Pourles animaux comme les tigres; comme pour les ĂȘtres humains, ce proverbe convient parfaitement ; la libertĂ© des uns s'arrĂȘte la ou commence celle des autres.. Ce 29 juillet 2018, est la journĂ©e de mes 47 ans et celle de la fĂȘte internationale du tigre. Pour ce qui me connaisse, c'est plus encore.
Quand des mesures restrictives sont prises par les politiques comme l’interdiction de voitures, l’interdiction de vĂ©hicules polluants, l’interdiction de faire du feu,
 certains dĂ©noncent les atteintes Ă  la libertĂ© individuelles. Or, nuire Ă  autrui n’est pas une libertĂ©. C’est pourquoi, tout acte qui pollue peut ĂȘtre rĂ©glementĂ©, limitĂ©, interdit. Si l’air polluĂ© peut raisonnablement ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un poison mortel, polluer peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un homicide. La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. » La libertĂ© entraine des aberrations comme ceci Rating 1 vote castPolluer n'est pas une libertĂ©, out of 5 based on 1 rating Updated 16 dĂ©cembre 2019 at 2114
La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres » dit le proverbe. Ici, un propriĂ©taire a construit une partie de son immeuble (dont la nature nous est inconnue) sur le terrain de son voisin. Ceci arrive souvent, dans les cas oĂč le registre de l’urbanisme n’est pas conforme aux actes de propriĂ©tĂ©s enregistrĂ©s chez les notaires depuis plusieurs
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MalibertĂ© s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres, et vous ? Report this post Mounir Beltaifa Mounir Beltaifa Ethical Leadership & Sustainable Development Published Jan 8, 2015 + Follow
La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. » proverbeJ’ai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je l’entendais, comme une ritournelle, depuis petit, Ă  chaque fois qu’on devait brimer ma libertĂ© ou celle des autres. Pourquoi et comment ma libertĂ© doit-elle s’arrĂȘter lĂ  oĂč commence celle de l’autre ? Existe-t-il des frontiĂšres entre les libertĂ©s ? Les libertĂ©s sont-elles des propriĂ©tĂ©s strictement privĂ©es, dĂ©limitĂ©es, dont on ne peut sortir » sans empiĂ©ter sur le terrain de l’autre ? Sont-elles, par consĂ©quent, des prisons aux clĂŽtures invisibles ? Ne puis-je pas cheminer, librement, dans un espace public sans craindre de marcher sur les plates-bandes de quelqu’un ? Existe-t-il une sorte de marquage de territoire », comme dans le rĂšgne animal ? Et si ma libertĂ©, comme dit le dicton, s’arrĂȘte » Ă  une certaine limite, que dois-je faire ? Du surplace ou rebrousser chemin ? Et si je choisis de m’arrĂȘter Ă  la limite, dois-je passer le flambeau de la libertĂ© Ă  cet autre » qui cheminera avec pour le passer Ă  son tour Ă  un autre une fois sa limite atteinte, et ainsi de suite ? Et qui nous dit que la libertĂ© est linĂ©aire ? Ou unidimensionnelle ? Qu’est-ce Ă  dire, la libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres » ? Est-ce Ă  dire que ma libertĂ© prend fin dĂšs que l’autre commence » Ă  ĂȘtre libre ? Qu’il n’était pas libre avant? Qu’il m’a fallu lui passer la main? Que je ne suis plus libre aprĂšs ? Les libertĂ©s doivent-elles nĂ©cessairement se rencontrer ? Se confronter? Entrer en collision ? EmpiĂ©ter les unes sur les autres ? Ne peuvent-elles pas rouler en parallĂšle ? Comme les automobiles sur une autoroute Ă  plusieurs voies ? Si j’exerce ma libertĂ© de penser, ou de chanter, ou d’écrire, ou de dessiner, pourquoi faut-il que cet exercice soit circonscrit dans des limites spatiales ? En quoi mon prochain peut-il ĂȘtre dĂ©rangĂ© ou se sentir envahi si je pense, ou je chante, ou je danse dans mon univers parallĂšle », dans mon monde Ă  moi, tant que je ne lui cause aucune nuisance, ni sonore, ni visuelle, ni olfactive, nos univers Ă©tant distants et disjoints ? À lui son monde, Ă  moi le mien ; Ă  lui ses goĂ»ts, Ă  moi les miens ; Ă  lui ses valeurs, Ă  moi les miennes ; Ă  lui ses limites, s’il le veut, et Ă  moi mes illimitations, qui ne sauraient lui crĂ©er la moindre entrave, puisque chacun Ă©volue dans son univers. Il n’a pas Ă  venir coller son oreille Ă  ma porte » pour entendre ce que je dis et s’en offusquer, ni moi de mon cĂŽtĂ©. Rien ne devrait arrĂȘter ma libertĂ© car devant moi, il n’y a pas les autres il y a ma libertĂ©. Les autres sont Ă  cĂŽtĂ©, dans leur voie de circulation, dans leur direction, vers leur destination. À chacun sa dimension. À chacun son univers, son royaume ou son enfer ! Ma libertĂ© ne finit pas au seuil de celle d’autrui, tout comme la libertĂ© d’autrui ne commence pas Ă  la fin de la mienne. Aucune libertĂ© ne devrait marquer le dĂ©but ou la fin d’une autre. Ce ne sont pas des bouts Ă  joindre. Ce n’est pas une course de relais. Ce n’est pas une exploitation agricole. À toi ton enclos, Ă  moi le mien. Tu t’arrĂȘtes lĂ  oĂč ma propriĂ©tĂ© un tout autre schĂšme, un tout autre paradigme. C’est un multivers », qui n’a ni limites ni frontiĂšres, qui se situe en dehors de l’espace-temps. Laissez-moi nager, voyager, voltiger dans ma galaxie ». Jouer ma musique, dessiner mes formes, chanter, rĂȘver, danser, tournoyer, farandoler avec mes anges ou mes dĂ©mons ! Et si je me perds dans le vide, c’est ma perdition, pas la vĂŽtre ! Vous, vous ne risquez rien. Et je ne vous ai pas demandĂ© de me rejoindre ! Mais laissez ceux qui aiment mon spectacle astral emprunter ma Voie lactĂ©e ! Elle ne peut croiser la vĂŽtre ! C’est une voie alternative ! Les textes publiĂ©s dans le cadre de la rubrique courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflĂštent pas nĂ©cessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. » proverbeJ’ai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je l’entendais, comme une ritournelle, depuis petit, Ă  chaque fois qu’on devait brimer ma libertĂ© ou celle des autres. Pourquoi et comment ma libertĂ© doit-elle s’arrĂȘter lĂ  oĂč...
