’a pas gagnĂ© tant qu’il n’a pas franchi la ligne d’arrivĂ©e ; il peut courir en tĂȘte, avoir dĂ©passĂ© tous les concurrents mais, pour gagner
 il faut franchir la ligne. Trop de chrĂ©tiens se sont arrĂȘtĂ©s trop tĂŽt
 Ils n’ont pas achevĂ© leur course. Ils se sont arrĂȘtĂ©s Ă  quelques centimĂštres seulement de la bĂ©nĂ©diction, Ă  quelques centimĂštres de la source qui aurait pu les dĂ©saltĂ©rer et les sauver. Bien-aimĂ©, il ne faut pas qu’il en soit de mĂȘme pour vous. Ne jouez pas avec votre glorieuse destinĂ©e ! Ne laissez pas le pĂ©chĂ© endurcir votre cƓur. Une dĂ©cision pour aujourd’hui Je choisis d'aligner mes pensĂ©es sur celles de Dieu, afin que ma gĂ©nĂ©ration ne se retrouve pas dans un dĂ©sert spirituel. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !

LamĂ©ditation du poĂšte sur la parole et les Ă©changes Ă  la nuit tombĂ©e nous ouvrent Ă  la « dimension sainte et sacrĂ©e de la vie ». Les douze voies d’union Ă  Dieu d'un prĂȘtre en mission

11 aoĂ»t 2017 5 11 /08 /aoĂ»t /2017 1347 dans la tradition chinoise La vie et la mortJacques, un grand ami, vient de mourir et je voudrais en profiter pour Ă©voquer les rapports entre la vie et la mort. Pendant de nombreuses annĂ©es, j’ai animĂ© un cafĂ© philosophique et Jacques Ă©tait l’un des plus fidĂšles cafĂ© philosophique, Jacques prend toujours le contrepied de ce qui est Ă©noncĂ©Au cafĂ© philosophique, Jacques a sa mĂ©thode pour provoquer la discussion il prend systĂ©matiquement le contrepied de l’interprĂ©tation proposĂ©e. Pendant un certain temps, les membres du groupe sont contrariĂ©s mais trĂšs rapidement je comprends qu’il s’agit d’un jeu et j’entre dans la compĂ©tition. Jacques est trĂšs marquĂ© par la culture chinoise au point d’ĂȘtre devenu un peu taoĂŻste. Dans notre culture, nous pensons que les choses sont ce qu’elles sont le taoĂŻste pense qu’elles sont ce qu’elles sont mais qu’elles sont aussi autre chose que ce qu’elles sont, il considĂšre une sorte d’unitĂ© dans la dualitĂ©, comme dans le yin et le yang. Et puisque le cafĂ© philosophique a pour but d’apprendre Ă  penser et Ă  penser par soi-mĂȘme, je m’aperçois sans peine que la philosophie de Jacques permet Ă  la pensĂ©e de marcher sur ses deux jambes. Aussi notre connivence se dĂ©veloppera de sĂ©ance en sĂ©ance jusqu’à devenir une grande l’évocation des souvenirs, au crĂ©matorium, je cherche Ă  provoquer un mini cafĂ© philosophiqueJe viens donc au crĂ©matorium, avec la famille et de nombreux amis de Jacques. Je demande Ă  ce qu’on rajoute mon nom Ă  la liste des intervenants. Mon idĂ©e est de rendre hommage Ă  celui qui vient de disparaĂźtre en simulant un petit cafĂ© philosophique. Mais, Ă  cette Ă©vocation, la personne qui dirige la cĂ©rĂ©monie prend peur. Il faut que je m’arrĂȘte sĂ©ance tenante car nous avons plus d’une demi-heure de retard. DĂ©sespĂ©rĂ©, je demande trois minutes, puis deux minutes et voyant que je n’ai pas gagnĂ© la partie, je transgresse l’ordre qui m’est arbre plus vieux que le mondeEn Inde, il y avait autrefois un arbre plus vieux que le monde. Chaque annĂ©e, quel que soit le temps, l’arbre imperturbable se chargeait de fruits magnifiques. Mais il avait deux branches et selon une rumeur venue du fond des Ăąges, l’une des deux branches portait des fruits empoisonnĂ©s. Aussi personne n’avait jamais goĂ»tĂ© Ă  l’arbre dĂ©fendu. Or arrive une grande famine et la plupart des habitants vont mourir de faim. Un jour, ils sont une centaine sous l’arbre ils se disent qu’ils pourraient Ă©chapper Ă  une issue fatale s’ils savaient quelle est la branche des fruits empoisonnĂ©s. A ce moment prĂ©cis, un vieillard qui doit mourir demain, se lĂšve en chancelant. La mort ne lui fait plus peur. Il lĂšve son bras encore valide et cueille un fruit sur la branche de droite. Mordant Ă  pleine dent dans son prĂ©cieux butin, il retrouve les joies de l’existence. Tous ses compagnons se prĂ©cipitent sur la branche de droite et leurs visages s’illuminent d’un grand sourire de le soir les membres du conseil du village cherchent Ă  retrouver le sens de la rĂ©alitĂ© et pour eux le mot rĂ©alitĂ© » rime avec celui de sĂ©curitĂ© ». Unanimement, ils dĂ©cident de couper la branche de gauche. AussitĂŽt, ils confient au meilleur bĂ»cheron de la contrĂ©e l’opĂ©ration dĂ©cisive et salvatrice. Le sauveur dĂ©signĂ© s’exĂ©cute. Chacun dort alors d’un profond lendemain matin, les uns et les autres se prĂ©cipitent vers l’arbre de vie. Mais l’arbre est mort. Il n’y a plus un fruit sur la branche de vie et la mort sont liĂ©es la mort est aussi une force de vieManifestement, les habitants du village n’étaient pas taoĂŻstes ils pensaient la vie et la mort sĂ©parĂ©ment comme deux forces qui s’opposent alors qu’en rĂ©alitĂ© elles se fĂ©condent l’une l’autre et s’allient dans une mĂȘme unitĂ©. DĂšs la naissance, la mort est lĂ  pour faire gagner la vie son rĂŽle consiste Ă  Ă©liminer les dĂ©chets qui pourraient contrarier l’élan qui nous pousse vers l’avant. Il est probable que la mort conçue de cette maniĂšre est une force de guĂ©rison comme tous ces poisons qui constituent les trĂ©sors de la recherche pharmaceutique. Mais comme nous pensons mal nous nous privons des fruits de la force de mort. Et il est possible que certaines maladies comme le cancer soient, en partie, le symptĂŽme des Ă©garements de notre maniĂšre de terme de notre existence, ce que nous appelons la mort pousse le corps trop usĂ© Ă  lĂącher prise car il n’est plus apte Ă  servir de rĂ©ceptacle Ă  la plĂ©nitude de la vie qui nous sollicite. L’ĂȘtre se recompose pour nous ouvrir Ă  une nouvelle existence. En tout cas, c’est ce que je pense, Ă  partir de ma rĂ©flexion et de mon expĂ©rience, pour une part influencĂ©es par le taoĂŻsme. Mais le vĂ©ritable taoĂŻste sait que nous n’avons pas Ă©puisĂ© ainsi les ressources d’une pensĂ©e qui doit marcher sur ses deux jambes. A chacun d’inventer son petit cafĂ© philosophique intĂ©rieur pour trouver sa Duval Published by Duval Etienne
74Likes, 4 Comments - Еthan Allouche ♕ (@alloucheethan) on Instagram: “« A la vie a la mort, fidĂšle et fraternel ».” Chers FrĂšres et SƓurs, Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyĂ© son Fils ; il est nĂ© d'une femme [
] pour faire de nous des fils » Ga 4, 4-5. La plĂ©nitude du temps est arrivĂ©e, quand l'Éternel est entrĂ© dans le temps ; par l'Ɠuvre et la grĂące de l'Esprit Saint, le Fils du TrĂšs-Haut fut conçu et s'est fait homme dans le sein d'une femme la Vierge MĂšre, type et modĂšle parfait de l'Église croyante. Celle-ci ne cesse d'engendrer de nouveaux fils dans le Fils, que le PĂšre a voulu comme Premier-nĂ© d'une multitude de frĂšres. Chacun de nous est appelĂ© Ă  ĂȘtre, avec Marie et comme Marie, un signe humble et simple de l'Église qui continuellement s'offre comme Ă©pouse dans les mains de son vous tous qui avez donnĂ© votre vie au Christ, je dĂ©sire, ce soir, exprimer l'estime et la reconnaissance de l'Église. Merci pour votre tĂ©moignage souvent silencieux et qui n'est en rien facile ; merci pour votre fidĂ©litĂ© Ă  l'Évangile et Ă  l'Église. En JĂ©sus prĂ©sent dans l'Eucharistie, je donne l'accolade Ă  mes frĂšres dans le sacerdoce et aux diacres, aux personnes consacrĂ©es, aux sĂ©minaristes et aux membres des mouvements et des nouvelles communautĂ©s ecclĂ©siales ici prĂ©sents. Que le Seigneur veuille rĂ©compenser, comme lui seul sait et peut le faire, tous ceux qui ont permis de nous retrouver ici auprĂšs de JĂ©sus-Eucharistie, en particulier la Commission Ă©piscopale pour les Vocations et les MinistĂšres avec son prĂ©sident, Mgr AntĂłnio Santos, que je remercie pour les paroles pleines d'affection collĂ©giale et fraternelle qu'il m'a adressĂ©es au dĂ©but des VĂȘpres. Dans ce cĂ©nacle » idĂ©al de foi qu'est Fatima, la Vierge MĂšre nous indique le chemin pour notre oblation pure et sainte entre les mains du de vous ouvrir mon cƓur pour vous dire que la principale prĂ©occupation de tout chrĂ©tien, particuliĂšrement de la personne consacrĂ©e et du ministre de l'Autel, doit ĂȘtre la fidĂ©litĂ©, la loyautĂ© Ă  sa propre vocation, en tant que disciple qui veut suivre le Seigneur. La fidĂ©litĂ© dans le temps est le nom de l'amour ; d'un amour cohĂ©rent, vrai et profond, au Christ-PrĂȘtre. Si le baptĂȘme fait vraiment entrer dans la saintetĂ© de Dieu au moyen de l'insertion dans le Christ et de l'inhabitation de son Esprit, ce serait un contresens que de se contenter d'une vie mĂ©diocre, vĂ©cue sous le signe d'une Ă©thique minimaliste et d'une religiositĂ© superficielle » Jean-Paul II, Lettre ap. Novo millennio ineunte, 31 1. En cette annĂ©e sacerdotale qui va s'achever, que descende sur vous tous une grĂące abondante afin que vous viviez la joie de votre consĂ©cration et que vous tĂ©moigniez de la fidĂ©litĂ© sacerdotale fondĂ©e sur la fidĂ©litĂ© du Christ. Cela suppose Ă©videmment une vraie intimitĂ© avec le Christ dans la priĂšre, puisque c'est l'expĂ©rience forte et intense de l'amour du Seigneur qui devra conduire les prĂȘtres et les personnes consacrĂ©es Ă  correspondre de façon exclusive et sponsale Ă  son conversion des hommes est une grĂąceCette vie de consĂ©cration particuliĂšre est nĂ©e comme un rappel de l'Évangile pour le Peuple de Dieu, un rappel qui manifeste, authentifie et annonce Ă  l'Église entiĂšre la radicalitĂ© Ă©vangĂ©lique et la venue du Royaume. Eh bien, chers FrĂšres et SƓurs consacrĂ©s, par votre engagement dans la priĂšre, dans l'ascĂšse, dans le dĂ©veloppement de la vie spirituelle, dans l'action apostolique et dans la mission, tendez vers la JĂ©rusalem cĂ©leste, anticipez l'Église eschatologique, fermes dans la possession et la contemplation amoureuse du Dieu Amour ! Combien est grande aujourd'hui la nĂ©cessitĂ© de ce tĂ©moignage ! Beaucoup de nos frĂšres vivent comme s'il n'y avait pas d'au-delĂ , sans se prĂ©occuper de leur salut Ă©ternel. Les hommes sont appelĂ©s Ă  adhĂ©rer Ă  la connaissance et Ă  l'amour de Dieu, et l'Église a la mission de les aider dans cette vocation. Nous savons bien que Dieu est maĂźtre de ses dons ; et la conversion des hommes est une grĂące. Mais nous sommes responsables de l'annonce de la foi, de la totalitĂ© de la foi et de ses exigences. Chers Amis, imitons le CurĂ© d'Ars qui priait ainsi le bon Dieu ConcĂšde-moi la conversion de ma paroisse, et j'accepte de souffrir tout ce que tu veux pour le reste de ma vie ». Et il a tout fait pour arracher les personnes Ă  leur tiĂ©deur et les ramener Ă  l' y a une solidaritĂ© profonde entre tous les membres du Corps du Christ il n'est pas possible de l'aimer sans aimer ses frĂšres. C'est pour leur salut que Jean-Marie Vianney a voulu ĂȘtre prĂȘtre Gagner les Ăąmes au bon Dieu » dĂ©clarait-il en annonçant sa vocation Ă  l'Ăąge de dix-huit ans, Ă  l'image de Paul qui disait afin d'en gagner le plus grand nombre possible » 1 Co 9, 19. Le Vicaire gĂ©nĂ©ral lui avait dit Il n'y a pas beaucoup d'amour de Dieu dans la paroisse, vous en mettrez ». Dans son zĂšle sacerdotal, le saint curĂ© Ă©tait misĂ©ricordieux comme JĂ©sus dans la rencontre avec chaque pĂ©cheur. Il prĂ©fĂ©rait insister sur l'aspect fascinant de la vertu, sur la misĂ©ricorde de Dieu devant laquelle nos pĂ©chĂ©s sont des grains de sable». Il Ă©voquait la tendresse offensĂ©e de Dieu. Il craignait que les prĂȘtres deviennent insensibles » et s'habituent Ă  l'indiffĂ©rence de leurs fidĂšles Malheur au pasteur – avertissait-il – qui demeure muet en voyant Dieu outragĂ© et les Ăąmes se perdre ».Chers FrĂšres prĂȘtres, en ce lieu que Marie a rendu si singulier, contemplant sa vocation de fidĂšle disciple de son fils JĂ©sus, de la conception Ă  la Croix, et ensuite dans les pas de l'Église naissante, considĂ©rez la grĂące inouĂŻe de votre sacerdoce. La fidĂ©litĂ© Ă  votre propre vocation exige courage et confiance, mais le Seigneur veut aussi que vous sachiez unir vos forces ; soyez pleins de sollicitude les uns pour les autres, en vous soutenant fraternellement. Les moments de priĂšre et d'Ă©tude en commun, le partage des exigences de la vie et du travail sacerdotal sont une part nĂ©cessaire de votre vie. Comme il est merveilleux quand vous vous accueillez les uns les autres dans vos maisons, avec la paix du Christ dans vos cƓurs ! Comme il est important de vous aider mutuellement par la priĂšre et par des conseils et des discernements utiles ! Soyez surtout attentifs aux signes d'affaiblissement des idĂ©aux sacerdotaux ou bien au fait de se consacrer Ă  des activitĂ©s qui ne s'accordent pas complĂštement avec ce qui est le propre d'un ministre de JĂ©sus Christ. C'est alors le moment d'assumer, avec la chaleur de la fraternitĂ©, l'attitude dĂ©cidĂ©e du frĂšre qui aide son frĂšre Ă  rester debout ».Bien que le sacerdoce du Christ soit Ă©ternel cf. Hb 5, 6, la vie des prĂȘtres est limitĂ©e. Le Christ veut que d'autres perpĂ©tuent au long du temps le sacerdoce