⏱L'essentiel en quelques mots Le reste à vivre est la somme qui reste après déduction des charges. Calculer son reste à vivre permet d'améliorer la gestion de votre budget. En effet, vous avez une meilleure visibilité sur vos dépenses et pouvez ainsi mener des actions efficaces sur votre budget. Vous avez un projet en vue ? Calculer votre reste à vivre vous permet également de savoir si vous pouvez le concrétiser. Avant d'accorder un emprunt, l'établissement de crédit évalue la capacité d'endettement de l'emprunteur ainsi que son reste à vivre. Dans le cas où ce dernier est insuffisant, voici quelques conseils pour augmenter votre reste à vivre dans le cadre d'une demande ou d'un octroi de crédit ou simplement pour mieux vivre au quotidien. Nos conseils pour augmenter un reste à vivre insuffisant Sommaire Qu’est-ce que le reste à vivre ? Comment calculer son reste à vivre ? Pourquoi augmenter son reste à vivre ? Quelles solutions pour augmenter son reste à vivre ? Quel est le reste à vivre idéal pour 4 personnes ? Avant d'accorder un emprunt, l'établissement de crédit évalue la capacité d'endettement de l'emprunteur. Parmi les éléments entrant en considération le reste à vivre. Voici quelques conseils pour augmenter son reste à vivre dans le cadre d'une demande ou d'un octroi de crédit ou simplement pour mieux vivre au quotidien. Qu’est-ce que le reste à vivre ? Le reste à vivre désigne la somme restante après avoir déduit vos charges de vos revenus. Si vous souhaitez souscrire un crédit, l’établissement que vous sollicitez devra calculer votre reste à vivre pour pouvoir statuer sur votre demande. La banque a pour obligation de vérifier que votre reste à vivre soit bien suffisant avant et après la souscription du prêt. Refus de crédit pour reste à vivre insuffisant Lorsque la banque refuse votre demande de crédit parce qu’elle juge que votre reste à vivre est insuffisant cela signifie que le poids de vos charges dépasse les limites recommandées. En effet, pour protéger les emprunteurs contre un déséquilibre budgétaire qui peut amener à une situation de surendettement, les établissements de prêt doivent vérifier votre taux d’endettement. Ce dernier ne doit pas dépasser 35% assurance de prêt comprise. Cela signifie que vos charges nouveau crédit inclus ne doivent pas dépasser le tiers de vos revenus environ. Autrement, votre situation est jugée à risque et votre demande de financement est rejetée. Le reste à vivre pour maîtriser votre budget Un budget équilibré passe par le calcul de votre reste à vivre. En effet, simuler votre reste à vivre va vous permettre de connaître la différence entre vos charges récurrentes et vos revenus, une information essentielle pour réussir à maitriser son budget. Le résultat doit représenter deux tiers de vos ressources. En deçà, vous pouvez rencontrer des difficultés financières. Ainsi, il existe plusieurs solutions qui vous permettent d’améliorer votre situation comme réduire vos dépenses ou encore regrouper vos prêts en un seul et allonger la durée de remboursement pour baisser vos mensualités. Comment calculer son reste à vivre ? Il existe deux manières de calculer votre reste à vivre La méthode adoptée par les banques qui consiste à calculer la différence entre les revenus du foyer et la ou les mensualités des crédits en cours et/ou à venir. Les revenus pris en compte dans ce calcul sont les revenus considérés comme certains. On retrouve par exemple les revenus issus d’une activité salariée, les revenus fonciers ou encore les revenus perçus d’une profession libérale. Par ailleurs, les charges qui entrent dans le calcul du reste à vivre sont les mensualités de crédit en cours et à venir, le loyer après souscription du prêt et ce qui est imposé par la loi exemple pension alimentaire… ; La méthode suivie par la commission de surendettement qui se distingue de celle adoptée par les banques. En effet, les charges considérées par la commission dans le calcul du reste à vivre diffèrent de celles prises en compte par les banques. Pour la commission, le reste à vivre représente la quotité insaisissable dans le cadre du remboursement de dettes. En d’autres termes, le reste à vivre correspond au montant qui permet de faire face aux dépenses incompressibles comme le loyer, les factures d’énergie, etc. Cette notion de quotité insaisissable est encadrée par les articles et 731-2 du code de la consommation. Ainsi, le reste à vivre ne peut être inférieur au montant du Revenu de solidarité active RSA et varie en