ycompris dans la pratique de nos loisirs, il nous faut respecter la libertĂ© des autres. Ce blog a pour objetctif d'Ă©changer sur le comportement dĂ©viant d'individus toujours plus nombreux. Contacter l'auteur; Envoyer Ă  un ami ; S'abonner; la libertĂ© s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. 11 dĂ©cembre 2010. la chasse. Merci Michel MUSSET pour vos commentaires si
La libertĂ© est-elle indissociable de l'Autre? I. Introduction Un adage nous dit ceci Notre libertĂ© s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle de l’autre ». Qu'y a-t-il de plus simple que cette phrase ? En effet, notre libertĂ© est freinĂ©e lorsque nous rencontrons la libertĂ© d’une autre personne. La croyance populaire Ă  propos de la libertĂ© incite Ă  admettre que la libertĂ© est une propriĂ©tĂ© individuelle. Nous conquĂ©rons notre libertĂ© et personne ne peut nous la reprendre. Dans cette vision de la libertĂ©, l’Autre devient un obstacle, un frein, voire un intrus au sein de notre libertĂ©. L’affirmation qui dit que la libertĂ© c’est de ne pas avoir de contraintes y prend tout son sens. Toutefois, selon Rousseau, lorsqu’il dit L’obĂ©issance Ă  la loi qu’on s’est prescrite est libertĂ© » nous dĂ©montre tout Ă  fait autre chose. La dĂ©finition, apprĂ©ciĂ©e du peuple, de la libertĂ© n’est plus une forme d’absence totale de contrainte. En effet, Rousseau nous dit que c’est justement la contrainte qui nous permet d’ĂȘtre libres. La contrainte serait nos dĂ©sirs, nos pulsions que nous subissons tout au long de notre vie. Lorsque j’ai faim, je ressens un dĂ©sir de manger. Jean-Jacques Rousseau nous propose de devenir maĂźtres de nos pulsions et de nos dĂ©sirs pour devenir des ĂȘtres libres, affranchis de ces mĂȘmes pulsions et dĂ©sirs. La contrainte du dĂ©sir devient donc une forme de libertĂ©, car le choix est possible assouvir le dĂ©sir, ne pas l’assouvir ou encore choisir de ne rien faire. Par ailleurs, de nombreux philosophes, dont Kant, nous expliquent que l’autre permet de nous dĂ©finir. C’est le fameux L’enfer, c’est les autres » de Sartre. Alors que Kant le prend de maniĂšre bien plus positive. Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă  qui nous communiquons les nĂŽtres », Emmanuel Kant montre que l’Autre intervient dans la dĂ©finition de soi ainsi que dans la maniĂšre dont nous pensons. Par les Ă©changes que nous avons avec l’Autre, nous rĂ©flĂ©chissons et pensons de telle ou telle maniĂšre. C’est encore plus vrai lorsqu’il faut poser des choix. Nous pourrions ainsi dire que le choix est une forme de pensĂ©e et de rĂ©flexion. L’Autre, selon Kant toujours, est donc Ă©galement une forme de contrainte qui nous permet de penser, de rĂ©flĂ©chir et de poser des choix. NĂ©anmoins, il nous faut Ă©claircir quelques positions en ce qui concerne le terme de ’ contrainte’’. Dans le livre ’ La boĂźte Ă  outils philosophie’’ des Ă©ditions de L’Opportun, la contrainte nous force Ă  faire quelque chose sans nous laisser le choix. Il est donc impossible d’opposer un refus Ă  la contrainte. Si la loi de la pesanteur ne m’oblige pas Ă  tomber, elle me contraint Ă  le faire. Le manuel oppose donc la contrainte Ă  l’obligation. Cette derniĂšre repose sur le choix, mĂȘme si elle s’apparente Ă  une contrainte. J’ai le choix d’obĂ©ir Ă  l’obligation scolaire ou non. Toutefois, Rousseau, Kant et les autres philosophes que nous verrons utilisent le mot contrainte au lieu d’obligation mĂȘme si leur dĂ©finition de la contrainte est plus tĂŽt celle de l’obligation comme vue dans le livre utilisĂ© en cours et citĂ© plus haut. Mettons-nous donc d’accord sur les notions de contraintes et d’obligations. Par souci de clartĂ©, la contrainte repose sur le choix et l’obligation ne peut ĂȘtre opposĂ©e Ă  un refus. Le problĂšme est donc bien prĂ©sent. Nous avons d’une part, une croyance populaire qui dĂ©signe la LibertĂ© comme une propriĂ©tĂ© individuelle oĂč l’absence de contrainte est primordiale, et donc de l’Autre aussi. Et d'autre part, plusieurs philosophes qui soulignent que la LibertĂ© ne peut se faire sans l’Autre. Cette LibertĂ© serait-elle donc indissociable de l’Autre ? Dans ce qui suit, nous allons d’abord tenter de dĂ©finir la notion de libertĂ© grĂące Ă  Sartre, Kant et Rousseau. Nous verrons par ailleurs s’il est possible de faire des choix propres Ă  Soi sans l’Autre et, bien sĂ»r, qui est l’Autre avec Arendt, Nietzsche, Rousseau et Kant. Enfin, nous passerons de la libertĂ© individuelle Ă  la libertĂ© collective par un apport des diffĂ©rents aspects vu au cours de la dissertation notamment par la prĂ©cision de Rousseau et Kant qui en parle de maniĂšre trĂšs claire et en diffĂ©rents points. II. MĂ©diation philosophique Chapitre 1er La LibertĂ© devrait se dĂ©finir comme ĂȘtre libre de faire ses propres choix Jean-Paul Sartre nous dit ceci Être libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut ». Cette phrase sera une sorte de