ministĂ©riel qu'il a instituĂ©. Aussi, maintenez donc, en vous et autour de vous, le dĂ©sir de susciter – en secondant la grĂące de l'Esprit Saint – de nouvelles vocations sacerdotales parmi les fidĂšles. La priĂšre confiante et persĂ©vĂ©rante, l'amour joyeux de votre propre vocation et un travail attentif de direction spirituelle vous permettront de discerner le charisme de la vocation chez ceux qui sont appelĂ©s par sĂ©minaristes, qui avez dĂ©jĂ  fait le premier pas vers le sacerdoce et qui vous prĂ©parez au grand sĂ©minaire ou bien dans les maisons de formation religieuses, le Pape vous encourage Ă  ĂȘtre conscients de la grande responsabilitĂ© que vous devrez assumer vĂ©rifiez bien vos intentions et vos motivations ; consacrez-vous avec une Ăąme forte et un esprit gĂ©nĂ©reux Ă  votre formation. L'Eucharistie, centre de la vie du chrĂ©tien et Ă©cole d'humilitĂ© et de service, doit ĂȘtre l'objet principal de votre amour. L'adoration, la piĂ©tĂ© et l'attention portĂ©e au Saint Sacrement, au cours de ces annĂ©es de formation, vous conduiront un jour Ă  cĂ©lĂ©brer le sacrifice de l'Autel avec une dĂ©votion Ă©difiante et ce chemin de fidĂ©litĂ©, bien-aimĂ©s prĂȘtres et diacres, frĂšres et sƓurs consacrĂ©s, sĂ©minaristes et laĂŻcs engagĂ©s, que la Bienheureuse Vierge Marie nous guide et nous accompagne. Avec elle et comme elle, nous sommes libres pour ĂȘtre saints ; libres pour ĂȘtre pauvres, chastes et obĂ©issants, libres pour tous, parce que dĂ©tachĂ©s de tout ; libres de nous-mĂȘmes afin qu'en chacun grandisse le Christ, l'authentique consacrĂ© du PĂšre et le Pasteur auquel les prĂȘtres prĂȘtent leur voix et leurs gestes, en le reprĂ©sentant ; libres pour porter Ă  la sociĂ©tĂ© d'aujourd'hui JĂ©sus mort et ressuscitĂ©, lui qui demeure avec nous jusqu'Ă  la fin des temps et qui se donne Ă  tous dans la TrĂšs Sainte Eucharistie. UndĂ©fi Ă  relever qui te garantit la vie Ă©ternelle! + sur Vous avez aimĂ© ? 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Un dĂ©fi Ă  relever qui te garantit la vie Ă©ternelle! + sur www.pdj.me PassLeMot Rechercher Interne GoogleRĂ©sultats par Messages Sujets Tags Recherche avancĂ©eDerniers sujets» La priĂšre des psaumes - par Françoise Hier Ă  2303» 26 aoĂ»t Sainte Marie de JĂ©sus crucifiĂ© Maryam Baouardypar ami de la MisĂ©ricorde Hier Ă  2302» MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieupar ami de la MisĂ©ricorde Hier Ă  2246» Quand est-ce que l'Avertissement aura lieu?3 Ă©vĂšnements doivent d'abord arriver par Françoise Hier Ă  2123» Veillons et prions CHAPELET quotidien Ă  la Grotte de Françoise Hier Ă  2015» 25 aoĂ»t Saint Louis Louis IXpar ami de la MisĂ©ricorde Mer 24 AoĂ» - 2301» ChaĂŻne d'amour - Louange vivante et Sylvain Françoise Mer 24 AoĂ» - 2206» 24 aoĂ»t Saint BarthĂ©lĂ©my NatanaĂ«lpar ami de la MisĂ©ricorde Mar 23 AoĂ» - 2224» Les 3 jours de tĂ©nĂšbre au Padre Pio Famille St Joseph - PĂšre JM Verlindepar Françoise Mar 23 AoĂ» - 1023» Les chĂątiments sont proches - Etes-vous prĂȘt ?par Françoise Mar 23 AoĂ» - 728» Les 3 jours de tĂ©nĂšbres du Padre PIO - un enseignement de Fabienne Françoise Mar 23 AoĂ» - 723» 23 aoĂ»t Saint Julien de Lescarpar ami de la MisĂ©ricorde Lun 22 AoĂ» - 2312» Le code Ratzingerpar ami de la MisĂ©ricorde Dim 21 AoĂ» - 2325» 22 aoĂ»t Marie Reinepar ami de la MisĂ©ricorde Dim 21 AoĂ» - 2256» Deux histoires inspirantes de NOEL/Huillam Daverec YouTube 18/12/2021par Françoise Dim 21 AoĂ» - 2032» 21 aoĂ»t Saint Pie Xpar ami de la MisĂ©ricorde Sam 20 AoĂ» - 2329» 20 aoĂ»t Saint Bernard de Clairvaux par ami de la MisĂ©ricorde Sam 20 AoĂ» - 2309» Le SERMON de l'EPIPHANIE - 10 janvier 2021 - Les Capucins de Morgon/ Françoise Sam 20 AoĂ» - 034» 19 aoĂ»t Saint Jean Eudes par ami de la MisĂ©ricorde Ven 19 AoĂ» - 037» 18 aoĂ»t Sainte HĂ©lĂšnepar ami de la MisĂ©ricorde Mer 17 AoĂ» - 2305» 17 aoĂ»t Bienheureuse Leopoldina Naudetpar ami de la MisĂ©ricorde Mer 17 AoĂ» - 2235» La communion dans la mainpar Philippe Mar 16 AoĂ» - 1623» L'avenir de Paris et de la France selon la visionnaire Catherine Tite Mar 16 AoĂ» - 1441» 16 aoĂ»t Saint Etienne de Hongriepar ami de la MisĂ©ricorde Lun 15 AoĂ» - 2250» 15 aoĂ»t Assomption de la Vierge Mariepar ami de la MisĂ©ricorde Dim 14 AoĂ» - 2259» 14 aout Saint Maximilien Kolbepar ami de la MisĂ©ricorde Sam 13 AoĂ» - 2326» 13 aoĂ»t Saint DorothĂ©e de Gazapar ami de la MisĂ©ricorde Ven 12 AoĂ» - 2325» 12 aoĂ»t Sainte Jeanne-Françoise FrĂ©miot de Chantal par ami de la MisĂ©ricorde Jeu 11 AoĂ» - 2333» 11 aoĂ»t Sainte Claire d'Assise par ami de la MisĂ©ricorde Mer 10 AoĂ» - 2324» 10 aoĂ»t Saint Laurent de Romepar ami de la MisĂ©ricorde Mer 10 AoĂ» - 006» 10 aoĂ»t Sainte PhilomĂšnepar ami de la MisĂ©ricorde Mar 9 AoĂ» - 2343» CRASHDEBUG Nostradamus - La fin des Temps - Saison 1 -par Françoise Mar 9 AoĂ» - 2112» 9 aoĂ»t Sainte ThĂ©rĂšse-BĂ©nĂ©dicte de la Croix Edith Steinpar ami de la MisĂ©ricorde Lun 8 AoĂ» - 2336» Du site de Ben Françoise Lun 8 AoĂ» - 1839» Chapelet du PrĂ©cieux Sang de Notre Seigneur Françoise Lun 8 AoĂ» - 1106 Le Deal du moment Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal Forum Catholique LE MONASTÈRE INTÉRIEUR. LES FORUMS CHRÉTIENS L’ÉTERNELLE VÉRITÉ 4 participantsAuteurMessageviolaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mar 12 Mar - 2044 Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir, avec la Tradition, raison contre lui? 09 Mars, 2019Provenance Voici une objection souvent faite Ă  la tradition » un catholique se doit d’ĂȘtre en union totale avec le pape. Il doit prĂ©fĂ©rer se tromper avec lui, plutĂŽt que d’avoir raison contre lui. Il sera mĂȘme jugĂ© sur cet attachement au pape avant le critĂšre de l’adhĂ©sion Ă  la vĂ©ritĂ© ! - Comment rĂ©pondre Ă  cela ? L’objection pourrait se prĂ©valoir de l’autoritĂ© de saint Ambroise Ubi Petrus, ibi Ecclesia ; oĂč se trouve Pierre, lĂ  est l’Eglise » ; ou de saint Cyprien Il n’y a qu’un seul Dieu, un Christ, une Eglise, une chaire fondĂ©e sur Pierre ». De fait, il est essentiel Ă  l’Eglise d’ĂȘtre dirigĂ©e par le pape, vicaire du Christ. L’on peut d’ailleurs remonter Ă  la parole du Christ lui-mĂȘme Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bĂątirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prĂ©vaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux et tout ce que tu lieras sur la terre sera liĂ© dans les cieux, et tout ce que tu dĂ©lieras sur la terre sera dĂ©liĂ© dans les cieux » Mt 16, 18-19. Mais n’est-ce pas le mĂȘme saint Pierre auquel Notre Seigneur a dit ArriĂšre, Satan » Mc 8, 33, parole qu’il n’a adressĂ©e par ailleurs qu’au diable lui-mĂȘme ? N’est-ce pas encore lui qui a reniĂ© trois fois son maĂźtre ? Ces remarques n’ont pas pour but de diminuer la dignitĂ© du successeur de Pierre, mais de rappeler que ce dernier est titulaire d’une fonction, certes d’une dignitĂ© incomparable, mais qui, comme toute fonction, comporte des droits et des devoirs. Comme l’a prĂ©cisĂ© le concile Vatican I Le Saint-Esprit n’a pas Ă©tĂ© promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaĂźtre sous sa rĂ©vĂ©lation une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidĂšlement la RĂ©vĂ©lation transmise par les apĂŽtres, c’est-Ă -dire le dĂ©pĂŽt de la foi » Constitution Pastor Æternus, c. 4. Ainsi le pouvoir du souverain pontife est-il rĂ©glĂ© par la rĂ©vĂ©lation, et l’on peut lui appliquer ce que saint Paul s’appliquait Ă  lui-mĂȘme Mais quand nous-mĂȘmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncĂ©, qu’il soit anathĂšme ! » Ga 1, . Aussi la soumission au pape est-elle conditionnĂ©e par l’obĂ©issance Ă  la rĂ©vĂ©lation, dont il est le serviteur et le garant. Mais l’histoire de l’Eglise nous montre que, en dehors du cas de l’exercice infaillible du magistĂšre, dont les conditions ont Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©es par le mĂȘme concile, un pape peut s’écarter de la vĂ©ritĂ© ou de la droite ligne, quoique rarement. En ce cas, le fidĂšle peut – et mĂȘme doit – obĂ©ir Ă  Dieu plutĂŽt qu’aux hommes. Donnons l’exemple de saint Paul Mais lorsque CĂ©phas [saint Pierre] vint Ă  Antioche, je lui rĂ©sistai en face, parce qu’il Ă©tait digne de blĂąme » Ga 2, 11. Poursuivons avec saint Athanase, excommuniĂ© par le pape LibĂšre. Et concluons avec le pape Jean XXII qui prĂȘcha une doctrine fausse sur la vision bĂ©atifique, dans une Ă©glise d’Avignon. Selon l’objectant, il vaudrait mieux avoir tenu l’arianisme modĂ©rĂ© avec LibĂšre, que d’ĂȘtre restĂ© ferme avec saint Athanase. D’avoir estimĂ© avec Jean XXII que les Ăąmes des dĂ©funts doivent attendre la rĂ©surrection pour recevoir la vision bĂ©atifique, plutĂŽt que d’avoir maintenu, avec l’immense majoritĂ© des docteurs et thĂ©ologiens que cette rĂ©compense est donnĂ©e dĂ©jĂ  Ă  ceux qui sont dignes de se prĂ©senter devant Dieu – doctrine qui sera d’ailleurs dĂ©finie par le successeur de Jean XXII, le bienheureux BenoĂźt XII. Ou encore d’avoir prĂ©fĂ©rĂ© judaĂŻser avec saint Pierre, plutĂŽt que de s’associer au blĂąme de saint Paul. Certes, une opposition au pape doit avoir des fondements trĂšs sĂ©rieux, et doit suivre des rĂšgles de prudence toutes particuliĂšres. Mais lorsque deux enseignements s’opposent nettement, celui de la dĂ©rive actuelle et celui des papes du passĂ©, Ă  qui devons-nous donner raison ? Le Commonitorium de saint Vincent de LĂ©rins nous rĂ©pond Que fera le chrĂ©tien catholique, si 
 quelque contagion nouvelle s’efforce d’empoisonner, 
 l’Eglise tout entiĂšre Ă  la fois ? – Dans ce cas, son grand souci sera de s’attacher Ă  l’antiquitĂ©, qui, Ă©videmment, ne peut plus ĂȘtre sĂ©duite par une nouveautĂ© mensongĂšre, quelle qu’elle soit ». III, 1, 2Source FSSPX/MG - - 09/03/2019 azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mer 13 Mar - 1243 Certes mais je m'interroge sur ceci qu'est ce qui dans le concile Vatican II serait contraire Ă  la Tradition apostolique, Ă  la doctrine de la Foi, ce que suggĂšrent les FSSPX...? violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mer 13 Mar - 2048 le concile vatican II est contraire Ă  la tradition par ses hĂ©rĂ©sies et ses aberrations liturgiques et depuis le concile vatican II que le modernisme est entrĂ© dans la l'Ă©glise enlevant tout le sacrĂ© , les priĂšres au bas de l'autel, etc etc nous en voyions chaque jour les terribles consĂ©quences dans nos Ă©glises PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 817 A La Salette, Lourde et Fatima, Marie est venue proposer une pastorale Ă  l'Eglise, qui serait en gros " Le monde est pire qu'au temps de NoĂ© et beaucoup vont vers la damnation, donc priĂšre, pĂ©nitence, repentir". Au lieu de cela Jean XXIII a initiĂ© un concile avec une pastorale exactement inverse du genre " Tout le monde il est bon tout le monde il est gentil, modernisation, ouverture au monde". Pire encore En 1960 il devait rĂ©vĂ©ler au monde le troisiĂšme secret de Fatima annonçant des chĂątiments terribles si le monde ne faisait pas pĂ©nitence ; comme Jonas avec Ninive. Il ne l'a pas fait. Alors question Est-ce que selon lui Marie est une idiote ?