fonction du nombre de personnes qui composent le foyer. Pourquoi augmenter son reste à vivre ? Le reste à vivre est la somme d'argent dont dispose une personne ou un ménage emprunteur une fois payées l'ensemble de ses charges récurrentes, crédits compris. Il permet donc de s'assurer une qualité de vie au quotidien. Au-delà, l'évaluation du reste à vivre est une opération importante pour les banques et autres établissements de crédit, car s'il s'avère trop faible, le crédit sera refusé. On peut donc dire que la capacité d'emprunt d'un ménage ou d'une personne dépend parfois autant, de son reste à vivre que de son taux d'endettement. Quelles solutions pour augmenter son reste à vivre ? Plusieurs solutions existent pour augmenter son reste à vivre Diminuer le montant de ses charges fixes celles-ci incluent des postes de dépense divers et variés loyer, frais de transport, factures énergétiques.... Certaines charges sont incompressibles, d'autres peuvent être amoindries en adaptant son mode de vie en fonction transport en commun, économies d'énergie... ; Renégocier son prêt immobilier pour renégocier son crédit immobilier, il faut se rapprocher de l'établissement prêteur, ou procéder à un rachat de crédit immobilier en étant accompagné par exemple par un courtier en prêt immobilier. L'opération doit permettre d'obtenir un prêt aux conditions plus intéressantes taux, durée, montant des mensualités... ; Effectuer un rachat ou un regroupement de crédits l'emprunteur devant rembourser plusieurs crédits prêt immobilier, crédits consommation... peut également opter pour un regroupement de prêts. Celui-ci permet de réduire le montant de ses mensualités en regroupant les échéances en une seule, à un taux unique. Grâce à cette opération, l'emprunteur retrouve un reste à vivre plus important, grâce à un taux d'endettement abaissé, le tout sur une durée allongée. Quel est le reste à vivre idéal pour 4 personnes ? En soustrayant les charges mensualités de crédit, loyers, pension alimentaire, etc. des revenus, on obtient le reste à vivre. Cependant, d’autres éléments entrent dans le calcul et permettent de définir plus exactement la somme disponible après paiement des charges. En effet, le coût de la vie diffère selon la zone où vous habitez. Et les dépenses mensuelles d’un foyer augmentent en fonction du nombre de personnes qui le composent. Mais alors, quel est le reste à vivre idéal pour 4 personnes 2 adultes et 2 enfants ? En moyenne, le reste à vivre idéal s’élève à minimum 750€ par mois pour une personne seule ; 900€ par mois pour un couple ; 150€ de plus par enfant. Ce qui correspond donc à un reste à vivre de 1 200€ minimum par mois pour un couple et 2 de notre expertise en regroupement de crédit, c'est sans engagement !
Modulezvotre mensualité à la hausse ou à la baisse, en fonction de vos besoins. Par Christophe Probst, Responsable commercial. Mis à jour le 08/08/2022. Que ce soit pour un prêt immobilier à taux fixe ou à taux variable, l'option modulable vous permet de faire varier vos mensualités au cours de votre prêt. Tout déplier.Alors que les taux de crédit sont au plus bas, les délais de traitement des dossiers dans les banques s’allongent, alerte le réseau en courtage en crédit immobilier, raisons expliquent ces retards. Tout d’abord, il y a eu beaucoup de demandes de prêt en mars et en avril en lien avec une très bonne dynamique du marché immobilier », explique Vousfinancer. Ensuite, l’instauration du troisième confinement a entraîné des perturbations et une désorganisation au sein du personnel des banques qui a dû prendre des congés supplémentaires ou être davantage en télétravail. Une situation qui a pu entraîner un manque d’effectif dans certains établissements dans certaines régions, et notamment en Ile-de-France, les délais de traitement ont atteint des niveaux record. Actuellement, dans certaines banques, les délais sont parfois de 2 à 3 semaines pour obtenir un accord de principe sur le dossier, et jusqu’à 1 mois pour avoir une proposition ferme. L’émission des offres de prêt peut prendre encore 2 à 3 semaines », explique Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer. Il peut donc s’écouler 2 mois entre la demande de prêt et le déblocage des un délai de condition suspensive d’obtention de prêt de 60 joursDans ce contexte, il est recommandé, lors de la signature du compromis de vente, de choisir un délai de condition suspensive d’obtention du crédit immobilier de 60 jours. Cette clause permet aux particuliers qui achètent