rĂ©sumĂ© de ce qui va suivre dans le texte. En effet, nous ne sommes pas libres de faire ce que l’on veut, mais de vouloir ce que l’on fait dans le sens ou le vouloir, c’est poser un choix. Avant toute chose, il nous faut dĂ©finir la libertĂ© et faire une distinction avec l’indĂ©pendance. Kant a Ă©crit ça La sauvagerie est l’indĂ©pendance Ă  l’égard de toute loi ». Cette phrase amĂšne Ă  distinguer deux termes essentiels. La croyance populaire veut que la libertĂ© ce soit de vouloir faire ce que l’on veut quand nous le voulons comme dit dans l’introduction. Toutefois, selon Kant, agir de telle sorte, c’est agir avec sauvagerie. Vouloir agir comme bon nous semble, c’est niĂ© les rĂšgles de comportement Ă  l’égard d’autrui. La loi est donc ce qui nous permet de passer de la sauvagerie Ă  l’humanitĂ©. Cette derniĂšre Ă©tant la seule Ă  pouvoir donner des lois. Cette distinction primordiale est un Ă©lĂ©ment essentiel pour la dĂ©finition de la libertĂ© par rapport Ă  l’autre. DĂ©finition qui sera dĂ©veloppĂ©e plus profondĂ©ment dans le prochain chapitre. Revenons Ă  la citation de Rousseau amenĂ©e dans l’introduction L’obĂ©issance Ă  la loi qu’on s’est prescrite est libertĂ© ». Ce que Rousseau entend par la loi qu’on s’est prescrite, c’est l’affranchissement de ses propres dĂ©sirs et pulsions. L’Homme est constamment en prise avec ses dĂ©sirs. Pour ĂȘtre libre, l’Homme doit devenir maĂźtre de ses dĂ©sirs. Par exemple, au lieu de se dire J’ai faim, je vais donc manger », il doit s’affranchir en se disant J’ai faim, mais je vais choisir quand je mange ». Cette contrainte que l’Homme affranchi s’impose lui permet de poser des choix. Une fois maĂźtre de ses pulsions, plusieurs options se trouvent face Ă  lui. Il peut soit assouvir son dĂ©sir en se portant vers le ’ pour’’, soit choisir d’attendre ou de ne pas le rĂ©aliser en se portant vers le ’ contre’’ ou soit encore de ne rien choisir qui est dĂ©jĂ  faire un choix en soi. En d’autres termes, je dĂ©cide d’obĂ©ir Ă  ma contrainte, d’y dĂ©sobĂ©ir ou de ne pas faire de choix. C’est ainsi que Rousseau dĂ©finit la libertĂ© comme une attitude nous permettant de faire des choix. Partons sur l’acquis comme quoi la penser c’est Ă©galement rĂ©flĂ©chir. Avec ce constat, nous pouvons nous permettre de prendre la citation de Kant Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă  qui nous communiquons les nĂŽtres ». Lorsque je fais un choix, je rĂ©flĂ©chis forcĂ©ment aux consĂ©quences qui en suivront. Ces consĂ©quences peuvent ĂȘtre Ă  court terme, Ă  long terme, lĂ©gitime, inconsciente
 Avant de faire un choix, nous pensons. L’absence de contrainte, et donc de choix, n’est donc plus un synonyme de libertĂ©, mais un terme dĂ©signant l’emprisonnement dans ses propres dĂ©sirs. En effet, sans contraintes, nous ne pouvons choisir d’assouvir nos dĂ©sirs ou non, nous les assouvissons et la rĂ©flexion s’arrĂȘte lĂ , nous n’avons pas le choix. Chapitre 2nd L’Autre me permet-il de choisir ? Par une suite logique argumentĂ©e prĂ©cĂ©demment, nous avons pu voir que la libertĂ© s’allie Ă  la contrainte qui permet le choix. Mais qu’en est-il de l’Autre ? Est-ce une contrainte ? Comment le choix se positionne-t-il face Ă  l’Autre ? Tout d’abord, il nous faut Ă©claircir ce qui lie un Homme Ă  l’Autre. Pour ce faire, prenons la citation d’Arendt Nous humanisons ce qui se passe dans le monde en nous parlant, et, dans ce parler, nous apprenons Ă  ĂȘtre humains ». Par l’humanisation, Arendt parle de nommer des notions abstraites telles que le Bien, le Mal, la Justice
 mais aussi les Ă©lĂ©ments qui nous entourent aussi matĂ©rielle que spirituelle. Pour humaniser ces choses qui nous entourent, il faut que les Hommes communiquent entre eux. Ces interactions sociales que sont le dialogue et l’échange permettent de vivre socialement, mais surtout de penser en commun. Toutefois, la citation ne rĂ©pond pas Ă  la question de Qui est l’Autre ? » Comment y rĂ©pondre dans ce cas ? Voyons de plus prĂšs ce que Nietzsche nous dit Une pensĂ©e vient quand elle veut et non quand je le veux ». Quand Nietzsche parle de venir quand elle [la pensĂ©e] veut, il insinue que la pensĂ©e est indĂ©pendante de notre conscience, qu’elle est donc rĂ©gie par notre inconscient. Cet inconscient serait donc un Autre ». Une projection mentale que l’on se fait lorsque l’on se parle Ă  nous-mĂȘmes. Prenons exemple sur Robinson CrusoĂ© perdu, seul, sur une Ăźle. Tout au long du rĂ©cit, Robinson se crĂ©e des personnages pour Ă©viter de sombrer dans la folie, et pourtant il est seul. Notre homme se construit des Autres par la seule force de ses pensĂ©es. Il crĂ©e Ă©galement des lois et des objectifs. C’est l’exemple parfait qui dĂ©montre que l’Homme, mĂȘme seul, est toujours accompagnĂ©, car c’est un besoin vital pour ses fonctions mentales et cognitives. L’Autre existe toujours quelque part en nous. Autrui n’est pas seulement soi. Selon Rousseau, c’est