==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1125 Violaine tu ne reponds pas Ă  ma question la liturgie est multiple entre les chaldĂ©ens, les syriaques, les orthodoxes, les catholiques romains.... franchement si tu vas en Amerique latine, a Madagascar, en Pologne ou lethonie , enFrance... tu auras des liturgies si diffĂ©rentes et parfois si belles aussi !. Et pourtant c'est le mĂȘme sacrement, la mĂȘme Foi, la mĂȘme Eucharistie, le mĂȘme peuple de saints JĂ©sus qui sauve du monde et glorifie le PĂšre en nous, si tant est que l'Esprit Saint n'est pas "bloquĂ©" de notre cotĂ© ET Vatican II n'a pas disqualifiĂ© les rituels liturgiques la messe tridentine n'est pas "excommuniĂ©e "le pape François a confirmĂ© qu'elle est toujours valide... ce n'est pas Vatican II qui a fait qu'on ne la trouve plus comme avant ou celle ci s'imposait dans toutes les eglises catholiques . Si mgr Lefebvre a voulu desobeir au pape , il a fait de cette liturgie un symbole de la desunitĂ© . Il n'y a donc pas d'heresie Ă  travers une liturgie .... dans Vatican II . Les heresies dis tu ? mais peux tu me citer un texte de Vatican II qui dit quelque chose de contraire Ă  la foi , Ă  la doctrine apostolique , Ă  ses dogmes , Ă  l'enseignement de ses Saints et de ses Docteurs ? Mon cher ami Philippe, tu parles de pastorale du pape Jean XXIII... il n'a pas annulĂ© ou dit la Salette Fatima ou Lourdes , jettez ça ! ne vous convertissez pas , ne faites pas penitence , ne priez pas . Jamais de la vie trouve moi une seule homelie ou lettre de ce pape qui le prĂ©tendrait. OĂč et quand a t il dit que Marie etait une idiote ? Franchement il n'est pas juste de crediter de telles pensĂ©es Concernant le 3Ăš secret de Fatima si je comprends le film de pierre barnerias il n'Ă©voque pas le pape Jean XXIII , et Ă  la fin du film on entend BenoitXVI dire le message de ND d'Aquita et le 3Ăš secret c'est le mĂȘme message ... en 1960 il n'a pas dit peut ĂȘtre que le 3Ăš secret disait le chatiment ... mais ce message marial ne relĂšve pas de la foi comme d'ailleurs tout " message du ciel " qui en soi n'est pas premier dans la foi et la verite Le critĂšre pour la vĂ©ritĂ© et pour la valeur d'une rĂ©vĂ©lation , mĂȘme privĂ©e, est son orientation vers le Christ lui-mĂȘme. Saint Paul Ă©crit "N'Ă©teignez pas l'Esprit, ne mĂ©prisez pas les prophĂ©ties, mais discernez la valeur de toute chose, ce qui est bien, gardez-le"[1 Th 5, 19-21 ]. À toutes les Ă©poques est donnĂ© Ă  l'Église le charisme de prophĂ©tie, qui doit ĂȘtre examinĂ©, mais ne peut ĂȘtre dĂ©prĂ©ciĂ© [Card Ratzinger Commentaire thĂ©ologique sur le 3Ăšme secret de Fatima, 26 juin 2000 Le piĂšge dans lequel on tombe souvent, convaincu de constituer Ă  soi tout seul un rempart pour la dĂ©fense de l’Église, est que l’on examine une rĂ©vĂ©lation, non en cherchant le bien, comme le demande saint Paul et l’Église, mais en y cherchant le mal, ce qui ne procĂšde pas du regard du Christ sur l’humanitĂ©. source Et si Jean XXIII a Ă©tĂ© inspirĂ© d'ouvrir l'eglise romaine Ă  une Ă©vangĂ©lisation du monde entier , je n'y vois rien d'hĂ©rĂ©tique Jesus a dit allez et enseignez toutes les nations , il ne fait qu'obeir Ă  l'Esprit Saint et Ă  Dieu . Ce n'est d'ailleurs pas lui qui a conduit le concile mais le pape Paul VI ... qui nous a donnĂ© en point d'orgue le dogme de Marie MĂšre de l'Eglise contre l'avis de tous les eveques reunis en concile ... une confirmation que Marie n'est pas idiote ... PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1642 Ho ! la la ! Tu poses 36 questions. Mais comment veux-tu que je rĂ©ponde Ă  ce tir de kalachnikov ? Sans dire comme Violaine que le concile est hĂ©rĂ©tique, je pense qu'il est inutile et comporte de graves erreurs ; et c'est mon droit de le penser. Avant sa dĂ©mission Ă  propos du concile, Benoit XVI parlait d'une rĂ©forme de la rĂ©forme.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1803 36 questions ? il n'y a pour toi qu'un seul point d'interrogation... et concernant le 3 Ăš secret de Fatima je te donne la reponse en te donnant le lien du vatican sur le sujet avec photo de l'original du dit secret ... Commentaire thĂ©ologique sur le 3Ăšme secret de Fatima, 26 juin 2000 faut il se donner la peine de regarder le lien j'y invite tous les visiteurs , j'y ai apprs moim^me pleins de choses ! PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1209 J'ai lu. C'est une sacrĂ©e tartine de thĂ©ologie qui manifestement n'est pas pour le enfants et les cƓurs simples ?En ce moment c'est la plus grande confusion. Un ami de Benoit XVI dit que celui-ci lui a confiĂ© que le 3iĂšme secret n'a pas Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©vĂ©lĂ©, ce que Benoit XVI a immĂ©diatement dĂ©menti, non! tout a Ă©tĂ© dit, mais auparavant Jean Paul II avait confiĂ© Ă  propos du 3 iĂšme secret " faut-il rĂ©vĂ©ler au monde que des vagues gĂ©antes vont faire disparaĂźtre des nations entiĂšres" et Benoit XVI a dit lui-mĂȘme Ă  Fatima que la rĂ©vĂ©lation de Fatima n'Ă©tait pas terminĂ©e. Alors il faudrait savoir; tout est dit ou non ? Et de plus, depuis, il y a les Apparitions d'Akita qui se donnent comme Ă©tant le troisiĂšme secret qui n'aurait pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©. JĂ©sus a dit "que votre langage soir oui, oui, non, non, tout le reste vient du mauvais" On n'a pas voulu rĂ©vĂ©ler clairement et simplement le secret en 1960, et du coup le diable s'en est mellĂ© semant le trouble et la confusion du style "le secret c'est ceci, c'est cela, tout est dit tout n'est pas dit" etc...Et les explications tortueuses et fastidieuses des apĂŽtres, parmi les meilleurs, n'ont rien de les enfants posent des questions simples demandant des rĂ©ponses simples ? Non! en ce moment nous sommes dans une terrible confusion ; une nuit de l' il faut garder confiance, car en temps et en heure, le bon Dieu nous expliquera tout.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1241 la nuit de l'esprit ce n'est pas ça il faudrait plonger dans st jean de la croix !! difficile Ă  comprendre si on ne connait pas l'oraison quotidienne ou cette nuit se manifeste ... intimement elle s'adresse au coeur et non Ă  l'intelligence et la connaissance Concernant l'annĂ©e 1960 , le lien du vatican dit bien que la ste Vierge n'avait pas demandĂ© que le 3Ăš secret soit revĂ©lĂ© Ă  cette date. C'est Soeur lucie qui a estimĂ© qu'avant cette date personne n'en aurait compris le sens, compte tenu du contenu symbolique dont comme elle le dit elle mĂȘme il appartenait Ă  l'Eglise d'en decrypter les lignes forces ... Elle affirme aussi qu'il appartenait Ă  l'Eglise de discerner le moment d'en parler sous entendu en partie ou totalitĂ© et les points de vue de tel ou tel sur la capacitĂ© des catholiques et pas seulement eux aussi les non croyants, les gouvernants etc ...de recevoir un message correctement, illustrent que ils avaient le souci des repercussions ce qui a Ă©tĂ© fait, d'abord par la consecration du monde et de la Russie au Coeur ImmaculĂ©e de Marie par Jean Paul II - dont le fruit s'est fait aussitot sentir tres concrĂštement d'ailleurs - et in fine dans ce lien qui diffuse ces eclairages Ă  travers ce qu'en disent les papes successifs et Sr Lucie Ă  ce sujet. La lecture de cette vaste mise au grand jour des secrets de Fatima et de son actualitĂ© permet de lever tout doute sur son contenu. Elle est confirmĂ©e par la convergence avec d'autres messages de la Ste Vierge inclus le message d'Akita ... c'est mon avis PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1406 Je ne vois pas Lucie avoir le front de donner ses directives au pape. Elle avait quel Ăąge Ă  l'Ă©poque ? je pense plutĂŽt que les clercs l'on bidouillĂ©e au nom de la sainte obĂ©issance. Et puis le texte du Vatican est trop compliquĂ© ; la vĂ©ritĂ© est toujours pense plutĂŽt que le troisiĂšme secret annonce la mort de l'Eglise, et que les ApĂŽtres se rebiffent. "Passe derriĂšre-moi Satan" !Saint Bol, priez pour nous ==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1554 Sr Lucie n'a donnĂ© aucune directive ! si elle dit que c'est Ă  l'Eglise d'enseigner c'est par miroir du fait qu'elle n'en etait pas chargĂ©e , ni missionnĂ©e , ni formĂ©e , ni capable etc ... les papes lui ont demandĂ© son avis librement et interrogĂ©s par eux elle le leur a donnĂ© , non sansgrande huilitĂ© et sans en profiter , ce qui estpreuve d' humilitĂ© reelle de sa part Quant Ă  la mort de l'Eglise ce n'est annoncĂ© nulle part JĂ©sus l'a dit "les forces de l'Enemi ne prevaudront pas sur elle " ... si je ne me trompe . il est juste dit que l'antichrist voudra abolir le Sacrifice perpetuel c'est dans notre fameux passage de Daniel 9, 26-27 oĂč il est questionde l'Abominationde la DĂ©solation dont nous avons parlĂ© sur ce Fil PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1647 Si! L'Eglise doit mourir......Et ressusciter. C'est dans le CEC ; je vais te retrouver ça==================================================================================== PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 2020 CEC 676-677 mais le concile est plus explicite==================================================================================== FrançoiseconsacrĂ©Messages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2208 Message Violaine ... de la part de notre ami Panetier.... Je ne fais que transmettre... Merci Michel ! Citation Le concile vatican II est contraire Ă  la tradition par ses hĂ©rĂ©sies et ses aberrations liturgiques et doctrinales.> c'est depuis le concile vatican II que le modernisme est entrĂ© dans la l'Ă©glise enlevant tout le sacrĂ© , les priĂšres au bas de l'autel, etc etc nous en voyions chaque jour les terribles consĂ©quences dans nos Ă©glises dĂ©sertĂ©es.> > violaineBonjour Violaine,AchĂšte ce livre CatĂ©chisme catholique de la crise dans lÂŽEglise, Edition du Sel, Nous distribuons , Tous nos livres - ChirĂ©Tu auras des arguments solides et tu pouuras les citer avec des rĂ©fĂ©rences indĂ©montables !Je t'encourage Ă  Ă©tudier un peu chaque sa foi te rendra service pour mieux la tĂ©moigner avec des mots concile a voulu Ă©pouser le monde au lieu de nous donner les moyens spirituels de vivre dans le monde sans en ĂȘtre car notre citĂ© est dans les manoeuvres du concile sont diaboliques puisque langage des documents du concile comporte des ambiguitĂ©s tel "le subsistit" pour pervertir la foi dans une pastorale "moderne".Dans l'Eglise conciliaire, Mgr Schneider a plutĂŽt bien analyser les erreurs de ce concile qui devront ĂȘtre corrigĂ©es si nous voulons redresser la barre du Schneider sur Vatican II et la crise de l'Église - Riposte-catholiqueTu vois, il existe de bons Ă  moi, je suis devenu tradi parce que je ne supportais plus le dĂ©ni de mes frĂšres conciliaires aprĂšs Amoris conviction personnelle que je chuchote bien fort Ă  qui veut l'entendre "François est un antipape." non la tradition ne le dit pas, mĂȘme si certains le pensent fort !L'histoire et l'Eglise le jugeront antipape aprĂšs sa mort; les hĂ©rĂ©sies bergogliennes se ramassent Ă  la pelle !Prions pour l'Ăąme de cet homme en blanc !Fraternellement,Michel FrançoiseconsacrĂ©Messages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2230 SacrĂ© Panetier ! Un nouveau message Ă  l'attention de AzaĂŻs cette fois-ci ! Je me dĂ©couvre un nouveau mĂ©tier ce soir... celui de facteur ! ***azais a Ă©crit Certes mais je m'interroge sur ceci qu'est ce qui dans le concile Vatican II serait contraire Ă  la Tradition apostolique, Ă  la doctrine de la Foi, ce que suggĂšrent les FSSPX...?Bonjour Azais,Ici, c'est panetier qui a quittĂ© le forum faute d'Ă©changes dans dernier concile a minĂ© l'Eglise de bien des maniĂšres et on paie largement les consĂ©quences aujourd' Ă  la tradition la libertĂ© religieuse qui, pour satisfaire les fausses religions, autorise les citoyens des Ă©tats onusiens Ă  choisir une religion et Ă  la pratiquer selon les rites de chacune d' ainsi que des Ă©tats catholiques ont perdu leur prééminence sommĂ©s par l'Eglise collĂ©gialitĂ© a modifiĂ© la hiĂ©rarchie de l'Eglise, le pape partageant dĂ©sormais son pouvoir dĂ©cisionnel avec les modifiĂ© par le concile prĂ©tend que l'Eglise Catholique ne dĂ©tiendrait pas Ă  elle seule la VĂ©ritĂ© mais qu'en partie elle serait dans les Ă©glises schismatiques et mĂȘme dialogue avec les fausses religions a remis totalement en cause la mission de l'Eglise qui perd pour ainsi dire son rĂŽle d' sacrements ont tous Ă©tĂ© modifiĂ©s et priĂšres d'exorcisme ont Ă©tĂ© modifiĂ©es, les rendant moins liturgie a Ă©tĂ© dĂ©sacralisĂ©e en bien des Ă©gards .Bien sĂ»r la messe de St Pie V a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une messe "moderniste" devenue ainsi dans la pratique puisque le missel romain de Paul VI n'est Ă  95% pas a Ă©tĂ© dĂ©moli autour de ce Sacrement de la plus haute importance; la communion dans la main venant donner le coup fatal au respect dĂ» Ă  notre la morale sexuelle a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©naturĂ©e depuis le concile puisque la relation d'intimitĂ© conjugale n'est plus uniquement rĂ©servĂ©e Ă  des fins y aurait encore bien des choses Ă  ajouter comme les mauvais fruits rĂ©coltĂ©s depuis ce dernier livre de Guillaume Cuchet analyse d'ailleurs trĂšs bien ces consĂ©quences suggĂšrent les FSSPX...?Les ? vous prenez donc en compte la sĂ©paration de la fraternitĂ© en deux branches ? La tradition sĂ©parĂ©e de Rome par la dĂ©sobĂ©issance de leur fondateur a su conservĂ© une pastorale en phase avec la doctrine, la messe de toujours que l'on cĂ©lĂ©bre comme divin sacrifice et non un repas fraternel. la tradition enseigne le catĂ©chisme. Les familles chrĂ©tiennes sont plus solides dans leurs mariages et elles comptent davantage d' y a beaucoup de vocations dans ces prĂȘtre en soutane est visible dans le monde...Le concile quelque-peu maintenu en bride par JP II et B XVI sur le plan de la morale est maintenant poussĂ© Ă  son paroxysme avec Ă  Françoise de coller ce mail dans le fil Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir, avec la Tradition, raison contre lui. violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2238 Merci Micheltu sais j'aurais pu poster les 202 hĂ©rĂ©sies de vatican II mais je ne l'ai pas fait, Monseigneur Lefebvre assistait Ă  ce concile et il a trĂšs bien expliquĂ© ce qui se passait, ils Ă©taient que quelques cardinaux Ă  s'opposer et il est Ă©vident que ce concile Ă  bien marquĂ© le dĂ©but de la dĂ©cadence de l'Ă©glise d'ailleurs on peut en voir chaque les fruits de ce concile, les Ă©glises se vident, la foi se perd, les pretres sont partis dans le monde au lieu