leur logement à l’aide d’un prêt de ne l’acheter qu’à condition d’avoir obtenu le prêt dans un certain délai. D’un point de vue légal, il ne peut pas être inférieur à 30 jours. Au-delà, les parties sont libres de fixer le temps souhaité. Il est d’usage de fixer un délai de 45 jours mais en raison de la situation sanitaire, cela risque de ne pas être suffisant. En le fixant à 60 jours, les conditions suspensives pourront être tenues à condition de bien anticiper son projet et de déposer son dossier rapidement après la signature du compromis de vente, afin de tenir compte des délais de réponse des banques », indique Sandrine Allonier. Au pire, en cas de soucis, il sera possible d’obtenir une prorogation pour allonger le délai si un accord a déjà été obtenu et si l’émission de l’offre de prêt est en cours ».Certifier sa capacité d’emprunt dès la naissance de son projetPour obtenir le financement de son projet immobilier dans les temps, Vousfinancer conseille également de faire valider et certifier sa capacité d’emprunt dès la naissance de son projet et de préparer le montant de son dossier en amont, au moment des premières visites de biens. Cela permettra de ne pas perdre de temps et de pouvoir envoyer son dossier à la banque dès la signature du compromis de vente.Commentaugmenter son prêt immobilier? La première étape est de déposer une demande de rachat de prêt immobilier en précisant le montant actuel du crédit à racheter et le montant du Si vous possédez déjà un bien immobilier que vous louez, votre banque va se faire une idée bien particulière de votre endettement foncier et de votre reste-à-vivre. Plus précisément, une banque pourrait vous trouver trop endettée alors qu’une autre vous accueillerait à bras ouverts. Voici comment souscrire un prêt immobilier lorsque l’on a un investissement locatif en cours. Avantages du bien immobilier locatifDéfinition de la valeur patrimonialeInconvénient du bien immobilier en locatifL’attitude de la banque face aux loyers que vous percevezFaites le test quel meilleur taux pour votre projet immobilier ?Les calculs possibles des banques Compensation ou non compensation des revenusComparaisonVous préférez faire appel à un courtier ?Vous avez un votre projet immobilier ? Avantages du bien immobilier locatif Comme certains de vos contemporains, peut-être avez-vous choisi l’investissement locatif avant d’acheter votre résidence principale. Après quelques années de bons et loyaux remboursements, voici ce que votre banquier va penser Vous êtes capable de payer des mensualités sur un crédit immobilier. En cas de problèmes financiers, vous pourrez toujours utiliser la valeur patrimoniale de votre bien locatif afin de couvrir votre nouveau prêt immobilier. Ces 2 considérations jouent en votre faveur, à condition bien sûr que les 2 facteurs suivants soient réunis Vous avez effectivement payé toutes vos mensualités sans retard et sans défaut. La valeur patrimoniale de votre bien immobilier locatif est supérieure à la dette restante. Cette dernière condition n’est pas anodine, il arrive que suite à une évolution urbaine défavorable, la valeur des biens immobiliers baisse sur 5 ans. Définition de la valeur patrimoniale La valeur patrimoniale, ou valeur acquise, est la différence entre le prix du bien et le capital restant dû sur le prêt immobilier qui s’y rattache. Exemple vous avez emprunté 150 000 € pour acheter un T2 il y a quelques années. Il vous reste encore 120 000 € à rembourser sur le prêt immobilier. Admettons que sa valeur soit aujourd’hui de 155 000 €. Si vous le revendez, vous en tirerez donc 35 000 € sans compter les pénalités de remboursement anticipé. Sa valeur patrimoniale est d’environ 35 000 €. Toutefois l’exemple ci-dessus ne s’applique pas à tous les établissements financiers. Certains vont considérer que vous pourriez avoir des difficultés à revendre, et appliquer une prime de risque de 20 % à 40 % sur la valeur patrimoniale de votre bien immobilier. Face à des prêteurs potentiels si réticents, une solution consiste à négocier la prise d’une solide caution externe sur le prêt immobilier. Inconvénient du bien immobilier en locatif Les banques n’aiment pas les cumuls de crédits. Si de votre point de vue le loyer perçu compense les mensualités, il n’en est pas vraiment ainsi aux yeux de la banque. Et il faut le reconnaître dans la réalité vous ne profitez pas de la totalité de vos revenus locatifs. Vous devez payer des charges de copropriété, une assurance habitation, une taxe foncière, des