aussi la Loi, l’État Il n’y a que la force de l’état qui fasse la libertĂ© de ses membres ». Pour Jean-Jacques Rousseau, l’État c’est la souverainetĂ© du peuple ; la force de cet État, c’est l’influence qu’ont les autres membres sur une personne. Cette force est donc la garante de notre libertĂ© grĂące aux lois qu’elle instaure. Par ses aspects contraignants, notre libertĂ© est assurĂ©e. Si l’Homme applique la libertĂ© individuelle comme vue par la croyance actuelle en faisant ce qu’il veut, quand il veut et oĂč il veut, il atteint l’ordre social et la libertĂ© de l’Autre. S’il atteint Ă  la libertĂ© de l’Autre en affectant l’ordre social, la force de l’État le ramĂšnera de force Ă  respecter la loi. L’État devient donc une contrainte pour qui veut exercer sa libertĂ© individuelle. Cette contrainte permet donc de poser des choix comme vus au chapitre prĂ©cĂ©dent. Nous sommes donc obligĂ©s Ă  respecter la contrainte du respect de la Loi et de l’ordre social qui fait la force de l’État. Avec ce qui vient d’ĂȘtre dit et grĂące Ă  l’analyse de la loi prescrite vue plus haut, Rousseau exprime que l’Autre est une loi et une contrainte. L’Autre nous permet donc d’exercer notre libertĂ© en Ă©tant une contrainte qui autorise le choix. Revenons plus en dĂ©tail sur la citation, Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensĂ©es et Ă  qui nous communiquons les nĂŽtres », de Kant. La pensĂ©e commune est une notion qu’il faut comprendre. Lorsque nous rĂ©flĂ©chissons, nous le faisons par trois aspects diffĂ©rents penser par soi-mĂȘme en faisant usage de notre propre raison, penser en commun avec les autres en Ă©changeant et en discutant, penser en se mettant Ă  la place de tout autre. Le premier ne nous intĂ©ressant pas prioritairement, concentrons-nous sur la pensĂ©e en commun et en nous mettant Ă  la place de l’autre. Lorsque nous choisissons, nous rĂ©flĂ©chissons aux consĂ©quences de nos actes sur notre vie Ă  venir, mais Kant ajoute que nous rĂ©flĂ©chissons Ă©galement sur la consĂ©quence par rapport Ă  l’autre, Ă  ceux qui nous entourent. Notre identitĂ© est construite par rapport aux jugements que feront les autres sur nos comportements et donc les choix que nous faisons et ferons. L’autre est donc celui qui permet de se dĂ©finir en partie au travers de son regard, des Ă©changes que nous avons, de la culture et des croyances populaires. L’Autre, nous accompagnant dans nos cheminements de pensĂ©es, nos rĂ©flexions, et donc nos choix, notre libertĂ© ne s’arrĂȘte plus lĂ  oĂč commence celle de l’autre, mais commence lĂ  oĂč celle de l’autre commence et s’arrĂȘte lĂ  oĂč celle de l’autre s’arrĂȘte. Nous pensons donc en commun avec l’autre selon Kant. Nous appellerons cette notion la pensĂ©e commune. Si nous associons cette notion avec la libertĂ© de choix de Jean-Jacques Rousseau, nous obtenons une nouvelle forme de libertĂ© contrariant la croyance commune la libertĂ© collective. Chapitre 3Ăšme De la LibertĂ© individuelle Ă  la LibertĂ© collective Renoncer Ă  sa libertĂ©, c’est renoncer Ă  sa qualitĂ© d’homme, aux droits de l’humanitĂ© et mĂȘme Ă  ses devoirs, il n’y a nul dĂ©dommagement possible pour quiconque renonce Ă  tout ». Voici ce qu’on peut lire chez Rousseau, pĂ©dagogue reconnu. Si la logique prĂ©cĂ©demment vue nous a permis de dire que l’Homme libre est celui qui a des devoirs et des obligations, ainsi que des contraintes, cette citation permet d’aller bien plus en profondeur et d’apporter des nuances non nĂ©gligeables. La notion de contrainte permet de dĂ©finir le choix que l’on doit poser, et donc la libertĂ©. Toujours selon Rousseau, l’Homme est libre de choisir de suivre une contrainte ou pas. Il est possible que l’Autre nous force Ă  Ă©changer notre libertĂ©, un droit fondamental de la condition humaine, contre un bien matĂ©riel tel qu’un financement consĂ©quent, ou immatĂ©riel comme le droit Ă  sa vie ou la protection contre d’éventuels brigands. Si tel est le cas, l’Homme perd ce qui fait de lui un ĂȘtre libre, ou encore un ĂȘtre humain avec tous les aspects de droits, de devoirs qui se trouvent derriĂšre cette notion. C’est par cet aspect que si une personne renonce Ă  sa libertĂ©, elle renonce Ă  ses choix. L’Autre devient donc un frein Ă  notre libertĂ©. Toutefois, l’Autre peut Ă©galement ĂȘtre une aide Ă  notre libertĂ©. En effet, nous pouvons considĂ©rer la libertĂ© comme individuelle et donc repartir sur le processus de renonciation dĂ©crit au paragraphe prĂ©cĂ©dent. Par contre, lorsqu’elle est comprise comme une libertĂ© garantie par la force de l’État et l’ordre social, lorsque nous dĂ©cidons de dĂ©sobĂ©ir Ă  la libertĂ© collective et de retourner Ă  la libertĂ© individuelle, en faisant ce que nous voulons, oĂč nous le voulons, quand nous le voulons, nous serons isolĂ©s, marginalisĂ©s, exclus comme dit cette citation de Rousseau vue plus haut Il n’y a que la force de l’état qui fasse la libertĂ© de ses