de rester dans leurs vrai que maintenant il ne faut plus parler de l'enfer, du purgatoire, il n'y a plus de pĂ©chĂ©s,Dieu est tellement bon et misĂ©ricordieux, tout est faussĂ©, la tolĂ©rance est le grand mot de notre histoire , tu le sais aussi bien que merci de ton petit mot, c'est vrai que parmi les conciliaires il y a de bonnes Ăąmes qui se rendent comptent du gouffre dans lequel l'Ă©glise sombre de plus en plus, Comment peut-on voir en ce Pape un reprĂ©sentant de JĂ©sus Christ, HĂ©las les loups sont dans la bergerie .kĂ©navo Michel violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2256 ceci est pour AzaisJe voulais rajouter que Monseigneur Lefebvre n'a pas quittĂ© l'Ă©glise, c'est Rome qui n'a pas garder la vĂ©ritable doctrine, Monseigneur Lefebvre est restĂ© fidĂšle Ă  son sacerdoce et toujours continuer sa vĂ©ritable mission de prĂȘtre, et heureusement que la FSSPX existe et qu'elle garde la vrai tradition , je prie pour qu'elle forme toujours de bons et saints la FraternitĂ© Ă  toujours de nombreuses ordinations dans le monde entier ?pourquoi la FraternitĂ© Ă  toujours des Ă©glises pleines, des processions ou la foule est toujours prĂ©sente ?parce que dans ses Ă©glises, on y trouve la foi, le respect, le sacrĂ©, les vrais valeurs , les sermons qui remuent les Ăąmes parce qu'ils sont FrançoiseconsacrĂ©Messages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1123 L'accord de Metz, ou pourquoi notre MĂšre fut muette, un livre signĂ© Jean Madiran m'avait bien Ă©clairĂ©. Impossible de remettre la main dessus pour l'instant... mais je vais le l'a lu ??? aide-nous maintenant Ă  ĂȘtre vraiment catholique et Ă  rester dans la grande vĂ©ritĂ©, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir. azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1351 ce forum est il un lieu oĂč il est posssible de dire que le concile vatican II n'est pas l'oeuvre du diable et le pape François un anti pape et les predecesseurs des "papes bridĂ©s", et encore Paul VI remplacĂ© par n sosie comme s'il n'y en avait pas assez ? je demandais des textes prĂ©cis de telle ou telle "production" du concile Vatican II dont il est expressement dit qu'il s'agit de textes pastoraux pour notre temps celui de la fin, autrement dit celui oĂč l'Eglise doit traverser le dernier combat , l'acharnement de l'Antichrist, la lutte entre la Femme et le Dragon , puis, entre le mĂȘme Dragon et tous ses enfants qui ne s'opposent pas Ă  la Tradition , l'Ecriture , ni la foi de l'Eglise, et mĂȘme le MagistĂšre de l'Eglise et le primat du pape, successeur de Pierre ... comme d'ailleurs le suggĂšre Mgr Schneider il y a une verification possible et une graduation dans le discernement de telle ou tel proclamation de l'Eglise et de ses ou son representant , selon le destinataire de celle-ci Par exemple la libertĂ© religieuse de toute evidence les instances internationales encouragent la persecution de l'Eglise , y compris Ă  travers des Etats ou nations qui sont gouvernĂ©es par des ideologies messianiques fondĂ©es sur des ideologies , les fameuses 7 tĂštes du Dragon de l'Apocalypse et dont la civiliastion chrĂ©tienne est la cible et la victime principale Ă  titre d'illustration, atheisme, scientisme , marxisme, capitalisme, liberalisme etc prenant figure de dictature homicide et totalitaire stalinisme , nazisme, mondialisme et ses derivatifs sous habit de pretention theocratiques sionisme, islamisme, laicisme, scientisme ... A Fatima la Ste Vierge avait prevenu et donnĂ© les armes pour pouvoir vaincre ces maux Mais heureusement la voix de l'Eglise s'est faite le defenseur de ce droit humain qu'est la libertĂ© religieuse ! Il y a aujourd'hui 250 millions de catholiques persecutĂ©s dans le monde .... les minoritĂ©s religieuses ici ou lĂ  mĂȘme non catholiques sont Ă©galement persĂ©cutĂ©es regardez mĂȘme au Moyen Orient, ou mĂȘme des musulmans "normaux" sont persĂ©cutĂ©s par des islamistes armĂ©s par ... l'Occident, siĂšge de la BĂȘte Jamais JĂ©sus n'a forcĂ© quiconque Ă  croire en Lui il a choisi 12 apotres et 70 disciples et a instituĂ© une Eglise qui sĂšme et germe , fructifie peu Ă  peu sur le sang et la peine de ses enfants , dussent ils etre martyre dans le sang pour sauver leurs bourreaux . C'est de JĂ©sus que l'Eglise tĂ©moigne qu'IL est le seul Sauveur , Dieu vivant et dont son Corps qu'est l'Eglise accomplit Son Oeuvre dans le monde et achĂšve toute sanctification par ses membres . . L'eglise n'est pas le peuple de Dieu comme dans le 1er testament , mais une famille rassemblant tous ceux qui ont cru Ă  la Parole de Dieu et de ses apotres et disciples, non depourvus de Sacrements et de GrĂąces Puissantes " Ă  tous ceux qui l'ont reçu il a donnĂ© Pouvoir d'ĂȘttre enfants de Dieu " dit le premier chapitre de st Jean et la derniĂšre Parole de JĂ©sus sur la terre. a dit encore "ceux qui M'accueilleront et accueilleront votre Parole seront sauves... ceux qui refuseront seront condamnĂ©s... JE serai avec vous jusqu'a la fin du monde "..... En d'autres termes JĂ©sus s'adresse a chacun et pas Ă  une "collectivitĂ©" .... c'est pourquoi la defense de la libertĂ© religieuse qui permet d'ĂȘtre reliĂ© et engendrĂ© par Dieu, le monde celeste, la communion qui jaillit de la Communion divine Trinitaire, n'a rien mais rien d'hĂ©rĂ©tique . Elle proclame la LIbertĂ© de Dieu d'agir dans la libertĂ© de ses enfants , sa FidelitĂ© , Sa Patience et Son Amour pour chacun d'eux quelle que soit son origine, son histoire , et ... mĂȘme sa culture et son histoire . Tous il nous arrache Ă  la toxicitĂ© du malin qui est vaincu , chacun en son temps . Il faudrait dire Lumen Gentium pour voir la beautĂ© du salut qui se deploie lĂ  oĂč l'immensitĂ© ne voit que desordre et desolation, souffrance et destruction, aveuglement et corruption. Et aussi Gaudium et Spes . Les uns dĂ©sespĂšrent de l'humanitĂ© et les autres engagent dans la Vertu d'EspĂ©rance et le courage des saints . Je ne pretends pas convaincre mais temoigner de ce que moi je reçois en me fondant sur les textes du Vatican II et nourri de la grace de Dieu par la Vie de l'Esprits Saint qui anime l'Eglise et ma vie spirituelle de vie dans l'Esprit et de communion de toute l'Eglise - qui regroupe rappelons quand mĂȘme tous ceux qui croient et toutes les eglises apostoliques - sur cette 1Ăšre ligne de Michel Panetier.. "Contraire Ă  la tradition la libertĂ© religieuse qui, pour satisfaire les fausses religions, autorise les citoyens des Ă©tats onusiens Ă  choisir une religion et Ă  la pratiquer selon les rites de chacune d' ainsi que des Ă©tats catholiques ont perdu leur prééminence sommĂ©s par l'Eglise elle-mĂȘme."Franchement sur ce point il est heureux que l'Eglise defende le Droit Ă  la libertĂ© religieuse ... comme d'ailleurs elle defend aussi les Droits humains sur les 6 autres colonnes de ceux de tout Etre humain comme des droits inalienables Pardon de ne pas repondre Ă  tous les autres alinĂ©as ... mon point de vue est fondĂ© sur les promesses de JĂ©sus quant Ă  Son Eglise et sur l'Esprit saint qui me dĂ©couvre et fait rentrer de plus en plus dans ce grand MystĂšre de GrĂące qui nous est faite de participer Ă  l'oeuvre de Dieu dans le temps et lĂ  oĂč nous vivons ... Car il ne faut pas l'oublier la Grace nest pas que dans un seul sens elle est , et c'est la doctrine de l'Eglise et de la Tradition de l'Eglise, par essence une GrĂące de participation nous coopĂ©rons Ă  cette GrĂące mĂȘme que nous recevons . Y suis je fidĂšle ? que le Seigneur me donne cette GrĂące aussi ! ... Comme le dit le,Ps 91. "Sa fidĂ©litĂ© est une armure un bouclier ... qu'il en tombe 1000 Ă  tes cotĂ©s ... je le defends car il connait mon Nom , JE le rassasierai de longs jours, JE le glorifierai Je ferai qu'il voit Mon Salut "En tous , au jugement dernier JĂ©sus dit il qu'il demandera la carte du baptĂšme ? mais au non baptisĂ© et a moi qui suis baptisĂ© ne demandera t il pas compte des tresors qu'il aura donnĂ© , la GrĂące qu Il a deposĂ© en moi ...par Son Eglise , une , sainte , catholique et apostolique .... qui la repands surtoutes les Ăąmes Ă  chaque seconde et Dieu seul sait comment ces tresors sont reçus en chacun ? N'est ce pas cela qui compte ? Servir cette Oeuvre Divine et ecclesiale ? PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1855 Azais je ne reconnais pas tout Ă  fait ton style. C'est de toi ? Poses un sujet et un seul, et on pourra rĂ©pondre. LĂ  c'est trop touffu.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1949 1° c'est bien moi qui Ă©crit 2° je reponds Ă  michel qui ne me parle pas que d'un seul sujet ... et je ne reponds d'ailleurs qu' Ă  un seul de ceux qu'il "aligne " par Francoise interposĂ©e3° j'avais posĂ© la question Ă  violaine de me citer un seul texte de Vatican II qui soit contraire Ă  la foi, la tradition apostolique , le dogme ou la doctrine elle me repond qu'il y en a 622 mais en citer un seul texte explicitant l'heresie doctrinale , dogmatique ... toujours rien !Bref ton reproche n'est pas Ă  propos Ma rĂ©ponse est peut ĂȘtre touffue et incomprise , c'est mĂȘme Ă©vident puisqu'elle est incomprise, je la resume. concernant la libertĂ© religieuse proclamĂ©e par Vatican II qui affirme que par toutes celles -ci leurs croyants puissent ĂȘtre sauvĂ©s oĂč est le texte ? , je reponds qu'il n'en n'est rien et que j'approuve clairement cet Ă©noncĂ© et dĂ©fense de la libertĂ© religieuse , qui d'ailleurs si elle fait des "morts" et des victimes dans le monde entier sans distinction , son banissement par les ideologies et dictatures et pouvoirs de toutes sortes au service du Dragon vise clairement la foi et prioritairement les enfants de Dieu au sens catholique du terme, bref l'Eglise rassemblement de tous ceux que JĂ©sus est venu sauver et sauve encore en donnant , encore et par Elle, sa Vie et sa Victoire sur la mort , la souffrance et le Malin violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2112 Azaisje n'ai pas Ă©tudiĂ© la thĂ©ologie comme vous et tout ce que vous Ă©crivez est un peu ardue pour moi et sans vouloir noyer le poisson c'est tellement plus simple de lire les vĂ©ritables causes et les dommages causĂ©s par ce concile, les Ă©crits de Monseigneur Lefebvre sont trĂšs comprĂ©hensifs et je sais que c'est la vĂ©ritĂ©, je n'ai jamais voulu changer ma religion, ma foi , ce que mes parents m'ont appris, ce que mon catechisme m'a appris c'est ce que Dieu Ă  enseignĂ©, il n'existe qu'un seul Dieu et qu'une seule religion, l'unique et qu'une seule Ă©glise et nous chrĂ©tiens nous dĂ©fendre et ne pas accepter les autres religions qui sont des fausses religions, JĂ©sus n'a t-il pas dit " allez enseigner les nations , baptiser les au nom du PĂšre , du Fils et du Saint Esprit. Les autres religions n'ont pas le meme Dieu que nous et c'est ce que l'on apprend aux enfants dans les catĂ©chĂšses un extrait de ce que dit Monseigneur LĂ©fĂ©bvre de ce concile puisqu'il y Ă©tait J'accuse le Concile - Chapitre I AccĂšs Ă  tous les documents de la bibliothĂšque de La Porte Latine AccĂšs aux ƒuvres de Mgr LefebvreJ'accuse le Concile - Chapitre IRĂ©sumĂ© En 1976, Mgr Marcel Lefebvre faisait paraĂźtre aux Ă©ditions Saint-Gabriel, en Suisse, un petit livre aujourd’hui introuvable J’accuse le Concile ! ». Il y prĂ©sentait les documents qu’il avait rĂ©digĂ©s au cours des quatre sessions de Vatican II. Dans une note introductive, il expliquait son propos “Il est indispensable de dĂ©mythiser ce Concile qu’ils les responsables de Vatican II ont voulu pastoral en raison de leur horreur instinctive pour le dogme, et pour faciliter l’introduction officielle dans un texte d’Eglise des idĂ©es libĂ©rales. Mais l’opĂ©ration terminĂ©e, ils dogmatisent le Concile, le comparent Ă  celui de NicĂ©e, le prĂ©tendent semblable aux autres sinon supĂ©rieur !”PrĂ©faceRien ne semble plus opportun en ces jours oĂč l’affaire d’EcĂŽne » pose le grave problĂšme des intentions du Concile Vatican II et de son influence sur l’autodestruction de l’Eglise, que de publier des documents rĂ©digĂ©s au cours du documents manifesteront avec Ă©vidence que des orientations libĂ©rales et modernistes se firent jour et eurent une influence prĂ©pondĂ©rante, grĂące au vĂ©ritable complot des cardinaux des bords du Rhin, malheureusement soutenus par le pape Paul Ă©quivoques et ambiguĂŻtĂ©s de ce Concile pastoral contenaient le poison qui s’est rĂ©pandu dans toute l’Eglise par l’intermĂ©diaire des rĂ©formes et applications conciliaires. De ce Concile est nĂ©e une nouvelle Eglise rĂ©formĂ©e que Mgr Benelli appelle lui-mĂȘme l’Eglise bien comprendre et mesurer la nocivitĂ© de ce Concile il faut l’étudier Ă  la lumiĂšre des Documents pontificaux qui mettent les Ă©vĂȘques, les clercs et les fidĂšles en garde contre la conjuration des ennemis de l’Eglise agissant Ă  travers le libĂ©ralisme et le modernisme, et cela depuis bientĂŽt deux faut aussi connaĂźtre les documents des adversaires de l’Eglise et spĂ©cialement des sociĂ©tĂ©s secrĂštes prĂ©parant ce Concile depuis plus d’un il sera trĂšs instructif de suivre les rĂ©actions des protestants, des maçons et des catholiques libĂ©raux, pendant et aprĂšs ce conclusion s’impose, surtout aprĂšs l’immense dĂ©sastre que subit l’Eglise depuis ce Concile ; cet Ă©vĂ©nement ruineux pour l’Eglise catholique et toute la civilisation chrĂ©tienne n’a pas Ă©tĂ© dirigĂ© et conduit par l’Esprit rendre Ă  l’Eglise de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ et au salut des Ăąmes un immense service que de dĂ©noncer publiquement les agissements des hommes d’Eglise qui ont voulu faire de ce Concile la paix de Yalta de l’Eglise avec ses pires ennemis, soit dans la rĂ©alitĂ© une nouvelle trahison de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ et de son Eglise.