impôts et charges sur les revenus fonciers. Les banques vont donc déterminer votre capacité de remboursement en fonction du loyer net de toutes charges. Si vous avez investi au travers d’un dispositif de défiscalisation, certaines agences tiendront compte de la remise d’impôt qui va avec. Pour info d’après l’INSEE Au 1er janvier 2021 la France comptait 37,2 millions de logements. L’attitude de la banque face aux loyers que vous percevez Lorsqu’une banque calcule vos revenus locatifs, elle retire un pourcentage du loyer que vous percevez. C’est ce que l’on appelle le loyer net hors charges, et certains établissements pourront retirer jusqu’à 30 %.Faites le test quel meilleur taux pour votre projet immobilier ? Emprunter Malin aide depuis 2015 les Français à mieux se renseigner avant de signer. Des milliers de familles remplissent notre formulaire gratuit et sans engagement pour recevoir des propositions de crédits immédiatement ! Un projet immobilier ? Pour savoir s'il est réaliste, faites la simulation. Remplissez le formulaire ci-dessous. Soyez honnête avec vos réponses pour obtenir une estimation précise. Imaginons que vous ayez acheté un appartement que vous mettez en location. Admettons que les mensualités de votre prêt immobilier locatif soient de 600 €, et que le loyer que vous percevez soit de 450 €. De votre point de vue vous n’avez donc qu’à rajouter 150 € par mois. Cependant, la banque considère que le loyer que vous percevez n’est pas de 450 € mais de 315 €, soit 30% de moins. Pour la banque vous n’avez donc pas 150 € à rajouter tous les mois, mais 285 € 600 € – 315 € = 285 €. C’est sur cette base que le banquier va déterminer votre taux d’endettement. Et ce calcul peut se faire de 2 manières avec ou sans compensation des revenus. Pour info un propriétaire bailleur peut augmenter son loyer, si une clause est prévue au bail, et en fonction de l’IRL de l’INSEE. Au 1er trimestre 2022 les loyers pourront augmenter de 1,61 %. Les calculs possibles des banques Compensation ou non compensation des revenus Depuis le 1er janvier 2022, lorsqu’un candidat emprunteur possède un investissement immobilier locatif en cours, les banques doivent utiliser le calcul de la non-compensation des revenus pour déterminer son taux d’endettement Compensation des revenus endettement = mensualités du crédit – loyers nets hors charges / revenus. NON compensation des revenus endettement = mensualités du crédit / revenus + loyers nets hors charges. Comparaison Prenons pour exemple un appartement acheté pour être loué, avec des mensualités de 900 € et un loyer de 700 €. Admettons que vos revenus mensuels soient de 4 000 €. Aux yeux d’une banque, le loyer hors charge est donc de 700 € – 30% = 490 €. En utilisant la méthode de calcul fondée sur la compensation des revenus, votre taux d’endettement est de 900 € – 490 € / 4 000 € = soit 10 %. En utilisant la méthode de calcul fondée sur la NON compensation des revenus, votre taux d’endettement est de 900 € / 4 000 € + 490 € = soit 20 %. Comme on le voit, le calcul du taux d’endettement en suivant le principe de la compensation des revenus est à l’avantage de l’emprunteur. Malheureusement Le Haut-Commissariat à la Stabilité Financière HCSF oblige désormais les banques à utiliser le calcul de la non-compensation des revenus. Qu’importe, ces dernières trouvent des parades. Elles peuvent par exemple diminuer leur marge de sécurité sur les loyers, en considérant que vous n’aurez que 15 % de charges au lieu de 30 %. Vous préférez faire appel à un courtier ? Découvrez notre dossier complet Comparatif des meilleurs courtiers immobiliers 2022
Maisavec un prêt immobilier qui ne couvre que l’acquisition du bien, quelles sont les Une fois installés dans un logement neuf ou ancien, des propriétaires peuvent envisager d’autres aménagements. Mais avec un prêt immobilier qui ne couvre que l’acquisition du bien, quelles sont les autres solutions ? CID. Leader Français du regroupement de crédits certifié* 1/4 2/4 3/4 4/4