membres ». Cette exclusion enlĂšve donc tous les droits, les devoirs, les obligations et surtout les contraintes qui nous permettent de faire des choix et de donc d’ĂȘtre libres. Cet ordre social et cette force de l’État nous ramĂšneront quoiqu’il arrive dans le cadre de la loi qui garantit notre libertĂ©, ou, du moins, la libertĂ© collective. L’autre nous accompagne dans nos choix, il nous aide donc Ă  conquĂ©rir notre libertĂ© et Ă  la conserver. Mais si nous ne communiquons pas ou que nous refusons l’échange, pouvons-nous espĂ©rer conquĂ©rir notre libertĂ© ? L’Autre devient un Ă©lĂ©ment essentiel Ă  la libertĂ©. Admettons que nous ne soyons pas dans un monde oĂč la force de l'Ă©tat est assimilĂ©e, mais dans un monde anarchiste oĂč c’est la libertĂ© individuelle qui prime. Nous ne serions jamais totalement libres, car notre vie, ce qui fait de nous des ĂȘtres humains ; notre ’ liberté’’ serait entravĂ©e par celle de l’autre en face de nous. Si nous pouvons le tuer librement, le voler librement, il le pourra aussi. La libertĂ© collective a comme force de pouvoir garantir notre sĂ©curitĂ© et d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s des libertĂ©s individuelles anarchistes qui nous porteraient prĂ©judice. Nous pouvons ĂȘtre sĂ»rs que la libertĂ© collective s’applique Ă  tous les membres de l’État, sinon elle ne serait pas collective. III. Conclusion Dans l’introduction, nous nous demandions si la libertĂ© Ă©tait indissociable de l’Autre, que la croyance populaire amenait une dĂ©finition de la libertĂ© controversĂ©e et contrariĂ©e par rapport aux dĂ©finitions amenĂ©es par divers philosophes tels que Rousseau, Kant et autres. Par la logique suivie durant les 3 chapitres, nous pourrions dire que la libertĂ© n’est pas envisageable sans avoir d’Autre en face de soi. MĂȘme lorsque l’Autre devient un frein Ă  la libertĂ© ou lorsque l’Autre est en rĂ©alitĂ© une projection de notre conscience. L’Autre est aussi nĂ©cessaire pour dĂ©finir la libertĂ©. Comment pourrions-nous nous dire libres, si nous Ă©tions totalement seuls ? La croyance populaire considĂšre l’Autre comme une entrave, mais si nous n’avions jamais connu l’Autre, nous ne saurions dire ce qu’est une entrave et donc d’ĂȘtre libre sans entraves. La rĂ©ponse Ă  la question ne peut ĂȘtre absolue. Toutefois, nous avons dĂ©montrĂ© qu’il pouvait y avoir deux rĂ©ponses possibles, deux choix envisageables. Nous sommes libres, dans tous les sens du terme, de choisir celle qui nous convient. La libertĂ© individuelle, mise en avant par une sociĂ©tĂ© capitaliste est tout aussi vraie qu’une libertĂ© collective. D’ailleurs, nous pourrions ĂȘtre libres individuellement au sein d’une libertĂ© collective. Ce serait difficilement conciliable, mais ça pourrait donner quelque chose de nouveau, de riche et de trĂšs intĂ©ressant. NĂ©anmoins, si nous Ă©tions totalement seuls, sans Ă©changes, sans contact, mais avec la connaissance d’un Autre existant quelque part ailleurs dans le monde. Nous pourrions ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme entiĂšrement libres comme le Capitaine NĂ©mo dans Vingt-mille lieues sous les mers de Jules Verne. À la fin, lorsque le Capitaine plante le drapeau noir de l’anarchie sur son vaisseau, il est absolument seul. Le jeu de la libertĂ© individuelle, coĂ»te que coĂ»te, en vaut-il vraiment la peine ? Risquerions-nous la solitude au point d’en devenir mĂ©lancoliques ? Pourquoi se passer de la garantie de sĂ©curitĂ© et de libertĂ© de l’ordre social ? Rien ne nous empĂȘche de dĂ©sobĂ©ir Ă  certaines contraintes tout en gardant ce contexte sĂ©curisant et social. IV. Bibliographie DHILLY, Olivier, La boĂźte Ă  outils philosophie les notions, les sujets, les citations, Les Éditions de l’Opportun, Paris StĂ©phane Chabenat, 460 pages. SARTRE, Jean-Paul, L’Être et le NĂ©ant, BibliothĂšque des idĂ©es, Paris Éditions Gallimard, 1943, 722 pages. VERNE, Jules, Vingt mille lieues sous les mers, Voyages extraordinaires, Éditeur Pierre-Jules Hetzel, 1869-1870. Image de chaĂźnes brisĂ©es Philippe Psy, PsychothĂ©rapeute, Le petit acte fondateur ! », sur consultĂ© le 04/06/2017 Ă  23h57, Petit journal, recueil d’histoire sur la vie et les rencontres d’un psychothĂ©rapeute. Logo CFEL HELMO, Logo et Documents-types », sur consultĂ© le 05/06/2017 Ă  00h04, Haute École Libre Mosane. Dessin de Jacques Azam ARBOUET, Coline, Bac 2012 ça sert Ă  quoi la philo ? », sur consultĂ© le 05/06/2017 Ă  00h21, article de presse de 1jour1actu pour enfants et adolescents avec dessin de Jacques Azam de 2012. Ou AZAM, Jacques, la philosophie expliquĂ©e aux enfants », 2012, feutre et crayon sur papier, 20 x 10 cm, dessin de presse. Notes prisent durant le cours de Philosophie de BAC 2 en Éducateur SpĂ©cialisĂ© en Accompagnement Psycho-Educatif, donnĂ© par Monsieur LELOTTE Christian, durant l’annĂ©e acadĂ©mique 2016-2017, Haute École Libre Mosane CFEL, possesseur Lyam Bernard.