+Marcel LefebvreEcĂŽne, le 18 aoĂ»t 1976Notes Ă  propos du titrePourquoi ce titre J’accuse le Concile » ? Parce que nous sommes fondĂ©s Ă  affirmer, par des arguments tant de critique interne que de critique externe, que l’esprit qui a dominĂ© au Concile et en a inspirĂ© tant de textes ambigus et Ă©quivoques et mĂȘme franchement erronĂ©s n’est pas l’Esprit Saint, mais l’esprit du monde moderne, esprit libĂ©ral, teilhardien, moderniste, opposĂ© au rĂšgne de Notre-Seigneur les rĂ©formes et orientations officielles de Rome sont demandĂ©es et imposĂ©es au nom du Concile. Or ces rĂ©formes et orientations sont toutes de tendances franchement protestantes et dĂšs le Concile que l’Eglise, ou du moins les hommes d’Eglise occupant les postes-clĂ©s, ont pris une orientation nettement opposĂ©e Ă  la Tradition, soit au MagistĂšre officiel de l’ se sont pris pour l’Eglise vivante et maĂźtresse de vĂ©ritĂ©, libre d’imposer aux clercs et aux fidĂšles de nouveaux dogmes soit le progrĂšs, l’évolution, la mutation et une obĂ©issance aveugle et inconditionnelle. Ils ont tournĂ© le dos Ă  la vĂ©ritable Eglise de toujours, lui ont donnĂ© de nouvelles institutions, un nouveau sacerdoce, un nouveau culte, un nouvel enseignement toujours en recherche, et cela toujours au nom du est aisĂ© de penser que quiconque s’opposera au Concile, leur nouvel Ă©vangile, sera considĂ©rĂ© comme hors de la communion de l’Eglise. On peut leur demander de quelle Eglise ? Ils rĂ©pondent de l’Eglise est donc indispensable de dĂ©mythiser ce Concile qu’ils ont voulu pastoral en raison de leur horreur instinctive pour le dogme, et pour faciliter l’introduction officielle dans un texte d’Eglise des idĂ©es libĂ©rales. Mais l’opĂ©ration terminĂ©e, ils dogmatisent le Concile, le comparent Ă  celui de NicĂ©e, le prĂ©tendent semblable aux autres sinon supĂ©rieur !Heureusement cette opĂ©ration de dĂ©mythisation du Concile commence et a bien commencĂ© avec le travail de M. le professeur Salet dans le Courrier de Rome » sur la dĂ©claration de La libertĂ© religieuse ». Il en conclut que cette dĂ©claration est de sujets Ă  bien Ă©tudier et analyser par exemple - ce qui concerne les rapports des Ă©vĂȘques et du pape, dans la constitution de l’Eglise », des Ă©vĂȘques », des missions » ;- le sacerdoce des prĂȘtres et des fidĂšles dans les prĂ©liminaires de Lumen gentium » ;- les fins du mariage dans Gaudium et spes » ;- la libertĂ© de la culture, de la conscience et le concept de la libertĂ© dans Gaudium et spes »;- l’ƓcumĂ©nisme et les relations avec les religions non chrĂ©tiennes, avec les athĂ©es, y dĂ©cĂšlerait rapidement un esprit non catholique. De ces recherches le lien se ferait naturellement avec les rĂ©formes issues du Concile. Alors une singuliĂšre lumiĂšre Ă©claire le Concile. Elle provoque nĂ©cessairement la question ceux qui ont rĂ©ussi cette admirable manƓuvre l’avaient-ils prĂ©mĂ©ditĂ©e avant le Concile ? Qui sont-ils ? Se sont-ils rĂ©unis avant le Concile ?Peu Ă  peu les yeux s’ouvrent sur une conjuration stupĂ©fiante prĂ©parĂ©e de longue date. Cette dĂ©couverte oblige Ă  se demander quel a Ă©tĂ© en toute cette Ɠuvre le rĂŽle du pape ? Sa responsabilitĂ© ? En vĂ©ritĂ©, elle paraĂźt accablante, malgrĂ© le dĂ©sir de l’innocenter de cette affreuse trahison de l’ si nous laissons Ă  Dieu et aux futurs vrais successeurs de Pierre de juger de ces choses, il n’en est que plus certain que le Concile a Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© de sa fin par un groupe de conjurĂ©s et qu’il nous est impossible d’entrer dans cette conjuration, quand bien mĂȘme il y aurait beaucoup de textes satisfaisants dans ce Concile. Car les bons textes ont servi pour faire accepter les textes Ă©quivoques, minĂ©s, nous reste une seule solution abandonner ces tĂ©moins dangereux pour nous attacher fermement Ă  la Tradition, soit au MagistĂšre officiel de l’Eglise pendant vingt espĂ©rons que les pages qui suivent jetteront une lumiĂšre de vĂ©ritĂ© sur les entreprises subversives des adversaires de l’Eglise, conscients ou que les apprĂ©ciations des clercs et des catholiques libĂ©raux, des protestants, des francs-maçons sur le Concile ne font que confirmer nos apprĂ©hensions. Le cardinal Suenens affirmant que ce Concile a Ă©tĂ© 89 dans l’Eglise n’aurait-il pas raison !Alors notre devoir est clair prĂȘcher le rĂšgne de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ contre celui de la dĂ©esse raison.+Marcel LefebvreParis, le 27 aoĂ»t 1976Violaine PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2215 Si je puis donner mon avis........Pour le pape FrançoisOn va rester trĂšs prudent car il y a prĂ©somption d'hĂ©rĂ©sie, comme l'enfer qui n'est plus Ă©ternel, Dieu qui veut toutes les religions etc...D'autant plus que le CEC nous apprend que l'Eglise devra passer par une imposture spirituelle. MAIS, il incombe aux cardinaux ou un futur pape de le dĂ©clarer ou non antipape. Pour le concileLa rĂ©ponse a Ă©tĂ© donnĂ© par JĂ©sus Ă  Marguerite la messagĂšre du mouvement des petites Ăąmes quand il lui a dit "Le concile ne portera pas autant de fruits que l'on en espĂšre".Et avant sa renonciation, Ă  propos du concile Benoit XVI parlait d'une "rĂ©forme de la rĂ©forme".==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2232 violaine a Ă©crit Azaisje n'ai pas Ă©tudiĂ© la thĂ©ologie comme vous et tout ce que vous Ă©crivez est un peu ardue pour moi et sans vouloir noyer le poisson c'est tellement plus simple de lire les vĂ©ritables causes et les dommages causĂ©s par ce concile, les Ă©crits de Monseigneur Lefebvre sont trĂšs comprĂ©hensifs et je sais que c'est la vĂ©ritĂ©, je n'ai jamais voulu changer ma religion, ma foi , ce que mes parents m'ont appris, ce que mon catechisme m'a appris c'est ce que Dieu Ă  enseignĂ©, il n'existe qu'un seul Dieu et qu'une seule religion, l'unique et qu'une seule Ă©glise et nous chrĂ©tiens nous dĂ©fendre et ne pas accepter les autres religions qui sont des fausses religions, JĂ©sus n'a t-il pas dit " allez enseigner les nations , baptiser les au nom du PĂšre , du Fils et du Saint Esprit. Les autres religions n'ont pas le meme Dieu que nous et c'est ce que l'on apprend aux enfants dans les catĂ©chĂšses un extrait de ce que dit Monseigneur LĂ©fĂ©bvre de ce concile puisqu'il y Ă©tait J'accuse le Concile - Chapitre I Violaine Merci Violaine je vois que tu evoques la libertĂ© de religion ... mais oĂč vois tu que les textes du Concile disqualifient le commandement que JĂ©sus lui donne par ses derniĂšres Paroles donnĂ©es sur la terre Mathieu 28 ? OĂč vois tu que l'Eglise ait interrompu sa mission partout oĂč elle peut ? Le nombre de baptisĂ©s dans le monde depuis 50 ans n'a cessĂ© de grandir considĂ©rablement , ce malgrĂ© la persĂ©cution et les martyres au contraire les martyres pretres et consacrĂ©s et fidĂšles n'a JAMAIS ete si considĂ©rable ... Donc je ne comprends pas cette accusation dans les faits . D'accord en France les vocations se sont effondrĂ©es . Le shisme et tentative de shisme menĂ©e par Mgr lefebvre n'y aura pas ete pour rien , et encore moins je le pense volontiers les desobeissances systĂ©matiques des eveques français qui ont detournĂ© le Concile de sa finalitĂ© .... apostolique , ce dans un contexte d'infestation ideologique en occident je n'ai pas fait de theologie mais je grandis dans la foi et la priĂšre et l'approfondissement de la vie chrĂ©tienne et spirituelle ... toujours dans la fidelitĂ© Ă  l4Eglise et Ă  L4esprits sait qui est donnĂ© personnellement a chaque fidĂšle qui prie surtout s'il fait oraison quotidienne . Marthe Robin n'a pas cessĂ© de le dire Avant Vatican l'Eglise n'Ă©tait pas si parfaite un nonce en France il y a 100 ans et transmettait les avis canoniques sur les consacrĂ©s "dĂ©viants" Ă  Rome car il y a une rote expliquait que un tiers Ă©taient toxiques avĂ©rĂ©s et impĂ©nitents . un tiers de saints pretres et un tiers susceptibles de le devenir ... Aujourd'hui malgrĂ© ce que les medias veulent donner comme image des pretres abuseurs, refoulĂ©s ces malheureux sans femme ! et mĂȘme pedophiles ... alors que 90% des abus sur les enfants est le fait de "familles" , 10% d'Ă©ducateurs fonctionnaires ou associatifs , restent 0% avec bien des 0 derriĂšre la virgule pour les consacrĂ©s . Bref une inversion accusatoire injuste et Ă  pleurer . J'ai tendance Ă  estimer que les attaques contre le contenu des textes du Vatican , Ă  l'instar de ceux citĂ©s ci dessus par Mgr lefebvre et ses supporters surtout qui en ont fait leur nouveau Moise ... ce qui relĂšve d'une religion vetero testamentaire relĂšvent d'intoxication dans l'Ă©crit que tu transmets c'est suggĂ©rĂ© par des verbes conjuguĂ©s au conditionnel, ça ne s'appuie pas sur des textes concrets, mais la critique porte sur l'interpretation qui en est parfois et en a Ă©tĂ© donnĂ©e par la pastorale episcopale - en particulier en France oĂč elle a Ă©tĂ© la plus violente rapidement suivie d'ailleurs par d'autres - dont on sait qu'ils ont dĂ©sobĂ©i au pape Paul VI , par exemple en matiĂšre de communion et ce n'est pas Mgr Schneider qui me contredira il a fait tout une lettre lĂ  dessus depuis son diocĂšse du Kazakstan, sans y voir de sa part une telle intention de nuire aux fidĂšles catholiques au contraire, je pense de bonne foi mĂȘme , mais les pires predateurs sont toujours convaincus de leur bonne foi St Paul en est la figure la plus connue , c'est vrai aussi mĂȘme d'islamistes djiadistes aujourd'hui convertis Ă  la foi chrĂ©tienne et baptisĂ©s dont on voit de plus en plus les temoignages ... Peut ĂȘtre aurait il ete preferable de denoncer ces comportements pastoraux plutot que ...le concile Vatican II et le pape Paul VI et Ă  laisser ceux qui poussaient dans son sillage Ă  ne pas cibler correctement le mal La rupture avec le Vatican n'a pas portĂ© sur la liturgie mais sur le refus de rester dans la communion avec le pape malgrĂ© les inombrables tentatives dans cette perspectives y compris par Jean Paul II et par Benoit XVI . C'est avec le pepe François qu'on voit quelques breches s'ouvrir dans ce mur finalement malsain et nocif azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2304 concernant la Mission d'Ă©vangeliser de l'Eglise de toujours et donc d'aujourdhui dit ceci source. mission – une exigence de la catholicitĂ© de l’Église856 La tĂąche missionnaire implique un dialogue respectueux avec ceux qui n’acceptent pas encore l’Évangile cf. RM 55. Les croyants peuvent tirer profit pour eux-mĂȘmes de ce dialogue en apprenant Ă  mieux connaĂźtre" tout ce qui se trouvait dĂ©jĂ  de vĂ©ritĂ© et de grĂące chez les nations comme par une secrĂšte prĂ©sence de Dieu " AG 9. S’ils annoncent la Bonne Nouvelle Ă  ceux qui l’ignorent, c’est pour consolider, complĂ©ter et Ă©lever la vĂ©ritĂ© et le bien que Dieu a rĂ©pandus parmi les hommes et les peuples, et pour les purifier de l’erreur et du mal " pour la gloire de Dieu, la confusion du dĂ©mon et le bonheur de l’homme " AG 9.Trouve moi Violaine quelque chose qui soit heretique lĂ  dedans, notamment en ce qui concerne ce qu 'elle dit Ă  propos du dialogue avec les autres religions et non-religion aussi d'ailleurs nota la reference RM se refĂšre Ă  l'Encyclique Redemptoris Mater et AG Ă  l'Encyclique Ad Gentes , toutes les deux de Jean Paul II violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2349 AzaisJe pense qu'il est inutile de continuer ce dialogue de sourd, il n'a pas pire que celui qui ne veut pas entendre,de plus vous lire n'est pas facile, je n'ai pas la science infuse mais ce que je connais me suffit pour savoir que je suis dans le bon chemin et dans la vĂ©ritĂ©Violaine azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Lun 18 Mar - 052 Que chacun juge de l'Ă©coute et du dĂ©sir de comprendre et rechercher la verite et ce qui contribue a la paix ...... Bonne route Ă  toi vers PĂąques ! PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Lun 18 Mar - 1217 Faut il se culpabiliser d'avoir quelques rĂ©ticences ? Histoire du PĂšre Steven Scheier jugĂ© par la MisĂ©ricorde du Christ - 17 DĂ©cembre 2015PubliĂ© le 21 septembre 2017 par monSeigneur et monDieuJe m'appelle Steven suis nĂ© le 3 mai Ă©tĂ© ordonnĂ© prĂȘtre le 26 mai 1973au Kansas États-Unis d'AmĂ©rique dans le diocĂšse catholique de Wichita. Le 18 octobre 1985 sera une date dont je me souviendrai jusqu'au dernier jour de ma vie. A ce moment-lĂ , j'Ă©tais prĂȘtre dans une petite ville du sud-est du Kansas appelĂ©e Fredonia. J'Ă©tais curĂ© de la paroisse du SacrĂ© CƓur. Ce jour-lĂ , j'avais dĂ©cidĂ© d'aller Ă  Wichita Kansas, Ă  environ 140 km, auprĂšs de l'un de mes confrĂšres prĂȘtres pour obtenir des conseils Ă  propos d'un problĂšme paroissial. L'AccidentJe devais me rendre Ă  Wichita par une autoroute nationale appelĂ©e Autoroute 96. Cette route est trĂšs vallonnĂ©e et traverse les Flint Hills Grandes plaines nord-amĂ©ricaines. Elle est parcourue par de nombreux gros camions et semi remorques, ce qui la rend assez dangereuse. La derniĂšre chose dont je me souviens est le retour de Wichita tard dans l'aprĂšs midi. J'ai Ă©tĂ© impliquĂ© dans une collision frontale avec un semi-remorque de Hutchison, Kansas. Il y avait trois personnes dans ce vĂ©hicule. Personne n'a Ă©tĂ© tuĂ© dans l'accident grĂące Ă  Dieu ! Pendant le choc, je fus projetĂ© hors de mon vĂ©hicule je ne portais pas ma ceinture de sĂ©curitĂ© Ă  l'Ă©poque et j'ai atterri sur le sol. Je souffrais d'une forte commotion cĂ©rĂ©brale et le cuir chevelu sur le cĂŽtĂ© droit de ma tĂȘte a Ă©tĂ© n'est pas prĂ©vu que je surviveJuste derriĂšre moi, voyageant sur la mĂȘme route se trouvait une infirmiĂšre mennonite de Fontenac, Kansas, qui s'est arrĂȘtĂ©e. Elle est restĂ©e avec moi jusqu'Ă  ce que l'ambulance vienne me chercher. Ce fut grĂące Ă  son expertise qu'on a dĂ©couvert que je souffrais d'une fracture au cou. Elle a informĂ© les ambulanciers qui m'ont traitĂ© en consĂ©quence. Si ma tĂȘte avait Ă©tĂ© bougĂ©e, mĂȘme lĂ©gĂšrement juste aprĂšs l'accident, je serais mort d'asphyxie. J'appris plus tard que je souffrais de deux fractures au cou, dont une rupture sur la C-2 seconde vertĂšbre cervicale qu'on appelle "la fracture du pendu", parce que c'est la rupture au cou qui se produit quand une personne est suspendu par le cou, ce qui provoque normalement une paralysie. On m'a emmenĂ© en ambulance Ă  une ville voisine appelĂ©e Eureka, qui avait un petit hĂŽpital. Le mĂ©decin en charge a recousu mon cuir chevelu Ă  l'arriĂšre de mon crane, puis se rendant compte qu'il ne pouvait rien d'autre pour moi, a appelĂ© l'hĂ©licoptĂšre Lifewatch de l'hĂŽpital Wesley Ă  Wichita, Kansas, pour me transfĂ©rer dans une plus grande que l'hĂ©licoptĂšre quittait l'hĂŽpital d'Eureka, le mĂ©decin disait Ă  une infirmiĂšre, qu'il pensait que je ne survivrai pas au voyage entre Eureka et Wichita, qui pourtant n'Ă©taient pas trĂšs Ă©loignĂ©es.A l'arrivĂ©e Ă  Wichita, l'hĂ©licoptĂšre a atterri au-dessus de l'hĂŽpital Wesley, hĂŽpital mĂ©thodiste, et l'on m'a admis en urgence vers le centre de traumatologie oĂč j'ai Ă©tĂ© soignĂ©, puis Ă  l'hĂŽpital principal dans l'unitĂ© de soins intensifs. J'Ă©tais seulement Ă  environ dix minutes de chez moi Ă  Wichita ; alors ma mĂšre, qui Ă©tait encore de ce monde, est venue Ă  l'hĂŽpital cette nuit lĂ  et est restĂ©e avec moi. Un neurochirurgien m'a pris en charge. J'ai beaucoup souffert. Je n'ai pas subi d'intervention chirurgicale, mais l'on m'a mis en traction et Ă©quipĂ© d'un casque. Le terme technique pour cet appareil orthĂ©tique est "orthĂšse thoracique cervicale". Ce dispositif orthĂ©tique est utilisĂ© pour traiter un grand nombre de blessures au cou. Cette espĂšce de casque entourait ma tĂȘte, et Ă©tait attachĂ©e avec 4 vis, deux Ă  l'avant et deux Ă  l'arriĂšre, vissĂ©es dans mon crĂąne, de sorte que je ne pouvais pas plier ni mĂȘme dĂ©placer mon cou d'aucune maniĂšre possible. Ce dispositif a Ă©tĂ© montĂ© sur une veste qui Ă©tait inamovible. J'ai portĂ© deux appareils pendant prĂšs de 8 mois. Je me souviens qu'un jour, une des vis est sortie de ma tĂȘte. Je n'ai jamais ressenti une telle douleur de ma vie ! Apparemment, ce dispositif orthĂ©tique me permettait aussi d'ĂȘtre en traction de sorte que les os des vertĂšbres pouvaient ĂȘtre alignĂ©s et recommencer un processus de guĂ©rison. Je ne souhaite ce traitement Ă  personne ! Les mĂ©decins m'avaient dit qu'Ă  la suite de cet accident, ils s'attendaient Ă  ce que je reste couchĂ© sur le dos, regardant le plafond pour le reste de ma vie, complĂštement paralysĂ© Ă  partir du cou. Mais Dieu avait d'autres plans !Les priĂšres des fidĂšlesLe soir de l'accident, un de mes paroissiens tĂ©lĂ©phone Ă  l'hĂŽpital et s'informe auprĂšs d'une infirmiĂšre de mon Ă©tat de santĂ© ! Celle-ci en service ce soir lĂ  lui a dit que les mĂ©decins me donnaient 15 % de chance de survie. Cela Ă©tait donc trĂšs grave ! Plus tard, j'ai entendu dire que le soir mĂȘme, les portes de mon Ă©glise du SacrĂ© CƓur, ont Ă©tĂ© ouvertes Ă  tous ceux qui souhaitaient venir prier pour moi. L'Ă©glise chrĂ©tienne et l'Ă©glise mĂ©thodiste de Fredonia ont Ă©galement ouvert leurs portes ce soir-lĂ . Des participants de ces assemblĂ©es m'ont dit plus tard que beaucoup ont passĂ© toute la nuit en priĂšre pour moi. J'Ă©tais aussi dans les priĂšres de l'Ă©glise Mennonite. J'avais donc beaucoup de soutien par la priĂšre. J'ai su par la suite que mes paroissiens ont priĂ© le Rosaire deux fois par jour pour moi une fois le matin, puis de nouveau dans la convalescenceVers la fin de ma pĂ©riode de convalescence Ă  l'hĂŽpital, mon neurochirurgien m'a affectĂ© Ă  un psychologue clinique pour un traitement appelĂ© Syndrome Cervical Post-traumatique. Cette thĂ©rapie m'a Ă©tĂ© grandement nĂ©cessaire et apprĂ©ciable. Je peux dire qu'il ne me reste que trĂšs peu de traumatisme Ă©motionnel. Il Ă©tait bon de pouvoir parler Ă  une personne qui semblait savoir ce que je vivais et ce dont j'avais besoin. Je suis sorti de l'hĂŽpital le 2 dĂ©cembre 1985 et suis rentrĂ© Ă  la maison, chez ma mĂšre, pour rĂ©cupĂ©rer au mieux, et puis chez mon petit frĂšre qui ne vivait pas trop loin Ă  Wichita. Un de mes autres frĂšres, travaillant dans la marine, en congĂ©, Ă©tait jour et nuit Ă  la maison - ce qui Ă©tait important pour moi. Mon mĂ©decin a constatĂ© un rĂ©tablissement en un temps record de ma blessure, cependant il ne pouvait utiliser le mot miracle» dans le rapport final mais on arriverait inĂ©vitablement Ă  la conclusion que cela Ă©tait un miracle».Mon Ă©vĂȘque, celui du diocĂšse de Wichita, a laissĂ© ma paroisse Ă  Fredonia vacante dans la mesure oĂč un prĂȘtre permanent, c'est Ă  dire moi-mĂȘme, n'Ă©tait plus en service. Un autre prĂȘtre a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  la paroisse pour cĂ©lĂ©brer la liturgie pendant le week-end, et dans une autre ville, Neodesha, jusqu'Ă  ce que je sois complĂštement Ă©tĂ© de retour dans ma paroisse en mai 1986. Je me souviens avoir achetĂ© une automobile d'occasion, puis parcourir la route jusqu'Ă  ma paroisse. Je suis heureux de l'avoir fait mais je me souviens que cela a Ă©tĂ© une expĂ©rience assez difficile Ă  l'Ă©poque. J'Ă©tais revenu dans mon Ă©glise en avril de la mĂȘme annĂ©e pour une PremiĂšre Communion. Un autre prĂȘtre du diocĂšse m'avait conduit ce week-end lĂ  pour que je puisse ĂȘtre prĂ©sent Ă  cet Ă©vĂšnement Ă©tĂ© trĂšs bien accueilli lors de mon retour Ă  la paroisse du SacrĂ©-CƓur. Mes paroissiens m'ont trĂšs rapidement parlĂ© de leurs prĂ©occupations, et des priĂšres qu'ils ont faites pour mon rĂ©tablissement et mon retour ici. Les habitants de Fredonia, Kansas, et surtout les paroissiens, ont une grande crainte de Dieu. Quand je suis revenu, il Ă©tait clair qu'ils m'ont mĂ©nagĂ© Ă  cause de mon Ă©tat de santĂ©. Je l'ai beaucoup apprĂ©ciĂ© et cela a fait une grande diffĂ©rence sur mon activitĂ© Ă  la paroisse du SacrĂ©-CƓur et Ă  celle de Saint-Ignace Ă  fait surnaturelUn jour, peu de temps aprĂšs mon retour, je cĂ©lĂ©brais la messe le matin comme Ă  mon habitude, quand quelque chose d'extrĂȘmement surnaturel est arrivĂ©. J'Ă©tais sur le point de lire l'Ă©vangile de ce jour-lĂ , un Ă©vangile que nous avons tous entendu Ă  maintes reprises tout au long de notre vie. C'est l’Évangile selon Saint Luc. Pour ĂȘtre exact, c'est le chapitre 13 de Luc, versets 6 Ă  9 "Et Il leur dit cette parabole Un homme avait un figuier plantĂ© dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva pas. Alors il dit au vigneron VoilĂ  trois ans que je viens chercher du fruit Ă  ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui rĂ©pondit Seigneur, laisse-le encore cette annĂ©e ; je creuserai tout autour et j'y mettrai du fumier. Peut-ĂȘtre Ă  l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon tu le couperas».Quand j'ai lu ce passage de l’Écriture, c'Ă©tait comme si je me souvenais trĂšs clairement d'une conversation. En plus de cela, la page elle-mĂȘme, est devenue lumineuse, s'est agrandie et est sortie du Lectionnaire vers moi. Je me suis mis Ă  trembler et je transpirais. Ma pulsation cardiaque a dĂ» monter Ă  plus de 200. Je me devais de terminer la messe le plus "normalement que je le pouvais. Quand la messe a Ă©tĂ© terminĂ©e, je suis allĂ© rapidement dans mon presbytĂšre, m'asseoir dans une chaise longue pour rĂ©cupĂ©rer de cet Ă©vĂšnement ; et j'ai essayĂ© de comprendre ce qui m'Ă©tait arrivĂ© et pourquoi cet Ă©vangile particulier m'a ramenĂ© des souvenirs - et surtout lesquels et concernant quels Ă©vĂšnements ?Quelques minutes plus tard, je me suis souvenu de tout, mais ce n'Ă©tait pas du tout agrĂ©able, pour ne pas dire effrayant, car les sentiments que j'avais Ă©prouvĂ©s Ă  ce moment-lĂ  jugementCe qui va suivre a semblĂ© se produire immĂ©diatement aprĂšs l' me suis retrouvĂ© devant le TrĂŽne du Jugement de Dieu ! JĂ©sus-Christ Ă©tait le je ne le voyais pas, je L'ai seulement qui s'est passĂ© Ă©tait instantané» selon notre notion du temps. Il a parcouru toute ma vie sur terre, et m'a accusĂ© de pĂ©chĂ©s d'action, d'omission qui Ă©taient inavouĂ©s, et donc non repentis et non chaque offense, j'ai rĂ©pondu Oui, Seigneur !».J'avais prĂ©vu que lorsque cela arriverait je pourrais inventer toutes sortes d'excuses pour me justifier auprĂšs du Seigneur. Comme par exemple Eh bien, Seigneur, tu sais, cette femme avait beaucoup de caractĂšre et comme je perdais patience avec elle trĂšs facilement, et bien je m'Ă©nervais et cela arrivait tout le temps !».Eh bien, quand vous parlez Ă  la VĂ©ritĂ© en personne, vous n'avez aucune excuse possible, donc tout ce que vous pouvez rĂ©pondre est oui, Seigneur !» MĂšre, il est Ă  toi».Le Christ est arrivĂ© Ă  la fin de mon jugement et Il m'a dit Ce que tu mĂ©rites pour l’ÉternitĂ© est l'Enfer».Encore une fois, j'ai dit Oui Seigneur, je sais...». Ce fut la seule conclusion logique qu'Il pouvait donner en voyant toute mon existence. Ce ne fut mĂȘme pas un choc pour moi ! C'Ă©tait comme s'il devait honorer mon choix, ma dĂ©cision. En fait j'avais choisi ma propre condamnation ; Il a simplement respectĂ© mon Ă  ce moment-lĂ , que j'entendis la voix d'une femme "Mon Fils, voudrais-tu bien Ă©pargner sa vie, et son Ăąme immortelle ?"Le Seigneur a dit MĂšre, il a Ă©tĂ© prĂȘtre pendant 12 annĂ©es pour lui-mĂȘme et non pour moi ; en consĂ©quence, laisse-le rĂ©colter ce qu'il mĂ©rite ! »Mais Elle a rĂ©pondu Mon Fils, pourquoi ne pas lui donner des grĂąces et des forces particuliĂšres, puis voir s'il porte du fruit. Si cela n'est pas le cas, que Ta volontĂ© soit faite ! ».Il y a eu une courte pause, puis je L'ai entendu dire MĂšre, il est Ă  toi».Alors j'ai su qu'Elle m'avait sauvĂ© et je suis certain que le lieu oĂč j'aurai dĂ» aller est le seul endroit oĂč je ne souhaiterai jamais mettre les peux vous dire que tout ceci est bien rĂ©el. Cette expĂ©rience Ă©tait aussi rĂ©elle que lorsque je vous parle appartenu Ă  la fois naturellement et surnaturellement Ă  Marie. Je ne crois pas que j'aurais pu survivre sans la protection de notre MĂšre du Ciel. Pourtant durant des 12 annĂ©es, par ma faute, Elle Ă©tait absente de ma vie et de ma spiritualitĂ©. Mais par la VolontĂ© de Son Fils, la Sainte Vierge ne m'a pas partir de ce moment-lĂ , je me suis converti. Converti en tant que prĂȘtre, car auparavant, j'avais un ministĂšre presque professionnel, froid, sans priĂšre du cƓur, sans foi vĂ©ritable... sans dĂ©votion. En fait je ne regrette profondĂ©ment qu'une chose toutes ces annĂ©es passĂ©es Ă  ne pas avoir aimĂ© Dieu en vĂ©ritĂ© c'est Ă  dire Ă  ne pas avoir appris Ă  Le connaĂźtre et Ă  L'aimer, mais Ă  m'ĂȘtre intĂ©ressĂ© Ă  des choses qui ne concernaient pas Dieu ou Ses fidĂšles. Mais depuis, j'ai compris...Aujourd'hui je suis la preuve vivante de la Justice de Dieu et de Sa MisĂ©ricorde grĂące Ă  l'intervention de Sa beaucoup de me disent Mais mon PĂšre avec ce qui vous