Alors que les taux de crédit repartent à la hausse, négocier le tarif de l'assurance d'un prêt immobilier permet aux emprunteurs de baisser sensiblement le coût de leur emprunt. Explications. Reuters/Sebastien Nogier Après plusieurs mois d'accalmie, les taux de crédit immobilier entament une remontée qui renchérit le coût des investissements alors que les prix, eux, sont toujours au sommet. Une bonne raison pour essayer de limiter les frais de son assurance prêt, qui constitue une part non-négligeable des mensualités. Combien coûte une assurance emprunteur ?Les frais représentent entre 5 et 16% du coût total du crédit. En moyenne, ils constituent chaque année entre 0,09% et 0,65% du capital emprunté, et de 1 à 1,4% du montant des mensualités de remboursement. Certains établissements -le plus souvent les banques- proposent des tarifs fixés à partir du capital emprunté, explique 60 millions de consommateurs dans un dossier consacré au sujet. Les courtiers et compagnies d'assurance offrent plus souvent des offres à prime variable, c'est à dire que les cotisations ont tendance à "augmenter les premières années, puis à diminuer pour atteindre une somme modique, voire nulle en fin de prêt". Quelles garanties sont prises en compte dans les contrats ?Pour tout prêt immobilier, l'emprunteur doit souscrire une assurance qui permettra de rembourser les sommes restantes si lui-même ne peut plus verser ses mensualités. La plupart des banques exigent au moins une garantie décès et contre la perte totale et irréversible d'autonomie "PTIA". D'autres réclament aussi une couverture pour les incapacités ou les pertes d'emploi, cette dernière étant réservée aux emprunteurs aux postes stables, avec une certaine ancienneté. En fonction des contrats, la garantie chômage rembourse par exemple 50 à 80% des mensualités, pour une durée déterminée. Certaines garanties ne sont valables qu'après une période de carence de quelques mois. Les emprunteurs doivent aussi rester vigilants sur les durées d'indemnisation prévues pour chaque risque, qui varient d'un contrat à l'autre. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Comment faire baisser les frais ?Depuis le 1er septembre et l'application de la loi Lagarde, l'emprunteur n'est plus obligé d'accepter l'assurance standard, le contrat "groupe", que sa banque lui propose. Les associations de consommateurs réclamaient depuis longtemps une plus grande concurrence dans le secteur des assurances emprunteurs. Les clients peuvent maintenant la souscrire chez l'assureur de leur choix, à la seule condition que les garanties soient au moins équivalentes à celles proposées par le prêteur. Depuis, les comparateurs et courtiers se multiplient et proposent des simulateurs en ligne. Les contrats individuels sont-ils toujours plus intéressants?Alors que les contrats de groupe prévoient généralement des taux standards qui ne tiennent pas compte de l'âge de l'emprunteur, les contrats individuels s'adaptent aux profils et aux conditions de vie, y compris à la santé, au métier, aux activités sportives, etc. "Plus l'emprunteur est jeune, plus les économies réalisées en ayant recours à un autre assureur seront significatives", explique Christophe Clément, directeur du pôle assurance chez Le courtier de crédit en ligne cite le cas d'un couple d'emprunteurs âgés de 26 et 31 ans, fonctionnaire cadre et employée, tous deux non fumeurs. L'assurance décès, invalidité permanente et totale, et incapacité totale pour un prêt amortissable de 185 000 euros au taux de 3,65% sur 22 ans coûterait, auprès de leur banque, 17 871 euros. Soit un taux moyen de 0,24% sur le capital emprunté par an. Le courtier propose lui une assurance à 8 784 euros, soit un taux moyen de 0,11% du capital. Total des économies réalisées 9088 euros, soit plus de 50% du coût de l'assurance. Mais les contrats de groupe peuvent convenir à des emprunteurs plus âgés ou attirés par la simplicité du suivi de leur dossier, quand la banque se charge à la fois du prêt et de son assurance. Peut-on changer d'assurance au cours du prêt ?Tout dépend du contrat qui lie le prêteur à l'assureur certaines assurances souscrites avant septembre ne permettent pas le recours à un établissement extérieur. Dans les contrats plus récents, les emprunteurs peuvent vouloir faire jouer la concurrence pour baisser le coût de leurs mensualités ou obtenir de nouvelles garanties. "Une couverture chômage par exemple ne peut pas être ajoutée en cours de prêt, il faut donc souscrire un nouveaux contrat", explique Christophe Clément. Dans tous les cas, l'emprunteur doit toutefois obtenir l'aval de son banquier pour pouvoir changer de contrat... Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux Leprêt progressif est un prêt immobilier dont les mensualités augmentent chaque année en fonction d’un pourcentage connu à l’avance (en général de 1 ou 2 %). Peu connu du grand public, ce type de prêt fonctionne aussi bien sur un crédit immobilier à taux fixe que sur un crédit immobilier à taux variable .