Commentfaut-il le dire!! Laissez les tranquille!!!C'est incroyable!! Qu'est ce que ça vous apporte de parler de leur petite vie Ă  eux, ils nous donnent assez, La libertĂ© dans une RĂ©publique ne peut pas ĂȘtre celle des loups dans la bergerie. La laĂŻcitĂ© reprĂ©sente la meilleure garantie d'une libertĂ© de pensĂ©e mĂȘme minoritaire, mais la libertĂ© ne peut pas ĂȘtre celle de spolier les autres. La rĂ©publique donne des droits et impose des devoirs. Les actes d’intolĂ©rance se multiplient dans la foulĂ©e de l’intolĂ©rance sarkozienne qui a osĂ© Ă  LATRAN piĂ©tiner l’instituteur de la RĂ©publique, qui serait tellement au dessous du curĂ© ! Des oeuvres d’art agressent les convictions d’une communautĂ©, en rĂ©pondant agressivement Ă  l’envahissement du paysage par des symboles d’une autre. Un clĂ©ricalisme rĂ©veille toujours un anticlĂ©ricalisme. je suis allĂ© jusqu'Ă  crĂ©er un site riposte Ă  ce discours de LATRAN. Dans la suite de la pensĂ©e du pape actuel des catholiques, voilĂ  qu’on parle de laĂŻcisme comme si c’était un concept Ă  promouvoir la France est dĂ©jĂ  solidement laĂŻque. La libertĂ© de pensĂ©e, d’expression, conquĂȘte de la RĂ©volution française, mĂšre de la laĂŻcitĂ© qui n’est pas une opinion mais la libertĂ© d’en avoir une et mĂȘme d’en changer, s’accompagne dans la devise rĂ©publicaine de deux mots aussi importants Ă©galitĂ©, fraternitĂ©. L’égalitĂ© concerne des droits, la fraternitĂ© renvoie Ă  la solidaritĂ©, la RĂ©publique laĂŻque est aussi sociale. Sans ces piliers, la rĂ©publique pourrait n’ĂȘtre qu’une banale dĂ©mocratie. IsolĂ© d’un contexte rĂ©publicain, la libertĂ© peut faire beaucoup de mal Sous la houlette de Milton FRIEDMAN la libertĂ© du marchĂ©, que l’on retrouve dans les exigences des traitĂ©s europĂ©ens d’une obligatoire concurrence libre et non faussĂ©e », ruine notre Ă©conomie et jette des millions de travailleurs dans le chĂŽmage. Nous avons payĂ© en France nos centrales Ă©lectriques atomiques, nous en paierons le recyclage, mais aux yeux de l’Europe, EDF entreprise nationale en cours de privatisation bĂ©nĂ©ficie d’un avantage qui fausse la concurrence, car le courant atomique » est moins cher
Le gouvernement français contraint EDF Ă  vendre 20% de son courant Ă©lectrique nuclĂ©aire Ă  ses concurrents GDF Suez, PowĂ©o, Direct Ă©nergie pour leur permettre de le revendre Ă  des clients qu’ils s’efforceront de prendre Ă  EDF. Les actionnaires et le PDG de ces sociĂ©tĂ©s ramasseront notre mise ». Sans mĂȘme se baisser ! Il restera Ă  EDF, si elle garde ses clients, Ă  faire fonctionner des centrales Ă  charbon, fuel ou gaz pour rĂ©pondre Ă  la demande habituelle, mais avec des coĂ»ts de production plus Ă©levĂ©s, elle devra vendre plus cher son kwh et donc favoriser l’évaporation de sa clientĂšle, ou faire des Ă©conomies sur d’autres postes comme l’entretien de ses centrales ou de ses barrages. La libertĂ© des syndicats patronaux du monde a fait flĂ©chir les Ă©tats, et aujourd’hui les salariĂ©s sont dans nos pays les vaincus de l’Histoire. L’égalitĂ© de la dĂ©claration des droits de l’Homme est devenue l’égalitĂ© des droits humains aprĂšs sa gĂ©nĂ©ralisation en dĂ©claration universelle. Les femmes sont donc censĂ©es avoir les mĂȘmes droits que les hommes. C’est loin d’ĂȘtre universel, mais en France on essaie d’y parvenir Ă  petits pas. Les associations laĂŻques militent pour cette Ă©galitĂ©. Des symboles religieux de supĂ©rioritĂ© de l’homme la kippa que la femme juive n’a pas le droit de porter, la burka ou le voile rĂ©servĂ©s aux femmes de milieux musulmans sont interdits dans les service publics. L’excision destinĂ©e Ă  empĂȘcher la femme d’accĂ©der Ă  un plaisir sexuel est interdite mais encore pratiquĂ©e dans notre pays dans des milieux d’origine africaine musulmane. La libertĂ© de disposer de son corps et de ne pas garder un enfant non dĂ©sirĂ© suite Ă  un viol par exemple a bien fait l’objet de lois sur l’IVG mais cette loi est condamnĂ©e par une petite puissance Ă©trangĂšre, le Vatican, et des catholiques fondamentalistes, en France, s’emploient parfois par la force, Ă  empĂȘcher ces opĂ©rations. Les chrĂ©tiens Ă©vangĂ©listes ont presque rĂ©ussi Ă  gĂ©nĂ©raliser leur oppression aux USA sur ce point. Les religions monothĂ©istes n’ont jamais Ă©tĂ© favorables Ă  l’égalitĂ© hommes /femmes. En concurrence sur la marchĂ© des croyances, elles tombent vite d’accord sur une prĂ©tendue inĂ©galitĂ©. N’ai-je pas entendu derniĂšrement Monsieur BARBARIN, archevĂȘque de LYON, Ă  propos d’un nouvel asservissement des femmes en POLOGNE, poser une curieuse question Ă  Monsieur PENA RUIZ, philosophe de la laĂŻcitĂ©, Ă©voquant l’assujettissement des femmes en POLOGNE Et si la majoritĂ© des gens le veut, au nom de la dĂ©mocratie, n’est ce pas juste ? » Nos lois font sans cesse l’objet de dĂ©tournements et il est heureux que des citoyens et des citoyennes combattent les dĂ©bordements. La libertĂ© est encadrĂ©e et doit continuer Ă  l’ĂȘtre. Il faut rappeler que notre DĂ©claration des droits de l’Homme et du citoyen Ă©tait accompagnĂ©e d’une dĂ©claration des devoirs. Nous avons un peu oubliĂ© les devoirs. Sur le site RetraitĂ©s dans la RĂ©publique », sous la rubrique CitoyennetĂ© Ă  gauche on touve le chapitre Devoirs du citoyen et dans ce chapitre l’article DĂ©claration des devoirs qui rappelle et prĂ©cise cette dĂ©claration des Devoirs, jamais abrogĂ©e ! Dans notre 21 Ăšme siĂšcle dĂ©butant, l’individualisme qui est parfois exacerbĂ© devra de plus en plus ĂȘtre encadrĂ©. La libertĂ© individuelle n’a jamais Ă©tĂ© celle de faire n’importe quoi, cette libertĂ© se conjugue avec le respect de chacun et chacune, mĂȘme s’il reste du chemin Ă  parcourir.