est arrivĂ©, vous deviez avoir auparavant une dĂ©votion particuliĂšre envers la Sainte Vierge ! » En vĂ©ritĂ©, je dois avouer que non ! En tant que prĂȘtre ceci est un acte d'accusation envers moi-mĂȘme, mais je dois dire que je croyais aux vĂ©ritĂ©s spirituelles telles que les anges, les saints et la Sainte Vierge, mais uniquement avec ma tĂȘte - c'est-Ă -dire que ma connaissance n'Ă©tait qu'intellectuelle» - et pas avec mon cƓur. Les anges et les saints Ă©taient pour moi comme des amis imaginaires. Je croyais en eux, mais ils n'Ă©taient pas rĂ©els !Par cet accident j'ai dĂ©couvert Ă  quel point ils existent ! Il m'a fallu cela pour revenir au Seigneur !On doit se rappeler le jour oĂč JĂ©sus est mort sur le Calvaire. Marie, Sa mĂšre et le disciple qu'Il aimait, Jean, Ă©tait au pied de la croix, quand JĂ©sus leva les yeux sur eux et avec amour dit Femme, voici ton fils ! Fils, voici ta mĂšre ! ». C'est Ă  ce moment que JĂ©sus a donnĂ© Sa mĂšre Ă  nous tous, Ses fils et filles pour qu'Elle nous aime comme Ses enfants ! La Sainte Vierge prend cela trĂšs au sĂ©rieux ! Elle vient en aide Ă  tout le monde, intercĂšde pour tous, comme Elle a intercĂ©dĂ© pour moi. Je ne suis pas quelqu'un de privilĂ©giĂ© !Depuis l'accident, j'ai appris une vĂ©ritĂ© trĂšs importante concernant la bienheureuse Vierge Marie et concernant le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit. En fait quelle que soit la demande de la Saint MĂšre ; Dieu - PĂšre, Fils ou Saint-Esprit ne peut la lui refuser. Il Lui est impossible de ne pas l'exaucer !L'enfer existeJe me suis vraiment rendu compte que j'ai Ă©tĂ© sauvĂ© de la mort physique et spirituelle. Mais aussi, que l'Enfer existe et que les prĂȘtres peuvent y aller. Par les temps actuels, beaucoup de gens pensent Ă  tort, que Dieu est amour et qu'Il ne pourrait pas punir une personne pour l’ÉternitĂ©. Ceci est une erreur ! Nous sommes nous tous responsables de garder les commandements de Dieu et d'utiliser le Sacrement de RĂ©conciliation pour que nos pĂ©chĂ©s soient pardonnĂ©s. Si nous pensons que nous ne pĂ©chons pas, alors peut-ĂȘtre que nous ferions mieux de faire un examen plus complet de notre conscience. L'une des vĂ©ritĂ©s que j'ai apprise dans mon expĂ©rience est le fait que Dieu n'envoie personne au Ciel ou en Enfer, mais que c'est nous qui choisissons. C'est nous qui prenons cette dĂ©cision, Il honore simplement et confirme notre choix, en le faut dire la vĂ©ritĂ© ce n'est pas parce qu'un prĂȘtre porte un morceau de plastique blanc Ă  son col le col romain ou une Ă©tole, que le Ciel lui est assurĂ©. Un prĂȘtre est tout aussi responsable et peut-ĂȘtre mĂȘme plus que tout laĂŻc Ă  garder les commandements de Dieu et Il est ordonnĂ© prĂȘtre pour les fidĂšles et pour JĂ©sus Christ. Notre Sainte MĂšre, Marie, a dit Ă  plusieurs reprises que nous devons prier pour les prĂȘtres et non pas les critiquer. Maintenant, plus que jamais, Ă  l'Ă©poque oĂč nous vivons, il est facile de critiquer un prĂȘtre ou un Ă©vĂȘque qui nous semble ĂȘtre hors de la voie traditionnelle ! Il faut se rappeler que la Sainte Vierge Marie nous envoie tous en mission !L'expĂ©rience m'a changĂ©On m'a demandĂ© plusieurs fois "Comment cette expĂ©rience vous a t'elle changĂ© ? Je ne peux pas rĂ©pondre complĂštement Ă  cette question. Je dois dire que pendant toutes ces annĂ©es, j'Ă©tais prĂȘtre pour moi-mĂȘme, je ne me prĂ©occupais que de moi-mĂȘme. Je n'Ă©tais jamais rĂ©ellement entrĂ© dans le sacerdoce, en tant que tel ! Je n'Ă©tais pas trĂšs spirituel et ma vie de priĂšre Ă©tait pratiquement nulle. Bien sĂ»r, beaucoup d'autres paroissiens et confrĂšres croyaient tout le contraire. J'ai plutĂŽt bien cachĂ© ces vĂ©ritĂ©s problĂ©matiques Ă  tout le Ă©tĂ© trĂšs surpris lors de mon jugement personnel que JĂ©sus n'a pas fait un sondage de popularitĂ©. C'Ă©tait strictement entre Lui et moi, et Il me connaissait mieux que mille autres personnes. J'ai rĂ©alisĂ© alors que j'avais seulement essayĂ© de Lui plaire et que ma prĂ©occupation de bien paraĂźtre ou du moins essayer Ă  quantitĂ© d'autres personnes, Ă©taient une perte totale de temps et d'Ă©nergie. Je m'attache maintenant Ă  ĂȘtre un meilleur prĂȘtre que je ne l'Ă©tais auparavant. Je remercie constamment le Seigneur et sa Sainte MĂšre de m'avoir donnĂ© une seconde chance. J'essaie de me centrer toujours sur la seule chose qui compte et que j'avais presque perdue pour toute l’ÉternitĂ© la chance d'aller au ciel et de rejoindre Dieu, les Anges et les Saints pour l’ÉternitĂ© !Aujourd'huiAvant de commencer mes remarques, je voudrais bien prĂ©ciser Ă  ceux, pour qui s'applique ce qui va suivre, que je les aime en tant que frĂšres prĂȘtres et comme mes frĂšres en JĂ©sus que je vais dire ne signifie pas que je n'ai jamais Ă©tĂ© coupable dans les domaines que je vais aborder. Cela indique plutĂŽt des erreurs qui sont encore faites aujourd'hui dans l’Église de JĂ©sus-Christ par ses ministres et disciples. Aujourd'hui il y a beaucoup de domaines dans lesquels je peux honnĂȘtement apporter mon expertise, grĂące au fait que j'ai Ă©tĂ© jugĂ© par le Dieu Tout Puissant et Ă©pargnĂ© par Sa Divine deuxiĂšme partie qui suit est la plus importante de mon expĂ©rience que je dois adresser Ă  l’Église catholique du monde de la confessionLe premier point essentiel, partout dans le monde, est celui de la confession. Il suffit d'aller dans une paroisse durant le week-end pour voir la chute et l'effondrement de ce grand sacrement instituĂ© par le Christ Lui-mĂȘme. JĂ©sus a instituĂ© ce sacrement lors de Sa premiĂšre apparition Ă  ses ApĂŽtres aprĂšs Sa rĂ©surrection d'entre les morts. Les premiers mots qu'Il a prononcĂ©s aprĂšs ĂȘtre entrĂ© par la porte verrouillĂ©e Ă©taient La paix soit avec vous». Puis Il leur dit de nouveau La paix soit avec vous. Comme le PĂšre M'a envoyĂ©, Moi aussi Je vous envoie». Et quand Il eut dit cela, Il souffla sur eux et poursuivit Recevez l'Esprit Saint. Ceux Ă  qui vous remettrez les pĂ©chĂ©s seront pardonnĂ©s, et ceux Ă  qui vous les retiendrez seront retenus» Jean 20,21-22. VoilĂ  l'importance de la confession le sacrement de la RĂ©conciliation et la raison pour laquelle les prĂȘtres sont les bĂ©nĂ©ficiaires de ce pouvoir de pardonner ou de refuser l' quel est le problĂšme ?Le problĂšme est qu'il y a de moins en moins de personnes qui ont un sentiment de culpabilitĂ© et par consĂ©quent, ces personnes ne pensent pas avoir commis de pĂ©chĂ© ! Ainsi on ne se sent pas coupable, il n'y a pas besoin d'aller Ă  la sociĂ©tĂ© d'aujourd'hui en a t'elle conscience ?Je reproche Ă  beaucoup de psychologues et de psychiatres d'avoir dit aux gens et parfois publiquement qu'ils ne doivent pas se sentir coupable de ceci ou cela, et qu'ils devraient accuser leurs parents de les avoir Ă©levĂ©s comme ils l'ont fait, ou culpabiliser l'environnement les facteurs externes qui a contribuĂ© au problĂšme auquel est confrontĂ© leur client - la solution qu'ils proposent est d'effacer complĂštement la culpabilitĂ© chez une personne. Ceci est l'un des plus grands phĂ©nomĂšnes qui a contribuĂ© Ă  la baisse des confessions aujourd' autre raison de cette baisse rĂ©side dans le fait que certains» prĂȘtres, quelque soient leurs bonnes intentions, conseillent au pĂ©nitent qu'il ou elle n'a pas Ă  se confesser trop souvent ; et puis, quand le pĂ©nitent confesse un pĂ©chĂ©, le confesseur rĂ©pond au pĂ©nitent que tel acte n'est pas toujours un pĂ©chĂ©, mais le rĂ©sultat de tension, d'anxiĂ©tĂ© ou de fatigue. Par consĂ©quent le pĂ©nitent ressent ou pense que la plupart de ses pĂ©chĂ©s n'en sont pas vraiment, mais sont seulement des faiblesses humaines dues Ă  une anomalie ou Ă  un phĂ©nomĂšne physique. ***Lire la note Ă  la fin du tĂ©moignage.La plupart des catholiques ne disposent pas d'un grand choix de confesseurs. Certains vont Ă  d'autres paroisses que la leur, oĂč il y a un prĂȘtre qui est plus traditionnel dans l'administration du Sacrement de rĂ©conciliation. Mais d'autres estiment qu'ils doivent accepter les limites de leur paroisse et bien qu'ils soient dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  la recherche de la paix de l'Ăąme, ne veulent pas aller recevoir le sacrement auprĂšs d'un autre prĂȘtre. Le rĂ©sultat alors est que les gens ne ressentent plus le besoin d'aller se confesser ; et souvent ils estiment que leur confesseur n'est pas aussi compatissant et comprĂ©hensif que les prĂȘtres doivent des plus grandes atrocitĂ©s de la prĂȘtrise aujourd'hui, et qui Ă  l'heure actuelle fait rage de maniĂšre endĂ©mique dans toutes les rĂ©gions des États-Unis, est le fait que des prĂȘtres donnent leur avis aux laĂŻcs sur la doctrine de l’Église. Les prĂȘtres oublient parfois qu'ils sont ordonnĂ©s en tant que reprĂ©sentants de l’Église, et, par consĂ©quent, doivent prĂȘcher ce que l’Église enseigne. Si un prĂȘtre veut donner son opinion personnelle sur une question qui a Ă©tĂ© strictement dĂ©finie par le MagistĂšre de l’Église, il devrait enlever son col blanc, son aube et son Ă©tole, et prĂ©venir les personnes auxquelles il s'adresse que, ce qu'il va dire est son opinion personnelle sur le sujet en question. Cela vaut pour la pratique confessionnelle et pour l'homĂ©lie. Il faut se rappeler que les prĂȘtres sont ordonnĂ©s ministres» de l’Église !Un des plus grandes omissions dans la vie paroissiale de ces 25 derniĂšres annĂ©es, est le fait que les prĂȘtres dans leurs homĂ©lies n'ont pas abordĂ© ou expliquĂ© les thĂšmes de l'enfer» et de la damnation Ă©ternelle». Si c'est le cas, et ça l'est, alors le sentiment d'un paroissien qui penserait qu'il doit venir se confesser, n'est plus du tout prĂ©sent dans son esprit. Nous n'avons pas voulu troubler nos paroissiens ! Nous ne voulons surtout pas dĂ©ranger ou bouleverser les riches paroissiens qui donnent de gros chĂšques Ă  la paroisse, et qui sont de bons donateurs.... ; par consĂ©quent ce qui a Ă©tĂ© abordĂ© dans les sermons a Ă©tĂ© tournĂ© vers la paix, l'amour et la joie. Ainsi cela ne va dĂ©ranger personne, et par consĂ©quent, le prĂȘtre aura donnĂ© un "bon" sermon ce week-end lĂ  ! LĂ  encore, s'il n'y a pas de culpabilitĂ©, il n'y a pas de pĂ©chĂ© ; alors pourquoi un paroissien irait-il se confesser ?La rĂ©alitĂ©, aussi, est que le curĂ© de paroisse veut souvent ĂȘtre populaire» et apprĂ©ciĂ©. Il veut que les gens qui sortent de son Ă©glise se sentent bien et non empreints de culpabilitĂ©. Il souhaite surtout que les gens lui disent aprĂšs son homĂ©lie PĂšre, vous avez donnĂ© un sermon fantastique. Cela m'a plu»Qu'est-il arrivĂ© Ă  notre priĂšre ?Le second point qui doit ĂȘtre abordĂ© dans mon tĂ©moignage sur les malheurs de l’Église d'aujourd'hui est relatif Ă  la priĂšre ou plutĂŽt Ă  la non-priĂšre !Une Ă©vidence d'un dysfonctionnement dans les paroisses aujourd'hui, sont les documents ou tracts que vous trouvez au fond des Ă©glises vous informant de toutes les organisations de la paroisse, qui sont lĂ  pour aider Ă  trouver une solution, quel que soit le problĂšme rencontrĂ©. Il y a des organisations pour les divorcĂ©s rĂ©cents, les veufs, les cĂ©libataires, les parents, etc. Le fait est que la plupart de ces organisations ne sont rien de plus que sociales», oĂč une personne peut en rencontrer d'autres qui seraient susceptibles de l'aider dans sa situation car elles ont Ă©tĂ© confrontĂ©es Ă  la Vatican II, qui a Ă©tĂ© trĂšs mal interprĂ©tĂ© et mal compris, beaucoup de services para liturgiques» ont Ă©tĂ© abusivement retirĂ©s des paroisses du monde entier, Ă  la discrĂ©tion du curĂ© d'Ă©glise ! Comme par exemple des veillĂ©es de priĂšres telles que les neuvaines et les Heures Saintes, la simple BĂ©nĂ©diction et mĂȘme l'Adoration perpĂ©tuelle du Saint Sacrement. Il semble que c'est comme si nous disions "la priĂšre est inutile, nous allons trouver une autre maniĂšre de rĂ©soudre nos problĂšmes ou une organisation pour remĂ©dier Ă  la situation ! ».La priĂšre Ă©tait "nĂ©cessaire" dans le passĂ©, pourquoi ne l'est-elle plus maintenant ?L'autre raison qui pourrait expliquer la disparition de la priĂšre est que prier prend du temps, et le prĂȘtre ne veut pas imposer cela Ă  ses paroissiens. Les temps de priĂšres du prĂȘtre peuvent lui enlever de son temps libre, qu'il pourrait passer devant la tĂ©lĂ©vision, ou en moments de dĂ©tente avec des amis paroissiens ou d'autres amis que beaucoup de prĂȘtres donnent Ă  leurs paroissiens ou d'autres amis prĂȘtres est Je suis fatiguĂ©, s'il vous plaĂźt, ne demandez pas de faire plus». En consĂ©quence, le curĂ© a de plus en plus de temps pour ne faire absolument rien... L’Église doit se dĂ©pouiller» ?Un autre domaine oĂč nous assistons Ă  une nette diminution de la spiritualitĂ© est dans ce qui se passe, ou ce qui est dĂ©jĂ  arrivĂ©, Ă  l'intĂ©rieur de beaucoup de nos nom de l'ƓcumĂ©nisme, beaucoup a Ă©tĂ© fait pour nous dĂ©pouiller de notre foi catholique et nous enlever ce pour quoi nous avons Ă©tĂ© baptisĂ©s. Combien d'Ă©glises aujourd'hui n'ont plus d'agenouilloirs, de grands siĂšges de théùtre sont suffisants ! Il n'y a plus aucune station du chemin de Croix, peu ou pas de statues, pas de lampions ou de bougies, pas d'image de JĂ©sus, de Marie ou d'un Saint, et plus de Crucifix il peut y avoir une Croix, mais le Crucifix en gĂ©nĂ©ral est retirĂ©....La perte du sens du sacrĂ©De plus, le fauteuil prĂ©sidentiel» de l'autel a remplacĂ© le tabernacle au centre de l'Ă©glise. Le prĂȘtre est maintenant le point central, plus que le tabernacle qui contient des galettes de pain» comme disent certains.... Le tabernacle est maintenant mis sur le cĂŽté», ou mĂȘme malheureusement parfois dans une autre piĂšce de l'Ă©glise, mais certainement non visible ! Ce que font les croyants dĂ©montre l'ambiance, ou l'absence d'ambiance Ă  l'intĂ©rieur des Ă©glises. Au lieu de faire une gĂ©nuflexion devant le Saint-Sacrement, le prĂȘtre et les paroissiens ont une petite courbette. La gĂ©nuflexion est tellement dĂ©passĂ©e, c'est bien connu non ? Les paroissiens ont Ă©tĂ© encouragĂ©s voir parfois forcĂ©s, Ă  rester debout pendant la pourrait parler aussi de la maniĂšre dont certains paroissiens s'habillent de nos jours Ă  la messe ; trĂšs dĂ©contractĂ©, si ce n'est presque dĂ©braillĂ© !... et des rĂŽlesEncore aujourd'hui dans certaines paroisses, des ministres laĂŻcs ont Ă©tĂ© chargĂ©s de faire presque tout, exceptĂ© de cĂ©lĂ©brer la messe, d'entendre les confessions, de baptiser et de marier. Je connais une paroisse dans l’État de Washington, oĂč le prĂȘtre laisse une femme laĂŻque donner l'homĂ©lie durant les messes dominicales, trois week-ends sur quatre !Dans certaines paroisses, le curĂ© sera assis dans le fauteuil au moment de la communion tandis qu'un ministre extraordinaire distribuera la Sainte Communion sous l'une des deux espĂšces. Ceci est interdit ! Mais il semble que le prĂȘtre ait mieux Ă  faire !Manque de solidaritĂ©Dans les annĂ©es 1950, on disait qu'il n'y avait pas de meilleure fraternitĂ© qu'entre prĂȘtres. A cette Ă©poque, c'Ă©tait probablement vrai. Mais les choses ont changĂ© depuis. Les prĂȘtres ne sont maintenant plus aussi attentifs Ă  leurs confrĂšres. Dans un diocĂšse aux États-Unis, et je suppose qu'il en est de mĂȘme pour tous les diocĂšses Ă  travers le monde ; les prĂȘtres peuvent voir leurs confrĂšres de deux façons si l'un d'eux fait un travail spirituel profond dans une paroisse, alors ils diront Mais qu'est ce qu'il essaie de prouver ? »; ou bien au contraire si un autre curĂ© a commis certaines erreurs, alors ils diront Vous voyez, je vous l'avais dit. Mais qu'est ce que vous attendiez de quelqu'un comme ça ? ».Cela est triste ! OĂč est le prĂȘtre Ă  qui l'on peut demander de l'aide ? Si l'on va Ă  la rencontre d'un confrĂšre pour obtenir de l'aide spirituellement ou matĂ©riellement, l'entrevue se transformera automatiquement Ă  prendre un verre» ou Ă  discuter de football». AprĂšs tout, quand les prĂȘtres se rĂ©unissent, ils ne devraient pas parler boulot», mais ils devraient profiter de leur sport prĂ©fĂ©rĂ© ou de leur dĂźner, et ne pas retourner cette situation en une sĂ©ance de conseil. Mais, assez ironiquement, nous avons encore dans nos diocĂšses des prĂȘtres qui sont dĂ©signĂ©s comme prĂȘtre d'un prĂȘtre». Ceux-ci sont vus comme des exemples, chargĂ©s d'ĂȘtre une aide et une Ă©coute pour leurs confrĂšres. Normalement, nous devrions pouvoir aller rencontrer, si nĂ©cessaire, n'importe quel prĂȘtre dĂšs que nous avons des catĂ©chisme et la pratique religieuseLe dernier domaine de prĂ©occupation de nos objectifs porte sur les classes de cours de catĂ©chisme. Au moins depuis le dĂ©but des annĂ©es 70, nos cours de religion catholique ont Ă©tĂ© quasi vidĂ©s du point de vue de la doctrine et du dogme catholique. J'ai vu des textes du catĂ©chisme primaire qui avaient une image d'un JĂ©sus souriant sur une page et sur l'autre, une phrase en gras qui disait JĂ©sus vous aime» ! VoilĂ  ce que nos enfants ont appris toutes ces derniĂšres annĂ©es. On a dĂ©laissĂ© l'apprentissage des Commandements de Dieu, des lois de l'Eglise, du pĂ©chĂ© mortel et vĂ©niel, et de la diffĂ©rence entre les deux. Les enfants n'apprennent plus Ă  faire une bonne confession en examinant leur conscience. Ils ne connaissent plus la VĂ©ritĂ© de la PrĂ©sence RĂ©elle de JĂ©sus dans le Saint maniĂšre ultra-dĂ©contractĂ©e des fidĂšles de recevoir la Sainte Communion a amplifiĂ© ce de parents ne vont plus Ă  la confession ainsi leurs enfants n'y vont pas non plus. Ils ne les inscrivent plus au cours de catĂ©chisme. Ils veulent que leurs enfants les aiment donc, ils ne les forcent pas !La liste des incohĂ©rences - ou monstruositĂ©s dans certains cas - pourrait continuer, cela donne au prĂȘtre et aux laĂŻcs une idĂ©e de la direction que prend l'Eglise aujourd' tout cela va t'il nous mener ? Je ne suis pas un prophĂšte, mais je sais que cela n'est trĂšs certainement pas ce que Notre Seigneur attend de son Eglise !Est-il trop tard pour changer ? Encore une fois, JĂ©sus nous dit qu'il n'est jamais trop devons tirer parti de Sa MisĂ©ricorde pendant qu'il en est encore temps. Quand il viendra en tant que Juge, il sera trop tard pour en bĂ©nĂ©ficier ! Dieu a annoncĂ© Ă  Sainte Faustine Kowalska qu'il allait revenir non comme roi de MisĂ©ricorde, mais comme juste Juge.Il est patient, Il est misĂ©ricordieux et Il est affectueux ! Sachons nous ouvrir Ă  Son Amour si bon, au travers de Son Ă©glise, de Ses ministres choisis, de Sa Parole de Vie et de Ses Steven Scheier *** Note de l’Éditeur Certains prĂȘtres disent aux personnes mariĂ©es uniquement civilement ou encore aux personnes vivant en concubinage ou pacsĂ©es ou encore divorcĂ©es et remariĂ©es qu'elles peuvent communier sans se repentir et se confesser. En cela, ces prĂȘtres sont justiciables et devront rĂ©pondre Ă  Dieu au jour du jugement de la perte de ces Ăąmes qui auraient dĂ» se repentir s'ils leur avaient expliquĂ© que Dieu ne permet les rapports sexuels entre hommes et femmes que s'ils sont mariĂ©s Ă  l’Église et qu'ils ne peuvent communier tant qu'ils ne s'engagent pas Ă  une continence complĂšte. On parle aujourd'hui de la communion au cas par cas pour les personnes en situation d'irrĂ©gularitĂ© Amoris Laetitia et c'est pourquoi tant d'Ăąmes et de prĂȘtres vont perdre leur Ăąme. Personne n'a le droit d'ajouter ou de retrancher un seul mot Ă  la Parole de Dieu. Un adultĂšre est un pĂ©chĂ© mortel et le restera toujours. Certains prĂȘtres n'avertissent mĂȘme pas ceux qui prennent des moyens de contraception alors que c'est un pĂ©chĂ© mortel, mĂȘme si certains, dans l’Église, disent que de nos jours ceci est permis. C'est faux ! Dieu va en demander compte. D'autres prĂȘtres, alors qu'ils connaissent le pĂ©chĂ© de certaines Ăąmes leur donnent la Communion alors que ces Ăąmes pratiquent le Nouvel Âge, le Yoga, le Reiki ou appartiennent Ă  des sectes telles que la Franc-maçonnerie, la Rose-Croix ou autre ramification de la BĂȘte. Dieu ne plaisante pas quand Il dit dans l’Évangile Allez loin de moi, maudits, dans le feu Ă©ternel qui a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© pour le diable et ses anges. » MT Ceci s'applique aux prĂȘtres infidĂšles qui passeront l’ÉternitĂ© loin de Lui. Beaucoup de prĂȘtres trahissent la doctrine et sont coupables de la perdition des Ăąmes. Le PĂšre JosĂ© Maniyangat de Floride qui a un grand ministĂšre de guĂ©rison, aprĂšs son expĂ©rience de mort imminente a expliquĂ© qu'il a Ă©tĂ© surpris lorsqu'il a vu en enfer mĂȘme des prĂȘtres et des Ă©vĂȘques qu'il ne s'attendait pas Ă  trouver lĂ . Il raconte que plusieurs d'entre eux y Ă©taient parce qu'ils avaient trompĂ© les gens avec leurs faux enseignements et leur mauvais exemple. Certains prĂȘtres sont en enfer pour avoir eu des relations sexuelles avec des femmes sans repentir, pour des pĂ©chĂ©s de masturbation qu’ils n’ont pas confessĂ©s, d'autres prĂȘtres y sont Ă  cause de l'homosexualitĂ© ou de la pĂ©dophilie. S'ils s'Ă©taient confessĂ©s et repentis ils seraient peut-ĂȘtre au purgatoire, mais ils ne seraient pas dans les flammes Ă©ternelles de l’enfer. MĂȘme si on en parle dans l’Église, Dieu n'admettra jamais le mariage d'un prĂȘtre car le prĂȘtre doit ĂȘtre Ă  l'image du Christ et non Ă  celle d'un homme mariĂ©. Il y aussi malheureusement des prĂȘtres en enfer pour avoir acceptĂ© la franc-maçonnerie dans leur vie. S'ils s'Ă©taient repentis et confessĂ©s, Dieu les aurait sauvĂ©s. Et nous savons aussi que des essais techniques ont eu lieu en Espagne pour la Messe unifiĂ©e Protestants-Catholiques Une abomination pour Dieu qui n'acceptera jamais de telles messes et les prĂȘtres qui y participeront devront rĂ©pondre sĂ©vĂšrement Ă  Dieu. Nous sommes trĂšs proches de la prophĂ©tie de Dan. 9, 26-27 Et aprĂšs les soixante-deux semaines un messie supprimĂ©, -et
ne sera pas Ă  lui, – la ville et le sanctuaire dĂ©truits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu’à la fin, la guerre et les dĂ©sastres dĂ©crĂ©tĂ©s. Et il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine; et le temps d’une semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la dĂ©solation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assignĂ© pour le dĂ©solateur. »[size] Du blog Voir du PĂšre JosĂ© Maniyangat[/size]==================================================================================== FrançoiseconsacrĂ©Messages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mar 19 Mar - 1343 Bien humblement, merci Ă  tous les intervenants sur ce fil ouvert par Violaine. Vos contributions ont Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fiques ET Ă©clairantes. Cela montre que la boite de Pandore a Ă©tĂ© ouverte en voulant s'ouvrir au monde et au fameux "oecumĂ©nisme" lors de ce concile Vatican retrouvĂ© "L'accord de Metz", le livre de Jean confirme bien qu'un accord secret a Ă©tĂ© conclu dĂšs 1962 entre Moscou et Rome. Des nĂ©gociations secrĂštes ont eu lieu entre le cardinal Tisserant, reprĂ©sentant du saint siĂšge et Mgr. NicodĂšme, reprĂ©sentant du patriarcat de Moscou et, en rĂ©alitĂ©, du Kremlin. Ces nĂ©gociations se dĂ©roulent dans le diocĂšse de Mgr. Schmitt, Ă©vĂȘque de Metz. On ne pouvait pas mieux choisir car c'est l'Ă©vĂȘque qui professe que puisque le monde change, la conception du salut apportĂ© par JĂ©sus-Christ doit changer elle aussi. L'accord de Metz va projeter son ombre, ombre puissante, sur tout l'aspect temporel du changement avoir voulu s'ouvrir au monde, on n'a pas vu venir le piĂšge. En contre partie de la prĂ©sence de l'Eglise orthodoxe russe, Rome s'engage qu'au cours du concile, il n'y aurait aucune attaque contre le communisme, ni contre la patrie russe. Le concile Vatican II s'ouvre le 11 octobre 1962, les observateurs orthodoxes russes arrivent Ă  Rome le lendemain. Cet accord secret, le refus de condamner le communisme - alors que le concile prĂ©tendait s'occuper des grands problĂšmes de ce temps - fut trĂšs mal vu et a renforcĂ© les mouvements progressistes Ă  l'intĂ©rieur du catholicisme. D'ailleurs, plusieurs centaines d'Ă©vĂȘques, lors de la quatriĂšme session, discutent du "schĂ©ma XIII" qui traite de "L'Eglise dans le monde", cela deviendra la constitution pastorale "Gaudium et spes". En novembre 1965, ils sont plusieurs centaines Ă  rĂ©clamer par Ă©crit le renouvellement solennel de la condamnation du communisme marxiste-lĂ©niniste et stalinien. Le 9 septembre 1965, Mgr. Marcel Lefebvre fait une intervention Ă©crite " page 18 et 19 du schĂ©ma 13 il s'agit - en fait - du communisme sous le seul aspect de l'athĂ©isme, sans aucune mention particuliĂšre du communisme. De ce texte, on peut dĂ©duire que le communisme est condamnĂ© uniquement pour son athĂ©isme, ce qui est Ă©videmment contraire Ă  la doctrine enseignĂ©e constamment par l'Eglise." Bernard Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, une vie, Edit° Clovis 2002, p. 321.Comme on le sait, la pĂ©tition Carli avec 454 signatures ne sera pas retenue quand vient en discussion la partie du schĂ©ma concernant l' dira que Paul VI n'est pas responsable de l'accord de Metz conclu par JEAN sĂ»r, je vous conseille de lire le livre de Jean Madiran. LĂ , je vous fais un rĂ©sumĂ© succinct pour montrer que cet "Ă©lĂ©ment" oubliĂ© de l'histoire a son importance. Le diable se cache dans les moindres dĂ©tails, un curieux Ă©vĂšnement qui m'avait Ă©chappĂ© L'agent soviĂ©tique, Mgr. NicodĂšme, qui avait nĂ©gociĂ© pour Moscou l'accord de Metz, meurt d'une attaque cardiaque le 5 septembre 1978 - lors d'une entrevue - entre les bras de Jean-Paul Ier pape du 26 aoĂ»t au 28 septembre 1978... Bizarre, vous avez dit bizarre !!!! Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Page 1 sur 1 JyZs.
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