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LibertĂ©scontre libertĂ©s. Il y a eu longtemps acceptation de ce prĂ©cepte modĂ©rĂ© qui voulait que «la libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres». C’était un En 1561, Philippe Nicot, ambassadeur de France Ă  Lisbonne, pouvait-il imaginer qu’en envoyant Ă  Catherine de MĂ©dicis du tabac pour soulager ses migraines, que son nom serait associĂ© Ă  un produit dont la consommation annuelle a atteint des chiffres impressionnants au cours de ces derniĂšres annĂ©es et qui est devenu la premiĂšre cause de mortalitĂ© en France ? Le monde n’a jamais connu de produit crĂ©ant plus forte dĂ©pendance que le tabac
 Bien que les campagnes d’information aient Ă©tĂ© nombreuses, celles-ci reposent souvent sur la peur, et force est de constater que cela ne fonctionne pas. Cela augmente l’angoisse des fumeurs et leur donne encore plus envie de fumer, donc ces campagnes sont ambigĂŒes. C'est Ă  l’adolescence que les jeunes commencent Ă  fumer et, la plupart du temps, les messages diffusĂ©s ne prennent pas en compte les leviers susceptibles d’atteindre les objectifs souhaitĂ©s. Il semble important d’éduquer les jeunes sur le comportement, car c’est les armer pour en faire des adultes capables d’affronter les piĂšges de la vie. Interdire ne sert Ă  rien, si ce n’est justement d’aller contourner cette interdiction par tous les moyens. Le rapport de la Cour des comptes de dĂ©cembre 2012 a rĂ©vĂ©lĂ© que malgrĂ© toutes les campagnes de prĂ©vention, la suppression de toute publicitĂ©, les interdictions de fumer dans les lieux publics et dans les Ă©coles, les hausses de prix du tabac qui devraient dissuader de commencer, le pourcentage de fumeurs ne dĂ©croit pas. Il augmente mĂȘme de 2,5% pour les femmes et les personnes en difficultĂ©. L’argent dĂ©pensĂ© serait-il parti en fumĂ©e ? Le risque majeur du tabagisme, celui dont on ne parle jamais, et pourtant le plus grave, c’est la pauvretĂ©, la prĂ©caritĂ©. Ce sont en effet les classes sociales les plus dĂ©favorisĂ©es qui fument le plus. Fumer est une rĂ©ponse et aussi une demande, c’est donc un symptĂŽme, DĂ©pendre de » c’est ĂȘtre sous la domination, sous l’emprise. C'est exactement ce qui se passe quand un comportement devient inĂ©vitable et automatique. Certains fumeurs disent qu’ils aiment le goĂ»t du tabac, qu’ils Ă©prouvent du plaisir Ă  fumer, la cigarette devient circonstance, contact, dĂ©tente, accessoire, bouche-trou, coupe-faim
 MĂȘme si cela est vĂ©cu comme un plaisir, ce comportement est un leurre. Fumer est un lien, un rĂŽle symbolique d’identitĂ© qui va permettre de supprimer un stress, une souffrance, dont certains ne sont pas conscients. Il semble inutile pour le moment de les convaincre. Pourtant, une prĂ©vention plus ciblĂ©e, plus pĂ©dagogique et ludique mĂȘme, permettrait peut-ĂȘtre de leur faire comprendre ce qui se cache derriĂšre leur geste. Faire de la prĂ©vention pour informer sur le comportement, et non pas sur les risques, sans culpabiliser, permettrait de semer des petits cailloux sur le chemin de la libertĂ©. D’autres au contraire souhaitent se libĂ©rer de cette addiction et pourtant n'en trouvent pas la force. Ils disent d’une maniĂšre presque dĂ©sespĂ©rĂ©e Je voudrais bien mais je ne peux pas ». Se libĂ©rer de cette addiction est une dĂ©cision suite Ă  un raisonnement logique dont la volontĂ© n'a, malheureusement, qu’un pouvoir trĂšs temporaire. La volontĂ© ne peut agir sur les automatismes qui sont ancrĂ©s dans le cerveau. La simple volontĂ© ne suffit pas. C’est la motivation qui est le moteur ou le cƓur de nos actes. Nous ne faisons bien que ce que nous avons envie de faire. Nul n’arrĂȘtera de fumer s’il n’en a pas le dĂ©sir. Si un fumeur n’est pas prĂȘt Ă  arrĂȘter, toute technique ou substitut aussi puissant qu’il soit ne fonctionnera pas. Les produits de substitution vont mĂȘme jusqu’à renforcer le sentiment d’échec et faciliteront les rechutes. En revanche, aborder l’individu dans sa spĂ©cificitĂ© et aussi informer largement sur les mĂ©canismes de la dĂ©pendance, les idĂ©es prĂ©conçues, les piĂšges Ă  Ă©viter, sont des atouts efficaces. Le passage Ă  l’acte ne pourra se faire que si les motifs pour sont supĂ©rieurs aux motifs contre ». L’indĂ©pendance peut ĂȘtre acquise dans le temps, le principal est d’atteindre l’objectif fixĂ©. Il n’y a pas d’échec, ni de rechute, il y a juste des humains qui font de leur mieux, Ă  comprendre et trouver les solutions qui correspondent Ă  chacun pour s’en dĂ©barrasser. Etre aidĂ©, c’est comprendre et trouver les solutions avec des spĂ©cialistes. Faire de la prĂ©vention diffĂ©rente, sans culpabilitĂ©, en entreprise, dans les collectivitĂ©s et surtout chez les jeunes, afin qu’ils n’achĂštent pas ce premier paquet. Plus nous ferons de la prĂ©vention pĂ©dagogique, ludique, plus nous contribuerons Ă  ouvrir les yeux sur les mĂ©canismes de la dĂ©pendance et les chemins possibles pour prendre le contrĂŽle de soi et se libĂ©rer, et revenir Ă  un Ă©tat naturel. Et puis, pour celui qui retrouve Ă  la fois son Ă©tat naturel et sa libertĂ©, ce succĂšs est personnel et ne doit ĂȘtre attribuĂ© Ă  personne d’autre que celui ou celle qui prend ce chemin. Articles recommandĂ©s
Vousne la trouvez pas conne et dĂ©nuĂ©e de sens cette phrase ? Qu'est ce qui permet de dĂ©limiter la libertĂ© ? - Topic "Ta libertĂ© s'arrĂȘte lĂ  oĂč
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Lescaricatures sont clairement un empiÚtements sur la liberté des autres de ne pas vouloir voir un de leur personnage sacré blasphémé. En Israel par exemple, les caricatures sur les

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Le20 mai 2019 Ă  13:36:21 Morollus a Ă©crit :Le - page 2 - Topic "La libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres" du 20-05-2019 13:20:32 sur les forums de jeuxvideo.com Fais ce que tu veux sans dĂ©ranger », telle est la conception de la libertĂ© la plus rĂ©pandue. C’est oublier que la vraie libertĂ© est un engagement qui se dĂ©clenche quand l’amour entre en scĂšne. La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres
 » D’oĂč vient cette formule ? Est-ce la meilleure dĂ©finition de la libertĂ© ? Cet adage est issu tout droit des philosophies dits contractualistes » des LumiĂšres. Comprenez dans un monde oĂč chacun roule pour soi, et oĂč tous ont les mĂȘmes besoins fondamentaux, si chacun se met en tĂȘte de faire absolument ce qui lui plaĂźt, personne n’aura grand-chose, voire rien. Prenons un exemple au hasard dans un monde oĂč chacun espĂšre vivre en bonne santĂ© aussi longtemps que possible, tous ont intĂ©rĂȘt Ă  s’empĂȘcher de se postillonner Ă  la figure, mĂȘme si personne n’aime se couvrir le nez d’un masque du matin au soir. N’importe qui est capable de comprendre ce que voulaient signifier Hobbes, Rousseau ou Kant une absolue libertĂ© pour tous est la fin de la sĂ©curitĂ© de chacun, chaque individu doit donc dans son propre intĂ©rĂȘt renoncer Ă  l’exercice de son bon vouloir absolu. Il faudra adopter des rĂšgles qui garantissent la sĂ©curitĂ© de tous, qui nous protĂšgent de nos mutuels appĂ©tits de pouvoir. Une fois ces rĂšgles adoptĂ©es, la dĂ©fense des libertĂ©s peut s’organiser libertĂ© d’opinion, d’expression, d’association, de mouvement
Fais ce que tu veux, sans dĂ©ranger ?Étonnons-nous cependant de ce que cette maxime visant la vie en commun, et permettant de poser les bases d’un fonctionnement dĂ©mocratique soit devenue l’alpha et l’omĂ©ga de la conduite individuelle, et collective. Fais ce que tu veux, du moment que tu ne dĂ©ranges personne. Ou explore tous les possibles, du moment que l’autre est consentant. Je suis libre se traduit alors ainsi je fais tout ce qui me plaĂźt tant que je n’empiĂšte pas sur la libertĂ© des autres. C’est oublier deux choses La libertĂ© est un engagementPremiĂšrement, notre libertĂ© n’est pas d’autant plus grande que notre champ des possibles s’étend celui qui a tout Ă  sa portĂ©e mais ne choisit jamais rien, devant qui s’ouvre toutes les portes mais n’en pousse jamais aucune est exactement dans la mĂȘme situation qu’un homme empĂȘchĂ©. Il ne fait rien, non par impossibilitĂ© mais par impuissance Ă  vouloir, Ă  choisir, Ă  s’engager. En rĂ©alitĂ©, notre libertĂ© est d’autant plus grande, que notre capacitĂ© Ă  nous engager est forte, solide, libertĂ© se prouve et s’éprouve dans l’engagement, l’engagement se dĂ©clenche quand l’amour entre en scĂšne. Au service d’un bienDeuxiĂšmement, l’essence de la libertĂ© est ailleurs, elle ne se mesure pas Ă  la quantitĂ© des choix qui s’offrent Ă  nous. La question qui mĂ©rite d’ĂȘtre posĂ©e n’est pas Jusqu’oĂč peut aller la libertĂ© libertĂ© d’opinion, d’expression, de dĂ©placement ? » La question seule question qui vaille est Une libertĂ© pour faire quoi ? » Ainsi, ce qui nous rend libre c’est avant tout d’avoir encore et toujours la capacitĂ© Ă  former des projets qui valent la peine qu’on se lĂšve et qu’on se batte. Paradoxalement une vraie libertĂ© est toujours au service d’un bien, lumiĂšre pour l’intelligence, Ă©lan pour la volontĂ©. Ne dĂ©fendons pas les libertĂ©s dans un objectif stĂ©rile de prĂ©servation d’elles-mĂȘmes la libertĂ© se prouve et s’éprouve dans l’engagement, l’engagement se dĂ©clenche quand l’amour entre en ma libertĂ© s’arrĂȘte non pas lĂ  oĂč commence celle des autres ma libertĂ© s’arrĂȘte lorsque je n’ai rien Ă  aimer, lorsque je ne vois plus rien qui vaille la peine d’ĂȘtre sauvĂ©. DĂ©cider d’aimer la vie, et vouloir un monde oĂč chacun ne roule pas pour soi, voilĂ  prĂ©cisĂ©ment le cƓur de notre libertĂ© c’est Ă  la valeur de nos objectifs que se mesure notre aussi La libertĂ© est le privilĂšge des grands cƓurs EqUg.
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